L'ÉMISSION - Mbappé / PSG : crise ouverte. La fin de saison en danger ?

  • il y a 7 mois
Autour de Philippe Sanfourche, retrouvez Sébastien Tarrago, Bertrand Latour et David Aiello pour 1h30 de débat.
Au sommaire ce 2 mars 2024 :
- PSG / Mbappé : crise ouverte. La fin de saison est-elle en danger ?
- ⁠Les Bleues surclassées par l'Espagne : que faire à 5 mois des JO ?
- ⁠4 ans pour Pogba : logique ou trop sévère ?

A 20h les débats flashs avec la participation de C.Galli :
- ⁠Infantino enterre le carton bleu. Faut-il le regretter ?
- Brest doit il tout faire pour envisager la LdC à Le Blé ?
- ⁠selon Laurent Nicollin, les clubs avec 200M de budget doivent rivaliser pour le titre avec le PSG. A t il raison ?
- Le Bayern a-t-il eu tort de conserver Tuchel jusqu'en fin de saison ?
Regardez On refait le match du 02 mars 2024 avec Philippe Sanfourche.

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Transcription
00:00:00 Vous êtes sur RTL.
00:00:02 19h20h30, on refait le match sur RTL.
00:00:09 Présenté par Philippe Sanfourche.
00:00:11 Bonsoir à tous, merci d'être avec nous comme chaque samedi, 19h.
00:00:24 Le foot se vit sur RTL tous les week-ends, grand direct jusqu'à 23h,
00:00:28 puisque dès la fin d'on refait le match, vous retrouverez évidemment, comme chaque semaine,
00:00:32 Eric Silvestro aux manettes avec Karim Ghali et Xavier Domergue dans RTL Foot,
00:00:36 avec l'affiche de Ligue 1 clairement Marseille.
00:00:40 Ce soir, la première de Jean-Louis Gasset à l'extérieur, loin du Vélodrome,
00:00:44 pour leur retour en analyse et en débat sur toute une grande semaine d'actualité,
00:00:49 terrain, mais pas que, les tribunes où certains joueurs tiendront sa soirée en plein match.
00:00:53 L'arbitrage, les instances, l'économie, les médias, tout l'univers du ballon,
00:00:57 seront décortiqués chaque semaine par le plus riche effectif de France.
00:01:02 A mes côtés ce soir, un cadre du vestiaire, monsieur Sébastien Tarragot, bonsoir.
00:01:06 - Bonsoir. - Vous représentez dignement la chaîne d'équipe.
00:01:09 - J'espère.
00:01:11 Un homme qui a un très gros volume de jeu et qui se déplace très vite, David Ayello,
00:01:15 aux premières loges hier, que ça tombe bien, que ça tombe bien à Manego.
00:01:19 - Salut Philippe. - Bonsoir à tous.
00:01:22 Pour le diffuseur Prime Vidéo et notre... une pépite, une pépite du vestiaire.
00:01:26 - Ah, c'est sympa. - Le cadre et la pépite.
00:01:29 - J'avais pas de la suite. - On a tout là, le volume, le cadre, la pépite.
00:01:33 - Si on fait pas une bonne émission avec ça. - Pépite ou pépito.
00:01:36 - L'équipe de choc tous les après-midi. - Absolument.
00:01:39 - Attention du programme, l'horaire début du... - Tout à fait, mais dès lundi,
00:01:42 à partir de 15h50 jusqu'à 18h25, une émission de qualité avec des gens de qualité.
00:01:46 Voilà qui est formidable. Au sommaire ce soir, trois grands débats dans la première heure,
00:01:50 évidemment l'incontournable PSG-Mbappé, crise ouverte,
00:01:54 la star sortie à la mi-temps hier à Monaco. Quel impact sur l'équipe et la fin de saison ?
00:01:59 Le PSG se met-il tout seul en danger à trois jours maintenant du match retour en Ligue des Champions
00:02:04 face à la Real Sociedad ? Retour ensuite sur la défaite de nos bleus,
00:02:09 les filles surclassées par l'Espagne, alors les joueuses, Hervé Renard,
00:02:13 à qui la faute et que faire à cinq mois des Jeux Olympiques ?
00:02:17 Et puis le coup prêt est tombé sur Paul Pogba, quatre ans de suspension pour dopage.
00:02:22 Est-ce mérité ou est-ce exagéré ?
00:02:25 À 20h, les débats flash, l'arrivée de Karine Galli comme chaque semaine,
00:02:28 quatre questions, quatre réponses en 45 secondes chrono.
00:02:31 Le carton bleu et les expulsions temporaires enterrées par la FIFA, faut-il le regretter ?
00:02:36 Brest, doit-il oublier son stade ? Le Blé ? Félix Leblé, il y a...
00:02:41 - Francis. - Francis Leblé, j'ai écrit n'importe quoi sur le blé.
00:02:45 - Félix Leblé, vous l'avez écrit et vous l'avez dit.
00:02:48 - C'est ça, j'ai senti une certaine gêne quand même au moment de le lire, je me disais il y a un problème.
00:02:51 - Je serais pire à la pro.
00:02:53 - Voilà, si Brest joue en Ligue des Champions la saison prochaine,
00:02:56 doit-il oublier son petit stade qui n'est pas aux normes et aller se délocaliser peut-être à Rennes ?
00:03:01 On en parlera dans les débats flash tout comme de cette sortie de Laurent Nicolin,
00:03:04 tiens, qui tacle les grosses cylindrées.
00:03:06 200 millions de budget pour lui, c'est suffisant pour jouer le titre.
00:03:09 Et donc Titillé, le PSG, est-il dans le vrai ?
00:03:12 Et enfin le Bayern qui est encore en panne,
00:03:14 aurait-il dû virer carrément Thomas Tourelle plutôt que de le conserver jusqu'à la fin de saison ?
00:03:19 On s'en va jusqu'à 20h30, merci d'être avec nous.
00:03:22 On refait le match ? C'est parti !
00:03:24 - Allez, avant d'ouvrir les débats, un match vient de se terminer en Ligue 1 à Reims,
00:03:34 l'île est la victoire des Lillois.
00:03:36 1 à 0 en terre championnoise, les Lillois qui reviennent très fort à un point de Monaco
00:03:42 dans la course au podium, tout ça sous les yeux de Dimitri Ramelot.
00:03:46 Bonsoir Dimitri !
00:03:47 - Bonsoir les amis !
00:03:48 - Alors Dimitri, le football c'est plein d'histoires.
00:03:51 Et comme par hasard, il y a toujours des conjonctions, de situations.
00:03:56 On a appris que Younes Abdelhamid n'allait pas,
00:03:59 qui est un cadre historique de cette équipe de Reims,
00:04:03 qui a participé à la remontée,
00:04:05 qui est un garçon emblématique au milieu de toutes les pépites qui montent.
00:04:10 Et puis on a appris, c'est la logique du haut niveau,
00:04:13 ça peut se discuter ou non, mais en tout cas qu'il ne serait pas prolongé à la fin de la saison.
00:04:17 Et hasard ou pas, il est l'homme déterminant de cette rencontre,
00:04:21 puisqu'il est l'auteur d'une énorme bourde qui permet à Lille
00:04:24 de marquer le seul et unique but de la rencontre.
00:04:26 - Oui, c'est absolument incroyable.
00:04:28 56ème minute, le défenseur central Younes Abdelhamid a le ballon dans les pieds,
00:04:33 il ne sait pas trop quoi en faire,
00:04:35 donc il décide de faire une passe en retrait à son gardien.
00:04:39 Il regarde vers la droite et en fait, il fait un plat du pied complètement raté
00:04:43 dans l'orientation et dans la puissance.
00:04:46 Le ballon file quasiment derrière lui ou pas loin.
00:04:50 Et là arrive Jonathan David qui n'en demandait pas tant
00:04:53 et qui va crucifier Yevhen Diouf.
00:04:56 Il n'est pas hors jeu puisque Abdelhamid finalement fait la passe à l'adversaire.
00:05:00 Donc dans ce cas-là, il n'est pas hors jeu.
00:05:02 Et donc 1 à 0 pour le LOSC à ce moment-là.
00:05:05 Abdelhamid défait.
00:05:06 Les joueurs du stade de Reims qui viennent autour de lui pour essayer de le rassurer,
00:05:09 ils ont poussé en fin de match, ils n'avaient rien montré jusque-là.
00:05:12 Et finalement, ils perdent sur cette énormissime erreur.
00:05:15 Il y en a sûrement très d'autres dans sa carrière.
00:05:17 Mais alors celle-là, il s'en souviendra, c'est certain.
00:05:19 - Alors Dimitri, on va vous libérer très vite parce qu'on sait qu'il faut aller faire
00:05:23 les réactions en zone mixte et en conférence de presse.
00:05:27 Mais juste un mot, le sentiment du suiveur de Reims depuis des années,
00:05:31 il y a un pincement au cœur de le voir partir.
00:05:34 En plus, dans ces conditions-là, c'est assez terrible.
00:05:36 - Non mais surtout qu'il y a déjà deux ou trois ans,
00:05:39 il y avait eu un départ finalement qui n'avait pas eu lieu.
00:05:42 C'était un peu frictionnel avec la direction.
00:05:44 Finalement, il était resté avec un agent.
00:05:47 Mais ça fait je crois six ou sept ans qu'il est là.
00:05:50 C'est au sens positif du terme, mais c'est un meuble du Stade de Reims.
00:05:54 C'est un joueur qui restera dans les annales, dans l'histoire,
00:05:57 dans les mémoires des supporters ici.
00:05:59 Le voir partir, comme vous le dites, ça arrive à tous les grands joueurs
00:06:03 d'un club de football.
00:06:04 À un moment, ça se termine, malheureusement ou pas, mais en tout cas, ça se termine.
00:06:08 Le voir partir, c'est un déchirement.
00:06:09 Et le voir faire ça à quelques semaines finalement de son départ,
00:06:13 c'est encore plus cruel pour lui, mais pour tous ceux qu'il aime.
00:06:16 - Je ne sais pas s'il aura envie et le cran pour s'exprimer après ça.
00:06:21 Mais en tout cas, on est preneur évidemment de ses réactions
00:06:24 et de celles de ses coéquipiers et de son coach.
00:06:27 Merci beaucoup Dimitri.
00:06:28 Toutes les réactions à retrouver dans RTL.
00:06:31 - Merci Dimitri.
00:06:32 - À partir de 20h30.
00:06:34 Elle est cruelle cette histoire ?
00:06:37 - Oui, c'est un peu triste.
00:06:39 Ce n'est pas le dernier match de Unicef d'Elamide avec le Stade de Reims.
00:06:42 Mais c'est vrai que ce sont des erreurs auxquelles il ne nous a pas habitués du tout.
00:06:47 Et comme par hasard ou non, ça tombe effectivement à un moment donné
00:06:50 où il doit sans doute digérer une situation qui n'était pas celle qu'il espérait
00:06:54 puisque lui aurait plutôt eu envie de rester.
00:06:56 Après, la décision des dirigeants et moi, elle peut s'expliquer.
00:06:58 C'est un joueur qui a 36 ans, qui est un des plus gros,
00:07:00 voire si ce n'est le plus gros scélère du club,
00:07:02 qui est un joueur très important.
00:07:04 C'est toujours délicat de dégrader le statut d'un joueur
00:07:07 quand il a été aussi important pendant de longues années.
00:07:09 Donc après, chacun est juge de...
00:07:12 En tout cas, ils ont eu la courtoisie de le prévenir à temps.
00:07:15 Il a la possibilité de se retourner.
00:07:16 D'ailleurs, dans l'interview qu'il a donnée à l'équipe, je crois, de mémoire,
00:07:19 il était plutôt bon joueur.
00:07:21 Mais c'est vrai que c'est un peu dommage.
00:07:22 Après, malheureusement pour Reims, au-delà de son cas personnel,
00:07:24 ça fait quelques semaines maintenant que ça ne va plus très fort.
00:07:27 Et là, en revanche, je pense qu'il y a davantage de conclusions à tirer sur...
00:07:31 - Il a un blog ou quoi ?
00:07:33 Il y a des blogs maintenant dans ces émissions ?
00:07:35 - Il y a davantage de conclusions à tirer sur le rôle de...
00:07:38 - Sur le rôle de Will Steel quand même.
