The Midday Bilingual News of February 21, 2024

  • il y a 7 mois
Le JT Bilingue de Midi du 21 Fevrier 2024
Transcript
00:00 Il est douze heures à la
00:20 capitale. Bon appétit. Si vous
00:22 êtes à table en nous accordant
00:24 bien sûr un peu de votre
00:26 prénom. Vous avez les top stories.
00:32 Every Cameroonian may not have a mastery of their mother tongue. But at least for today make this little effort to say a word or two in your mother tongue.
00:42 Aujourd'hui, c'est la journée internationale de la mère langue, commémorée à la fois, les mots de la mère sont rapidement disparus à cause de la globalisation. Découvrez comment les écoles de Yaoundé se battent pour préserver et promouvoir cet aspect de la culture caméronienne.
01:02 Le jugement judiciaire 2024 du Suprême Court de Cameroun s'ouvre aujourd'hui à Yaoundé avec une session de cour de solitude présidée par le chef de la justice Daniel Mekobe Sone.
01:14 D'abord, prenez la première écoute de l'ouverture de la nouvelle. Et notre page de présent nous emmène à la région d'Adamawa pour une expédition de découverte vers l'un des plus vieux marchés de la région, le marché de Ngaou, créé depuis 1968.
01:32 Qu'est-ce que c'est que cette plateforme de commerce populaire? Découvrez-le dans cette émission de nouveau. Daniel, la nouvelle commence avec vous.
01:39 Exact, Alphonse. Merci d'être avec nous. Actualité majeure ce 21 février 2024, c'est le jour de rentrée solennelle à la haute juridiction. La cérémonie relative se déroule en ce moment même à la salle d'audience d'Aparah de la Cour suprême et réunit la grande famille judiciaire autour des deux chefs de la haute juridiction.
02:02 Le premier président Daniel Mekobe Sone, le procureur général près de la DITKU, Luc Ndjodos, est en présence du premier ministre chef du gouvernement, Joseph Dion Goutet. Pour les premiers échos, nous retrouvons en direct de la Cour suprême, ici Ayande Augustin Gizana. Bonjour.
02:20 Bonjour Daniel, bonjour à bon goût et bienvenue ici à la Cour suprême. Nous sommes rendus à un peu plus de 12 heures passées des trois minutes. Le début de la cérémonie, l'audience solennelle, a commencé autour de 11 heures.
02:41 Il faut dire que la tradition conformément à la loi de 2006 fixant l'organisation et le fonctionnement de la Cour suprême a été encore respectée cette année. Après l'entrée solennelle de la Cour, l'audience pouvait alors commencer sous la présidence du premier vice-président de la Cour.
02:58 Daniel Mekobe Sone a ensuite passé la parole au procureur général près de la DITKU. Luc Ndjodos a accentué son propos sur le rôle de la chambre de compte, le rôle de cette juridiction financière dans un environnement international et même national marqué par des détournements des déniers publics et des crimes économiques qui ont donc pignon sur rue.
03:23 Il faut dire que pendant plus de 30 minutes, Luc Ndjodos a rappelé que la chambre des comptes de la Cour suprême a depuis sa mise en place en 2006 procédé à sa mission, notamment la sauvegarde de la fortune publique, la sensibilisation du public, les gestionnaires des déniers publics ainsi que même l'ensemble des affaires de la famille judiciaire sous le rôle qui est le sien.
03:48 Il faut dire que ces réquisitions sont suivies de la leçon inaugurale que vous suivez d'ailleurs en France au Nord, c'est donc l'ouverture de l'année 2024, la clôture de l'année 2023, l'année judiciaire bien entendu.
04:04 Et Daniel Mokobesone, le président en premier présent de la Cour suprême, a axé donc sa leçon inaugurale sur le thème "Le rôle de la justice dans la consolidation de l'état de droit au Cameroun" et depuis un peu plus de 10 minutes, il planche donc sur cette thématique-là.
04:24 Il faut dire que l'audience solennelle de l'entrée de la Cour suprême se déroule en présence du premier ministre chef du gouvernement, Joseph Dionne Goutet, du ministre d'Etat, ministre de la Justice, garde de Sceaux, Laurent Essoe, parteurs d'invités, les corps constitués nationaux, les chefs de mission diplomatiques ainsi que les organisations internationales.
