Conflit Ukraine - Russie : 76% des français sont contre l'envoi de troupes armées

  • il y a 7 mois

Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de la proposition d'Emmanuel Macron sur l'envoi de troupes armées sur le sol Ukrainien.
Retrouvez "Punchline" sur : http://www.europe1.fr/emissions/punchline

Category

🗞
News
Transcript
00:00 Il est 18h02, on est en direct dans le punchline sur CNews et sur Europe 1 avec Rachel Kahn.
00:04 Bonsoir Rachel, éditorialiste et aussi essayiste et juriste.
00:09 Avec Philippe Guibert, ancien directeur du service d'information du gouvernement.
00:12 Bonsoir à vous Vincent Herouet, éditorialiste de politique étrangère.
00:15 Bonsoir. Geoffroy Lejeune qui est journaliste, le général Bruno Guermond qui est consultant défense.
00:20 Et Eric Reuvel qui est éditorialiste économique.
00:24 Bonsoir.
00:24 Comme ça tout le monde a été présenté.
00:26 On va commencer si vous le voulez bien par l'Ukraine et cette opposition des Français.
00:31 76% d'entre eux selon un sondage CSA pour CNews Europe 1 et le JDD
00:36 qui se disent opposés à l'envoi de troupes françaises sur le sol et le front ukrainien.
00:41 Faut-il les envoyer ?
00:42 Eh bien non à 67%.
00:44 23% répondent oui.
00:47 Et on va écouter Manuel Valls, l'ancien Premier ministre qui à ce sujet là
00:52 était interrogé hier par les députés de la commission de la défense.
00:56 Moi je trouve que le président de la République Emmanuel Macron
01:00 avec qui je peux avoir des désaccords sur d'autres sujets mais ça ne me concerne que moi
01:04 c'est là où il n'a pas beaucoup d'importance de le dire ici
01:07 a raison et a eu raison, alors après on peut s'interroger sur le fond, la forme, enfin ce que vous voulez mais
01:12 a eu raison quand même dans cette déclaration qu'il a faite dans le cadre d'un réunion international
01:18 d'alerter l'opinion publique nationale sur ce qui se passe aujourd'hui en Ukraine.
01:25 Après le débat est démocratique, il doit avoir lieu au sein du Parlement.
01:30 Je pense que le président de la République doit davantage assumer devant les français
01:34 ce rôle d'alerte et de vigie sur les grands enjeux du moment.
01:39 Le soutien de Manuel Valls et Emmanuel Macron interrogé ce matin à l'Assemblée nationale
01:43 il sera demain matin invité de la matinale et de l'interview menée par Romain Desarmes.
01:47 Général Clermont, comment vous entendez l'ancien Premier ministre soutenir Emmanuel Macron ?
01:51 Le rôle d'alerte et de vigie bien sûr.
01:53 Une des raisons de la réunion de lundi c'était remobiliser les européens
01:57 face à la situation dans laquelle se trouve l'Ukraine et la situation est difficile pour plein de raisons.
02:02 Que les français soient opposés à une entrée des soldats qui participeraient à la guerre en Ukraine
02:08 c'est normal, ça fait deux ans qu'on leur dit qu'on n'est pas en guerre contre la Russie,
02:12 qu'on ne veut absolument pas d'escalade.
02:14 Par contre on leur a dit quelque chose qui n'est pas vrai, c'est que la Russie allait s'écrouler,
02:18 que l'Ukraine allait gagner, la contre-offensive allait fonctionner rapidement.
02:21 Donc on découvre en réalité que c'est plus difficile.
02:22 On découvre également qu'on leur avait dit que l'unité des occidentaux était garantie.
02:26 Ce n'est pas vrai, les américains sont en train de tourner le doigt à l'Ukraine
02:29 et ça c'est vraiment une catastrophe.
02:31 Bien sûr il est indispensable de remobiliser les européens,
02:34 de se prendre compte de la réalité de ce qui est en train de se produire
02:37 ou de ce qui peut se produire en Ukraine et vraiment se mobiliser.
02:41 76% des français disent non, on voit trop français.
02:44 Evidemment, ils n'allaient pas dire l'inverse.
02:47 Mais il y a quand même 25% qui se disent, attention quand même,
02:50 il faudra peut-être monter d'un cran dans la réponse.
02:53 Je ne suis pas sûr qu'ils disent vraiment ça d'ailleurs.
02:55 Qu'est-ce qu'ils disent pour vous ?
02:57 Non, je ne pense pas qu'il s'agissait de remobiliser les européens
03:01 parce que les européens sont dans une panique générale, totale,
03:06 différente selon les pays, mais tout le monde a pris pleinement conscience
03:12 que la guerre en Ukraine, ce sont les américains qui la supportaient,
03:17 qui la finançaient, qui armaient pour l'essentiel
03:20 et que les américains ayant fait défaut, étant désormais hors-jeu,
03:25 c'est aux européens d'assumer le fardeau qu'ils en sont incapables.
