La chenille processionnaire connait des pics de développement naturel et le début d'année 2024 en fait partie. Face au fort développement de ces insectes, La Provence rappelle quelques gestes de précaution.
Difficile de passer à côté de cet insecte, en ce mois de février. La chenille processionnaire connait des pics de développement naturel et le début d'année 2024 en est un. "2023 était déjà une année à chenilles. 2024 l'est encore davantage et le pic est probablement atteint. Dans les années à venir, le développement de nids devrait être plus modéré", explique le Parc national des Calanques. Face à ce développement intense de ces insectes, La Provence fait le point sur la meilleure manière de se comporter face à des chenilles processionnaires.Évitez de rester à proximité des lieux où les nids sont abondants.
"Ne vous risquez pas dans les bois infestés par jour de fort vent", pointe le Parc national des Calanques. En effet, les poils urticants des chenilles peuvent être emportés dans l’air ambiant. Il est nécessaire d'être vigilant avec les jeunes enfants dans les espaces boisés tels que les parcs, les jardins ou les espaces naturels... Les chenilles peuvent effectivement attiser leur curiosité et les enfants risquent de vouloir les toucher ou même les ingérer.
Ne touchez pas les chenilles
Il est recommandé de ne pas toucher ni d'écraser les chenilles, même si elles sont mortes. "Ceci ne ferait que favoriser la propagation des poils urticants", précise le Parc national des Calanques. En ce sens, il ne faut pas chercher à détruire ou même à manipuler les branches porteuses de nids. Les risques de brûlures graves existent. Il est préférable de faire appel à des professionnels si un pin de votre jardin est infesté.
À voir aussi : Washington fait face à une « grave menace » d’arme nucléaire spatiale russe en développement
La chenille, peu dangereuse pour la santé
"Au cours de son développement, la chenille processionnaire du pin se dote de poils très légers et fragiles qui se détachent et se fragmentent facilement dès que la chenille est inquiétée ou excitée. Emportés par le vent, ils peuvent se déposer sur la peau". À son contact avec la peau, le poil se brise et dégage alors une protéine urticante et allergisante qui se libère dans l’organisme, provoquant des irritations. La période la plus sensible se situe entre la fin de l'hiver et le printemps, lorsque les chenilles sortent des nids pour rejoindre le sol.
Mais, rassurez-vous, les conséquences sur l’homme sont généralement bégnines. "Une exposition aux poils urticants se traduit la plupart du temps par des démangeaisons accompagnées de boutons qui disparaissent au bout de deux ou trois jours." Les personnes allergiques peuvent cependant développer des symptômes plus graves. En cas d'apparition de symptômes autres que des démangeaisons ou des boutons ou en cas d'ingestion, il est recommandé de consulter immédiatement un médecin.
Difficile de passer à côté de cet insecte, en ce mois de février. La chenille processionnaire connait des pics de développement naturel et le début d'année 2024 en est un. "2023 était déjà une année à chenilles. 2024 l'est encore davantage et le pic est probablement atteint. Dans les années à venir, le développement de nids devrait être plus modéré", explique le Parc national des Calanques. Face à ce développement intense de ces insectes, La Provence fait le point sur la meilleure manière de se comporter face à des chenilles processionnaires.Évitez de rester à proximité des lieux où les nids sont abondants.
"Ne vous risquez pas dans les bois infestés par jour de fort vent", pointe le Parc national des Calanques. En effet, les poils urticants des chenilles peuvent être emportés dans l’air ambiant. Il est nécessaire d'être vigilant avec les jeunes enfants dans les espaces boisés tels que les parcs, les jardins ou les espaces naturels... Les chenilles peuvent effectivement attiser leur curiosité et les enfants risquent de vouloir les toucher ou même les ingérer.
Ne touchez pas les chenilles
Il est recommandé de ne pas toucher ni d'écraser les chenilles, même si elles sont mortes. "Ceci ne ferait que favoriser la propagation des poils urticants", précise le Parc national des Calanques. En ce sens, il ne faut pas chercher à détruire ou même à manipuler les branches porteuses de nids. Les risques de brûlures graves existent. Il est préférable de faire appel à des professionnels si un pin de votre jardin est infesté.
À voir aussi : Washington fait face à une « grave menace » d’arme nucléaire spatiale russe en développement
La chenille, peu dangereuse pour la santé
"Au cours de son développement, la chenille processionnaire du pin se dote de poils très légers et fragiles qui se détachent et se fragmentent facilement dès que la chenille est inquiétée ou excitée. Emportés par le vent, ils peuvent se déposer sur la peau". À son contact avec la peau, le poil se brise et dégage alors une protéine urticante et allergisante qui se libère dans l’organisme, provoquant des irritations. La période la plus sensible se situe entre la fin de l'hiver et le printemps, lorsque les chenilles sortent des nids pour rejoindre le sol.
Mais, rassurez-vous, les conséquences sur l’homme sont généralement bégnines. "Une exposition aux poils urticants se traduit la plupart du temps par des démangeaisons accompagnées de boutons qui disparaissent au bout de deux ou trois jours." Les personnes allergiques peuvent cependant développer des symptômes plus graves. En cas d'apparition de symptômes autres que des démangeaisons ou des boutons ou en cas d'ingestion, il est recommandé de consulter immédiatement un médecin.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 Si vous voyez ces chenilles en vous baladant au Calanque, faites attention.
00:02 Les redoutables chenilles processionnaires ou la processionnaire du pas,
00:07 du nom des arbres où cette espèce fait son nid,
00:08 est très présente cette année dans le parc national des Calanques,
00:11 un peu en avance sur le calendrier.
00:12 Là il est énorme.
00:15 Début février, là on a une grosse chaleur,
00:17 elles sont sorties pour tenter d'être enfouies.
00:21 Là il y a une procession qui cherche à s'enfouir.
00:26 La chenille a un système de développement par phase
00:30 qui progresse avec un pic tous les 7 à 8 ans.
00:34 Donc là, manifestement, d'après nos observations,
00:37 on est probablement au sommet du pic, l'année dernière cette année.
00:41 Et le pic va s'effondrer, donc pour les 3-4 années qui viennent,
00:47 on aura un pic descendant avec des attaques moins fortes dans les années prochaines.
00:51 Très probablement ainsi.
00:53 Le cycle, il n'y a pas de raison qu'il change,
00:55 il est comme ça depuis les lustres.
00:58 C'est une espèce locale qui fait partie de l'écosystème du parc national,
01:01 qui, même si elle n'est pas invasive, puisqu'elle ne détruit pas les pins
01:04 et est une ressource alimentaire pour certains oiseaux,
01:06 peut causer certains désagréments.
01:07 Elle est extrêmement dangereuse pour les animaux, surtout les chiens,
01:10 car très toxique en cas d'ingestion.
01:12 Elles sont dotées de poils urticants,
01:14 qui se fragmentent et qui sont très volatiles.
01:18 Et donc ces poils urticants recèlent une matière allergisante
01:24 qui peut créer des démangeaisons
01:26 ou même créer des nécroses sur les animaux.
01:30 C'est dangereux pour les animaux, l'homme ne va pas la bouger, bien sûr,
01:33 mais il peut être irrité par des plaques de démangeaisons
01:37 qui passent au bout de trois jours.
01:39 Si on est piqué par ces chenilles, il faut laver abondamment.
01:44 Il n'y a pas de traitement particulier.
01:46 Si on a des risques d'allergies fortes,
01:49 dans ce cas-là, il faut consulter son éclat éventuel.