04:49 Après donc cette leçon inaugurale, ça devait être terminé ici, ce qui ouvre l'année judiciaire 2024 n'est-ce pas Béleza Akanda?
04:59 Bonsoir, le premier ministre. L'ouverture de la Cour suprême pour l'année 2024 est en cours ici, dans la salle de cour du plus haut état judiciaire du pays.
05:12 C'est une cérémonie solennelle qui est atteinte par les membres du gouvernement, le premier ministre, le président du Conseil économique et social, le président du Conseil constitutionnel, les membres du corps diplomatique, les praticiens légaux ainsi que les représentants du président de l'Assemblée nationale et du président du Sénat.
05:35 La session a commencé avec l'entrée solennelle de la Cour suprême, conduite par le chef de la justice Daniel Mekobesone dans la salle de cour.
05:44 Puis le procureur général de la Cour, Luc Njoudou, a pris le sol pour ses submissions.
05:50 À ce moment, c'est la justice de la Cour Daniel Mekobesone qui délivre son discours. Son discours est le thème, le rôle de la judiciaire dans la consolidation de la loi de loi en Cameroun.
06:05 Nous avons à la cour suprême, Béleza Akanda, Augustin Gizana, Elvis Kana et Ibrahima Hamadou.
06:16 Merci Augustin Gizana et Bélaza Akanda pour ces premiers échos sur l'audience solennelle de rentrée à la Cour suprême, bel et bien ouverte par le premier président de la Cour suprême, Daniel Mekobesone.
06:32 Nous reviendrons sur cette actualité dans nos prochaines éditions du journal.
06:37 L'autre actualité du jour, c'est la neuvième édition du Salon international de l'entreprise de la PME et du partenariat Promote.
06:46 Ici à Yaoundé, les départements ministériels sont bien présents sur les hauteurs d'un colignada.
06:52 Voici ce que dévoile par exemple le ministère des Finances, celui du Commerce ou encore celui de la Défense dans ce reportage que signe Joaligor Abanda.
07:04 De nombreux départements ministériels du Cameroun s'exposent au public de Promote 2024.
07:10 Ici au stand du ministère du Commerce qui est mandataire du gouvernement dans le cadre de cette neuvième édition du Salon international de l'entreprise de la PME et du partenariat de Yaoundé,
07:18 le visiteur peut acheter des produits miens en Cameroun, des produits de consommation de masse et de première nécessité.
07:24 Nous avons dans notre portefeuille la lutte contre la vie chère, la promotion des produits cameroonais, la promotion du "made in Cameroun".
07:35 Nous nous mettons au point d'honneur à ce qui fera du Cameroun un pays émergeant demain.
07:43 Le ministère des Finances présente au visiteur tout ce qui suit la finance publique en s'appuyant sur les bienfaits de la dématérialisation des procédures,
07:51 les contours des instruments financiers du développement et non loin de là, le stand du ministère de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du Territoire,
07:58 dédié à Programmes en Renseignement, suit la SND-Clant pour la Transformation Structurelle et le Développement Inclusif.
08:05 Et ici au stand du ministère de la Défense où il y a plus d'ambiance, le public touche du doigt les différents corps de la Défense, notamment ici à la Gendarmerie Nationale.
08:15 Il s'agit d'abord de la promotion du lien Aménation, ensuite la promotion des valeurs de paix et de sécurité qui s'engagent dans le développement durable.
08:29 Nous avons à cet effet l'atelier de la Police Judiciaire qui présente la méthode d'investigation criminelle qui est la politique technique et scientifique.
08:40 L'atelier maintien de l'ordre qui présente les différents matériels, les armes et munitions utilisées en matière de maintien de l'ordre.
08:50 L'atelier lutte contre le terrorisme au vu des réalités ou des menaces actuelles.
08:58 Dans ce stand du ministère des Petites et Moines entreprises, de l'économie sociale et de l'artisanat, les visiteurs peuvent avoir toutes les informations sur la banque des Petites et Moines entreprises.
09:08 Les ministères de la République s'ouvrent ainsi au public camerounais.
09:13 Les promoteurs de la marque Cameroonienne et de leurs différents produits à la promotion du Yound International Business Fair disent que les Camerooniennes ont un grand intérêt à consommer ce qui est produit localement.
