• il y a 10 mois
Le psychanalyste Gérard Miller est accusé de violences sexuelles par une cinquantaine de femmes, allant de comportements déplacés au viol. Au moins six d'entre elles ont signalé les faits à la justice. Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Paris

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Transcription
00:00 Quelles sont ces accusations et que dit notamment Gérard Mélin ?
00:04 Et puis déjà, comment a démarré toute cette affaire ?
00:06 Karine, bonsoir.
00:07 Bonsoir Alain.
00:08 Alors le point de départ, c'est une enquête exclusive du magazine Elle.
00:10 Plusieurs femmes accusent le psychanalyste le plus célèbre du petit écran de viol et d'agression sexuelle.
00:17 Nous sommes le 31 janvier 2024.
00:20 Après ses premiers témoignages dans ce magazine, il y en aura des dizaines d'autres spontanes.
00:25 Et si on fait le point et si on regarde les points communs,
00:27 ces femmes sont très jeunes pour la plupart d'entre elles à l'époque des faits.
00:30 La période est très large.
00:32 Les témoignages vont de 1988 à 2020 sur plus de 30 ans.
00:36 Nombre d'entre elles évoquent une séance d'hypnose suivie d'un trou noir.
00:40 Quant aux reproches, aux accusations, ils vont d'un comportement déplacé à un viol.
00:45 Alors tout va aller très vite.
00:47 Depuis ses premiers témoignages fin janvier,
00:49 le Parc-Oé annonce ouvrir une enquête préliminaire vendredi dernier, le 23 février,
00:54 après des accusations de viol et d'agression sexuelle, parfois sur victimes mineures.
00:59 Le Parquet, qui évoque à cette époque-là, six signalements.
01:03 Du côté de Gérard Miller, lui aussi a répondu très vite.
01:06 Il a répondu dès le 31 janvier, dès la publication de la première enquête de L.
01:09 À cette époque, il dit dans une lettre sur X avec toutes les femmes,
01:13 "J'ai la conviction de n'avoir contraint personne."
01:17 Changement de ton après la mise en place de cette enquête préliminaire, le 23 février.
01:22 Cette fois, il dit, "Je suis certain de n'avoir commis aucune infraction,
01:25 mais je souhaite désormais réserver ma parole à l'institution judiciaire."

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