00:07:39 L'entraîneur qui, lui, pour le coup, a bien saboté son équipe.
00:07:41 Je terminerai là-dessus pour lancer Sébastien Tarragot,
00:07:43 qui manifestement veut manipuliser la parole,
00:07:45 et je vais lui laisser avec grand plaisir.
00:07:47 - Alors, figurez-vous que ça tombe très bien.
00:07:48 Eh bien tiens, avant de donner la parole à Sébastien Tarragot,
00:07:51 je voulais enchaîner en vous faisant écouter un petit extrait
00:07:54 de ce doc que vous avez peut-être pu découvrir,
00:07:57 produit par la Ligue, sur Will Steel,
00:07:59 qui a été suivi pendant 48 heures,
00:08:01 juste avant une rencontre face au FC Nantes au mois de janvier.
00:08:05 Donc on le suit à l'entraînement, on le suit pendant le match.
00:08:07 Et écoutez, ce petit extrait, ça se passe à la mi-temps de la rencontre,
00:08:11 il y a 0-0, et les Rennes-Mois ont failli copier d'un péneau,
00:08:17 d'un carton rouge, il y a eu une faute dans la surface un peu particulière.
00:08:20 Et donc Will Steel met en garde ses joueurs pour la seconde période.
00:08:23 Et alors écoutez-le, parce que la spécificité,
00:08:25 c'est qu'il le fait presque conjointement en français et en anglais,
00:08:28 puisqu'il est bilingue et qu'il en joue.
00:08:30 - Leur coach a été voir l'arbitre avec toutes les images qu'il faut.
00:08:34 On ne fait pas de dinguerie.
00:08:35 Donc leur coach va voir le référé se moquer de la merde.
00:08:38 Rien de fou.
00:08:39 Sincèrement, c'est pas mal du tout.
00:08:41 Ce n'est pas mal du tout.
00:08:42 C'est un jeu d'échecs.
00:08:43 C'est un petit jeu de chess.
00:08:44 La première équipe qui va savoir bouger l'intervalle de l'autre va réussir à marquer.
00:08:48 La première équipe qui va pouvoir faire une erreur,
00:08:51 c'est celle qui va gagner.
00:08:52 Restez patient.
00:08:54 Soyez putain de patient.
00:08:55 Si on respecte le plan de jeu, si on se met à la merde,
00:08:58 et la discipline est là, vous gagnez le match.
00:09:01 Ça va jouer sur un détail.
00:09:03 Ça va jouer sur un petit détail.
00:09:05 Restez patient.
00:09:06 Restez putain de patient.
00:09:07 Allez !
00:09:09 On aime bien avoir ces petits moments un peu privilégiés.
00:09:12 Inside.
00:09:13 Dans le vestiaire, en inside.
00:09:14 Je voulais juste avoir votre sentiment, parce qu'il a la cote Will Steele en ce moment.
00:09:18 On parle beaucoup de lui.
00:09:19 C'est un hasard si la ligue s'intéresse à lui.
00:09:22 Il fait les appels du pied réguliers pour aller entraîner en Angleterre.
00:09:27 Même s'il pouvait passer la case de la championship et aller directement en première.
00:09:31 Il a des racines aussi.
00:09:32 Il fait plaisir.
00:09:33 Il est surcoté ou c'est un garçon ?
00:09:36 C'est assez impressionnant de l'entendre comme ça.
00:09:38 Il est bluffant quand même.
00:09:39 Il est bluffant.
00:09:40 Il le fait assez naturellement.
00:09:42 Là, ça peut paraître un petit peu show-off, comme on dit, un petit peu du show.
00:09:46 Mais il s'adresse certainement aussi à certains joueurs de son effectif qui ne sont pas francophones.
00:09:49 C'est le cas.
00:09:50 Il le fait à l'entraînement aussi.
00:09:51 Il le fait à l'entraînement.
00:09:52 C'est vrai qu'on n'est pas forcément habitué à avoir ce genre de profit.
00:09:56 Surtout qu'on a pas mal d'entraîneurs qui ne sont pas toujours anglophones.
00:09:59 Pour le coup, ça change.
00:10:00 Moi, j'aime bien.
00:10:01 J'aime beaucoup le personnage.
00:10:02 Je le trouve intéressant.
00:10:03 Après, oui, il y a un buzz autour de lui.
00:10:06 Il faut de la confirmation.
00:10:07 Mais pour l'instant, il est à Reims.
00:10:08 Il n'a pas non plus explosé dans un grand club.
00:10:12 Il y a peut-être une marche intermédiaire avant.
00:10:14 Lui-même le dit d'ailleurs.
00:10:15 Quand il parle d'Angleterre, il ne pense pas forcément à la Première Ligue.
00:10:17 Il a 31 ans.
00:10:18 Voilà.
00:10:19 Moi, je trouve que c'est un personnage intéressant.
00:10:21 J'aime bien.
00:10:22 Sébastien Tarragot, votre regard sur cette jeune génération et ce garçon.
00:10:26 On a Jean-Louis Gasset d'un côté et on a Will Steele.
00:10:29 C'est le grand écart.
00:10:30 On a Bertrand Latour et on a Philippe Sanfourche.
00:10:33 Il y a moins d'écart là.
00:10:34 C'est la vie.
00:10:35 C'est un compliment d'être comparé à Jean-Louis Gasset.
00:10:38 Disons que Bertrand Latour doit avoir à peu près l'âge de Will Steele.
00:10:42 Je ne suis pas de la première fraîcheur, mais je suis un tout petit peu plus jeune.
00:10:45 Ça pourrait être le fils de Gasset, de Philippe.
00:10:48 J'étais agacé par la mode autour de Will Steele la saison passée.
00:10:53 Je trouvais ça excessif.
00:10:55 Du coup, ça a pu m'arriver d'être un peu désagréable à son endroit.
00:10:59 Or, lui, quelque part, il n'y est pour rien.
00:11:02 C'est comme ça, c'est le monde médiatique qui...
00:11:04 Il en joue un petit peu quand même aussi.
00:11:05 Oui, après, il en joue un peu.
00:11:06 Il commet des fautes de communication, à mon avis,
00:11:09 qui à terme risquent en tout cas de lui coûter cher.
00:11:13 Mais si on juge simplement le technicien, et c'est quand même l'essentiel,
00:11:19 il est bon pour l'instant.
00:11:21 Ça demande confirmation, évidemment.
00:11:24 Et je ne vois pas où est le problème dans cette séquence.
00:11:27 Côté show-off, non, il parle anglais, il parle français.
00:11:29 C'est quand même mieux que l'inverse, non ?
00:11:30 Oui, tout à fait.
00:11:31 C'est quand même mieux que de parler français et français.
00:11:34 Ou breton.
00:11:35 Et puis, il n'est pas au spectacle, il est dans son vestiaire avec ses joueurs.
00:11:38 Il sait que la caméra tourne, il en joue beaucoup.
00:11:41 Je pense qu'il donne trop d'interviews en Angleterre,
00:11:45 ça va commencer à agacer, ça va se retourner contre lui.
00:11:47 Donc, il faut qu'il fasse attention.
00:11:48 Mais il est jeune, il commet des erreurs.
00:11:50 C'est tout, c'est normal.
00:11:51 Il est jeune, il est ambitieux.
00:11:53 Il commet des erreurs, il doit agacer.
00:11:55 Je sais que Bertrand Latour va nous expliquer qu'il agace au stade de Reims.
00:11:59 Mais c'est normal, il est jeune, c'est un gamin.
00:12:02 Il est jeune, mais est-ce que tu...
00:12:04 Regarde, toi, tu as agacé tout le monde il y a 5 ans, aujourd'hui moins.
00:12:07 Oui, mais je souhaite être au firmament de sa profession.
00:12:09 On s'est rendu compte que tu n'étais pas aussi insupportable que tu en as l'air.
00:12:12 Mais parce que vous avez eu cette chance de me fréquenter de près.
00:12:14 Ce n'est pas le cas de tout le monde pour Will Steele.
00:12:16 Et il commet beaucoup d'erreurs, je suis d'accord avec toi, en externe et aussi en interne.
00:12:20 J'ai eu le souvenir, par exemple, après un match la saison dernière, Lens-Reims,
00:12:25 où Balogun joue un pénalty qu'il n'obtient pas.
00:12:28 Il simule et donc il y avait un face-à-face.
00:12:31 Il démonte Follarin Balogun, qui n'est qu'un attaquant d'Arsenal qu'a 20 ans prêté.
00:12:36 Ça passe, vous êtes dans un gros vestiaire.
00:12:38 Le mec qui vous a marqué déjà 15 buts parce qu'on était en deuxième partie de saison
00:12:41 et que vous expliquez, il le dit très directement.
00:12:43 Jamais un grand entraîneur n'aurait démonté comme il l'a fait,
00:12:46 alors que la crise ne s'y prêtait pas forcément.
00:12:48 Les jeunes joueurs peuvent accepter des choses.
00:12:51 Je suis un peu passé à entendre Bertrand sur Louis Séné.
00:12:53 C'est ce qu'il fait aussi, peut-être qu'il ne le ferait pas avec un match plus expérimenté.
00:12:57 Je ne suis pas sûr, il a des problèmes à gérer ses émotions encore, mais il est très jeune.
00:12:59 Comme d'habitude, ça va trop vite, donc là il est dans la difficulté,
00:13:03 dans laquelle il s'est un peu mis, mais c'est toujours pareil.
00:13:06 Il est à Reims, hein ?
00:13:07 Il est à Reims, mais on verra où ils vont terminer, parce que là, il ne gagne plus beaucoup de matchs.
00:13:11 Il faut des erreurs de jeu.
00:13:13 Sauf catastrophe, c'est déjà bien.
00:13:15 Il fait vivre notre Ligue 1 et ça fait plutôt du bien.
00:13:18 La première pause, on refait le match à 19h18 et on se retrouve pour le premier grand débat autour du dossier.
00:13:24 Bappé, le Paris Saint-Germain, comment tout cela va se terminer ?
00:13:28 A tout de suite.
00:13:29 RTL, on refait le match avec Philippe Sanfourche.
00:13:33 Philippe Sanfourche, on refait le match sur RTL.
00:13:39 La scène de Kylian Mbappé.
00:13:42 Mbappé qui sort à la mi-temps, à 0-0, c'est quoi ?
00:13:44 Il est déjà en survête, il est douché.
00:13:46 On le voit être filmé au téléphone.
00:13:48 L'image, Kylian Mbappé qui sort des vestiaires au téléphone avec le clin d'œil.
00:13:52 Oui, téléphone portable à l'oreille dans les vestiaires.
00:13:54 Kylian Mbappé s'est ensuite dirigé directement vers les tribunes du Stade Louis II
00:13:58 pour s'asseoir aux côtés de sa maman, non sans avoir fait un petit selfie et quelques saluts au sourire à ses fans.
00:14:05 Une attitude provocatrice devant les caméras qui répondait au choix soi-disant sportif de son entraîneur, Luis Enrique.
00:14:12 Non, je ne veux pas entrer dans ce jeu.
00:14:14 Je suis un professionnel, je n'ai aucun problème avec Kylian.
00:14:16 Je dois simplement gérer cette situation de la meilleure des manières, celle que je pense la meilleure en tout cas.
00:14:20 C'est 100% la décision du coach.
00:14:23 Tôt ou tard, il faut s'habituer à jouer sans Kylian.
00:14:25 C'est ma décision et comme entraîneur, je me dois de prendre les meilleures décisions pour l'équipe, ou que je considère meilleures pour l'équipe.
00:14:30 Voilà, vous l'avez peut-être vécu hier soir en direct à l'écoute d'RTL
00:14:35 ou devant votre téléviseur chez nos confrères de Prime Vidéo.
00:14:39 Un nouvel épisode du Feuilleton Bappé, déjà sorti à l'heure de jeu il y a une semaine face à Rennes,
00:14:44 alors que le PSG était pourtant mené au score.
00:14:46 Et hier, c'est carrément à la mi-temps de la rencontre à Monaco 0-0
00:14:50 que Luis Enrique a décidé de le remplacer par Randall Colomoyni.
00:14:56 David Aiello, vous étiez l'homme de terrain au stade Louis II.
00:15:01 Vous avez vécu un petit moment saillant de la saison.
00:15:03 C'est vrai, c'est vrai.