09:27 Mais ils ont besoin de plus de visibilité et de présence au marché local.
09:32 L'héritier de Larrice Nane a fait une tournée de certains de ces stands et a mis ensemble ce rapport.
09:39 La marque Cameroonienne est située à l'avant-plan et est en promotion.
09:44 Les entreprises de taille moyenne et de taille moyenne présentent leurs différents fairs dans différents secteurs.
09:49 L'industrie textile et leurs techniciens, grâce à leurs différents vêtements créatifs, présentent la beauté africaine à l'admiration des visiteurs.
09:57 J'adore ce vêtement, je peux le porter avec des chaussures pour n'importe quelle occasion. J'adore soutenir mes camarades camerooniens.
10:04 L'industrie de la nourriture est aussi très présente, avec une variété de produits prêts à la consommation.
10:10 Nous sommes ici pour présenter des produits faits en Cameroun, comme ce poudre au chocolat, fait de coco, du café arabe et même de ce whisky fait de Coca-Cola.
10:18 Des inventions innovantes comme ce fourne-feu thermique sont faits de fabriques pour aider les femmes à économiser leur gaz et leur consommation de bois.
10:28 Je veux cuisiner mes bains, je mets de l'eau dans le four. Je les mets dans le gaz pendant 15 minutes.
10:37 Après 15 minutes, je les mets dans le four et je les ferme comme ça. Et ça va continuer à cuisiner.
10:49 Le four de l'exhibition à Promote et les producteurs de produits faits en Cameroun attestent que les Camerooniens sont très intéressés à consommer ce qu'ils produisent localement,
10:58 mais ils ont besoin d'une plus grande visibilité et d'une présence complète dans le marché local.
11:04 De nombreux ministères font partie de l'édition 2024 du Trade Fair international des SMEs et des entreprises à Youndé Promote.
11:13 Ils utilisent l'occasion pour montrer leurs contributions au développement de la substitution d'impôts,
11:19 ainsi que la protection de l'intégrité territoriale du pays.
11:24 Notre rapporteur Isaac Ngongkoum a fait des tournées sur le site de la Promote et est actuellement à la place,
11:31 à un stand dédié au ministère de la Défense, pour nous apporter des nouvelles. Bonjour Isaac.
11:40 Oui, Alphonse Abongwa Achok, bon après-midi et bienvenue ici à Ghana.
11:47 C'est à ce stand spécial du ministère de la Défense où le ministère a mis en place l'artillerie complète du ministère.
11:57 Nous parlons de la Nationale Agenda Meru, des autres compartiments de l'armée,
12:03 comme la terre, l'air et même l'eau, pour vous dire que tout le monde est mobilisé ici.
12:10 Ils veulent montrer leur pouvoir militaire et la force de Cameroun face à tout danger, face à toute attaque.
12:19 Et c'est juste un petit détail de l'iceberg, de ce qui se passe ici au site de la Promote, sur les montagnes de Komnyadak.
12:28 Nous avons visité d'autres stands, le ministère de la Finance, du Trade, du Ministre des Entreprises,
12:38 du Ministère en charge de l'Éducation basique et d'autres ministères.
12:44 En fait, il y a un millier d'entre eux qui sont diffusés ici sur les terres de la Promote 2024
12:52 pour montrer aux Camerounais ce qu'ils font quotidiennement pour s'assurer que les vies des Camerounais sont préservées,
13:02 que les vies des Camerounais sont bien vues et tout ça.
13:06 Nous avons été avec vous, les servants de la Promote, Georgette Akonombida, Joseph Lezembach et moi-même, Isaac Ngonco.
13:14 Merci beaucoup, messieurs et madame.
13:17 Le 21 février, le jour de la Mère langue, est observé comme un jour international.
13:24 Ce jour est célébré globalement pour promouvoir la diversité linguistique et culturelle
13:29 et pour souligner l'importance de préserver et de promouvoir les langues de mère au monde entier.
13:35 Au Cameroun, l'enseignement et l'apprentissage des langues nationales est efficace.
13:39 Les enfants sont enseignés à prononcer les mots basiques, les salutes dans les langues, entre autres.
13:45 Réunion Kenyi a été à quelques écoles et a annoncé que les élèves utilisent le jour pour apprendre leur art culinaire.
