De passage dans la matinale d'Europe 1 pour annoncer le programme de son émission, Pascal Praud s'inquiète des déclarations d'Emmanuel Macron sur le fait qu'il n'exclue pas l'envoi de troupes militaires en Ukraine.
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00:00 - De quoi va-t-on parler avec les auditeurs d'Europe 1 ce matin, Pascal ?
00:03 - A votre avis ?
00:04 - Oh bah écoutez, le choix est large.
00:06 - Je vais vous dire qu'une seule chose,
00:08 je rappelle que la Russie est juste la deuxième puissance nucléaire.
00:12 - Voilà.
00:13 - Et vous m'avez compris.
00:14 - 5 000 têtes nucléaires la Russie.
00:16 - C'est-à-dire que la phrase évidemment d'Emmanuel Macron,
00:20 elle va nous interroger.
00:22 Et puis c'est vrai que le spectre de la guerre
00:25 comme repoussoir des difficultés ou des ennemis de l'intérieur,
00:28 de temps en temps ça a été utilisé par ceux qui dirigent les pays.
00:33 Alors je ne veux pas faire ce procès, bien sûr à Emmanuel Macron,
00:36 je ne veux pas dire qu'il agite les chiffons rouges de la guerre
00:40 et donc de la peur pour faire oublier autre chose.
00:43 Je n'irai pas jusque-là, je remarque que ce matin quand même,
00:46 tout le monde lui fait ce procès.
00:48 Mais c'est vrai qu'il évoque l'entrée de l'Union européenne en guerre contre la Russie.
00:55 Convenez qu'on peut ce matin être un peu inquiet.
01:00 - Ça vous fait réagir très probablement,
01:01 vous n'hésitez pas, on vous attend sur l'antenne d'Europe 1.