00:15:05 On était positionnés entre les bancs, et je m'attendais à ce que Kylian Mbappé rejoigne le banc.
00:15:10 Je me suis dit que je pourrais peut-être l'alpaguer rapidement et lui demander si tout va bien.
00:15:15 Et puis là, hop, petit détour, petit crochet par la tribune pour rejoindre son clan familial
00:15:21 et puis débuter ce nouvel épisode.
00:15:23 Des dirigeants du PSG aussi.
00:15:26 Accompagnés du directeur de la communication du club.
00:15:30 Oui, des dirigeants du club en l'occurrence.
00:15:35 Et c'est vrai que ça a donné lieu à un nouveau rebondissement dans le feuille-tombe à paix cette saison.
00:15:39 On va se pencher évidemment sur ce qu'il y a derrière tout ça.
00:15:42 Mais j'aimerais déjà qu'on revienne un peu précisément sur cet épisode qui n'est pas anodin.
00:15:49 On l'a entendu dans les extraits il y a quelques instants.
00:15:54 Il revient, téléphone portable à la main, il va faire un tour.
00:15:58 Il prend le soin de montrer que physiquement...
00:16:00 Après, il faut quand même préciser quelque chose, il faut donner les éléments factuels.
00:16:03 C'est que quand on est dans les vestiaires à Monaco, pour rejoindre le banc ou la tribune,
00:16:07 de toute façon, on est obligé de faire le tour.
00:16:09 C'est-à-dire que c'est un stade dont la configuration est particulière.
00:16:11 Même pour eux, on est sûr de ça ?
00:16:13 Il n'y a pas d'autres axéologes ?
00:16:15 C'est-à-dire que tous les gens qui étaient dans ces tribunes-là sont arrivés par la piste d'athlétisme ?
00:16:19 Oui, mais lui vient des vestiaires. Les autres gens ne viennent pas des vestiaires.
00:16:22 Ils viennent de l'extérieur.
00:16:24 Il fallait qu'il repasse par l'extérieur.
00:16:26 Tu connais Monaco ?
00:16:28 Oui, je connais Monaco, je connais le stade.
00:16:30 Mais je ne suis pas sûr que le seul biais pour lui d'aller de son point A à son point B...
00:16:34 Mais de toute façon, peu importe, il l'a fait sciemment.
00:16:39 Il l'a fait sciemment, mais il n'a pas le choix de toute façon.
00:16:42 Oui, mais peu importe, on s'en fiche. Il l'a fait sciemment.
00:16:45 Qu'est-ce qu'il a fait sciemment ?
00:16:47 Cette mise en scène, évidemment.
00:16:49 Après la suite, peut-être.
00:16:51 On ne va pas être naïf non plus.
00:16:53 Ce n'est même pas une information. Je vous dis qu'il l'a fait sciemment.
00:16:56 C'est tout. Évidemment. Il l'assume.
00:16:58 Enfin, il n'est pas débile. Il connaît le monde des médias, quand même.
00:17:01 Et les symboles.
00:17:03 Il y a plein d'éléments en plus qu'il a fait sciemment, notamment le fait de pouvoir courir derrière.
00:17:06 Évidemment !
00:17:08 Il montre que, physiquement, il n'a aucun problème.
00:17:11 Parce que c'est vrai qu'au commentaire, que ce soit sur RTL hier soir ou chez vous, chez le diffuseur,
00:17:18 dans un premier temps, il y a forcément cette question qui se pose.
00:17:21 Tout le monde se dit, tiens, lui qui avait eu un fait de jeu où il a un peu mal au tibia à la fin de la première période,
00:17:28 on se dit, tiens, peut-être que par précaution, il est sorti.
00:17:30 Et puis très vite, il nous montre qu'en fait, il n'y a aucune précaution à prendre.
00:17:33 Bon, votre question, c'est quoi ?
00:17:35 Ça vous choque ou pas ?
00:17:36 Oui, c'est ma question.
00:17:37 Non, mais allons-y. Est-ce que c'est scandaleux ?
00:17:40 Je sais ce que va nous dire Bertrand.
00:17:42 Moi, je pense qu'il a commis une erreur.
00:17:44 Tu lui feras le plaisir de t'expliquer, quand même.
00:17:46 Je pense que Kyan Bappé...
00:17:47 Laissez terminer cette question.
00:17:48 Je pense que ce qu'a fait Kyan Bappé... Après, j'espère qu'on parlera de Loussan Riquet.
00:17:51 Je pense que Kyan Bappé a commis une erreur.
00:17:53 Si j'avais été à sa place, mais je n'ai pas son talent...
00:17:56 De faire les selfies et tout ça ou de monter en tribune ?
00:17:58 Non, j'aurais pris ma douche...
00:18:00 Oui, de monter en tribune.
00:18:02 J'aurais pris ma douche.
00:18:04 J'aurais attendu que le match ait repris.
00:18:09 Je serais passé, effectivement, au milieu de tout le monde,
00:18:14 puisque de toute façon, il n'y a pas le choix.
00:18:16 Et puis, j'aurais bien montré, en faisant 2-3 petits sauts,
00:18:21 que j'étais en pleine forme physique.
00:18:23 Et je serais allé m'asseoir sur le banc.
00:18:25 Ça change tout.
00:18:26 Tu vas t'asseoir sur le banc de touche.
00:18:27 Ah, sur le banc de touche.
00:18:28 Ça change tout.
00:18:29 Parce que lui, il pense qu'il fait un sport individuel,
00:18:31 mais il ne fait qu'une partie d'une équipe de base.
00:18:32 C'est un peu gênant qu'il soit avec sa maman,
00:18:34 plutôt qu'avec ses partenaires, dans l'absolu.
00:18:36 Mais je laisse finir, Sébastien.
00:18:37 Non, non, mais voilà.
00:18:38 À mon avis, il a commis une erreur.
00:18:40 Il aurait pu faire mieux et envoyer le même message.
00:18:43 Sans qu'on puisse derrière lui reprocher ce que lui reprochent Bertrand et d'autres.
00:18:46 Non, non, mais...
00:18:47 À savoir qu'il fait un sport individuel.
00:18:49 Je n'ai rien dit.
00:18:50 Mais si, tu viens de dire qu'il fait un sport individuel.
00:18:52 Oui, mais lui, il fait ça depuis 2017.
00:18:54 Donc, ce n'est pas un...
00:18:55 Non, mais ça, c'est ton avis.
00:18:56 Donc, il a commis cette erreur-là.
00:18:57 À mon avis, c'est une erreur, de sa part.
00:18:59 Après, on reviendra sur le fond, plus tard, j'imagine.
00:19:03 C'est très diversement apprécié, David Ayelon.
00:19:05 On le voit sur les réseaux sociaux.
00:19:06 Depuis hier, les supporters du Paris Saint-Germain,
00:19:08 certains trouvent qu'il a franchi la barrière.
00:19:13 Que, quelque part, c'est un affront fait au club.
00:19:16 Moi, je ne suis pas scandalisé par ce qui s'est passé.
00:19:17 Et d'autres se disent qu'il a commencé à Monaco.
00:19:19 Il sait que c'est son dernier match en Ligue 1 à Monaco.
00:19:21 Il va en tribune.
00:19:22 Certes, il y a une part de provocation qui est évidente.
00:19:25 Mais il y a aussi le fait qu'il est à Monaco.
00:19:27 C'est Sardou, quoi.
00:19:28 Il y a ça.
00:19:29 Et puis, le fait que, pour moi, l'événement de la soirée,
00:19:32 c'est plus le fait qu'il soit sorti à la mi-temps.
00:19:34 Pour moi, ce que fait Louis Sénériqué est beaucoup plus fort
00:19:37 que ce que fait qu'il a de ma paix dans la soirée.
00:19:39 Donc, pour moi, l'événement est la chose dont on devrait parler.
00:19:41 - On peut en parler, j'imagine.
00:19:43 - Oui, mais je trouve que ça, le fait qu'il soit sorti à la mi-temps,
00:19:46 tu as résumé la situation, il prend sa douche, il sort.
00:19:48 Bon, qu'est-ce qu'il fait ? Est-ce qu'il va en tribune ou est-ce qu'il va sur le banc ?
00:19:51 Oui, effectivement, la logique, ce serait plutôt d'aller sur le banc.
00:19:54 Mais il est changé, il choisit d'aller en tribune.
00:19:55 Pour moi, c'est un peu un micro-événement.
00:19:57 - Effectivement.
00:19:58 Moi, je ne suis pas outrageusement choqué.
00:20:00 Mais en tout cas, le fait que ce soit clairement une entreprise de communication de sa part,
00:20:06 il va s'asseoir à côté de sa maman.
00:20:08 - Il est dans l'histoire du foot.
00:20:09 - Il est en vidéo avec sa maman.
00:20:11 Et quand on la connaît un petit peu, sa maman, on sait ce qu'elle se dit à ce moment-là.
00:20:15 "Viens t'asseoir à côté de moi à Monaco, là où tout a commencé, là où on t'a respecté."
00:20:20 - Oui, c'est pas vrai.
00:20:22 Parce qu'il y a eu des conflits très importants à l'Est Monaco,
00:20:26 notamment avec Léonardo Jardim, avec des dirigeants.
00:20:29 - On est d'accord, mais vous savez que dans ce milieu, la mémoire est...
00:20:32 - Oui, mais après, on peut rappeler que dans l'histoire du foot,
00:20:36 de nombreux joueurs, parmi les plus respectés, même s'ils ne le sont pas toujours respectables,
00:20:42 de nombreux joueurs ont quitté les stades à la mi-temps.
00:20:47 - Bien sûr.
00:20:48 - Mais parmi des joueurs que vous glorifiez à longueur d'antenne.
00:20:53 - Plus que Mbappé ?
00:20:55 - Mbappé, il est glorifié par certains et très critiqué par d'autres.
00:20:59 - Il est ratigné régulièrement.
00:21:00 - C'est quand même extrêmement flagrant, je trouve.
00:21:03 - Juste un point, Philippe, sur le point de la mise en scène et ce qui a pu être fait par le clan,
00:21:08 c'est que nous, les informations qu'on a pu recueillir hier soir sur place,
00:21:11 c'est que dans un premier temps, il y a eu cette réaction un petit peu épidermique, je pense,
00:21:14 de tout le clan, de se dire "on ne nous respecte pas, il y a quelque chose qui se passe, ça ne va pas".
00:21:20 Et dans un deuxième temps, qui a été de dire "bon, en même temps, il faut qu'on reste pro,
00:21:24 il ne faut pas mettre le feu".
00:21:26 L'idée, c'est de ne pas mettre le feu.
00:21:28 - C'est un problème.
00:21:30 - Oui, mais il n'est pas venu en zone mixte, par exemple, il ne s'est pas exprimé.
00:21:34 Donc il y a cette idée-là.
00:21:35 On reste dans l'idée que des deux côtés, il faut que cette histoire se termine bien.
00:21:41 - Non, pas des deux côtés, quand même.
00:21:43 Il y a un côté qui, quand même, ils ont des allumettes, vous savez.
00:21:47 Louis-Henriquier, il a son feuille d'allumettes dans la poche.
00:21:50 Mais on va en parler, ce n'est pas grave.
00:21:53 - On va faire une petite pause et on se retrouve après la publicité.
00:21:58 - Vous êtes le meilleur, Bertrand, souvent.
00:22:00 - Mais j'ai compris, ok.
00:22:01 - On va essayer de comprendre quels sont finalement les tenants, les aboutissants.
00:22:05 Qu'est-ce qu'on recherche du côté de Louis-Henriquier, du côté de la direction ?
00:22:09 Pourquoi cette situation de conflit ouvert avec Kylian Mbappé ?
00:22:13 On refait le match jusqu'à 20h30.
00:22:14 A tout de suite.
00:22:16 RTL, on refait le match avec Philippe Sanfourche.
00:22:20 19h20h30, on refait le match sur RTL.
00:22:26 Présenté par Philippe Sanfourche.
00:22:28 - On refait le match avec ce soir Sébastien Tarrago, David Ayello et Bertrand Latour.
00:22:35 On est ensemble jusqu'à 20h30.
00:22:37 - On sera là.
00:22:38 - On va parler des filles, Hervé Renard, qui ont pris une drôle de claque dans quelques minutes
00:22:43 face à l'Espagne en finale de Ligue des Nations.