13:53 Ces élèves sont enseignés à saluer dans la langue Ewondo avec un plan de choc.
14:00 L'enseignant écrit les sons en appuyant sur la prononciation des mots.
14:05 Nous utilisons le classement Flip pour enseigner aux enfants.
14:08 Je prends un sujet, je le donne aux enfants et ils rentrent à la maison pour obtenir les réponses de leurs parents.
14:14 Les élèves sont enseignés à travers le centre.
14:17 Dans l'autre classement, les enfants sont enseignés à jouer au Womala.
14:22 En les présentant, les enseignants font beaucoup de travail.
14:26 Nous prenons les parents comme des ressources.
14:29 Parfois, on donne à nos parents ce qu'ils veulent vraiment avant de les enseigner.
14:34 En dehors du classement, les enfants se promènent dans des danses traditionnelles.
14:42 Quand on les découvre, on voit qu'ils sont des originaux nord-ouest, ils ont mélangé avec le manco.
14:48 Le gouvernement de l'école primaire de Mbala Duy a rendu le processus plus pratique.
14:53 Ici, le maître de l'alphabet est composé.
14:56 En général, nous enseignons les différentes langues dans les salles de classe.
15:04 Le jour de la Mère Langue internationale est aussi une occasion pour les enfants d'apprendre à cuisiner les différents aliments du Cameroun.
15:11 Nous avons un invité dans la salle.
15:15 Notre invité est Eric Dome.
15:19 Il est spécialiste en langues locales.
15:22 Il est un graduate de l'ENS en langues et cultures nationales.
15:29 Il est ici pour nous parler de nos langues locales.
15:33 Bonjour, monsieur. Bienvenue sur le pôle.
15:35 Merci, monsieur. Bonsoir.
15:37 Nos langues nationales disparaissent rapidement, notamment avec l'arrivée de la globalisation.
15:43 La situation est devenue pire, même dans les 10 à 15 prochaines années.
15:49 En tant que spécialiste dans ce domaine, quelles stratégies de travail doivent-il utiliser pour préserver et promouvoir nos langues locales?
16:00 Merci pour cette question.
16:02 Je pense que le gouvernement du Cameroun a pris des mesures pour s'assurer que, avec l'arrivée de la technologie de globalisation et de l'information,
16:15 nos langues locales restent et soient préservées.
16:21 Une des choses les plus importantes faites par le gouvernement pour promouvoir nos langues locales
16:26 est la création de la série des langues et cultures nationales de l'ENS, ici à Yaoundé,
16:32 au produit de cette série.
16:35 Nous avons été entraînés à aller à l'école et à apprendre les langues nationales,
16:43 afin de s'assurer que les enfants, surtout ceux qui sont nés dans des zones multilingues,
16:52 comme ici à Yaoundé, où beaucoup de personnes viennent de différents pays,
17:01 et où il y a de nombreuses langues groupées ensemble.
17:04 Nous avons une stratégie que nous utilisons dans les différents cours,
17:08 qui est très efficace pour apprendre et promouvoir nos langues locales.
17:13 J'ai hâte de vous demander combien de langues...
17:16 Nous sommes au Cameroun, et nous avons plus de 260 groupes ethniques,
17:21 avec différentes langues.
17:23 Les pays ont diversifié leurs langues,
17:25 et vous dites que vous êtes un professeur des langues nationales locales.
17:29 Quelles de ces langues nationales, ou des 260 langues plus nationales, apprendrez-vous?
17:35 En fait, je parle d'une bonne quantité, mais ce n'est pas le plus important ici.
17:44 Je suis un linguiste de langues,
17:48 ce qui signifie que nous avons un processus appelé "auto-alphabetisation",
17:53 qui est un moyen scientifique,
17:56 où je peux vous enseigner comment parler, lire et écrire votre langue maternelle,
18:02 même si je ne sais pas comment le parler.
18:04 C'est un moyen scientifique qui a été appliqué à l'école.
18:07 Par exemple, si je veux enseigner les plurals des langues camerooniennes,
18:14 je vais dans le langage éwendu,
18:17 j'ai "mot", qui est "homme" et "homme".
18:21 Je vais dans le langage lamso,
18:24 j'ai "kunyam", qui est "pig",
18:27 et j'ai "akunyam", qui est "pig".