03:28 On n'a pas les stocks, on n'a pas les capacités de production,
03:31 on n'a pas les obus, on n'a pas les armes, on n'a pas l'envie, on n'a pas l'argent.
03:35 Voilà, bon, et donc, ça c'est la première chose.
03:38 Qu'est-ce qu'on fait ? Sans le parapluie américain, sans le levier américain,
03:42 est-ce qu'on est vraiment à la merci de l'ogre russe ?
03:45 Alors, ça c'est la première question.
03:47 Ils sont venus à Paris pour trouver des réponses à des questions,
03:51 à une question très concrète, par exemple l'achat d'obus.
03:53 Les Tchèques voulaient acheter des obus à l'extérieur de l'Union européenne
03:58 et la France était debout sur le frein en expliquant que c'était aux européens
04:02 de reproduire ces obus avant d'aller les chercher à l'extérieur.
04:06 Et tout d'un coup, ça c'est un veto français qui a été levé.
04:09 Donc il y a eu des choses concrètes qui sont sorties de cette réunion
04:12 et qui ont été totalement occultées par la sortie d'Emmanuel Macron
04:17 sur le fait qu'on allait mettre des hommes au sol, des troupes au sol.
04:21 Ce qui a été... Effectivement, vous aviez raison,
04:24 ça provoque, ça aggrave la crise franco-allemande
04:29 parce que ça a été fait, les propos du président ont été assez vexatoires
04:33 vis-à-vis du chancelier Scholl, et l'autre a répondu à peu près sur le même ton.
04:38 Donc on voit vraiment que le couple franco-allemand, c'est un mariage blanc.
04:41 On l'avait vu sur le Mercosur, on l'avait vu sur des tas de sujets, mais là...
04:44 - Ça fonctionnait mieux avec Angela Merkel. Honnêtement, ça fonctionnait mieux avec Merkel.
04:49 - Oui, on peut dire ça, mais vous savez, en même temps,
04:50 vous pouvez faire le concept de Merkel en estimant que s'il n'y avait pas eu Merkel,
04:53 on ne serait pas mis dans les mains des Russes,
04:55 comme on s'y est mis avec notre suggestion, notre dépendance au gaz et à l'énergie pas chère.
05:01 Et puis le nucléaire, c'est Angela, et puis etc. Il y a beaucoup de choses.
05:08 - Rachel, je peux revenir sur le sondage, parce que quand même,
05:11 76 % des Français disent "non, on ne veut pas renvoyer tout",
05:14 parce qu'on sait très bien les bas plans de la mémoire, ce que ça veut dire.
05:17 - Exactement, mais c'est pour ça que j'ai beaucoup aimé votre édito, Laurence,
05:20 sur le rappel notamment au passé. C'est vrai que j'ai beaucoup parlé sur ce plateau
05:26 par rapport à Israël de mon grand-père.
05:29 Il faut savoir que l'Ukraine, la Pologne, la Russie, tout ça, c'est le Yiddishland.
05:33 Et c'est sur ce chaos-là de la Seconde Guerre mondiale
05:36 que l'Europe de la paix a voulu se créer.
05:38 Et effectivement, pour ne pas que l'histoire se rejoue à nouveau,
05:42 je sais que les hommes sur le plateau ont tendance à parler beaucoup
05:45 du matériel, des chars, des obus, etc.
05:48 Je voulais juste qu'on parle des Ukrainiens, de ces hommes aujourd'hui.
05:51 En fait, l'Ukraine aujourd'hui n'a plus les hommes, en tout cas les jeunes hommes.
05:56 Il y a des militaires qui sont vieillissants, une situation extrêmement compliquée.
06:02 Et puis, par ailleurs, sur notre situation interne,
06:05 on nous parle beaucoup de colonisation dans certains partis.
06:10 Là, en l'occurrence, il s'agit d'une colonisation de la Russie sur l'Ukraine.
06:15 Et il est temps qu'effectivement, avec les difficultés qu'on connaît en Europe,
06:20 qui ont été relatées ici, que l'Europe de la défense soit réelle.
06:27 Malheureusement, nous avons beaucoup de retard.
06:29 On en est loin. On en est très loin.
06:31 Les propositions franco-allemandes qui s'éloignent...
06:33 Je sais bien, je sais bien.
06:34 En tout cas, c'est très important que nous ayons le débat en interne.
06:37 Réric, rapidement.
06:38 Vincent Herouet avait raison de souligner que la petite phrase du président de la République
06:42 occultait les cinq points de consensus qui ont été décidés à l'issue de cette réunion.
