[#InterviewExclusive] Jonathan Ignoumba, leader politique de la Nyanga

  • il y a 8 mois
[#InterviewExclusive] Jonathan Ignoumba, leader politique de la Nyanga

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00:00 Tout ce que j'ai fait, c'est le président qui me demande de le faire et je le fais.
00:03 Il faut que les gens l'acceptent, comprennent que pour le moment, dans la Nyanga, c'est
00:07 Inouba qui représente le gouvernement et que tout à l'heure qu'il se poserait par
00:14 le sétérie ou le gouvernement, on me demandera, en ce qui est de la Nyanga.
00:18 Je veux d'abord vous remercier, Gabon Mediatheque, qui me donne l'occasion pour la première
00:42 fois pour que je parle de la Nyanga depuis que je suis au gouvernement.
00:46 J'étais récemment dans la Nyanga, envoyé par le président de la République, le chef
00:53 de l'État, le général Biskoté Olu Gingéma, pour aller regarder et choisir avec d'autres
01:01 fils de la Nyanga qui m'ont accompagné, les sites qui devaient habiter la construction
01:07 d'un camp de sapeurs-pompiers.
01:09 Et Nyanga, la brigade de gendarmerie, centre de Chubanga, qui si vous passez par Chubanga,
01:17 où est là où les gendarmes de la brigade s'endorment, c'était une admissible.
01:24 Et ensuite construire un hôtel de ville à Chubanga, digne de son nom.
01:31 Donc c'est ça les actions du sétérie, mais j'ai entendu beaucoup de choses se dire.
01:37 Pourquoi c'est le ministre de l'agriculture, c'est pas un projet agricole.
01:41 Moi je suis pour la Nyanga l'oreille, la bouche et les yeux du président Olu Gingéma.
01:48 Il était tout à fait normal et indiqué qu'en tant que ministre originel de la Nyanga, j'aille
01:55 montrer à l'entreprise les sites avec d'autres fils qui m'ont accompagné où on devait
02:00 ériger ce bâtiment.
02:01 Mais ça fait du bruit, mais tout ça je me suis dit bon c'est de la politique, les gens
02:06 veulent...
02:07 Qui devrait y aller ? C'est moi aujourd'hui qui représente la Nyanga au gouvernement,
02:17 je suis pas seul, il y en a d'autres.
02:18 Tout ce que j'ai fait c'est le président qui me demande de le faire et je le fais.
02:21 Il faut que les gens l'acceptent, comprennent que pour le moment dans la Nyanga c'est Iñumba
02:27 qui représente le gouvernement et que tout acte qui se poserait par le sétéré ou le
02:33 gouvernement on me demandera, en ce qui est de la Nyanga, d'être là-bas en tant qu'office
02:38 de la Nyanga pas en tant que ministre d'agriculture.
02:39 Et si j'ai des actes à poser en tant que ministre de l'agriculture c'est dans tout le pays,
02:45 il n'y a pas qu'à la Nyanga.
02:46 Encore là, ce jeune homme je ne le connaissais pas avant, il a fait son enfant, qu'il a donné
03:03 le nom du président.
03:05 Et le président, en profitant du bon passage dans la Nyanga, pour aller regarder les sites,
03:11 m'a remis un prix, le trousseau, pour aller remettre à cette famille, à l'anonyme du
03:18 président, ce qui fait ça, nous sommes des bantous.
03:20 Lorsque vous, si vous faites un enfant, que vous donnez mon nom, cet enfant devient mon
03:29 fils aussi.
03:30 J'ai des homonymes sur Gabon, ce monde qui fait la rentrée, le trousseau de rentrée
03:35 scolaire, à leur père, à leur mère, je les incite parce qu'il y a un Iñumba dans
03:40 la famille.
03:41 Alors je ne comprends pas pourquoi les gens polémiquent là-dessus, pourquoi c'est le
03:44 ministre qui est parti, mais qui doit partir ? Le président de l'équipe ne va pas se déplacer
03:48 pour aller voir un nouveau-né qui porterait son nom.
03:54 Il a profité du bon passage, je suis le membre du gouvernement général de la Nyanga, ça
03:58 ne s'est pas ça, tu me manques, dans la Nyanga chez moi, je pense que j'ai été la personne
04:01 la mieux indiquée.
04:02 D'aller remettre le président, le geste que le président pose, pour reconnaître son
04:09 homonyme, il accepte son homonyme, c'est un bantou, c'est tout à fait normal que le président
04:15 fasse un geste.
04:16 Et je suis allé remettre le 5 millions au nom du président Olegui, je n'ai jamais dit
04:21 que c'est Iñumba qui allait mettre cet argent, cet argent sortait du président Olegui.