18:30 Ce "a", qui apparaît au début du "kunyam",
18:35 c'est un marqueur du plural.
18:37 Par exemple, dans le langage ukko,
18:40 il y a "fyak" et "fyaksé".
18:42 Ce "sé" vient à la fin du "fyak",
18:45 c'est un marqueur,
18:46 ce qui signifie que nous savons comment les langues agissent.
18:49 C'est le processus d'auto-alphabetisation,
18:54 où nous pouvons maintenant apporter aux apprentissages
18:57 de leurs propres langues et apprendre au processus.
19:01 L'apprentissage de la langue maternelle
19:05 est consacré dans les établissements scolaires du Cameroun
19:09 par la loi d'orientation de l'éducation depuis 1998
19:14 et est donc décrétée par le Président de la République,
19:18 si je ne me trompe pas.
19:20 A votre niveau, quel état des lieux pouvez-vous faire,
19:23 vous qui êtes en contact direct avec les apprenants ?
19:27 Merci Madame. Je pense qu'il y a des avancées très importantes
19:34 dans ce domaine.
19:36 Parce qu'au niveau de l'école mormale supérieure de Yaoundé
19:40 et surtout de l'école mormale supérieure de Betwa et de Marwosi,
19:44 le gouvernement avait vu la nécessité de créer une filière
19:48 qui s'appelle "Langues et cultures camerounaises".
19:51 Et je suis un produit de cette filière.
19:54 Donc nous sommes formés pour aller dans les lycées
19:58 ou bien dans les énièges pour amener les apprenants
20:05 dans ce que j'ai appelé l'auto-découverte.
20:08 C'est-à-dire que nous amenons les apprenants à apprendre,
20:13 à lire et à écrire la langue maternelle.
20:16 C'est-à-dire qu'il y a tout un processus scientifiquement
20:20 que nous suivons.
20:22 Il y a plus de 300 langues maternelles au Cameroun.
20:26 Et comment on fait pour apprendre des langues
20:29 qui semblent étrangères ?
20:31 Par exemple, un jeune éound ou un jeune bafin,
20:36 comment on fait pour l'intéresser à une langue
20:39 qui peut être considérée étrangère ?
20:41 Effectivement, il y a ce que j'ai d'abord dit,
20:45 les méthodes scientifiques que nous adoptons.
20:49 Ça commence par l'alphabet, l'alphabétique ?
20:51 Oui. Il faut d'abord amener les apprenants
20:58 à comprendre pourquoi il faut parler la langue maternelle.
21:03 Parce que si l'apprenant ne s'intéresse pas
21:07 dans les raisons pour lesquelles il doit apprendre
21:10 à parler la langue maternelle, c'est vraiment inutile.
21:12 Vous lui dites quoi ?
21:14 Par exemple, il faut une inclusion.
21:18 Et à partir de la langue maternelle,
21:21 ça devient un moyen de promouvoir et de préserver la culture.
21:26 Et puis c'est aussi un moyen d'apporter la tolérance
21:31 et puis comprendre la diversité de notre pays.
21:35 Peut-être qu'on finit par cette question.
21:37 Depuis que vous commencez à enseigner
21:40 ces langues locales dans les écoles,
21:42 vous enseignez au gouvernement,
21:44 à l'école de bilingue de Yandé,
21:47 quel est l'impact sur le terrain que vous avez vu ?
21:50 Pensez-vous que les étudiants
21:51 ont appris leurs langues locales ?
21:53 Combien d'heures vous passez avec ces étudiants
21:56 pour apporter ces langues locales
22:00 et les faire adopter ?
22:04 Merci.
22:06 Ici, la situation est très difficile
22:10 pour ceux de notre pays.
22:12 Ce que nous faisons à l'école,
22:15 c'est souvent non suivi des parents à la maison.
22:20 La plupart des parents sont...
22:23 Ils sont adeptes, ils aiment tellement la langue nationale.
22:29 La langue postiche.
22:31 Oui, la langue coloniale.
22:32 Ce n'est pas même notre propre langue.
22:35 Nous disons que ce que nous faisons à l'école,
22:38 nous prions pour que les parents à la maison
22:40 l'apprennent et continuent.