06:46 Moi, ce qui m'interpelle beaucoup, quand même, c'est que Van der Leyen dit
06:52 "On n'y est pas, mais il faut peut-être se préparer."
06:54 Il dit "Il faut se préparer à une attaque."
06:55 Il dit "Il n'y a pas de consensus, mais il faudra peut-être envoyer des troupes au sol."
06:59 Bon, il s'est pris la porte dans la figure par le chancelier.
07:01 Mais pardonnez-moi, avec un peu de bon sens,
07:03 si on n'est pas capable de fournir des armes, des missiles...
07:08 Dans ces cas-là, on se couche et on dit "On ne fait rien."
07:10 À l'Ukraine, vous allez envoyer des...
07:12 M. le président de la République, vous allez envoyer des troupes sur le sol ukrainien
07:15 avec quelles armes, donc ?
07:16 Avec quelles armes, donc ?
07:18 Puisqu'on n'a plus de stock, nous-mêmes.
07:19 - Vous nous reparlez de munitions. - Moi, j'ai trouvé votre édito
07:23 absolument excellent, Laurence.
07:24 Ah bah dis donc, c'est ma fête, c'est la fin de l'année.
07:25 Non, mais parce que c'est une façon de voir les choses.
07:27 - Pas mal, pas mal. - Mais, mais...
07:29 - Réric, arrêtez. - Mes choses sont trop importantes.
07:33 Moi, je fais partie des coupleaux sceptiques, dans le cas de Franco-Allemands.
07:38 Bien sûr qu'il y a eu des incarnations fortes,
07:40 De Gaulle à Desnœurs, Mitterrand-Caul, Schmitt, Giscard, etc.
07:44 Mais, pardonnez-moi, on nous a souvent vendu le couple franco-allemand
07:48 comme étant le moteur absolu.
07:50 Mais en réalité, quand vous regardez dans le détail,
07:52 et De Gaulle, sans doute, avait assez raison, il n'y a pas d'amis
07:54 avec des intérêts quand on parle d'État-État,
07:56 mais c'est quoi le couple franco-allemand ?
07:57 Parfois, moi, j'ai cette métaphore, ça va vous faire rire, mais...
08:00 Vous savez, c'est comme un tandem quand vous pédalez.
08:02 Un tandem, il y a celui qui est devant et celui qui est derrière,
08:04 il y a les deux pédales, mais il n'y en a qu'un seul qui tient le guidon.
08:06 Et pendant des années, pardonnez-moi,
08:08 c'est les Allemands qui ont tenu le guidon, et notamment sur le nucléaire.
08:11 Oui, et avec le résultat qu'on connaît.
08:13 Un mot, général Clermont ?
08:14 Non, euh...
08:15 Non ? Ben alors, non.
08:16 Non, non, j'ai un petit mot.
08:17 Si, un petit mot, alors...
08:18 On paie l'addition de 25 ans de démission.
08:20 Voilà.
08:21 25 ans de démission du fait qu'on a considéré que la guerre était un horizon dépassé,
08:24 que l'histoire n'était pas tragique.
08:26 Et donc, tous les investissements qu'on a payés pendant 25 ans,
08:28 on ne va pas les rattraper en un an.
08:30 Qui veut la paix, prépare la guerre.
08:32 Le guidon de la paix, Laurent Fabius, mon général.
08:33 On y revient.
08:34 J'ai liberté.
08:35 Vous n'êtes pas d'accord, Erwot, mais je sais.
08:37 Non, mais je prolonge sur l'Allemagne, parce que c'est eux qui sont le plus en retard
08:40 par rapport à l'effort budgétaire à fournir,
08:42 comme d'autres pays, l'Espagne, l'Italie, etc.
08:45 Le couple franco-allemand n'existe plus depuis 30 ans,
08:48 enfin, depuis Mitterrand-Caul.
08:50 On a des intérêts divergents avec l'Allemagne sur à peu près tous les sujets.
08:54 Vous avez cité le nucléaire.
08:56 Si on parlait de l'agriculture, on en reparlera sans doute.
08:58 Le Mercosur, ils veulent vendre leur BW en agriculture.
09:03 L'opposition d'intérêt est totale,
09:05 puisqu'ils veulent exporter leur industrie,
09:07 et que nous, on voudrait protéger un peu notre agriculture,
09:09 donc ça ne marche pas.
09:11 La réalité de l'Union européenne, c'est qu'elle ne marche plus
09:14 sur le couple franco-allemand,
09:16 et qu'il faut trouver d'autres solutions.
09:18 Vincent, on va être précisément sur la position par rapport à Moscou.
09:21 L'histoire, évidemment, est très présente en Allemagne.
09:25 Il y a une grande peur de la Russie en Allemagne.
09:29 La situation vis-à-vis de l'histoire ukrainienne
09:32 renvoie davantage aux prémices de la guerre de 1914
09:35 qu'à la Seconde Guerre mondiale.