04:31 Mais absolument, quand vous regardez les actes qu'il pose, il n'est pas loin de sa population,
04:38 nous qui sommes ses membres du gouvernement, mais nous parlons avec le président.
04:41 Moi je ne fais pas deux jours sans parler au président.
04:43 Le président reçoit ses ministres, il nous arrive quand on doit dîner avec lui ou déjeuner,
04:52 chaque membre du gouvernement qui a quelque chose à poser au président va l'oreiller
04:55 du président.
04:56 Mais ça je ne pense pas que les autres qui sont partis le faisaient.
04:58 Moi j'ai plein les membres du gouvernement d'Ali, je ne sais même pas s'ils le voyaient.
05:03 Mais moi je vois Olegui aujourd'hui pour lui parler de Nyanga.
05:07 Et les gens trouvent que c'est ce pays Iñumba qui serait allé.
05:10 Donc ils se rendent compte qu'Olegui met une mairie à Chibanga ? Allez regarder la mairie
05:14 de Chibanga ? Allez regarder la brigade de santé des gens de la mairie ? Ils se rendent
05:18 compte qu'Olegui met un camp de sa père-pompier à Chibanga ? Moi je ne comprends plus de
05:23 population.
05:24 Le président est proche de population, vous pensez qu'Ali, quelqu'un va nommer Ali Bougon,
05:30 Ali est obligé d'envoyer de l'argent ? Vous êtes sûr ? Moi je suis son ministre,
05:33 il arrive que le président m'envoie de l'argent.
05:35 Moi je suis à la Chibanga, je n'ai pas de l'argent sur moi.
05:38 Mais celui qui m'a donné de l'argent m'a dit "bon tu vas au village, va faire ceci".
05:41 Mais je ne sais pas si Ali le faisait, avec ses amis.
05:43 Qu'on arrête avec les critiques stériles, raconter n'importe quoi dans les réseaux
05:49 sociaux.
05:50 J'ai appris qu'à Radio Gabon ou à la télé du Gabon, il y a eu toutes les émissions
06:03 sur ça, parlant du ministre de l'agriculture, pourquoi on revient sur les mêmes choses.
06:08 Mais quelles mêmes choses ? Moi je suis un politique.
06:10 Quand le CTR me recrute au gouvernement, ils savent que je suis pédégiste et que je suis
06:16 un politicien.
06:17 Je suis député depuis 2022, et depuis 2002 je veux dire, jusqu'à ce qu'on dissolve
06:25 l'Assemblée Nationale, j'ai été toujours député.
06:27 J'étais toujours député, je ne sais pas pourquoi les gens, tout va redire.
06:32 Que le président Ndiye ait donné de l'argent à quelqu'un qui porte le nom de moi, dans
06:40 ma famille, chez moi à la maison, mes enfants.
06:43 J'ai une fille qui porte le nom de ma mère, mais cette fille je ne l'ai jamais frappé.
06:47 Je ne la connais même pas.
06:49 Parce que j'estime que c'est ma mère.
06:51 C'est l'homonyme de ma mère, donc elle représente ma mère.
06:54 Je ne l'ai jamais giflé, je ne l'ai jamais engueulé.
06:56 C'est ça les bandoux.
06:57 Je la considère comme si ma mère était présente.
07:00 Le fait de fin d'année, j'ai envoyé de l'argent à Tubanga, dans toute la province
07:05 de Ndiye.
07:06 Dans tous les départements, j'ai envoyé de l'argent aux parents pour la bonne année.
07:10 J'ai dit, nous sortons de loin, on ne sait pas où est-ce que ce coup devait nous amener,
07:15 ce coup de libération.
07:17 Moi je crois que les gabonais, qu'ils se mettent à prier pour le général président
07:21 Ndiye, que de raconter les balivernes, parce qu'on aura donné cette liberté d'expression
07:27 qu'il a accordée à la presse, mais ça ne veut pas dire qu'il faut raconter n'importe
07:30 quoi.
07:31 Voilà, donc ce que le président Ndiye a fait, c'est parce que c'est un bandou, ce n'est
07:36 pas un blanc, et lorsqu'on lui donne un homonyme, et il le considère aujourd'hui comme son
07:40 homonyme, et que c'est pratiquement son enfant.
07:43 Ce bonhomme l'a fait, je crois que c'est par joie.
07:47 Les gars ont libéré tout un peu, les gens sont contents, donc il faut qu'on arrête,
07:52 qu'on lui laisse le temps de travailler.
07:53 Pour mon ministère, depuis 2021, nous avons une base de vulgarisation des techniques agricoles
08:09 à Cango qu'on ne pouvait pas réaliser depuis 2001, je dis bien.
08:13 Qu'on a signé avec une partie chinoise, les chinois mettent 4 milliards de francs sur
08:18 cette base, pour 400 millions, le gouvernement n'arrivait pas à le faire.
