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00:00 *Générique*
00:04 Un mois dans les médias, troisième partie avec notre invité Marc Mettet qui vient de nous rejoindre, directeur du château royal d'Amboise.
00:11 Bonjour Marc Mettet !
00:13 Bonjour !
00:13 Bienvenue à vous !
00:14 On va parler avec vous, fréquentation touristique, projet, mais avant cela, l'info dans le rétro, troisième partie.
00:20 *Générique*
00:25 Se séparer de Mickaël A, la déabloye réfléchissait depuis plusieurs mois, un choix qui intervient après que le club en difficulté cette saison, a tout essayé pour se remettre en scène.
00:35 Les froids peu avant 16h ce samedi après-midi dans le centre-ville de Tours, au pied de la Tour Charlemagne, le corps d'une femme au sol après avoir chuté du sommet.
00:43 On pensait que l'ancienne cassure qui avait été réparée au 19ème siècle était suffisamment solide et en fait on a pu constater aujourd'hui qu'elle présente des signes de faiblesse qui constituent un risque vraiment fort pour l'intégrité de l'oeuvre si on va plus loin dans son déplacement.
01:03 Le projet de parc éolien au Ratorio 4 éolienne sur la commune d'Oswaire-en-Touraine est en passe de devenir le premier du genre en Indre-et-Loire après la validation par le préfet hier.
01:14 Un recours gracieux va prochainement être engagé par l'association de défense de l'environnement.
01:20 Les basketteurs blésois ont repris l'entraînement ce mardi soir avec leur nouveau coach, David Morabito, l'ancien adjoint de Mickaël A, a pris du galon et devient à 36 ans l'entraîneur principal de l'équipe première de la déabloye.
01:33 Son ambition ? Éviter la relégation.
01:36 Aujourd'hui Nicolas est jugé par un tribunal correctionnel par opportunité judiciaire pour gagner du temps mais il aurait aussi pu comparaître face à une cour d'assises puisque l'une des parties civiles dit avoir été violées.
01:47 Voilà presque deux ans que ces réfugiés ukrainiennes sont arrivés à Vouvray. Deux ans à s'intégrer et à apprendre le français pour ces mères qui ne pensaient quitter l'Ukraine que pour quelques semaines.
01:57 Avec Marc Mettet, directeur du château royal d'Amboise. Un mot d'actualité tout d'abord.
02:04 Le préfet d'Indre-et-Loire a donné son feu vert, on le voyait dans ce récap actu pour le projet oratoriau d'implantation de quatre éoliennes à Oswaer en Touraine.
02:12 Projet auquel vous vous êtes opposé. Vous n'avez eu aucune réaction publique depuis cette décision. Pourquoi ?
02:17 Parce que c'est une décision qui est importante et nous devons laisser le temps de la réflexion par rapport aux documents qui ont été produits à l'appui de la décision du préfet.
02:27 Voilà pourquoi je n'ai pas réagi dans l'émotion. Il s'agit d'en discuter et ce n'est pas du ressort du secrétaire général de la fondation mais bien de la présidence de la fondation
02:37 que de choisir quelles lignes de conduite nous allons adopter d'ici quelques semaines.
02:42 Donc vous instruisez un petit peu le dossier au sein de la fondation ?
02:46 C'est ça. Il y a un délai qui est accordé par la loi et nous allons l'utiliser pour réfléchir à la meilleure des manières pour discuter de la suite à donner à cette décision.
02:58 D'accord. Aucune décision prise pour l'instant ?
03:00 Pour l'instant non.
03:01 Mais globalement, vous vous occupez évidemment d'un château, donc le patrimoine par excellence, dans un paysage de Val-de-Loire.
03:10 Est-ce que vous pensez qu'en 2024 on peut encore opposer paysage et tout ce qui est lié aux énergies renouvelables dans une période où le réchauffement climatique n'est plus approuvé ?