00:22:45 On parlera de Paul Pogba également, qui pour l'instant est lourdement condamné à 4 ans de suspension.
00:22:51 Et puis après 20h, Karine Galli nous rejoindra comme chaque samedi pour les débafflages.
00:22:56 Pour l'heure, on n'en a pas terminé loin de là avec l'affaire Mbappé-Paris-Saint-Germain.
00:23:02 On va essayer de comprendre pourquoi est-ce que Louis-Henriquier, soutenu ou pas,
00:23:08 par la direction, prend toutes ces décisions qui vont à l'encontre du bien-être de la star du PSG,
00:23:15 de l'équipe de France, Kyan Mbappé.
00:23:17 Avant ça, petite frustration sur le fait que vous n'aviez pas totalement exprimé votre ressenti
00:23:23 sur cette attitude de Kyan Mbappé hier au stade Louis II.
00:23:28 - Pour moi, cette attitude est en réponse à une situation qui est elle-même inacceptable.
00:23:32 Pour moi, il y a deux options. Soit dès lors que vous savez que Mbappé ne sera plus joueur parisien la saison prochaine,
00:23:39 vous dites "on n'a pas besoin de toi, donc c'est voie 12, tu t'entraînes quand tu as envie et tu ne joues jamais".
00:23:45 Je trouverais ça débile parce que vous avez un joueur sous contrat qui est un des meilleurs joueurs du monde
00:23:48 et c'est se priver d'un élément fort. - Ce serait historique.
00:23:51 - Mais au moins, on sait qu'il ne sera plus là, pas de joueur libre, rideau.
00:23:56 Pourquoi pas, je trouverais ça débile, mais au moins, là vous êtes dans votre droite ligne.
00:24:00 Dans la mesure où le joueur débute le match à le brassard de capitaine,
00:24:03 que vous le fassiez sortir à la mi-temps, où il est loin d'être le plus mauvais,
00:24:07 ce n'est pas le meilleur, mais c'est loin d'être le plus mauvais, il n'y avait Kassel.
00:24:10 - Il n'est pas bon, non, il n'a pas été bon. - Il n'est pas moins bon que Ramos, qui n'a jamais été bon lui-même.
00:24:14 - Non, non, ce n'est pas le sujet. - Dans la mesure où vous le faites sortir à la mi-temps
00:24:17 en lui disant "toi, le 7, tu sors rentré du 23", là pour moi c'est un manque de considération.
00:24:22 - C'est un l'entre-deux finalement qui n'est pas... - Pour moi, faire sortir un joueur à la mi-temps,
00:24:26 c'est toujours un peu humiliant pour un footballeur. Là, quand vous avez le meilleur joueur de votre championnat à minima,
00:24:32 c'est vraiment manquer de considération et de respect, je trouve.
00:24:35 Donc pour moi, le principal fautif, c'est ceux qui le font.
00:24:38 Je ne sais pas si c'est Louis Sénéryqué ou la direction qui le dit à Louis Sénéryqué,
00:24:41 c'est là où j'accorde un certain bénéfice du doute à Louis Sénéryqué.
00:24:44 - Quand on connaît Louis Sénéryqué, on peut penser qu'il n'a pas besoin d'être très fort.
00:24:49 - Che Guevara, il était beaucoup moins, il y a encore trois semaines,
00:24:52 quand on n'était pas sûr qu'il ne reste pas à Paris.
00:24:55 - Là, pour le coup, il avait des consignes.
00:24:57 - Oui, donc je garde une distance, Louis Sénéryqué, c'est un fou, mais il fait le fou depuis qu'il sait que surtout,
00:25:02 il l'aura peut-être le prochain. - Ah, évidemment !
00:25:04 - Non mais ce n'est pas la même chose, ce n'est pas la même histoire.
00:25:06 - C'est ça qui est le plus agressant d'ailleurs.
00:25:08 - Exactement. Après, l'attitude de Bappé, le tour de stade,
00:25:11 je pense que tous les spectateurs de Monaco ont un selfie avec lui, ce qui est d'ailleurs un beau souvenir,
00:25:15 mais quand on le connaît, s'il veut les éviter, il le fait.
00:25:17 Ça, c'est agaçant, c'est le cinéma habituel, c'est un cirque.
00:25:19 Mais pour moi, ce cirque-là, qui m'est insupportable, et honnêtement, je trouve que ce n'est pas très classe vis-à-vis de ses partenaires,
00:25:25 c'est un joueur majeur, il n'est pas toujours capitaine,
00:25:28 de savoir filmer avec sa maman, il y a peut-être des dirigeants,
00:25:33 je trouve que ce n'est pas très sérieux.
00:25:35 Mais pour moi, la faute principale, et ceux contre qui, de mon point de vue, on va avoir le plus,
00:25:39 c'est contre ceux qui l'ont fait sortir la 45e minute comme un malpropre.
00:25:43 - Alors, on est d'accord, on va éliminer, on va cocher les cases.
00:25:46 Quand Louis Stenrichter nous dit, parce que ça fait deux fois qu'il a cette même justification,
00:25:52 "je prépare la saison prochaine, je m'habitue à l'idée qu'il y en a, et donc je prépare les choses."
00:25:56 - C'est immense !
00:25:57 - Ah c'est immense, il se moque de nous quand même !
00:25:59 - Mais il se moque de tout le monde en fait.
00:26:01 Et il ne respecte ni le football, ni son club, ni lui-même.
00:26:05 - Sauf que son club, qui lui demande, c'est la salle que je concours.
00:26:07 - On est sûr de ça ? On est sûr que ce n'est pas une consigne financière ?
00:26:10 C'est aussi un employé !
00:26:12 - D'ailleurs, si on éloigne la communication, c'est quand même extrêmement compliqué de comprendre quoi que ce soit,
00:26:17 on n'a pas de réponse aux questions.
00:26:19 - Mais la communication, on s'en fout !
00:26:21 - Ce qui compte, c'est quoi ?
00:26:23 - Ce qui compte, effectivement, ce sont les actes.
00:26:27 Et on se retrouve avec un entraîneur de football qui nous explique,
00:26:31 mais qui agit aussi de la sorte,
00:26:33 qu'il prépare la saison prochaine au mois de février.
00:26:36 Alors que ce club est en course en Ligue des Champions,
00:26:39 qu'il y a un match, si je ne m'abuse, mardi,
00:26:42 contre la Real Sociedad en huitième de finale retour de C1.
00:26:45 Et il envoie le message au monde entier,
00:26:48 mais aussi à ses joueurs,
00:26:50 qu'en fait, cette saison ne compte pas.
00:26:52 Mais ça n'a pas de sens, en fait.
00:26:55 Les joueurs, ils peuvent penser éventuellement que Kyan Bappé est agaçant,
00:27:00 s'il considère que c'est un cirque.
00:27:02 Mais je pense qu'ils se sentent eux-mêmes dévalorisés.
00:27:06 Parce que certains d'entre eux ne seront plus là l'été prochain,
00:27:09 d'autres vont arriver.
00:27:10 Donc en fait, on ne prépare pas la saison prochaine.
00:27:12 C'est insensé.
00:27:14 - Ceci est éliminé de Ligue des Champions, mais ce n'est pas le cas.
00:27:17 - Mais même... - Sur les champions, c'est différent.
00:27:19 - On peut en discuter, mais je trouverais ça humainement lamentable.
00:27:24 - Mais ce n'est pas pareil déjà.
00:27:25 - Mais c'est différent. Il y a en tout cas toujours une saison.
00:27:27 - Exactement.
00:27:28 - Et là, on nous explique qu'ils se sont vus,
00:27:31 et que de toute façon, ils le gèreraient autrement en Ligue des Champions.
00:27:34 Donc en Ligue des Champions, il demeurera...
00:27:36 - Les dernières infos, c'est qu'il y a eu un échange ce matin,
00:27:40 et qu'on a essayé d'apaiser un petit peu la situation.
00:27:42 - Comment tu peux préparer un match aussi important,
00:27:45 dans ces conditions ?
00:27:46 Comment tu peux créer toutes les conditions
00:27:50 pour que l'atmosphère soit négative autour de toi ?
00:27:54 Comment tu peux envoyer le message à tes joueurs,
00:27:57 pas Kylian Mbappé, à tes autres joueurs,
00:27:59 que cette saison n'a aucun intérêt ?
00:28:01 C'est lamentable !
00:28:03 - Alors Sébastien, on peut créer un petit parallèle
00:28:05 avec notre discussion du début.
00:28:07 Vous allez voir où je veux en venir.
00:28:09 Sur Abdelhamid, dont on sait qu'il ne va pas être prolongé,
00:28:12 alors qu'il n'en fait jamais de boulettes,
00:28:13 l'un vient d'en commettre une.
00:28:14 Vous avez de la chance, Mbappé, a priori,
00:28:16 c'est un cyborg et peu de choses l'atteignent.
00:28:18 - Si, je pense que ça l'atteint !
00:28:20 - Non mais on pense...
00:28:21 - Et dans les faits, il est moins bon depuis que...
00:28:23 - Il est moins bon depuis un moment,
00:28:25 mais on peut envisager l'idée que malgré ce qu'il s'est passé à Monaco,
00:28:29 il soit quand même très bon à Noéta.
00:28:31 - Absolument !
00:28:33 - Pour une personne normale, et même un sportif de haut niveau,
00:28:36 c'est une manière de l'affaiblir.
00:28:37 Il affaiblit quelqu'un qui est censé lui faire gagner les matchs.
00:28:40 C'est là où je trouve que ça n'a aucun sens.
00:28:43 - Ce qui est étonnant, moi je trouve là-dedans,
00:28:48 c'est que tous les entraîneurs vous disent
00:28:50 "Ces grands joueurs-là, on ne les sort pas."
00:28:52 "Même s'ils sont mauvais, à la 80ème, ils vont marquer."
00:28:55 Et d'ailleurs, c'est ce qui s'est passé lors du match à Lé.
00:28:58 Il fait une première mi-temps tout à fait quelconque, il ne le sort pas.
00:29:01 Et à la 56ème, il marque son but.
00:29:03 Donc c'est vrai que la gestion qu'il a du joueur est quand même assez énigmatique.
00:29:08 Et moi j'en attends sur la communication,
00:29:10 le fait qu'il refuse sciemment de pouvoir expliquer réellement ses choix,
00:29:14 et de nous parler une fois, de nous dire que c'est pas du basket,
00:29:17 de faire des réponses à côté, de nous dire "je prépare la saison prochaine".
00:29:19 - Oui, ça on est habitué, il est capable de le faire à l'envers.
00:29:22 - C'est extrêmement troublant.
00:29:24 - C'est intéressant ce que vous soulevez David Ayiello,
00:29:26 sans faire offense à notre bon Liguain,
00:29:28 le PSG ils ont plus de 10 points d'avance sur un deuxième qui s'appelle Brest.
00:29:31 Quelque part, ils ne sont pas en train de trembler.
00:29:33 C'est-à-dire que tu peux te permettre de faire ça.
00:29:35 - Quel est le sens, quel est l'intérêt ?
00:29:37 - La vraie question que je vous pose, c'est est-ce que mardi,
00:29:39 il est envisageable que Kiganembapé soit ne débute pas à la rencontre,
00:29:43 soit sortit à la mi-temps, sauf si le PSG se met à l'abri rapidement.
00:29:47 - C'est pas la tendance, c'est pas ce qui se dit.
00:29:49 - Non, je crois pas. Moi je crois que tout est possible.
00:29:51 - Avec ce club.
00:29:53 - Avec ce club, d'accord, ils sont fous, mais là, autant qu'ils s'éliminent eux-mêmes.
00:29:58 - Là, du coup, l'expérience du club, ça pointe l'idée que ça serait la direction qui serait derrière tout ça.
00:30:04 Moi je pense quand même que Louis Sénéry, qui est persuadé que dans son logiciel,
00:30:08 je pense que Kiganembapé est à l'opposé de ses valeurs, en tout cas de sa vision du football.
00:30:15 C'est-à-dire que pour lui, le collectif, on le sait, c'est au-dessus.
00:30:17 - C'est pas si clair.
00:30:18 - Le projet de jeu passe au-dessus,
00:30:20 et qu'un super joueur, et qu'une super star, est incompatible avec sa vision du football,
00:30:24 c'est ce qu'il a fait avec Totti, c'est ce qu'il a fait avec Larroma, c'est ce qu'il a fait avec Messi,
00:30:28 et je pense qu'il se dit qu'un joueur comme Lapé, qui est trop grand par rapport à l'équipe...