08:24 Mais le président Ndiye vient de le faire.
08:25 Nous allons démarrer les travaux sur la base de vulgarisation des techniques agricoles
08:29 de Cango.
08:30 C'est le président.
08:31 J'avais une usine de surfrigale coincée pour 350 millions, qu'il fallait désintéresser
08:37 l'entreprise qui était là pour qu'on reprenne les activités, mais personne ne le faisait.
08:41 Ça aussi, c'est depuis 2018.
08:42 Mais le président vient de le faire.
08:46 Et je viens de signer.
08:48 Ce n'est pas le tour de passer à la télé, parler des ministères, les gabonais et les
08:53 militaires qui nous ont mis là, veulent du concret.
08:55 Le président Ndiye ne veut plus, il nous faut réduire les importations dans des produits
09:00 alimentaires au moins de 50%, et il se bat pour ça.
09:04 Parce qu'un pays qui n'est pas dépendant, c'est un pays qui est pris en otage.
09:10 Et le président se bat avec son équipe du CETERI pour que le Gabon essaye de se libérer
09:18 au moins à hauteur de 50% des importations sur les produits alimentaires.
09:21 Et là-dessus, nous nous battons.
09:22 Nous n'avons pas besoin de faire de publicité, nous voulons surprendre les gabonais.
09:27 Parce que ça ne sert à rien de faire des promesses comme les autres, on va faire ceci,
09:30 on va faire cela, et après, en fin de compte, ça ne se fait pas.
09:33 Mais le CETERI va être concret.
09:34 Le CETERI veut prouver aux gabonais que nous sommes là pour arranger le Gabon.
09:40 Et puis il ne faut pas se lérer, Olegi est un gabonais à 100%.
09:44 Il a le monde de son pays, j'ai son ministère de l'agriculture, que les journalistes viennent
09:48 poser des questions.
09:49 Aux agents du ministère de l'agriculture, les volontaires, j'ai trouvé ce ministère
09:54 d'encore.
09:55 Personne ne travaillait.
09:56 J'ai remis tout le monde au travail.
09:58 L'organisme de ce ministère, il n'y avait pas de directeur, tout le monde était intérimaire
10:02 personne.
10:03 Personne n'allait au travail.
10:04 J'ai mis tout le monde au travail.
10:06 Et le ministère de l'agriculture bouge et celui de la pêche.
10:08 Que les gens soient honnêtes et reconnaissent, ce n'est pas de la politique.
10:12 Il faut reconnaître ce que les gens font.
10:13 Moi je reconnais que le président Olegi se bat pour l'autre pays et que s'il a les
10:17 moyens, il va continuer à se battre.
10:18 Non, la Niangra ils me connaissent.
10:29 Peut-être comme je le disais tantôt, les plus jeunes qui viennent de naître.
10:34 Mais on m'appelle là-bas, Yadjouni c'est mon petit nom.
10:38 Je n'ai pas de problème avec les jeunes de la Niangra.
10:43 Mais je sais que les petits adversaires politiques qui étaient avec Ali au gouvernement, qui
10:49 n'ont pas pu, Achubanga mettre une mairie, qui n'ont pas pu construire la brigade centrale,
10:55 qui n'ont pas pu obtenir les papiers et que je l'obtienne du président Olegi, sous
10:59 Inyumba.
11:00 C'est ça qui gêne.
11:01 Demain ça va peut-être le port en eau profonde.
11:06 Oui, pourquoi ce sous Inyumba ? C'est parce que Inyumba a de très bons rapports personnels
11:10 avec le président.
11:13 C'est pour ça qu'il m'a amené au gouvernement.
11:14 Et il me fait confiance, il me connaît.
11:15 Tous les Niangra me connaissent.
11:16 Moi j'ai été premier ministre, je vous le disais tantôt, de 2010 en 2016 avant que
11:22 le président Ali ne me vire.
11:23 Pourquoi il me vire ? Et c'est par mes convictions.
11:26 Vous avez appris quand il avait le Mugabo, qu'il a fait son mouvement.
11:32 Moi j'ai créé avec mes amis, Chambrié et Menga Michel, ce que nous avons appelé
11:37 le PDG Héritage Modernité.
11:39 Le PDG, nous l'héritons demain et nous le modernisons.
11:44 C'est ce qu'on a appelé le PDG HM.
11:46 Et après il y a eu des évolutions.
11:48 Nous avons été exclu du PDG par le président.
11:50 Moi j'ai jamais démissionné du PDG.
11:52 J'avais d'ailleurs été heureux de être réhabilité quand je suis revenu au PDG.
11:57 Donc je dis aux Niangras d'arrêter avec les diversions.
12:01 Les gens qui leur donnent un petit 30 000 pour dire "Va insulter Inyumba sur Facebook,
12:05 va raconter ses chuchotes Inyumba".