09:37 Mais il y a la guerre froide aussi.
09:39 On a l'impression d'être super happé dans un engrenage,
09:41 parce que qui, franchement, très sincèrement,
09:43 vous savez, quand les Ukrainiens et les Russes ont négocié,
09:47 ont discuté d'un accord de paix durable,
09:49 ça n'a pas duré longtemps,
09:51 parce qu'il y a eu notamment l'intervention des Britanniques,
09:54 qui a conseillé à Zelensky de tout envoyer à Valdingue.
09:59 Mais de quoi est-ce qu'on parlait ?
10:01 On parlait... Il y avait un accord des Ukrainiens sur la Crimée.
10:05 La question du Donbass,
10:07 dans les discussions qui ont pu avoir lieu depuis deux ans,
10:11 la question du Donbass était pratiquement soldée.
10:14 C'est-à-dire que personne n'imagine réellement
10:17 qu'après avoir bombardé pendant dix ans le Donbass,
10:21 l'armée ukrainienne vienne demain y exercer la férule de Kiev.
10:26 Ça, c'est pas vrai.
10:27 On parle de choses très réalistes.
10:29 On va pas aller se faire tuer.
10:31 Personne n'envisage d'aller se faire trouver la peau
10:35 que des contingents de soldats français...
10:37 Personne n'envisage que des contingents de soldats français,
10:39 demain, une division française débarque en Crimée pour faire la guerre.
10:42 Personne.
10:43 - Au moins 38. - Voilà.
10:44 Non, mais il n'en est pas question. Il n'en est jamais été question.
10:46 Mais en plus, vous voyez, il n'y a pas véritablement d'enjeu.
10:49 La question, c'est essayer de s'asseoir à une table de négociation,
10:53 de faire s'asseoir à une table de négociation russe et ukrainien
10:56 avec, en perspective, un accord de paix qui soit acceptable
11:00 par les Ukrainiens et qui soit durable.
11:02 - Avec des conditions de sécurité réelles. - Mais personne ne s'y attelle.
11:05 - Personne ne s'y attelle pour l'instant. - C'est très compliqué.
11:07 Allez, petite pause. On y revient dans un instant.
11:09 Geoffroy, je vous passerai la parole.
11:10 Mais on fait la pause sur CNews et Europe 1.
11:12 On écoutera après la veuve d'Alexeï Navalny.
11:16 18h-19h sur CNews et Europe 1.
11:19 Punchline. Laurence Ferrari.
11:21 Lidl, réélu encore et encore,
11:26 meilleure chaîne de magasins de l'année dans la catégorie supermarché.
11:29 - Allô patron, ils remettent le paquet. - Pour Pâques ?
11:31 - Eh oui ! En ce moment, le moulage en chocolat au lait en forme de lapin,
11:34 poule ou cloche est à 99 centimes les 50 grammes.
11:36 - 99 centimes le moulage en chocolat au lait pour Pâques ?
11:39 - Eh oui patron, au ras des pâquerettes le prix.
11:41 - On est mal !
11:42 Lidl, trop fort sur les prix et c'est vous qui le dites.
11:44 Étude Cantare Prométhée, avril 2023.
11:46 19,80€ le kilo, offre valable jusqu'à épuisement des stocks.
11:50 Plus d'informations sur Lidl.fr.
11:52 Pour votre santé, limitez les aliments gras, salés et sucrés.
11:54 Chez Picard, le prix du bon est en baisse, mais pas la qualité.
11:58 Pour rendre le quotidien encore meilleur,
12:00 nous baissons le prix de 50 produits de tous les jours.
12:03 Comme notre poêlée de légumes verts sans conservateur,
12:06 et noté Nutri-Score A, désormais à 3,97€ le sachet de 1kg au lieu de 4,30€.
12:11 Pour votre pouvoir d'achat, rendez-vous en magasin et sur Picard.fr.
12:15 Picard, pour le bon et le meilleur.
12:20 Plus d'informations sur Picard.fr.
12:22 Pour votre santé, bougez plus.
12:24 - Renaud ?
12:26 - Moi, je respecte la vision des réalisateurs.
12:28 S'il me dit "José, c'est une comédie, mais je veux que tu sois grave", je m'incline.
12:31 S'il me dit le contraire, pareil.
12:33 Tout ce que je demande, c'est de bien voir où je vais.
12:35 - Bien voir, c'est primordial.
12:38 Chez Renaud Car Service, pour tout remplacement de pare-brise, la franchise est offerte.
12:42 Renaud Car Service, numéro 1 du SAV 2024.
12:45 Qui mieux que Renaud peut entretenir votre Renault ?
12:47 Réservez au particulier jusqu'au 31 décembre.
12:49 Conditions et prise de rendez-vous sur Renaud.fr et sur l'appli MyRenault.