00:30:34 - Mais les faits te donnent tort, je suis désolé.
00:30:36 Louis Sénéry a effectivement un rapport à son ego et à sa personne un peu étrange.
00:30:42 - C'est pas ça dont je parle, là c'est l'importance d'un grand joueur par rapport au jeu.
00:30:46 - Mais les faits te donnent tort. L'été dernier, il a insisté pour que Kyan Bappé revienne dans le groupe.
00:30:53 Il a milité pour qu'il puisse rejouer.
00:30:57 En janvier, alors que Nasser Al-Railaifi a envisagé à nouveau d'être désagréable avec son joueur,
00:31:04 il a fait le maximum pour que ce ne soit pas...
00:31:06 - L'info, ça c'est patient.
00:31:07 - Bah oui, je te donne des infos.
00:31:08 - Ouais, c'est bien, non, mais je le souligne.
00:31:10 - Début janvier, je te garantis qu'il y a eu des moments de tension très importants
00:31:14 entre Nasser Al-Railaifi et Kyan Bappé.
00:31:17 Enfin, Nasser Al-Railaifi avait envie d'écarter à nouveau son joueur.
00:31:21 L'entraîneur, lui, ne le voulait pas.
00:31:24 Il a plutôt été, avec Louis Skampos aussi, un élément modérateur
00:31:29 dans les tensions qu'il y a eu l'été dernier et début janvier.
00:31:32 - C'est pour ça que Sébastien, sauf parce que tu es des informations contraires et moi j'en ai pas,
00:31:36 donc j'ai mes yeux déshypnés, tu vas voir où je veux en venir,
00:31:38 soit il répond quand même à une demande présidentielle,
00:31:43 mais est-ce qu'on le saurait si Al-Railaifi avait dit à Éric Dauphine...
00:31:47 - Il y a une hypothèse qui commence à point.
00:31:48 - Moi je n'ai pas de certitude sur ce sujet.
00:31:50 - Non mais c'est une hypothèse.
00:31:51 - Oui, oui, tu as raison, c'est une hypothèse.
00:31:53 - Qui vérifierait, qui sera un fil conducteur par rapport au récit que tu nous fais.
00:31:58 Puisque quelqu'un qui aurait pris la défense de ce joueur à plusieurs reprises...
00:32:01 - Louis Skampos aussi, bien sûr, dont on connaît la proximité avec Kyan Bappé, mais...
00:32:04 - Qui subitement le met au placard, en tout cas dégrade son statut,
00:32:08 la seule logique ce serait qu'au-dessus de lui on lui ait dit
00:32:10 "Papa, par contre, à un moment donné, je vais me le faire déjà, donc tu vas aussi faire ce qu'on te dit".
00:32:15 Et la deuxième chose, c'est qu'à mon avis, Mbappé et ses amis ont comme une erreur majeure,
00:32:20 c'est de communiquer sa décision aussi rapidement dans la salle de salle.
00:32:26 - Il est puni pour le coup d'avoir été plutôt agréable avec son club.
00:32:33 - Oui, exactement, mais nous, ce n'est pas grave qu'on ne puisse pas précéder comment va agir le Paris Saint-Germain,
00:32:39 mais eux, ils doivent avoir la capacité de savoir comment le PSG va réagir à "on vous annonce qu'on sera plus là la saison prochaine".
00:32:45 Et là, ils l'accueillent très mal, donc c'est une erreur de jugement de l'environnement.
00:32:50 - Je pense qu'ils l'avaient jugé, mais qu'en revanche, pour eux, j'imagine, je crois,
00:32:57 qu'il y avait aussi un élément important de communication vis-à-vis de l'extérieur,
00:33:02 vis-à-vis du grand public, vis-à-vis du public, et la volonté de dire aussi, de montrer qu'ils se comportaient bien.
00:33:08 - Et que le feuilleton s'éteigne pas, oui. - C'est de la communication, bien sûr.
00:33:12 Mais je pense que cette volonté-là était importante. - Mais à la fin, ce qui est certain,
00:33:17 c'est qu'on connaît l'histoire de l'investissement du Qatar dans le football et dans le Paris Saint-Germain,
00:33:22 il y a une notion de fierté qui est importante, et là, la réalité des faits, c'est que pendant les 4 mois de la fin de saison,
00:33:29 l'employeur, qui est toujours le Paris Saint-Germain, finalement, l'acte de communication,
00:33:33 de faire savoir au monde entier que Kyan Mbappé va quitter le Paris Saint-Germain,
00:33:36 il n'est déjà plus au Paris Saint-Germain, c'est-à-dire que tu ne vends déjà plus l'image de Kyan Mbappé,
00:33:40 il est déjà quasiment avec le maillot du Réal, et ça, c'est un affront.
00:33:43 Donc, quelque part, il faut lui faire payer. Et pour conclure...
00:33:46 - Il fait plus jouir, en tout cas. - Hypothèse qui commence à poindre aussi,
00:33:50 parce qu'on n'a pas parlé du financier, mais vous vous souvenez bien, en début de saison,
00:33:54 il a dû s'asseoir sur beaucoup de primes, d'énormes primes, Kyan Mbappé.
00:33:59 - Plus de 100 millions d'euros brut. - Plus de 100 millions.
00:34:01 - Donc, charger, ça représente... - Il ne s'est pas assis sur toutes les primes.
00:34:05 - Et il ne serait pas exclu, ça va être à creuser, mais c'est une hypothèse qui commence à poindre,
00:34:10 que le fait que Kyan Mbappé joue moins et marque moins de buts par conséquent,
00:34:15 va impacter ses primes également. C'est une manière financièrement de lui faire payer aussi
00:34:20 sa prise de décision impactante à ce moment de... - C'est possible.
00:34:24 - Et on peut réagir dans cet étage-là, le fait que s'il est impacté également
00:34:28 par le fait de mettre moins de buts, ça le pénalise dans la course au ballon d'or.
00:34:31 - Tout à fait, qui peut aussi être une prime, on le sait. Plus aléatoire, celle-ci, évidemment,
00:34:36 on en conviendra. Bon, j'estime qu'en l'état, on a probablement fait le tour de la question.
00:34:44 On va faire une pause tout de suite, on refait le match et on revient avec les filles d'Herve et Renard,
00:34:50 qui sont tombées de très haut cette semaine avec cette défaite 2-0 face à l'Espagne,
00:34:55 en finale de Ligue des Nations. A tout de suite.
00:34:59 Philippe Sanfourche. On refait le match sur RTL.
00:35:03 RTL. On refait le match avec Philippe Sanfourche.
00:35:08 - Je pense qu'il y a aujourd'hui une équipe qui est numéro une mondiale.
00:35:13 Et c'est mon humble avis de très loin. - Herve et Renard et ses joueuses accusent le coup.
00:35:18 L'écart était abyssal lors de cette finale. Une classe d'écart dans tous les secteurs.
00:35:22 - Là, c'est difficile. Je suis déçue, je suis frustrée, je suis énervée.
00:35:26 Demain, il y a un autre jour. Dans le foot, il ne faut pas se décourager, sinon on n'est pas fait pour ça.
00:35:31 La défaite, ça fait partie du jeu. Il faut continuer.
00:35:33 - Tant qu'on n'a pas réussi à gagner une compétition, il faut toujours se remettre en question,
00:35:38 il faut toujours persévérer pour combler l'écart qu'il y a encore avec cette équipe d'Espagne.
00:35:44 Il va falloir être très fort pour le combler très rapidement.
00:35:48 - Voilà, vous aurez peut-être reconnu les voix d'Herve et Renard, de Génie Le Sommaire, au micro de Nicolas.
00:35:55 Nicolas Gengereau, qui était l'envoyé spécial d'RTL à Séville,
00:35:59 et qui n'a pas réussi à porter chance à cette sélection féminine,
00:36:03 qui vivait donc sa première finale internationale.
00:36:06 Alors certes, ce n'était pas une Coupe du Monde ou un Euro,
00:36:08 mais c'était l'occasion d'inscrire le nom de l'équipe de France sur un premier trophée.
00:36:13 Et j'ai envie de dire que le rappel à l'ordre est assez sévère.
00:36:17 Est-ce que vous l'avez tous vécu de la même manière ?
00:36:20 - Moi, je n'ai pas été surpris. On en avait parlé ici la semaine passée.
00:36:24 Et je ne m'attendais pas à ce que ça se passe bien.
00:36:27 Donc je crois qu'il y a un énorme écart.
00:36:30 On n'a pas trop de lucidité sur l'équipe de France féminine ici.
00:36:36 Elle est moyenne.
00:36:38 Elle a été éliminée en quart de finale de la Coupe du Monde.
00:36:42 Avant cela, sous Corinthia, c'est vrai que l'atmosphère était désagréable, délétère parfois.
00:36:49 Mais ça rajoutait encore un sentiment un peu négatif.
00:36:52 Mais au niveau sportif, c'était pareil.
00:36:55 Ni mieux ni moins bien.
00:36:57 Hervé Renard est un bon entraîneur.
00:37:00 Et quelqu'un qui a apporté un peu de souffle à cette équipe de France à travers sa communication.
00:37:06 Mais elles ne sont pas bonnes.
00:37:09 - Elle n'a pas d'incidence ?
00:37:10 - Vous voyez, le problème, c'est qu'elles sont moyennes.
00:37:12 Et elles ont un melon qui dépasse l'entendement.
00:37:14 Donc à un moment, vous ne pouvez pas gagner des matchs.
00:37:17 Quand ça devient sérieux.
00:37:19 - Vous visez qui ?
00:37:20 - Tout le monde sait qu'en France, en tout cas,
00:37:23 - Toutes les joueuses de l'équipe de France ont un melon.
00:37:25 - Mais pas toutes, c'est jamais toutes.
00:37:26 Mais les leaders, les cadres, ont quand même un rapport à ce qu'elles font et à leurs talents.
00:37:33 Un peu particulier et qui manque de lucidité.
00:37:36 Tout le monde le sait dans le milieu du foot.
00:37:37 Personne ne le dit.
00:37:38 Je crois que c'est Négovou,
00:37:41 qui connaît bien le football féminin à travers l'Olympique Lyonnais,
00:37:45 qui est un moteur depuis 15 ans dans le football féminin,
00:37:49 qui s'est permis une réflexion
00:37:51 et a dit qu'un peu d'humilité ferait du bien aux joueuses,
00:37:57 notamment de l'équipe de France.
00:37:59 Et tout le monde le sait, c'est comme ça.
00:38:02 - Et Hervé Renard n'a pas de prise là-dessus,
00:38:04 parce qu'il a quand même coaché dans des vestiaires à travers le monde.
00:38:08 - Et après, il ne va pas transformer Bertrand Latour en Carl Lewis.
00:38:13 Et à un moment, c'est une réalité.
00:38:14 - Non mais là, on ne parle pas.
00:38:15 - Il y a le niveau des joueuses intrinsèques,
00:38:18 mais il n'est pas si mauvais que ça.
00:38:20 - Non mais elles sont en deuxième catégorie au niveau mondial.
00:38:23 - Rafflaient absolument tous les titres.
00:38:25 - Mais c'est quand même compliqué.
00:38:26 Si on reste sur le sujet évoqué par Sébastien,
00:38:30 il est arrivé à un moment où il y avait le feu.
00:38:32 Donc je pense que son idée, ça a quand même été plutôt de dire
00:38:35 "je vais arrondir les angles et je ne vais pas en rajouter dans ce domaine-là".
00:38:39 Donc sur cette question-là,
00:38:40 je ne vois pas lui comment il aurait pu à court terme, en tout cas,
00:38:43 changer ses mentalités-là.
00:38:44 C'est un travail de très longue haleine.
00:38:46 C'est même un travail, pour moi, qui dépasse le cadre du sélectionneur.
00:38:49 Où effectivement, il y a tout un travail sur le long terme à mener,
00:38:53 que ce soit sur les mentalités, sur le niveau, sur les infrastructures.
00:38:56 Et on est très loin à ce niveau-là.
00:38:57 - C'est très difficile de travailler avec elle.
00:38:59 - Pour moi, pour en revenir à ce qui se dit dans le milieu,
00:39:02 c'est quelque chose qui ne touche pas que la sélection.