03:20 Alors ce n'est pas une opposition à l'égard de opposer l'écologie et puis le paysage.
03:27 C'est peut-être déjà un problème en soi puisque la norme de l'UNESCO c'est justement un projet d'écologie dans le sens le plus global du terme,
03:35 c'est-à-dire un équilibre entre l'activité humaine et le maintien du paysage.
03:43 Donc voilà, c'est ça qu'il faut rechercher en permanence et trouver un nouvel équilibre puisque nous ne sommes pas dans le passé,
03:50 bien que nous occupions de patrimoine, nous sommes bien des gens de notre siècle et nous intéressons, nous également, à des énergies alternatives.
04:00 On s'inscrit parfaitement dans cette réflexion et plus que la réflexion, l'action en matière de transition écologique.
04:06 Parlons de tourisme, la fréquentation a été bonne cette année, il faut me le confirmer.
04:12 Oui.
04:13 On tourne peu ou prou autour des 400 000 visiteurs en 2023.
04:16 La tendance elle est bonne depuis le début de l'année ?
04:18 Elle est bonne sur le mois de janvier, le mois de février est un peu mou pour nous avouer.
04:23 Donc nous attendons un rebond, espérons-le, d'ici les prochains jours.
04:28 Nous sommes au début de la deuxième période de vacances.
04:31 Bon, c'est général, c'est bon chiffre, tout le Val-de-Loire.
04:33 Qu'est-ce qui séduit particulièrement au Château d'Amboise ?
04:35 Château Royal tout d'abord, Léonard de Vinci évidemment et puis le point de vue justement depuis les terrasses sur ce beau paysage nigérien.
04:46 Oui, j'évoquais le chiffre de 400 000 visiteurs.
04:48 Est-ce qu'il y a une jauge à ne pas dépasser pour vous ?
04:51 Il n'y a pas de jauge à l'heure actuelle, c'est une gestion justement de chaque flux.
04:58 Il n'y a pas de moyenne par exemple, ça ne correspond à rien.
05:01 Nous nous assurons que, évidemment, la jauge des pièces les plus petites ne soit jamais atteinte.
05:06 On s'assure de la fluidité des visiteurs.
05:10 Mais vous savez d'ores et déjà, là vous êtes à 400 000, vous savez combien sur une année vous pouvez accueillir de touristes en plus ?
05:16 Non, justement pas, parce que c'est lié à la répartition de la fréquentation.
05:21 On n'a pas un chiffre à ne pas dépasser, ça va dépendre de la répartition.
05:24 Et nos agents qui sont présents dans les salles sont justement garants de cette sécurité.
05:29 Justement sur les périodes de forte fréquentation, on a pu voir depuis quelques années d'autres châteaux qui mettent en place des quotas
05:37 ou qui demandent aux gens de réserver leur journée de visite.
05:40 Est-ce que ça, ça vous paraît inéluctable pour les visites justement sur ces périodes très fréquentées ?
05:47 Pas forcément, parce que dans les années 70, la fréquentation était largement supérieure.
05:52 Mais il faut tenir compte de l'évolution des aménagements et de l'offre en permanence.
05:55 Donc il n'y a pas de loi fondamentale.
05:58 Jusqu'à présent, l'année dernière, nous n'avons pas connu en fait des attentes importantes en biais de tri.
06:05 C'est ça qui nous importe.
06:08 Sur les réseaux sociaux, on voit qu'il y a, je dirais, une bataille féroce entre les différents châteaux du Val-de-Loire.
06:15 Tout le monde communique beaucoup, même en période actuelle où il y a moins de fréquentations.
06:20 Mais justement, c'est peut-être aussi la raison.
06:22 Comment on arrive à se différencier des autres châteaux ?
06:25 Parce que vous n'êtes pas tout seul.
06:27 C'est assez simple. La seule limite, c'est l'imagination.