12:52 L'Automobile Magazine, placement de lecteur 2023.
12:54 - A tous ceux qui savent qu'en mars, une nouvelle loi interdira les promos de plus de 34%
13:01 sur les produits d'entretien, d'hygiène et de beauté.
13:03 Et à ceux qui se doutent bien qu'on ne va pas les laisser comme ça.
13:06 - Bah quand même !
13:08 - En ce moment, chez Intermarché, profitez d'une sélection de produits hygiène et entretien
13:11 100% remboursés en 2 bons d'achat.
13:13 Et c'est maintenant ou tout de suite.
13:15 Intermarché, tous unis contre la vie chère.
13:18 - Jusqu'au 29 février, offre réservée aux porteurs de la carte de fidélité
13:21 des 20 euros d'achat sur une sélection de produits.
13:23 Modalité sur intermarché.com.
13:25 - Punchline sur CNews et Europe 1.
13:27 - Des débats, de l'analyse, du décryptage, c'est dans Punchline.
13:31 A tout de suite.
13:35 - Accédez directement à tous les podcasts originaux Europe 1 Studio
13:38 sur l'application Europe 1.
13:40 - Un impact ou une fissure sur votre pare-brise ?
13:43 Venez vite chez Carglass.
13:44 En ce moment, on vous offre 60 euros de lavage pour votre voiture.
13:47 C'est chez Wash de Total Energy.
13:48 60 euros, ça en fait des lavages.
13:50 - C'est jusqu'au 15 mars pour un impact réparé ou un pare-brise remplacé.
13:53 - Prenez rendez-vous maintenant sur Carglass.fr.
13:55 N'oubliez pas, .fr.
13:56 Carglass répare, Carglass remplace.
13:59 - Condition sur Carglass.fr.
14:00 - IKEA !
14:01 - Ce matin, je suis de bonne humeur.
14:04 - Ce matin, oui ! Il est 5h du mat' !
14:06 - Oh, pardon ! Je suis de bonne humeur.
14:09 - Préparez-vous à bien dormir avec nos prix baissés.
14:11 Comme avec le matelas ferme Valet Vague 140 par 200 cm.
14:14 Désormais à 299 euros au lieu de 349.
14:17 Encore plus de prix baissés en magasin et sur IKEA.fr.
14:20 - Février, c'est le mois des cadeaux pour les pros chez Citroën.
14:23 - Raconte !
14:24 - Si t'achètes un e-Jumpy, cadeau 1, remise de 4 000 euros
14:26 en plus du bonus écologique de 3 000 euros.
14:28 2, maintenance plus incluse.
14:29 3, borne de recharge offerte.
14:31 Et 4, dispo immédiatement, là, maintenant !
14:34 - Ça rentre dans un e-Jumpy, tous ces cadeaux.
14:36 - C'est un taille XL.
14:37 Et en ce moment, seulement 275 euros hors taxes par mois.
14:40 - Cadeau !
14:41 - Citroën.
14:42 - Crédit bail 60 mois, 75 000 km,
14:43 premier loyer de 13 000 euros hors taxes,
14:45 hors bonus écologique et prime à la conversion.
14:46 Offre aux professionnels jusqu'au 31 mars.
14:48 Et c'est accepté en crédit par Détail sur Citroën.fr.
14:50 - Carrefour.
14:51 Quand vous me dites "moi le soir, pour m'endormir, je compte les moutons",
14:54 eh bien ça me donne envie de vous dire que c'est le mois Carrefour
14:56 et que pour fêter ça, avec 70 % de remise immédiate,
14:59 la couette très chaude Blanc Rêve 140 par 200 cm fabriquée en France
15:03 est à 16,50 euros seulement au lieu de 55 euros.
15:06 - Alors là, je vais compter mes économies.
15:08 - Et c'est jusqu'au 10 mars chez Carrefour, Carrefour Market et Lord Drive.
15:11 - Carrefour, on a tous droit au meilleur.
15:13 100 % polyester, Détail sur Carrefour.fr.
15:15 - On peut penser qu'il faut attendre des semaines avant d'avoir sa voiture neuve.
15:19 Ou on peut choisir Dacia Duster disponible immédiatement.
15:23 Dacia Duster, à partir de 17 990 euros,
15:26 est disponible immédiatement en motorisation essence, GPL ou diesel,
15:30 avec boîte automatique ou transmission 4x4.
15:32 - Prix conseillé pour Dacia Duster essentiel EcoG 100 429 hors option
15:37 au tarif 2223.03 du 6 février 2024,
15:40 selon le stock disponible, voire Dacia.fr.
15:43 Au quotidien, prenez les transports en commun.
15:51 - Punchline, 18h-19h, Laurence Ferrari sur CNews et Europe 1.