22:42 Pour que les élèves apprennent ce que nous leur apprenons à l'école
22:46 et qu'ils pratiquent à la maison
22:48 en train de l'apprendre la langue postiche.
22:50 Le message est clair, M. Dom.
22:52 Eric, spécialiste en langue postiche,
22:54 merci beaucoup de nous avoir accueillis.
22:56 Merci, monsieur.
22:57 Pour vous raccompagner,
22:59 nous allons certainement donner cette petite photographie
23:03 de la pratique de l'apprentissage des langues maternelles
23:07 dans les établissements scolaires,
23:10 ici dans la capitale yaoundé,
23:12 dans quelques établissements,
23:13 visitée pour nous par Christelle Beyina.
23:16 Reportage.
23:17 [Parle en arabe]
23:22 Initiation aux langues et cultures nationales.
23:26 L'alphabet spécifique pour repères.
23:28 Ces écoliers partagent le caractère unique de chaque culture.
23:32 Tenez, pour exemple,
23:33 Yasmine, dont la langue maternelle est le romala,
23:36 s'exprime aisément en ewondo.
23:38 [Parle en ewondo]
23:43 On donne les petits devoirs,
23:45 aller demander aux parents comment on dit bonjour,
23:48 comment on dit au revoir,
23:51 comment tu as dormi.
23:53 On apprend même les noms des fruits.
23:55 Un code rendu courant à l'école publique de Mbala II
23:58 creusait du multilinguisme.
24:00 La base de la langue maternelle,
24:02 le français n'est qu'une complémentarité.
24:05 La dynamique sert de tribune
24:07 à la promotion du riche patrimoine culturel camerounais.
24:10 Au tableau des performances,
24:12 l'exercice s'érige en matrice de compréhension.
24:15 Ce que nous avons observé depuis cinq ans,
24:17 c'est que ces enfants déchiffrent plus rapidement en français.
24:21 Ils décodent plus vite en lecture
24:23 que ceux qui sont dans des écoles ordinaires.
24:27 Et pour rester connectés aux racines des langues camerounaises,
24:30 des outils didactiques tels des applications numériques
24:33 font résonner le parler local.
24:35 Outils d'intégration sociale
24:37 reflètent de la diversité culturelle du terroir.
24:41 Dans la suite du journal,
24:46 nous parlons de cette audience au ministère des Arts et de la Culture.
24:51 Le ministre des Arts et de la Culture,
24:54 qui a donc reçu le directeur général du Mémorial Savoyen de Braza,
24:59 a profité de cette occasion pour apprécier les richesses et diversités des aires culturelles du Cameroun.
25:06 Et pour finir une collaboration entre le musée congolais et celui du Cameroun,
25:11 je vous propose d'écouter Belinda Ayessa dans cet extrait sélectionné par Mazou.
25:19 Aujourd'hui, créer des partenariats entre le Mémorial Savoyen de Braza,
25:26 qui est certes un lieu de mémoire, mais qui est aussi une sorte de musée,
25:32 parce qu'il relâche, il retrace, il révèle aussi l'histoire
25:39 et les parcours historiques de notre peuple à nous, le Congo.
25:43 Mais pas seulement, nous allons au-delà,
25:45 il y a aussi les peuples de la sous-région Afrique centrale,
25:48 et notamment le Cameroun,
25:50 parce que nous trouvons au Mémorial Pierre Savoyen
25:53 une statue, un monument qui est en réalité le symbole du trône de Bamoun,
25:59 ce qui explique les liens que nous avons entre nos États, entre nos pays.
26:06 Les autorités locales décentralisées au Cameroun
26:11 et les agences de standards et de qualité ANOR
26:14 ont commis à travailler ensemble pour assurer la compliance
26:18 avec les réglementations des produits faits au Cameroun
26:21 afin de faire de ces produits plus compétitifs.
26:24 Le commité a été pris lors d'un séminaire d'awareness
26:28 organisé aujourd'hui à Yaoundé par les agences de standards et de qualité
26:32 sur l'importance de l'appropriation des standards et de la qualité
26:36 par les autorités locales pour l'achat des objectifs de développement locaux au Cameroun.
26:41 Le directeur général de ANOR, Boutou Ngo,
26:44 a évoqué le projet de loi sur l'importation de produits agricoles
26:49 et a évoqué les liens entre les produits agricoles et les agences de standards et de qualité.