06:30 La première étape, c'était justement d'essayer de travailler sur les ailes de saison.
06:36 Donc Noël a été un grand moment et une vraie réussite et continue à enregistrer des progressions d'année en année.
06:43 23 000 visiteurs chez vous ?
06:44 Exactement, avec une progression de 21% par rapport à l'année précédente.
06:48 Inattendue ?
06:50 Non, parce qu'il y a un vrai travail.
06:52 Une progression à deux chiffres avec un 2 devant, c'est beaucoup plus...
06:56 C'est toujours évidemment inattendu.
06:58 Personne ne peut faire de prévision en matière de tourisme. C'est impossible.
07:01 On ne sait d'ailleurs pas de quelle manière cette nouvelle saison va s'orienter
07:06 du fait des 81 ans d'E.D. et puis des J.U.
07:10 De quelle manière les J.U. vont servir de rôle de repoussoir ou d'attraction pour notre territoire.
07:15 C'est impossible à dire.
07:17 Je reprends la question de Delphine.
07:19 Comment se différencier malgré tout ?
07:21 Parce que les 20%, 21% vous les avez faits vous, mais il y a d'autres châteaux qui les ont faits aussi.
07:25 L'idée, c'est d'accueillir aussi le public, d'être très présent,
07:29 de ne pas perdre en fréquentation par rapport à un autre château.
07:33 C'est quoi la stratégie ? Comment on arrive justement à exister mieux,
07:37 à être plus visible ? Vous l'êtes déjà énormément. La concurrence est forte.
07:41 Déjà c'est se renouveler en permanence.
07:43 Puisque quand on travaille plutôt bien, on est condamné à être copié à terme.
07:47 Donc il faut se renouveler.
07:49 Mais sans jamais oublier une chose, c'est le rapport à l'identité des lieux.
07:53 Tant qu'on reste lié, mais avec des modes d'expression totalement différents.
07:57 On peut travailler dans le domaine très contemporain.
07:59 Il n'y a pas d'interdit dans le patrimoine.
08:03 C'est toujours garder ce lien-là.
08:05 C'est ce qu'on a essayé de faire cette année avec ce printemps dédié à Léonard de Vinci.
08:09 Et puis l'été avec différents rendez-vous, avec ce superbe panorama.
08:13 Là, on est tout à fait dans notre identité et les gens ne s'y trompent pas.
08:17 – La période creuse pour vous c'est quand ? C'est février-mars ?
08:21 – C'est novembre et c'est janvier.
08:23 – Et comment faire ? Vous cherchez à attirer des visiteurs sur ces deux périodes-là particulièrement ?
08:27 Parce qu'on a bien vu, vous parliez des ailes de saison.
08:31 Alors, on a printemps, Noël, puis l'été pour le cœur de saison,
08:34 mais pour ces épisodes un peu plus creux ?
08:37 – Alors, il faut quand même avoir un flux général dans le Val-de-Loire
08:40 pour espérer justement attirer les gens.
08:42 Cette période-là ne correspond pas à un flux.
08:45 Donc, ce n'est pas sur ces périodes-là que nous allons nous focaliser.
08:48 – C'est pas une période de conquête pour vous ?
08:49 – Non, et puis il faut aussi penser au personnel
08:52 qui a besoin après une forte saison de se reposer.
08:55 Donc, il y a des moments aussi où il faut prévoir une certaine respiration.
08:59 – Ça nous fait penser à une belle visibilité qui a été permise grâce à un film,
09:04 le film "Léo", dont TV-Tour est partenaire d'ailleurs.
09:08 250 000 entrées en France, c'est moins que le château d'Amboise quand même.
09:12 Au-delà, je crois, des espérances des producteurs et réalisateurs,
09:15 il y a une exposition très sympa qui est en cours jusqu'à mi-avril sur les décors du film.
09:20 Est-ce que ce film, ce type de film, vous le voyez, il y a une sortie nationale,
09:23 est-ce que vous voyez un effet direct sur les chiffres de fréquentation ?