15:56 - De retour dans Punchline, 17h-18h17,
16:03 évidemment CNews et Europe 1.
16:05 J'aimerais qu'on écoute la femme, la veuve d'Alexei Navalny.
16:08 Elle s'est exprimée cet après-midi devant le Parlement européen de Strasbourg.
16:11 Elle a évidemment rendu mémoire à son époux défunt,
16:14 mais elle a aussi condamné les méthodes de Vladimir Poutine,
16:17 chef d'une organisation criminelle.
16:19 A t'aider, écoutons-la.
16:20 - Vous n'avez pas affaire à un politicien, mais à un mafieux sanguinaire.
16:25 Poutine est le chef d'un gang criminel organisé.
16:31 Cela inclut les empoisonneurs et les assassins,
16:35 mais ce ne sont que des marionnettes.
16:38 Samedi dernier, cela faisait deux ans que Vladimir Poutine
16:46 avait déclenché une guerre totale contre l'Ukraine.
16:50 Une guerre brutale et sournoise.
16:52 Le monde entier s'est précipité pour aider l'Ukraine,
16:55 mais deux années se sont écoulées.
16:57 Il y a beaucoup d'épuisement, beaucoup de sang,
16:59 beaucoup de déceptions, et Poutine est allé nulle part.
17:02 Tout a déjà été utilisé, les armes, l'argent, les sanctions, rien ne fonctionne.
17:08 Et le pire est arrivé, tout le monde s'est habitué à la guerre.
17:15 - Tout le monde s'est habitué à la guerre, dit la veuve d'Alexei Navalny, Rachel Kahn.
17:19 Les opinions publiques se sont habituées à la guerre, en Europe, dans le monde entier.
17:23 - On a le sentiment, effectivement, et puis en plus avec les réseaux sociaux,
17:27 que certaines images sont complètement vulgarisées,
17:31 et justement la vigilance c'est de ne pas s'habituer,
17:33 de ne pas s'habituer à ce que la démocratie aux portes de l'Europe soit entachée comme ça,
17:38 ne pas s'habituer aussi, puisque là il s'agissait de liberté d'expression,
17:42 de positionnement politique, idéologique, ne pas s'habituer à ce qu'on est des autocrates
17:48 qui empêchent les gens de parler, de s'exprimer, et je la trouve extrêmement forte.
17:52 - J'aimerais qu'on écoute juste Jean-Luc Mélenchon, il était l'invité ce matin de nos conférences de TF1,
17:56 il a dénoncé, lui, deux points de mesure entre l'attention portée à l'Ukraine
17:59 et, je vous le donne en mille, ce qui se passe à Gaza.
18:02 - Obsession.
18:03 - Il faut mettre de l'ordre et de la méthode dans la manière d'envisager les problèmes,
18:08 et de la constance dans les réponses.
18:10 Il faut s'en tenir à des principes tout le temps les mêmes.
18:13 Par exemple, il est odieux aux yeux du monde qu'il y ait deux poids, deux mesures.
18:17 Un poids pour l'Ukraine en disant "un hôpital bombardé, c'est un crime contre l'humanité",
18:22 et le silence lorsqu'il s'agit de Gaza.
18:24 - Philippe Guibert, ça vous a fait réagir ?
18:27 - Oui, je ne suis pas surpris qu'il fasse ce détour,
18:31 parce qu'on connaît ses obsessions, et on connaît ses prismes.
18:36 Il faut quand même se souvenir que Jean-Luc Mélenchon,
18:40 avant le 22 février 2022, sur son blog,
18:43 écrivait les pires choses des opposants de Poutine.
18:47 Il faudrait relire ces blogs, ces textes sur ses blogs d'avant février 2022,
18:52 où il était très critique à l'égard des opposants à Vladimir Poutine.
18:56 Il avait une sympathie pour ce régime,
18:58 et il le cherche à le faire oublier en faisant diversion sur Gaza.
19:03 Je trouve que c'est tout à fait déplacé.
19:06 Là où il a en partie raison, il faut le souligner,
19:09 c'est que du point de vue des autres grandes puissances en dehors de l'Occident,
19:14 c'est vrai que les autres grandes puissances en Chine,
19:17 dans ce qu'on appelle le Sud global, portent un drôle de regard sur nous,
19:21 en disant "oui, vous êtes dans le deux poids, deux mesures,
19:24 entre votre discours sur l'Ukraine et la Russie,
19:28 et sur votre discours sur Gaza, Israël".
19:31 Mais Jean-Luc Mélenchon n'est pas un influenceur du Sud global,
19:34 il est responsable politique français.
19:36 Oui, mais...
19:37 Non, mais c'est facile de faire ce genre de raccourcis,
19:41 juste là, dans cet exemple.
19:43 En Ukraine, les hôpitaux sont protégés par le droit international humanitaire,
19:47 puisque c'est des lieux sanctuarisés.
