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Fabien Claude, Quentin Fillon-Maillet, Eric Perrot et Emilien Jacquelin se sont imposée lors du premier relais masculin de la saison, à Kontiolahti, en Finlande, ce dimanche. Le podium est complété par les Norvégiens suivi des Suédois. Eric Perrot, troisième relayeur des Bleus, a expliqué que lui et ses compères se sentaient « forts » avant la course.

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Transcription
00:00C'est clair, là il y avait de la marche pour nous, enfin, ça fait du bien.
00:05On avait un super briefing hier avant la course où on se sentait fort, on se sentait soudé
00:10et en même temps on était prêt juste à faire du bon biathlon tout simple.
00:13Et là on a réussi à faire ça de A à Z et ça fait vraiment du bien.
00:18Racontez-nous votre course, c'est pas forcément évident de partir avec 30 secondes d'avance,
00:23c'est toujours mieux de partir avec 30 secondes d'avance que 30 secondes de retard,
00:26mais il faut gérer sa course aussi un peu différemment.
00:29Oui et non, d'un autre côté il y a juste à se lancer, faire ce que je sais faire,
00:33c'est ce que j'ai essayé de réaliser et je me suis concentré sur produire un bon ski.
00:37Aujourd'hui je suis content du résultat en ski et au tir, j'étais présent,
00:41j'ai validé chaque balle comme hier finalement et ça a fonctionné.
00:44C'est votre cinquième, je crois, 10 sur 10 de suite en Coupe du Monde, ça, ça valide des choses aussi.
00:50Ouais, un coup de chance encore une fois, 5 fois d'affilé.
00:53C'est la chance au bout d'un moment.
00:55Oui, il faut se dire ça, non, en tout cas je suis content du travail que je mets en place,
00:58ça fait du bien, j'ai beaucoup travaillé cet été pour être capable justement d'enchaîner des bonnes balles,
01:03d'enchaîner des bons tirs et des bonnes courses.
01:05Je sens que ça fonctionne, il n'y en a que deux pour l'instant qui ont été réalisées,
01:08mais voilà, c'est une bonne dansée.
01:09Est-ce que le 40 sur 40, c'est anecdotique, l'important c'est la victoire
01:13ou quand même vous avez eu une pointe de frustration quand vous avez vu Émilien tirer vite et en rater ?
01:18Merci Otto, et puis bravo aux Finlandais qui ont fait 5e chez eux, j'en profite,
01:26mais qu'est-ce qu'on disait ? On disait oui, un peu de frustration parce qu'on est tous un peu pointilleux,
01:32on est tous un peu perfectionnistes, on a envie d'écrire l'histoire, il y avait moyen d'écrire l'histoire.
01:36Il y a beaucoup, beaucoup de pression sur un dernier tir comme ça pour Émilien,
01:38je pense que pas beaucoup de monde se rendent compte à quel point ça peut être…
01:41En fait justement, le fait d'avoir une minute d'avance, c'est encore plus compliqué des fois.
01:45Émilien l'a super bien réalisé, il met deux pioches, mais le plus important c'est d'avoir écrasé la course.
01:50Vous avez été beaucoup secoués collectivement l'hiver dernier par des stades de tir
01:54qui étaient en deçà de votre niveau et de ce que vous faisiez à l'entraînement,
01:58là on voit que les 6 mois de préparation semblent bien être mis à profit.
02:04Carrément, c'est vrai que l'année dernière on n'a pas fait ce qu'on voulait en tout cas,
02:07sur l'ensemble de la saison ça a montré aussi notre niveau qui n'était pas suffisant,
02:12mais cette année on rebondit bien, je pense qu'il y a réellement une grosse dynamique
02:16et beaucoup d'applications de chacun et on le voit sur ces courses-là, c'est trop bien.

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