09:26 – Alors, ça peut être objectif ou subjectif, dans le déclaratif peut-être de vos visiteurs.
09:32 Je suis venu parce que j'ai vu Amboise dans le film.
09:34 – C'est toujours difficile de relier un tel événement à une fréquentation,
09:38 mais bon, il faut reconnaître qu'au mois de janvier, ça a été plutôt positif.
09:41 Mais ce film a quand même un effet de levier dans nos actions de promotion, c'est assuré.
09:47 – Oui, c'est une belle opportunité, c'est vrai.
09:49 Comment vous expliquez que Léonard de Vinci fascine toujours autant le grand public ?
09:54 – C'est justement quelqu'un qui innovait en permanence, qui s'ouvrait à toutes les disciplines.
09:59 Alors, c'était propice à la Renaissance.
10:02 Aujourd'hui, on est dans un univers beaucoup plus cloisonné de la connaissance,
10:05 et pourtant, il y a des médias sociaux, on en parlait tout à l'heure,
10:09 qui offrent l'opportunité justement de s'ouvrir à ces nouvelles connaissances.
10:13 Voilà en quoi les gens se reconnaissent sans doute, c'est cette curiosité invétérée.
10:18 Mais Léonard n'avait pas tout pensé.
10:20 – Par contre, c'est vrai que, de fait, à Amboise, il y a aussi le Clos Lucé pour Léonard de Vinci.
10:25 Donc là, vous êtes deux structures à profiter, on va dire, du phénomène du film.
10:30 Comment vous vous positionnez ? Vous êtes concurrent, vous êtes complémentaire ?
10:34 Comment vous travaillez ?
10:35 – Alors, sur ce personnage, nous sommes totalement complémentaires,
10:38 parce qu'évidemment, la résidence principale de Léonard, c'est le Clos Lucé.
10:43 Mais nous évoquons au Château Royal la relation avec le roi,
10:46 puisque c'est quand même la raison de sa venue à Amboise, il faut le rappeler.
10:50 Et puis le lieu de sa sépulture, ça c'est important.
10:54 Et on le sent bien, la frustration actuelle de nos visiteurs,
10:58 même si nous leur proposons une visite virtuelle grâce à Aristopade,
11:01 ils n'attendent qu'une chose, c'est la réouverture de la chapelle.
11:04 – On va parler juste après à cette question, le Château d'Amboise,
11:07 qui a été le cadre, j'avais vu dans un épisode d'une série policière de France TV,
11:12 "L'oublié d'Amboise", c'est un type de médiatisation que vous cherchez, vous ?
11:17 Les tournages de films, les émissions peut-être ?
11:21 – Alors, cette activité s'est développée à la faveur du Covid,
11:25 donc il fallait trouver de nouvelles ressources,
11:27 et elle se maintient après le Covid, c'est quelque chose de tout à fait intéressant,
11:30 et qui offre une très très belle carte postale,
11:33 parce que toutes ces séries à laquelle vous faites référence
11:35 présentent quand même le château de la plus belle manière.
11:38 – Oui, très belles images, c'est très bien filmé.
11:40 Vous parliez de la chapelle, venons-y à la chapelle,
11:42 il aura fallu près de trois ans de chantier pour redonner son brio à la chapelle Saint-Hubert,
11:47 enfin je dis ça mais je ne l'ai pas vu encore une fois rénovée,
11:50 mais bon, je n'ai pas trop de doutes.
11:51 L'ouverture publique, vous me dites si c'est bien ça, c'est le 15 juin prochain ?
11:55 – Ce sera à partir du début juin pour le grand public,
11:58 le 15 juin ce sera la grande fête autour de son inauguration officielle.
12:03 – Qu'est-ce que découvrira le public ?