00:39:04 Ça touche également les clubs,
00:39:06 où ce sont des choses qui sont évoquées régulièrement.
00:39:08 Donc c'est pour ça que pointer Hervé Renard spécifiquement
00:39:11 si on élargit un petit peu, si on dépasse le cadre de ce match-là,
00:39:14 je trouve ça un petit peu dur pour lui.
00:39:15 Parce que, comme on le disait...
00:39:17 - Pour le moment, il ne fait pas de miracles.
00:39:18 - Non, c'est ça.
00:39:19 - Non, mais tu emploies le mot aussi.
00:39:20 On lui demande de faire des miracles.
00:39:22 - Non, mais il n'y avait pas de raison non plus que ça soit l'homme providentiel.
00:39:25 C'est-à-dire qu'il découvre un univers qu'il ne connaît absolument pas.
00:39:27 C'est-à-dire qu'il connaît le foot féminin comme pouvais-moi.
00:39:29 C'est-à-dire qu'il ne le connaissait pas très bien.
00:39:30 Il n'y avait jamais travaillé.
00:39:31 Ce ne sont pas les mêmes joueurs, les mêmes joueuses par définition.
00:39:36 - Il ne peut pas utiliser les mêmes leviers ?
00:39:37 Il est freiné dans sa façon de faire ?
00:39:39 - Non, dans le management...
00:39:40 - C'est possible, oui.
00:39:41 - Non, non, mais moi, toutes les personnes que j'ai côtoyées,
00:39:44 qui ont côtoyé le football masculin et féminin,
00:39:46 m'ont dit que ce n'était pas les mêmes leviers, effectivement.
00:39:48 - C'est normal, d'ailleurs.
00:39:50 - Et lui-même, déjà, a fait ses classes en sélection de football africain,
00:39:55 qui n'est déjà pas exactement la même chose que de manager un club européen de championnat.
00:39:59 Sur quoi on pouvait avoir des doutes,
00:40:01 puisqu'il n'a jamais fait, sur le long terme, en Ligue 1,
00:40:04 que ce soit à Sochaux, sur un très peu de temps, ou à Lille.
00:40:06 Donc, il n'y a pas de miracle.
00:40:08 Mais effectivement, je suis d'accord avec ce que dit Sébastien,
00:40:09 je pense qu'elles sont plus fortes que nous le pensons, qu'elles-mêmes le pensent.
00:40:13 - Moins fortes, moins fortes, oui.
00:40:14 - Elles sont moins fortes que ce que nous pensons collectivement,
00:40:17 et ce qu'elles pensent elles-mêmes,
00:40:18 et qu'on est juste rattrapés par le niveau qui est le nôtre.
00:40:20 C'est-à-dire qu'il y a un moment donné,
00:40:21 Corinthia Crétella-Fotive, avant c'était quelqu'un d'autre,
00:40:23 après c'est Hervé Renard, et on ne gagne jamais.
00:40:25 Donc, soit on n'a pas de chance à chaque fois,
00:40:27 soit c'est juste qu'elles sont moins fortes que ce qu'on pensait.
00:40:29 Et l'hégémonie de Lyon, à un moment donné, sur le football européen,
00:40:32 se fait aussi avec des joueuses étrangères.
00:40:34 Adélaïca Ruckberg, qui a été ballon d'or,
00:40:36 a priori, elle n'est pas éligible pour jouer avec la sélection nationale française.
00:40:39 Donc, ce qui fait qu'à un moment donné, vous manquez un peu de talent.
00:40:41 - Ça rappelle Hervé Renard.
00:40:42 - Après, il y a des très bonnes joueuses quand même, mais pas suffisamment.
00:40:44 - Ce qui est une petite claque quand même pour ces filles, et pour finalement tout le football français.
00:40:48 - Mais alors si c'est une claque, elles ne regardent pas les résultats depuis 10 ans.
00:40:52 - Mais historiquement, par exemple, les États-Unis c'était au-dessus.
00:40:55 L'Espagne, on l'a dit avant ce match,
00:40:57 elles ont gagné tous leurs matchs historiquement,
00:41:00 ou quelques matchs plus, elles n'avaient jamais perdu contre les Espagnoles.
00:41:03 - Mais depuis 3 ans...
00:41:04 - Elles sont surclassées, mais de manière... On avait l'impression qu'il y avait...
00:41:07 - Oui, mais quand même, on peut quand même rappeler aux gens
00:41:09 que cette équipe espagnole est formidable.
00:41:11 Et moi, je n'ai pas toujours pris du plaisir devant les matchs de football pratiqués par les femmes,
00:41:17 et là, j'ai pris du plaisir à voir cette sélection espagnole.
00:41:20 - Mais elles ont progressé de manière stratosphérique en peu de temps.
00:41:24 Donc ça veut dire que finalement, on ne travaille pas assez, ou pas assez bien.
00:41:28 - Après, tout le monde sait aussi qu'actuellement en France, il y a un petit souci,
00:41:32 parce qu'effectivement, on a eu à travers l'Olympique du Lundi des très bons résultats,
00:41:36 et ça s'est développé ailleurs, ça se développe en Angleterre, ça se développe en Espagne,
00:41:40 et ça devient compliqué.
00:41:43 - Et tu as raison, notamment au niveau des clubs.
00:41:45 C'est-à-dire que l'hégémonie qu'a connue l'Olympique lunnais,
00:41:47 à mon avis, on peut faire une croix dessus,
00:41:49 et qu'on voit la montée en puissance des championnats étrangers...
00:41:52 - Nous, on stagne, et les autres progressent.
00:41:54 - Oui, et puis le problème, c'est que tu as quand même toujours l'Olympique lunnais,
00:41:56 tu as quand même toujours le Paris Saint-Germain,
00:41:58 mais après, c'est un peu le désert quand même.
00:42:01 - Le Paris FC, c'est le miracle.
00:42:04 - Et surtout, il y a un écart, c'est un fossé.
00:42:07 - Et là, on est dans les structures, on est dans la professionnalisation...
00:42:10 - C'est pour ça que je parlais de long terme, c'est un vrai sujet sur le long terme.
00:42:14 - Pour conclure, parce que j'aimerais qu'on parle de Paul Pogba avant 20h,
00:42:18 qu'est-ce qu'on peut espérer en 5 mois ?
00:42:21 - Une médaille ?
00:42:22 - Là, il est acté, de toute façon, elles ne peuvent pas être championnes olympiques.
00:42:25 - Mais tu peux toujours, parce qu'il y a des choses qui arrivent qui ne s'expliquent pas,
00:42:28 la Grèce a été championne d'Europe en 2004,
00:42:30 donc on ne sait jamais, tu peux être porté par un mouvement,
00:42:32 il peut se passer des choses,
00:42:34 et puis il peut y avoir éventuellement une remise en cause,
00:42:36 j'y crois pas, mais déjà, il faut quand même être clair,
00:42:39 aller chercher une médaille aux Jeux olympiques, ce serait un succès.
00:42:43 Voilà.
00:42:44 Une médaille de bronze aux Jeux olympiques, ce serait un succès.
00:42:47 - Mais ça, pour le coup, je pense qu'elles en sont conscientes.
00:42:49 - Et ce n'est pas impossible.
00:42:50 - Je pense que pour ça, elles en sont conscientes.
00:42:52 - On est d'accord que leur podium sera un succès.
00:42:55 - Bon, on suivra ça, et en tout cas, on espère que ce sera un électre-choc,
00:43:00 et que ça permettra d'avancer un petit peu d'ici le mois de juillet.
00:43:05 À 19h53, on refait le match,
00:43:08 on va passer au dernier débat de cette première heure,
00:43:12 qui est plus un constat qu'un débat, malheureusement,
00:43:14 c'est le fait que Paul Pogba a écopé de la plus lourde peine possible,
00:43:19 les 4 ans de suspension qui a été requis par le parquet italien
00:43:25 dans cette affaire de dopage, donc positif à la testostérone, Paul Pogba.
00:43:30 Il a 31 ans, est-ce que ça veut dire clairement qu'en l'état,
00:43:34 si les choses n'évoluent pas favorablement dans son sens,
00:43:37 on sait qu'il fait appel auprès des tribunaux arbitrales du sport,
00:43:41 est-ce qu'on peut parler d'une fin de carrière ?
00:43:43 - Sa carrière a été derrière lui depuis un moment, malheureusement,
00:43:46 il suffit de regarder le nombre de matchs qu'il a disputés depuis 2 ans,
00:43:49 le traumatisme qu'il a vécu en mars 2022 avec cette tentative de raquette brutale
00:43:56 ne l'a pas aidé en plus de cela, ça allait déjà pas bien physiquement.
00:44:00 Oui, je pense qu'il y aura un joueur au football d'une manière ou d'une autre,
00:44:05 peut-être dans un pays exotique comme on dit maintenant,
00:44:08 mais sinon ce n'est pas possible.
00:44:11 Oui, mais après il aura toujours une image, il y aura toujours...
00:44:14 - C'est-à-dire qu'en 4 ans déjà il faut s'astreindre...
00:44:17 - 3 ans et demi parce qu'il est suspendu depuis septembre.
00:44:19 - Il faut s'astreindre à une rigueur, un sujet de vie qui fait que tu ne peux pas réguler un étang-bimadre...
00:44:23 - Bien sûr, mais c'est fini, c'est fini, forcément.
00:44:27 Mais il a commis une erreur, parce qu'on peut quand même rappeler ce qui s'est passé,
00:44:30 c'est qu'il a refusé de négocier.
00:44:32 Il était persuadé qu'il pouvait jouer le fait de prétendre qu'il ne l'avait pas pris volontairement.
00:44:38 - Il joue sur sa bonne foi, il réclame son innocence...
00:44:41 - Très bien, sa bonne foi ou pas, on peut en discuter,
00:44:44 mais il reconnaît lui-même qu'il a ingurgité ce produit volontairement malgré tout.
00:44:51 - Un complément alimentaire...
00:44:53 - Un médecin lui a donné, un ami médecin, et lui il a pris.
00:44:56 Donc on ne lui a pas mis dans un verre en boîte de nuit.
00:44:59 On ne lui a pas ingesté en lui disant que c'était des vitamines.
00:45:01 - Il a commis une erreur.
00:45:03 - Il est sanctionné normalement.
00:45:05 - Dans sa démarche à lui, ce qu'il explique, c'est qu'évidemment il n'était pas conscient...
00:45:09 - Il n'y a jamais un joueur,
00:45:11 - Les joueurs de football ne se font jamais prendre,
00:45:13 il n'y a jamais un joueur, un cycliste, personne qui dit "je l'ai fait spray,
00:45:16 toute la nuit je me suis mis des piquouses dans le bras", ben non.
00:45:20 - Ce qui est factuel, c'est que depuis Diego Maradona,
00:45:23 et ça remonte à des lustres,
00:45:25 on n'a pas vu un joueur de football condamné pour 4 ans de suspension.
00:45:29 - C'est la réglementation.
00:45:31 - On est d'accord, c'est la réglementation, et on ne va pas aller à l'encontre,
00:45:35 mais est-ce qu'il n'y a pas un côté un peu injuste de se dire que c'est lui qui va payer finalement ?
00:45:39 - Pourquoi ? C'est une sanction.
00:45:41 - Paul Pogba, 4 ans...
00:45:43 - Il y a un barème de sanctions, donc dans la mesure où il existe, il est appliqué.
00:45:45 La chance qu'ils ont, et d'ailleurs tant mieux pour eux,
00:45:47 c'est qu'il y a tellement peu de contrôle sur 11 joueurs, ou 15, ou 18, ou 23,
00:45:51 de manière tellement alternative, qu'il n'y en a jamais un qui est contrôlé.
00:45:54 Il n'y a aucune raison qu'il y ait autant de dopés dans tous les sports,
00:45:57 et qu'il y en ait aussi peu dans le foot.
00:45:58 Donc déjà, ils ont de la chance d'être contrôlés aussi peu.
00:46:00 Moi je veux dire, d'une manière générale, et je crois que c'était à ce micro-là très précis,
00:46:03 quand j'entends la ministre des Sports reprendre sa défense,
00:46:05 et nous expliquer à quel point elle est triste,
00:46:07 c'est une déclaration qui m'attriste encore plus.
