Chaque week-end, cette cheffe pâtissière vend ses desserts dans un restaurant différent et reverse les profits au Croissant-Rouge palestinien.
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00:00 J'en ai marre de pleurer dans ma chambre toute seule.
00:02 Et ça ne sert à rien.
00:05 Au moins on peut faire des cookies et remuner du café
00:10 et essayer d'éduquer les gens sur le sujet.
00:13 Alors là je suis en train de faire une crêpe cake
00:29 avec des crêpes et du crème pâtissière à la vanille.
00:32 Depuis le 5 novembre, avec des amis, on a décidé de faire une bake sale pour la Palestine.
00:37 On change d'endroit aussi chaque fois.
00:39 Tout le monde fait quelque chose et on vend des gâteaux, des cookies, des trucs salés aussi.
00:44 On a choisi le Red Crescent, le crescent rouge, parce que c'est tout qui est médical.
00:50 La semaine dernière on était chez Reina, c'était incroyable.
00:53 On a fait 2388.
00:57 C'est la première fois dans 5 ans que j'ai une sens de communauté.
01:01 Je suis née au Canada, mes parents ont immigré de Liban.
01:04 Ma grand-mère, elle a été née en Palestine.
01:07 Et elle avait parti à 5 ans durant la Nakba.
01:11 Ça fait plusieurs semaines que je viens de Neskrin à venir faire le service pour les bake sales.
01:26 Par un acte aussi simple que de sortir le dimanche ou le samedi et de venir acheter un gâteau,
01:29 tu participes à quelque chose de positif et tu t'éduques.
01:32 Et d'une certaine manière, tu repars de là avec un peu plus de chaleur humaine.
01:36 C'est difficile d'en parler à tout le monde.
01:47 On prend des pincettes, on fait attention à ce qu'on dit.
01:49 Ça fait 4 mois qu'on se bat pour un cessez-le-feu, pour la fin de l'apartheid, la fin de l'occupation.
01:55 Et parfois, il faut aussi se retrouver dans des lieux comme ça,
01:57 où on peut aussi juste se laisser aller.
02:00 Ça donne envie aux jeunes d'aller à ce genre d'événement,
02:04 même s'ils sont plus ou moins sensibles aux causes.
02:06 [Musique]