12:07 C'est vraiment dommage.
12:08 On me montre des activistes qui montrent une lycée agricole de Bongoville qui a été
12:13 conçue depuis combien d'années ? Je ne suis même pas au courant qu'il y a une
12:16 lycée à Bongoville.
12:17 On vient montrer, l'activiste va montrer.
12:19 Ce n'est pas moi qui ai initié le lycée.
12:21 Ce n'est pas Oligi non plus qui l'a abandonné.
12:23 Quel est le chantier que Oligi a déjà initié, qui l'a abandonné ? Moi j'arrive
12:27 il y a six mois.
12:28 Qu'est-ce qu'on me reproche ? Mettre mon nom, les photos sur le… C'est de la nuisance
12:32 inutile.
12:33 Donc je demande aux Ninois de rester concentrés, de me faire confiance, de faire confiance
12:40 au président.
12:41 J'ai dit tantôt que j'étais les yeux, les oreilles et la bouche de Oligi dans la
12:46 Nyanga.
12:47 Voir même dans Longabon.
12:48 Parce que je ne me mêle pas que de la Nyanga.
12:50 Je pose des arbres dans d'autres provinces, j'aide les gens.
12:53 Quand j'apprends un truc, je vais vers lui.
12:55 "Monsieur le président, attention, là il y a un truc.
12:57 Monsieur le président, fais ce qu'on fait."
12:59 Et il écoute tout le monde.
13:00 Il m'écoute.
13:01 Je suis son aîné.
13:02 Vous savez, je vais vous dire quelque chose.
13:04 En 2005, il n'était que jeune lieutenant quand Oligi m'a introduit chez Omar Mbongo
13:09 avec Paul Tungui, voulant faire de moi un membre du gouvernement.
13:14 J'avais dit à cette époque au président Mbongo que je ne peux pas être ministre
13:18 avant Mundunga.
13:19 Mundunga était casteur, j'étais député simple.
13:22 Mundunga est vivant.
13:23 Aujourd'hui président du conseil économique social.
13:26 Pleinement reproché, il dit "oui, il est au Nyanga, il faut en revenir Mundunga"
13:31 et tout et tout.
13:32 Mais je n'ai pas peur d'arriver à Mundunga, bien au contraire.
13:34 J'ai besoin de Mundunga dans la Nyanga, il faut que les gens soient honnêtes.
13:38 Je ne peux pas faire de la Nyanga si je veux aider Oligi, moi seul.
13:43 Ça, les autres font de la Nyanga, ils sont nombreux comme ça.
13:47 Mais Mundunga est une des pièces maîtresses de cette province.
13:52 Il faut que les gens soient honnêtes avec eux-mêmes, de reconnaître la capacité et
13:55 reconnaître le mérite des autres.
13:57 Moi j'ai 4 ans, 22 ans de parlement.
14:00 C'est pas une tuto.
14:02 J'ai fait 3 mandats députés du PDG.
14:04 J'ai fait 1 au démocrate.
14:06 Tout mon département avait changé.
14:10 J'avais ramené 5 députés en Zimbabwe dans ce parti.
14:12 Donc il faut que les gens reconnaissent la faute des autres.
14:16 Et c'est cette peur, ils envoient les réseaux sociaux, on donne 30 000 à quelqu'un pour
14:19 dire "écrit contre Nyanga".
14:20 Mais Nyanga est là pour le sétérer.
14:23 Nyanga est là pour accompagner le président Oligi.
14:26 Et je l'accompagnerai.
14:27 Je l'accompagnerai en tant que politicien.
14:31 Il le sait que je suis politique.
14:33 Donc les actes qu'on pose, quand je vais donner de l'argent, c'est la politique tout
14:37 ça.
14:38 Je demande aux jeunes de Nyanga de rester tranquille pour ceux qui ne me connaissent pas.
14:41 Ils doivent se rapprocher de moi pour connaître qui est Jonathan Nyanga.
14:44 On ne juge pas les gens parce que vous entendez les gens parler, raconter des choses juste
14:49 pour nourrir.
14:50 Vous pensez que mes prédécesseurs sont heureux de voir ce que j'ai fait à Nyanga ? Il y
14:54 a même qui nous disent dans Nyanga que c'est la première fois.
14:56 Moi j'ai reçu les résultats de Nyanga.
14:58 On me parle des gens qui ne sont pas venus.
15:00 Que les gens viennent ou pas, nous Nyanga avance.
15:03 La Nyanga avancera avec ceux qui vont croire en Oligi et en le leadership de Nyanga aujourd'hui.
15:10 C'est moi qui suis là pour Nyanga.
15:12 Que les gens l'acceptent, sauf de l'accepter.
15:15 Merci.
15:29 Merci.

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