00:46:10 Moi je trouve qu'on nous fait preuve de mensuétude avec Paul Pogba,
00:46:13 d'une manière affolante, et honnêtement, c'est quelqu'un pour qui j'ai vraiment de la sympathie,
00:46:17 qui est un joueur immense.
00:46:18 Mais imaginez juste que vous transférez Pogba, et on parle de Pogacar,
00:46:22 vous transférez Pogba, et on parle d'un marathonien.
00:46:26 J'adore le vélo, mais on peut l'étendre à d'autres sports.
00:46:29 Il y a une culture de dopage dans le vélo, qu'il n'y a pas en football,
00:46:31 et je veux bien vous le reconnaître.
00:46:33 Mais on a l'impression qu'il est la victime.
00:46:36 Non, il est coupable d'avoir commis...
00:46:37 Enfin, nul n'est censé ignorer la loi.
00:46:39 - Vous le citez la ministre, le sélectionneur national, Didier Deschamps,
00:46:42 a fait publier un communiqué très officiel.
00:46:45 Les termes sont clairs.
00:46:47 Je n'imagine pas un seul instant que Paul ait eu l'intention, la volonté de se doper,
00:46:51 pour bien le connaître.
00:46:52 Je sais que ce n'est pas du tout dans son état d'esprit.
00:46:55 Maintenant, il y a les faits, et ce que révèle les documents réflectuels,
00:46:57 la présence de l'hormone illicite est un processus.
00:46:59 - Donc il a été plutôt malin.
00:47:01 - J'espère de tout cœur qu'elle pourra s'arranger.
00:47:03 Il s'engage quand même.
00:47:04 - Il s'engage à quoi ? Il dit juste, je pense qu'il ne s'est pas dopé.
00:47:07 Il ne dit pas, je vous mets la main au feu non plus.
00:47:09 Il défend son joueur comme il aurait pu le faire d'abord.
00:47:12 - C'est un peu l'opinion. - Et il reconnaît les faits après.
00:47:15 - Oui, et puis c'est un peu l'opinion. - C'est très habile comme d'habitude.
00:47:18 - C'est l'opinion publique.
00:47:19 - Je pense que la majorité des gens pense la même chose.
00:47:21 Savoir qu'il ne s'est pas dopé sciemment, mais qu'il a fait une erreur.
00:47:24 - Devant le TAS, en un mot, il peut espérer que ça descende à deux ans.
00:47:27 - Là, là, là !
00:47:29 - Le TAS est souvent... - Ça changerait tout, deux ans de bienveillance.
00:47:33 - Il a dit que c'était intentionnel. C'est ça qui est fou.
00:47:35 Il l'a pris intentionnellement.
00:47:37 - Oui, mais il a commis une erreur.
00:47:40 - Il a commis une erreur. Mais oui, mais il a commis une erreur majeure.
00:47:43 C'est incroyable. Il aurait dû négocier.
00:47:45 - 19h58, la pause dans "On refait le match".
00:47:47 On se retrouve après les informations de 20h pour les débats flash avec Karim Ghali.
00:47:51 A tout de suite.
00:47:52 - RTL, on refait le match avec Philippe Sanfourche.
00:47:57 - RTL, on refait le match, les débats flash.
00:48:03 - Les débats flash dans "On refait le match" comme chaque semaine.
00:48:08 Comme d'habitude, question simple.
00:48:10 On s'implique 45 secondes pour convaincre l'assistance.
00:48:13 Et évidemment, pour des débats flash de qualité,
00:48:16 il nous faut des intervenants de qualifié.
00:48:19 Il nous faut muscler notre effectif.
00:48:21 Et c'est la raison pour laquelle chaque samedi,
00:48:23 nous accueillons avec un plaisir non dissimulé, Karim Ghali.
00:48:27 Bonsoir, Karim.
00:48:28 - Bonsoir à tous. J'ai notamment écouté Sébastien Tarragot
00:48:31 sur le foot féminin et sur ce qui s'est passé lors de la finale de la Ligue des Nations.
00:48:34 - Ah, et vous demandez un intros réponse peut-être ?
00:48:36 - Non, je n'ai pas parlé de ce que tu disais la semaine dernière.
00:48:38 J'étais sympa, fais attention Karim.
00:48:40 - Mais je sais que tu étais sympa.
00:48:41 Non, non, nous avons beaucoup échangé lors de la finale.
00:48:43 Donc on s'est tout dit.
00:48:44 C'est bon, tout va bien.
00:48:45 - Il faut rappeler que la semaine passée, Karim nous a expliqué
00:48:50 que la demi-finale contre l'Allemagne était un marqueur important
00:48:54 dans l'histoire du football féminin en France.
00:48:56 Et je pense qu'elle s'est trompée.
00:48:59 - Non, que ça avait peut-être débloqué.
00:49:01 - Je maintiens que la France a battu sa bête noire en compétition officielle.
00:49:05 C'était très important.
00:49:06 Et qu'il y avait une montagne derrière et qu'ils se sont fait rouler dessus.
00:49:09 Ça c'est une évidence aussi.
00:49:10 Mais on ne peut pas oublier ce qui s'est passé en demi-finale.
00:49:12 - Donc on n'a pas progressé en gros.
00:49:13 - Déjà, battre les Allemandes, oui, c'est un cap.
00:49:15 - On a l'avis de bien y avoir le collar.
00:49:16 - Non, non.
00:49:17 - À Paris, super.
00:49:18 - Donc ils ont progressé quand même un petit peu.
00:49:19 C'était la position que défendait Karim la semaine passée.
00:49:22 C'était un peu la mienne aussi.
00:49:24 J'avoue que depuis, j'aurais tendance à mettre le pied sur le frein.
00:49:29 Mais c'est bien d'avoir des fruits dans ce jeu.
00:49:31 - Plusieurs Everest à gravir.
00:49:33 Bon, le premier est passé.
00:49:34 Le deuxième a été trop pour notre équipe de France.
00:49:37 C'est tout.
00:49:38 - Ouais.
00:49:39 Bon, ils ont fait le puits de Dôme et puis là, ils avaient l'Everest.
00:49:42 - Ils s'étaient emballés sur l'Everest.
00:49:44 - Ils avaient deux puits de Dôme.
00:49:46 - Allez, le premier débat flash.
00:49:48 On refait le match.
00:49:49 On est toujours avec Sébastien Parrago, David Ayello, Bertrand Latour et donc Karim Ghali.
00:49:54 La FIFA.
00:49:55 La FIFA est totalement opposée au carton bleu.
00:49:59 Ce sont des propos signés de Gianni Infantino, tout frais, président de la FIFA, devant l'IFAB,
00:50:05 l'Institut International qui régie les règles du football sur la Terre entière.
00:50:13 Et donc, c'est l'IFAB qui envisageait de tester cette expulsion temporaire de 10 minutes
00:50:19 en cas de faute d'antijeu.
00:50:21 Réforme donc tuée dans l'œuf, sans expérimentation.
00:50:24 Faut-il s'en réjouir ou le regretter ?
00:50:27 Sébastien Parrago, vous avez 45 secondes.
00:50:28 - Je ne comprends pas monsieur Infantino.
00:50:30 Il y a tellement eu de réformes ridicules et en tout cas négatives à mes yeux,
00:50:35 comme le nombre de remplacements désormais,
00:50:37 que je ne comprends pas comment il peut être opposé à celle-ci.
00:50:41 Ce serait une révolution majeure dans l'histoire du jeu.
00:50:43 Ça éviterait beaucoup de fautes inutiles, d'antijeu,
00:50:48 notamment par exemple lors des demi-finales d'une compétition.
00:50:52 Vous savez, après on remet les compteurs à zéro.
00:50:54 Donc en fait, quelqu'un qui n'a pas été averti avant,
00:50:57 il peut y avoir 10 cartons jaunes dans une équipe.
00:51:00 Vous pouvez arrêter le jeu totalement pendant 20 minutes en fin de match.
00:51:03 C'est un désastre absolu.
00:51:05 Et là, ce ne serait pas possible avec cette réforme.
00:51:07 Je ne comprends pas.
00:51:08 Mais je ne comprends rien sans doute à ce que veut monsieur Infantino.
00:51:12 L'argent, à part ça, je ne vois pas.
00:51:14 - Voilà qui est très clair en 45 secondes.
00:51:19 Sébastien Parrago ne comprend pas Jenny Infantino.
00:51:23 Est-ce qu'il est suivi par l'assistance ?
00:51:25 Petit tour de table et ensuite on argumente.
00:51:27 Bertrand Latour.
00:51:29 - Oui, je suis d'accord avec Sébastien Parrago.
00:51:31 - Ça fait un petit point.
00:51:33 Karine Galli.
00:51:34 - Tout à fait.
00:51:35 Je suis d'accord avec lui sur le fait qu'on ne comprend jamais
00:51:38 ce que fait Infantino, si ce n'est de l'argent.
00:51:40 Mais ça, on le sait depuis longtemps.
00:51:41 - Ça, il le fait bien remarquer.
00:51:42 - Ah bah ça, il...
00:51:43 - C'est donc une victoire à voir si elle est totale
00:51:45 ou si elle est...
00:51:46 - Suspense.
00:51:47 - Si on peut contester.
00:51:48 C'était plein de bon sens, donc c'est un oui.
00:51:50 - Oui, c'était pas révolutionnaire non plus.
00:51:52 - Non, mais c'est du bon sens.
00:51:53 Donc, personne ne veut opposer parce que
00:51:55 Jenny Infantino n'est pas le premier.
00:51:58 Pour le coup, il n'est pas isolé.
00:52:00 - Alors, quels sont les arguments ?
00:52:02 - Déjà, on peut lister l'ensemble.
00:52:04 Il y a beaucoup de grands joueurs, d'anciens grands joueurs, d'entraîneurs.
00:52:06 L'UFA également, M. Seferin.
00:52:08 Tout le monde, on a entendu une levée de boucliers.
00:52:11 - Mais sur le fond, c'est quoi les arguments ?
00:52:13 - Ce que j'entends souvent, c'est le fait de...
00:52:16 Finalement, que le football est ce qu'il est
00:52:18 parce que les règles sont simples.
00:52:19 Et qu'on va complexifier la chose.
00:52:21 C'est-à-dire que le carton bleu, s'il y en a deux,
00:52:24 ça équivaut à un carton jaune.
00:52:26 Et donc, s'il y a deux cartons bleus plus un carton jaune,
00:52:28 ça fait un carton rouge.
00:52:30 En gros, on complexifie les choses.
00:52:32 Et puis surtout, on rompt l'équilibre du match.
00:52:35 C'est-à-dire que...
00:52:37 - Quand ?
00:52:38 - Comme quand il nique pas.
00:52:39 - Mais attendez, je me fais le parmiens.
00:52:40 - Oui, mais non, mais ça m'intéresse.
00:52:41 C'est pour ça que je suis surpris.
00:52:42 - Vous êtes surpris autour de cette table.
00:52:43 Mais dans le milieu du football, manifestement, ça n'a pas pris.
00:52:45 Parce que le milieu du foot est très conservateur.
00:52:47 - C'est compliqué à comprendre pour les gens qui regardent.
00:52:49 Il ne faut pas non plus prendre les gens pour totalement demeurer...
00:52:52 - Oui, il y a des choses plus complexes.
00:52:53 - Oui, oui. Quelqu'un qui dit, bon j'ai du mal, par exemple,
00:52:55 quand je regarde un match de rugby, parce que je ne comprends pas les règles,
00:52:57 je l'entends.
00:52:58 Là, une histoire d'addition de carton,
00:53:00 si c'est trop compliqué pour le type qui regarde ça...
00:53:02 - Oui.
00:53:03 On a déjà la VAR.
00:53:04 Dès qu'elle intervient, on ne comprend rien à ce qui se passe.
00:53:06 - Là, il parle du principe que les amateurs de foot
00:53:08 sont vraiment ratés-pacrettes, en fait, les gens qui regardent.
00:53:10 - Non mais vraiment, moi j'insiste juste sur l'histoire,
00:53:12 parce que ça m'avait choqué, je commentais une Coupe du Monde U17, je crois.
00:53:16 - C'était avant que tu fasses les grands matchs, quand même.
00:53:18 Parce que le nombre de foot a basculé,
00:53:20 il y avait les finales de Coupe d'Espagne, de Coupe d'Italie...
00:53:22 - La finale avait réuni un million de personnes,
00:53:24 donc ça fait quand même beaucoup de gens.
