Les syndicats acceptent le changement de programme. Ce samedi 24 février, Emmanuel Macron se rendra un peu plus tôt à la Porte de Versailles. Quelques minutes avant l'ouverture du Salon international de l'agriculture, le chef de l'État rencontrera les différents syndicats d'agriculteurs.
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00:00 -Mais ces images ne font jamais plaisir, après il faut les remettre dans le contexte.
00:03 Le contexte, quel est-il ? Vous avez le président de la République qui discute en ce moment même,
00:07 qui a une réunion de travail, point par point, sur toutes les revendications de tous les syndicats agricoles,
00:12 dans une pièce, avec des représentants de la FNSEA, de la coordination rurale,
00:16 ce sont les bonnets jaunes qu'on voit à votre antenne, et de l'autre, vous avez des dizaines d'individus
00:21 qui ont visiblement forcé le passage et qui souhaitent se rapprocher de la pièce de travail.
00:26 Ce qui, pardon, pour des raisons de sécurité du président de la République, n'est pas envisageable.
00:31 Donc oui, il y a un maintien de la sécurité du président, qui est au contact en ce moment même,
00:37 qui travaille, qui est à la tâche, comme l'est le Premier ministre depuis le tout début de la crise.
00:40 Je rappelle que le Premier ministre, il l'a été sur les barrages.
00:43 Le ministre de l'Agriculture, presque chaque jour, il a été au contact des agriculteurs en colère,
00:47 et aujourd'hui, à nouveau, le président de la République ne se défile pas.
00:50 Moi, ce que je souhaite, c'est qu'on laisse la place au dialogue et au travail.
00:53 Qu'il y ait de la colère, je l'entends sur mon territoire au quotidien depuis deux ans maintenant,
00:58 je l'entends aussi ce matin au Salon de l'Agriculture, mais par pitié, ne confondons pas tout.