19:50 À Gaza, les hôpitaux, en dessous, il y a des tunnels,
19:53 avec le Hamas dedans.
19:55 Donc on parle de deux choses complètement différentes,
19:58 même si le mot "hôpital" revient dans les deux histoires.
20:00 Merci, on peut faire une comparaison.
20:02 C'est vrai, il y a 800 km de tunnels qui ont été creusés, bétonnés à Gaza,
20:08 il n'y a pas un abri pour les civils.
20:12 Rien que ça devrait quand même un peu interpeller
20:15 ces moralistes de gauche qui, en permanence, critiquent Israël.
20:20 Je trouve ça fascinant, non ?
20:21 Moi, j'ai suivi des bombardements à Beyrouth, à Bagdad,
20:26 à Beyrouth, à Bagdad, où ça ?
20:28 Mais évidemment, à Yougoslavie, à Belgrade, 3B, tiens.
20:33 Mais partout, il y a des abris.
20:36 Je dois être clair, vous n'y allez pas, mais il y a des abris pour les civils.
20:39 Gaza, c'est le seul endroit où des gens déclenchent une guerre,
20:42 en sachant que ça va provoquer des bombardements,
20:44 qui ont creusé 800 km de terriers, de souterrains,
20:48 pour se protéger, sans admettre aucun civil.
20:51 Encore un petit mot avant de partir au Sénat
20:53 pour aller voir ce qui se passe du côté du débat sur l'IBG.
20:55 Le président Macron recevait hier l'émir du Qatar,
20:58 évidemment, avec en fond de toile les négociations pour la libération des otages.
21:04 Est-ce qu'on a avancé, Vincent Herbouet, sur ce dossier ou pas ?
21:06 Je n'en sais absolument rien, et je vous dirai...
21:09 Franchement, je n'en sais rien.
21:10 Et je préfère ne rien vous dire...
21:12 Non, mais je préfère que vous me disiez "je ne sais pas"
21:13 que de me dire "rien de rien".
21:14 C'est que les choses...
21:16 C'est vraiment...
21:18 Ça se deal au dernier moment.
21:21 On sait à peu près qu'elles sont...
21:23 Là encore, on connaît...
21:24 Les contours ?
21:25 C'est comme sur l'Ukraine.
21:27 On sait à peu près qu'elle est...
21:29 Après, c'est une histoire de rapport de force.
21:31 On sait qu'on parle d'une trêve de 42 jours
21:34 avec la libération d'un otage par jour,
21:36 ce qui en laissera quand même une soixantaine
21:38 aux mains de leurs pensionnaires, de leurs geôliers,
21:41 vivants, donc des femmes et des personnes âgées,
21:46 des personnes qui sont handicapées ou blessées ou fragiles.
21:53 Et puis à côté de ça, qu'il y aurait une libération
21:56 d'un certain nombre de femmes soldats israéliennes
22:00 contre des prisonniers palestiniens qui seraient eux-mêmes,
22:03 et que ça commencerait au moment du Ramadan.
22:05 Mais le Ramadan, c'est le 10 ou l'11 mars.
22:07 On a encore un peu de temps avant d'arriver au dernier moment.
22:11 Et donc ce qui veut dire...
22:13 Ça se passe toujours comme ça.
22:14 Intensification des combats avant la trêve et guerre des nerfs.
22:18 Alors, Geoffroy Lejeune et Éric Revelle.
22:20 Moi, je n'ai pas la passion de défendre Jean-Luc Mélenchon
22:22 et je ne le ferai pas cette fois-ci sur Gaza.
22:23 En revanche, je vais reprendre son raisonnement sur un autre conflit
22:25 qui était celui, vous savez, de l'Azerbaïdjan et de l'Arménie.
22:28 C'est-à-dire qu'en gros, l'Union européenne a été sur ce conflit-là,
22:30 dont on a quand même très peu parlé, dans le camp du tyran.
22:33 En tout cas, elle avait besoin de l'Azerbaïdjan,
22:35 donc elle a été très discrète sur la question de l'Arménie.
22:37 Et je dis ça parce que lui, il le dit pour essayer
22:41 de dépassionner la question de l'Ukraine et de la Russie.
22:44 Je suis mal à l'aise, en effet, moi, avec le discours consistant
22:47 à nous préparer à l'idée qu'on va être en guerre.
22:49 Je ne sais pas pourquoi, je ne comprends pas pourquoi.
22:50 Je reprends un terme de votre édito, vous parlez de défense européenne.
22:54 La défense européenne, on sait depuis très longtemps que ça n'existe pas
22:56 ou alors que ça se résume quasiment à la défense française.
