Quatrième de la mass-start d'Oslo, Fabien Claude a réalisé une belle remontée sur le dernier tour de course. S'il reconnaît la supériorité de Sturla Laegreid, il défend aussi le bilan des Français qui « ne sont pas en dessous ».
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00:00 C'est vrai que Fabien, on ne vous a pas forcément vu tout au long de la course et puis au final,
00:05 vous venez chercher cette belle quatrième place. Racontez-nous ce dernier tour.
00:09 Oui, je pense que ça se passe déjà dès le dernier tir. C'est vrai que j'ai fait toute la course avec ce tour-là.
00:13 On fait les mêmes pénas, 1-0-0. On arrive un gros, gros paquet au dernier tir.
00:19 J'ai entendu le public, j'ai vu que devant, ça avait raté.
00:23 Et c'est vrai que la déception, c'est que quand je rentre sur l'anneau, en fait, personne n'est sorti à ce moment-là.
00:29 Et voilà, il y a le petit regret quand même de ne pas avoir fait le plein, forcément, parce que ça aurait été grandiose.
00:35 Et ensuite, ce dernier tour, je n'arrive pas à rentrer sur la première partie. Je lisse mon effort.
00:39 L'objectif, c'était d'aller chercher Strelow, l'Allemand, qui est quand même beaucoup moins rapide en ski,
00:44 pour aller à la cérémonie des fleurs. Et en voulant décrocher Target, je me suis rapproché d'Emilien et de Navrat.
00:52 J'y ai cru, le finish, c'est ma partie. Et quand je joue quelque chose, j'ai réussi à aller chercher, donc tant mieux.
00:58 Au final, vous sortez 7e de ce dernier tir. Il y avait Emilien qui était juste devant vous. Vous finissez 4e.
01:04 C'est une sacrée remontée quand même. Il fallait avoir encore les jambes, le physique, les bras pour le faire.
01:09 Oui, en fait, ça s'est amélioré au fur et à mesure de la course. Depuis hier, lundi, il m'a vraiment fait mal physiquement.
01:16 J'avais vraiment les jambes dures ce matin. J'ai été obligé d'aller rouler assez longtemps par rapport à d'habitude.
01:21 Pour essayer vraiment d'évacuer. Au fur et à mesure de la course, ça s'est délié. Donc tant mieux.
01:26 Et c'est vrai que cet enchaînement, finalement, où j'étais le mieux, c'était au 35e kilomètre.
01:30 Donc avec l'enchaînement des deux courses, tant mieux.
01:33 C'est encore un accessite pour l'équipe de France masculine sur la Coupe du Monde.
01:38 Mais personnellement, c'est votre meilleur résultat de la saison. Comment vous situez cette course dans la saison ?
01:46 Content. Parce que c'est vrai que je fais un petit coup d'éclat, une cérémonie des fleurs. Le lendemain, je fais 30e, etc.
01:54 Donc, content de réagir à chaque fois. Ça, c'est sûr, c'est bien.
01:57 Et ensuite, on a forcément envie de plus. Hier, Eric, ça ne bascule pas pour une seconde.
02:03 Aujourd'hui, on ne peut rien dire. Devant, ils ont mieux tiré. Ils ont été plus forts.
02:07 Mais il nous manque encore ce truc pour aller vraiment jouer devant sur le podium.
02:12 Mais on ne peut pas dire qu'on est en dessous. Aujourd'hui, que ce soit Emilien ou moi, s'il y en a un des deux qui fait le plein sur le pas de tir,
02:17 au dernier, je pense qu'on se l'envoie. Frustrant, forcément. Mais content d'être 4e, ça, c'est sûr.
02:23 Et de partager la cérémonie avec Emilien. On n'en a pas fait ensemble encore de l'année.
02:28 Bravo Fabien.