• l’année dernière
Cinq préfectures de la région avaient interdit ce festival en raison des risques de troubles à l'ordre public. Ce samedi 24 février, les organisateurs ont défié l'interdiction préfectorale en maintenant le concert dans une commune de l'Isère

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Transcription
00:00 C'est à l'intérieur de la salle des fêtes de la commune que le concert a eu lieu la nuit dernière.
00:06 De 17h à 1h30 du matin, environ 150 personnes ont bravé l'interdiction de 5 préfectures de la région.
00:13 - Dans le coin, il se passe pas ce genre de truc, d'habitude c'est ailleurs chez les autres.
00:17 - Il y avait pas mal de policiers un petit peu partout, il y avait beaucoup d'agents de sécurité et des pompiers,
00:22 donc on s'est demandé un peu ce qui s'est passé.
00:24 Les autorités avaient identifié le festival comme étant un rassemblement néonazi.
00:29 Hier, 5 barrages de police entouraient la soirée. 80 gendarmes étaient mobilisés, 330 véhicules ont été contrôlés.
00:36 Cette affiche de l'événement circulait sur les réseaux sociaux.
00:40 Aucun lieu de communiquer, juste une date, le 24 février 2024.
00:45 Elle annonçait comme principal invité Graveland, un groupe polonais connu pour ses morceaux à la gloire du 3ème Reich.
00:52 La salle avait été réservée il y a deux mois par les organisateurs.
00:56 Motif avancé, un anniversaire.
00:58 - Tout était dans les règles, mais c'est vrai que c'est pas ce qu'on s'attendait au titre de manifestation auquel on s'attendait.
01:05 Et c'est vrai qu'à un moment, on se dit, on se questionne, on se sent presque responsable, oui.
01:12 On peut pas tout contrôler, on peut pas tout savoir. Et c'est vrai que ce genre de choses, ça nous fait réfléchir.
01:20 Le maire et son premier adjoint ont été entendus par la gendarmerie. La mairie a non savoir déposer plainte.

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