26:54 Le directeur général de ANOR, Charles, a évoqué les liens entre les produits agricoles et les agences de standards et de qualité.
26:57 Les liens entre les produits agricoles et les agences de standards et de qualité.
27:00 Les produits agricoles sont les principaux produits exportés au Cameroun.
27:04 Les sources de données de l'agence de standards et de qualité ont été révélées.
27:07 Mais la plupart de ces produits ne sont pas compétitifs sur le marché global.
27:11 Les participants sont éloignés de l'importance de connaître les standards de qualité,
27:16 les concepts clés et comment améliorer le développement local à travers le contrôle de qualité.
27:21 Les gens ne connaissent même pas que l'ANOR existe.
27:24 Les gens ne sont pas au courant de l'agence.
27:27 Ils pensent qu'ils doivent décentraliser leurs services.
27:30 Les termes sont étranges pour beaucoup.
27:33 Si quelqu'un ne sait pas ce que sont les standards et les agences de qualité,
27:37 il ne peut pas comprendre la régulation.
27:40 Au niveau du terrain, les gens ne connaissent pas la norme.
27:44 L'amélioration de la qualité des produits et des services rendus
27:48 est aussi une des objectifs de la campagne nationale.
27:53 En page magazine, un plaidoyer pour la réfection du mythique marché à Béta et Dengawi,
28:02 dans le département d'Umberé, région de la Damaoua.
28:06 L'infrastructure porte tant et si bien ces 56 années qu'il a besoin d'une cure de rajeunissement.
28:13 La voix d'Adamou Sanda pour porter le cri de détresse des commerçants d'Umberé.
28:20 Centre des affaires, le marché à Béta et Dengawi regroupe chaque semaine
28:27 plus d'un millier d'acheteurs et vendeurs de bovins et petits ruminants.
28:32 A chaque occasion où on conduit le bétail ici, on les coule facilement.
28:38 Du coup, ça nous fait d'importantes économies.
28:42 On vient ici sur le marché, on fait des échanges.
28:46 On amène des fois, on revend. On réachète, on répare.
28:50 On est encore aujourd'hui dans le troupeau pour réformer, pour gagner quelques gains.
28:57 Des fois, on trouve et des fois, on perd. Mais pour le moment, il manque beaucoup de paix.
29:03 Vers 1968, les installations de ce pourvoyeur de devises à Ngaoui ont pris un sérieux coup
29:11 et nécessitent d'autres commodités pour plus d'efficacité.
29:15 On peut nous donner des moyens pour construire un grand marché moderne
29:20 où ça peut y avoir la clôture, ça peut y avoir des restaurants, ça peut y avoir des hangars,
29:25 ça peut y avoir des brevoirs où le bétail est bois et ça donne aussi la rentabilité à la commune.
29:33 Le marché à bétail de Ngaoui, au fil du temps, est devenu un point d'échange
29:38 entre les éleveurs de la Damaoua et même de la sous-région Afrique centrale.
29:44 Actualité hors de nos frontières, le Sénégal, dans l'attente de la date des élections présidentielles
29:53 et la libération de 344 personnes dites de tenue politique pour instaurer dans la durée un climat d'apaisement,
30:01 la société civile sénégalaise continue d'appeler à la libération de l'opposant Ousmane Sonko.
30:07 En Guinée, les militaires au pouvoir annoncent la dissolution du gouvernement en fonction depuis juillet 2022.
30:16 Les nouvelles à l'étranger, Stéphane Ondo pour la revue.
30:22 L'Afrique du Sud accuse Israël d'apathie contre les Palestiniens.
30:26 C'est devant la Cour internationale de justice que l'ambassadeur de ce pays au Pays-Bas a exprimé son mécontentement.
30:32 Selon Wouzi Mouzi Mandoncel, cent mille Palestiniens ont été tués au cours des quatre derniers mois.
30:38 Le diplomate a fait observer que le retard accumulé pour parvenir à une solution juste et équitable
30:43 avait conduit à un cycle de violence sans fin.
30:46 En Guinée, les militaires au pouvoir annoncent la dissolution du gouvernement en fonction depuis juillet 2022
30:52 selon une vidéo diffusée sur la page Facebook de la présidence.