12:05 La même chapelle qu'avant mais rénovée, où il y a des choses différentes,
12:09 à la faveur des recherches qui ont pu être faites, des trouvailles peut-être ?
12:12 Vous avez tout démonté en fait, presque.
12:14 – On a quasiment tout démonté, les couvertures,
12:17 et puis on a beaucoup travaillé sur les décors,
12:19 et c'est ce que vont découvrir principalement les visiteurs,
12:22 c'est des décors qui ont été entièrement complétés
12:25 et à des degrés de finesse que nous ne soupçonnions pas au départ de ce chantier,
12:30 ce qui explique sa longueur d'ailleurs, il y a eu quand même des surprises.
12:34 – Alors justement, c'était l'objet d'acquisition.
12:36 Est-ce qu'on a vu tout à l'heure dans le récap actu,
12:39 le problème du gisant d'Agnès Sorel qui était fragilisé,
12:42 qui n'a pas pu partir au musée de Cluny pour une exposition,
12:45 est-ce que vous avez eu des bonnes et des mauvaises surprises vous pendant ce chantier ?
12:48 – Alors les mauvaises surprises, effectivement,
12:50 un élément de soutènement qui était fragilisé,
12:53 qui n'était pas imaginable et perceptible de l'extérieur,
12:57 qu'il a fallu entièrement changer, ces 52 m3 de pierre, c'est quand même énorme.
13:02 Alors ça c'est la mauvaise nouvelle, la bonne nouvelle,
13:05 la première en tout cas pour nous, c'est l'existence de ce décor
13:10 à des endroits qui sont insoupçonnés.
13:12 Les artisans de l'époque poussaient le perfectionnisme
13:16 à avoir des éléments de détail qui n'étaient pas visibles du quidam
13:20 et qui venaient dans cette chapelle, donc à des niveaux qui sont importants.
13:24 Et pour nous c'est une bonne nouvelle et nous avons la charge de le transmettre.
13:28 Donc il nous fallait absolument les resituer dans ce même 2° de détail
13:32 pour pouvoir les transmettre aux générations futures.
13:34 C'est une rénovation qui s'est faite avec des artisans d'art, on est d'accord,
13:37 à l'ancienne, à la manière de ceux qui ont construit cette chapelle il y a plusieurs siècles.
13:44 C'était le deuxième objectif que j'avais fixé à ce chantier.
13:47 Un chantier certes, mais un chantier pédagogique
13:50 qui nous permet de valoriser des métiers qui sont essentiels dans notre vallée.
13:54 Si on n'apporte pas un soutien économique à ces corps de métier,
13:57 ils disparaissent de notre vallée et ça rend chéri d'autant évidemment
14:01 les coûts de restauration de nos monuments.
14:03 C'est un enjeu majeur pour une fondation qui accepte d'aller au-delà de ses obligations,
14:09 qui a financé, avec le crédit agricole quand même, rappelons-le,
14:13 ses loges d'artisans pour justement permettre au grand public
14:17 de découvrir ses filières et d'opérer un changement culturel
14:21 que les parents perçoivent que ces filières sont des filières d'excellence
14:24 où les enfants peuvent tout à fait, et les filles en particulier,
14:27 peuvent tout à fait s'investir.
14:29 - Merci Marc Mettet. On rappelle donc début juin l'ouverture de la chapelle Saint-Hubert
14:34 et le 15 juin la fête pour fêter cette réouverture de la chapelle Saint-Hubert.
14:38 Merci beaucoup d'être venue sur le plateau d'Un mois dans les médias.
14:41 Merci Delphine de m'avoir accompagnée.
14:43 - Merci.
14:44 - Merci à Mathieu pour sa participation.
14:46 On se retrouve le 28 mars prochain pour une émission spéciale d'Un mois dans les médias
14:50 à l'occasion de l'anniversaire des 18 ans de TV Tour Val-de-Loire.
14:54 On sera majeurs. C'est chouette non ? À très bientôt.
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