22:59 Il y a un conflit en ce moment au sein de l'exécutif français
23:02 entre d'un côté le nouveau ministre des Affaires étrangères
23:04 qui dit "notre force, notre premier rempart, c'est l'Europe"
23:09 et le ministre de la Défense qui dit "non, non, pas du tout, en fait,
23:11 c'est la défense française, c'est l'armée française,
23:12 c'est ce qu'on investit dedans et c'est notre engagement
23:16 dans le conflit ukrainien".
23:18 Il rappelait récemment dans une interview dans le JDD
23:21 qu'on était le pays qui forme le plus de soldats ukrainiens,
23:24 qu'on investit aujourd'hui pour produire à nouveau.
23:26 Je sais que tout ça va être mis en…
23:28 C'était des annonces, on ne sait pas si ça sera suivi des faits,
23:30 mais il rappelait cet investissement.
23:32 Je pose juste la question, si on prolonge Stéphane Séjourné,
23:35 Emmanuel Macron qui nous dit de nous préparer à l'idée
23:37 d'envoyer des troupes sur Terre, Ursula von der Leyen
23:40 qui nous prépare à nous faire attaquer, quelle est l'issue ?
23:42 Si on ne va pas vers la solution dont parlait Vincent tout à l'heure
23:45 et à un moment donné d'obliger tout le monde à négocier
23:48 et d'envisager… Je comprends l'accusation de capitular
23:52 et d'esprit municois, mais si on ne fait pas ça,
23:57 une fois que les Américains ne sont plus dans l'histoire,
23:59 c'est nous qui allons… - Mais oui.
24:01 - C'est la France qui va porter cet effort.
24:03 Je suis désolé, mais l'issue de l'affrontement
24:05 entre la France et la Russie, je ne suis pas sûr
24:07 d'avoir envie de le connaître de mon vivant.
24:09 - Mon sentiment, c'est que la priorité,
24:11 c'est de faire rentrer à nouveau les Américains dans le jeu.
24:14 Si les Américains ne rentrent pas à nouveau dans le jeu,
24:16 on ne sera pas capable de rétablir un rapport de pense
24:18 plus favorable à l'Ukraine. - C'est Biden qui est encore président.
24:21 - Oui, c'est encore Biden le président.
24:23 - Il est bloqué dans son vote. - Le congrès de Paris.
24:25 - On ne peut pas accepter que les Américains…
24:27 Et non seulement ils abandonnent l'Ukraine en race campagne,
24:29 ils nous abandonnent nous aussi en race campagne.
24:31 - Ils ont abandonné les Afghans, ils ont abandonné les Irakiens,
24:34 ils ont abandonné les Vietnamiens.
24:36 - Les confins d'Aluis.
24:38 - Il y a une règle, sans jouer les souverainistes,
24:41 si notre survie est en jeu,
24:43 vous ne laisserez à personne le soin d'assurer notre existence.
24:48 C'est une règle de base, je n'ai pas besoin d'avoir fait s'inscrire.
24:52 Franchement, si notre survie est en jeu,
24:55 on ne fait pas la gaffe à la procuration.
24:57 Et on ne laisse pas d'autres la faire à votre place.
24:59 - Alors, Eric, vous voulez rajouter quelque chose ?
25:01 - C'est vrai que la façon dont les Américains ont piteusement plié bagages à Kaboul
25:03 a marqué les esprits, et notamment les esprits de beaucoup de monarchies pétrolières
25:07 du Moyen-Orient en se disant "mais les Américains sont capables
25:09 de lâcher n'importe qui".
25:11 Un mot quand même sur l'émir du Qatar en visite à l'Élysée.
25:14 Il est arrivé avec 10 milliards d'euros d'investissement pour la France,
25:17 vous avez vu, dans les années qui viennent, dans l'intelligence artificielle,
25:20 dans l'aérospatiale, et puis il est venu dîner avec Mbappé.
25:23 Pourquoi j'en parle ? Je veux dire, non pas parce que le Réal ou Barcelone
25:27 se tirent en disant "ouh là là, est-ce qu'il n'aura pas fait encore une proposition
25:30 avec plus d'argent pour qu'il reste au PSG ?"
25:32 Non, ça, à la limite, je m'en fiche un peu.
25:34 Mais ce qui me frappe quand même, c'est qu'on a l'impression,
25:37 pour Emmanuel Macron, qu'il soit au Salon de l'Agriculture
25:40 en train d'annoncer qu'on va envoyer des troupes au sol, peut-être,
25:43 et passer ensuite à un dîner où on mange du homard bleu
25:46 en exhibant un maillot de football.
25:48 Si vous voulez, j'ai du mal à comprendre ce qui est important ou pas.
25:52 Ou alors tout est un jeu. Je ne sais pas, mais ça me frappe.
25:55 Tout est lié, en tout cas, puisqu'évidemment cette visite était importante
25:58 dans le cadre des négociations sur les libérations d'otages.

Recommandée