30:56 La gestion des affaires courantes sera assurée par les directeurs des cabinets,
31:00 les secrétaires généraux et les secrétaires généraux adjoints,
31:03 jusqu'à la mise en place d'un nouveau gouvernement, a indiqué un porte-parole des militaires.
31:07 La communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest a fait pression sur les militaires au pouvoir
31:12 pour qu'ils organisent des élections dans un délai acceptable.
31:15 Au Sénégal, les candidats réclament la présidentielle avant le 2 avril 2024.
31:20 Quinze des vingt candidats retenus pour la présidentielle réclament que l'élection ait lieu au plus tard le 2 avril,
31:25 date de la fin officielle du mandat du président Macky Sall.
31:28 Le chef de l'État souhaitait reporter les élections de plusieurs mois
31:31 afin de résoudre les différends relatifs à l'éligibilité des autres candidats.
31:35 Retour express au Cameroun avec la MIDIMA, la mission de développement intégré de Montmandara,
31:44 qui se dote d'une nouvelle feuille de route pour soutenir les projets de son agenda de 2024.
31:49 Les travaux de son conseil d'administration, présidé récemment à Marois, dans la région de l'extrême nord,
31:55 par le gouverneur Midi-Yawa Bakary, ont abouti à l'adoption d'un budget de 750 millions de francs CFA,
32:03 selon le directeur général de la MIDIMA, Robert Bakary.
32:06 La multiplication des points d'eau potable constitue la priorité de cette enveloppe de 2024.
32:13 D'autres précisions avec Mal Moussa, le double S, CRTV Extrême Nord.
32:18 L'eau potable reste un luxe pour plus de la moitié de la population de l'extrême nord.
32:23 Les pouvoirs publics qui ne s'élasent pas de consentir d'énormes efforts en baisons du concours des partenaires au développement
32:30 pour rendre ces précieux liquides accessibles.
32:32 Et dans cette quête de l'eau potable, le gouvernement de la République peut compter sur la mission de développement intégré de Montmandara,
32:40 la MIDIMA qui a fait de cette problématique du manque d'eau potable, l'une de ses priorités depuis plusieurs décennies,
32:46 continue de forer pour étancher la soif des populations, celle de leurs animaux et favoriser l'agriculture dans l'extrême nord.
32:53 Il y a de vastes terres, nous allons en faire des bassins de production de riz.
32:58 Nous sommes en train de parler déjà avec le directeur général de la SEMRI.
33:03 Il n'y a pas que de l'eau, l'agriculture également fait partie de notre champ d'intervention.
33:08 Et même les poissons dans nos marécages, dans nos barrages et mars, nous allons, avec les aluettes que nous avons dans la maison,
33:16 aider les populations avec les poissons.
33:19 Désormais, il n'y aura pas que Maga, il y aura également les autres barrages.
33:23 Il faut de l'argent et même beaucoup d'argent pour des réalisations qui puissent impacter le quotidien de la population.
33:29 Et la MIDIMA, selon son directeur général, a les moyens de sa politique.
33:33 La structure a fait ses preuves par le passé, on lui doit la connexion de villages aux réseaux électriques,
33:39 des ponts et de routes dans les villages pour assurer la mobilité des populations.
33:44 Et le meilleur reste à venir.
33:46 La MIDIMA qui couvrait jusqu'à un passé récent, rien que la zone de montagne,
33:50 c'est-à-dire les départements du Mayot-Tianaga et du Mayot-Sava et une partie du Djamaré,
33:56 doit désormais agir sur toute l'étendue de la région de l'extrême nord.
34:00 Les membres de son conseil d'administration, réunis ici autour du gouverneur de l'extrême nord,
34:05 Midia Obakari, ont approuvé l'enveloppe de 750 millions de francs CFA pour soutenir son agenda de projet.
34:11 Dans 2024, l'hydraulique villageoise, l'électrification rurale, les routes rurales sont, entre autres éléments, du champ d'action de la MIDIMA.
34:21 De belles perspectives pour 2024 dans la région de l'extrême nord, Alphonse.
34:27 Oui, c'est ça. Et c'est là que nous faisons la fin de cette nouvelle de midi bilingue sur la télévision Cameroon Radio.
34:32 Vous voulez rester avec CRTV ?
34:35 Ah, c'est bon.
34:36 [Musique]