00:53:25 Pour moi, c'est largement suffisant.
00:53:27 - C'est le principe de Boisif.
00:53:28 - C'était avant qu'ils passent de l'autre côté de la colonie.
00:53:30 - Voilà, c'est ça.
00:53:31 Mais, vraiment, lorsqu'on peut se retrouver avec des joueurs
00:53:34 qui peuvent vraiment commettre des fautes d'anti-jeu,
00:53:37 parce que même s'ils prennent un carton, il ne reste que plus de suspension,
00:53:41 et bien en fait, le match est terminé.
00:53:43 70ème, le match est terminé.
00:53:45 Tu mènes un zéro, c'est fini.
00:53:46 Parce que tu vas commettre que des fautes,
00:53:48 et tu peux pendre carton sur carton.
00:53:50 C'est incroyable.
00:53:52 - C'est le bon sens près de chez vous.
00:53:53 - Non mais on est d'accord.
00:53:54 Et ce qui a de terrible en plus dans ce dossier,
00:53:55 c'est que dans les arguments fournis par Infantino,
00:53:57 il évoque surtout le fait qu'il n'était pas au courant,
00:53:59 et que c'était scandaleux.
00:54:00 Non mais c'est incroyable, c'est-à-dire qu'il ne parle même pas du fond.
00:54:03 - Oui, alors là effectivement, on est peut-être plus sur le fait que...
00:54:07 - Donc en gros, c'est une décision politique de sa part,
00:54:09 ce n'est pas moi qui ai décidé, donc c'est moi.
00:54:11 - Comme la sonorisation des arbitres, comme tout,
00:54:13 c'est-à-dire que quand ça vient pas de nous, on se confuse.
00:54:15 - En tout cas, c'est une victoire pour l'instant.
00:54:18 - C'est comme à Monaco, c'est souvent un concours de kiki.
00:54:21 - De Sébastien Tarrago, très en forme ce soir.
00:54:24 Deuxième débat flash à 20h09 dans "Refais du match".
00:54:27 Stade Brestois, brillant deuxième de Ligue 1 pour l'heure,
00:54:31 et qui peut donc légitimement rêver à la Ligue des champions l'an prochain.
00:54:35 Probablement dans son stade, sauf que son stade, il y a un problème.
00:54:42 Puisque à le blé, peut-être le stade le plus vétuste de Ligue 1,
00:54:47 je crois qu'on sera tous... - Le plus champêtre, vétuste,
00:54:49 ça dépend comment on veut le voir. - Vous enjolivez un petit peu la chose,
00:54:52 vous êtes le diffuseur.
00:54:54 Et donc ce stade qui déjà, on le rappelle, est accepté en championnat
00:54:59 grâce à plusieurs dérogations.
00:55:02 La question est simple, Brest doit-il se battre pour envisager l'Europe
00:55:06 dans ce petit stade, mais qui est bien le sien,
00:55:09 ou choisir de se délocaliser à Rennes par exemple,
00:55:13 pour rentrer dans les normes et puis engranger aussi peut-être
00:55:15 plus de recettes billetteries.
00:55:17 Karine Galli, vous avez 45 secondes.
00:55:19 - Mais bien sûr qu'ils doivent se battre, nos amis de Brest,
00:55:22 je les soutiens à 10 000%.
00:55:24 Oui, si Brest est en Ligue des champions,
00:55:26 ils doivent jouer cette compétition dans leur stade à Francis-Leblé,
00:55:29 qui est un stade effectivement champêtre.
00:55:30 Pour l'instant, le stade est catégorie 2,
00:55:32 et donc ce n'est pas suffisant pour pouvoir accueillir
00:55:34 des matchs de Ligue des champions.
00:55:35 Il faut faire les petits travaux qui sont nécessaires,
00:55:37 mais il ne faut absolument pas dénaturer cette belle aventure
00:55:40 en allant jouer dans un autre stade.
00:55:42 Ça, c'est déjà vu qu'il y ait des petits clubs
00:55:44 qui doivent faire des efforts financiers, des travaux
00:55:47 pour accéder à ces matchs de Ligue des champions à la maison,
00:55:50 et je souhaite que ça soit le cas.
00:55:51 On a une très belle histoire, il faut qu'elle continue.
00:55:54 C'est des travaux qui coûtent de l'argent évidemment,
00:55:56 mais il y aura évidemment une manne financière importante
00:55:58 avec cette qualification pour la Ligue des champions.
00:56:00 Donc je veux que ça soit à Leblé, avec les 15 000 spectateurs
00:56:03 et avec le charme que ce stade a,
00:56:05 parce que pour moi c'est du charme et ce n'est pas vécu.
00:56:07 Voilà, c'est très clair.
00:56:09 Pour Karine Galli, il faut rester à Francis-Leblé
00:56:11 pour le stade Brestois.
00:56:13 Déjà, il faut se qualifier pour la Coupe d'Europe,
00:56:15 et éventuellement cette Ligue des champions,
00:56:17 et donc entendre la petite musique, voir le drapeau,
00:56:20 faire des enceintes toutes neuves, toutes belles.
00:56:22 La voir également depuis les...
00:56:24 Vous savez qu'il y a un petit HLM derrière un début.
00:56:26 Oui, bien sûr !
00:56:27 Et de là, on peut regarder les matchs, c'est incroyable.
00:56:29 Voilà.
00:56:30 Alors, tour de table.
00:56:31 Est-ce que vous êtes tous d'accord avec Karine Galli,
00:56:33 la belle histoire, ou alors est-ce qu'on fait preuve
00:56:35 d'un peu de pragmatisme
00:56:37 et on choisit la solution de la délocalisation ?
00:56:42 David et Hélo.
00:56:44 Je suis un romantique, donc je suis d'accord avec Karine.
00:56:46 C'est... 100% d'accord.
00:56:48 C'est pas si grave.
00:56:49 C'est pas si grave.
00:56:50 Bertrand Latour.
00:56:53 Même chose, grand romantique aussi, donc d'accord avec Karine.
00:56:56 On a vraiment été quelque chose ce soir, en tout cas.
00:56:59 Bertrand Latour, grand romantique.
00:57:01 Bien sûr, pour un football, bien sûr, on approche des gens.
00:57:03 Bon, est-ce que vous n'êtes pas un peu trop romantique ?
00:57:05 Je suis obligé de me faire l'avocat du diable à chaque fois.
00:57:07 Vous n'avez pas besoin de me forcer.
00:57:08 Geoffroy, route mes yeux.
00:57:09 On l'avait par exemple dans ce studio il y a quelques semaines,
00:57:12 Grégory Lorenzi,
00:57:14 et avec également en ligne Éric Roy.
00:57:18 Qui nous parlait assez précisément du projet de nouveau stade
00:57:23 qui va intervenir assez rapidement.
00:57:25 Joli projet, oui.
00:57:26 Est-ce que c'est le moment d'investir,
00:57:28 alors qu'ils sont quand même à chercher 3 francs 6 sous à Brest,
00:57:31 dans des travaux qui vont coûter cher,
00:57:33 pour une aventure qui peut durer 4 matchs ?
00:57:37 Ça coûte combien ?
00:57:38 6 du coup.
00:57:39 6, 6 matchs et 3 matchs à domicile.
00:57:43 Si vous faites la phase de poule de Ligue des Champions.
00:57:45 Ah bah non, c'est maintenant qu'il y a la réforme.
00:57:46 Elle est réformée mon cher.
00:57:48 Il y a 4 matchs à domicile.
00:57:49 J'ai fait une conférence là-dessus,
00:57:50 mais j'ai tellement rien compris que j'avais déjà oublié.
00:57:51 Voilà.
00:57:52 Non mais s'il faut le faire,
00:57:53 parce que Karine l'a dit,
00:57:54 je ne vais pas la paraphraser pendant 45 secondes,
00:57:56 honnêtement c'est un stade qui a une histoire,
00:57:58 qui a un charme,
00:57:59 qui a sa particularité,
00:58:00 qui fait sa différence.
00:58:01 Se qualifier en Ligue des Champions,
00:58:03 avoir gardé Pierre Lesmélou,
00:58:05 que vous auriez pu vendre 15 millions d'euros,
00:58:06 pour ensuite aller jouer une Ligue des Champions
00:58:08 de manière totalement informelle,
00:58:10 au Roisenpark,
00:58:11 qui n'est pas votre stade,
00:58:12 qui est celui même d'un concurrent direct,
00:58:13 pour moi ça n'a aucun sens.
00:58:15 C'est comme si le stade de Nice n'était pas assez bien,
00:58:17 vous allez jouer à Marseille.
00:58:18 J'exagère un peu,
00:58:19 mais pour moi ça ne ressemblerait à rien.
00:58:20 Et je pense qu'ils peuvent,
00:58:21 avec ce que ça génère maintenant,
00:58:23 si vous êtes en phase de poule de Ligue des Champions,
00:58:24 ça peut valoir le coup de mettre un coup de fraîcheur.
00:58:27 Ce n'est pas moi qui paye,
00:58:28 qui fait les devis,
00:58:29 donc c'est plus facile dans ma position.
00:58:30 Mais je trouve que Brest,
00:58:32 en Ligue des Champions,
00:58:33 en Arène,
00:58:34 où vous voulez,
00:58:35 du coup je vois moins l'intérêt.
00:58:36 Honnêtement.
00:58:37 Au-delà du charme,
00:58:39 ça serait évidemment un handicap.
00:58:41 On a quand même vu souvent
00:58:42 que quand les clubs étaient délocalisés
00:58:44 pour des raisons aussi de travaux,
00:58:47 quand Lens avait joué beaucoup de ses matchs,
00:58:49 notamment au Stade de France,
00:58:51 ce n'était pas forcément les aider.
00:58:52 Et puis Brest,
00:58:53 ça sera peut-être une fois dans leur vie,
00:58:54 je ne leur souhaite pas,
00:58:55 mais s'ils arrivent à accéder à cette Ligue des Champions,
00:58:57 c'est quand même une saison qui sera marquante,
00:59:00 donc qu'ils la vivent à fond dans leur stade.
00:59:02 Et c'est vrai que,
00:59:03 tu disais que c'était le stade le plus vétuste,
00:59:05 il y a des stades qui sont un peu atypiques en Ligue,
00:59:07 mais clairement aussi,
00:59:08 moi j'adore le principe d'un stade
00:59:11 où il y a une arche et en face il n'y a rien.
00:59:13 Bon, maintenant ils sont en travaux,
00:59:14 je trouve ça génial.
00:59:15 Brest, c'est un stade qui est dans son jus,
00:59:18 mais qui est aussi une aide pour les joueurs aujourd'hui.
00:59:21 Ils sont incroyables,
00:59:23 notamment à Francis Leblé,
00:59:24 et ils doivent continuer à jouer dans leur jardin.
00:59:26 Donc un autre stade,
00:59:27 ça perdrait évidemment beaucoup de sa saveur.
00:59:29 Je tente le coup,
00:59:30 une dernière fois.
00:59:31 Quand on est dans la peau du diffuseur,
00:59:34 il y a un cahier des charges,
00:59:35 on veut des belles boules louses,
00:59:36 on veut des beaux stades.
00:59:37 C'est ce qui fait qu'il y a de plus en plus d'affluence en Ligue 1.
00:59:39 Alors qu'on dit que cette saison,
00:59:40 la Ligue 1 au niveau du jeu,
00:59:42 ce n'est pas forcément ça,
00:59:43 mais l'affluence,
00:59:44 elle est encore en progrès et elle est record.
00:59:46 Il peut répondre,
00:59:47 il ne le saura bientôt plus,
00:59:48 donc il est tranquille.
00:59:49 Allez, vas-y David.
00:59:50 C'est vrai que c'est un élément qui compte.
00:59:52 Dans la mise en avant des matchs,
00:59:53 le stade est un élément qui compte.
00:59:54 On le voit notamment du côté de Clermont,
00:59:56 les travaux qui rendent la diffusion très délicate
00:59:59 en termes télégéniques.
01:00:01 Donc oui, c'est un élément qui compte.
01:00:03 Mais là, ce n'est pas un problème.
01:00:05 Pour Brest, ce n'est pas le sujet.
01:00:08 Pour eux, ça ne rentre pas en ligne de compte.
01:00:10 Pour l'UEFA, ils préfèrent voir ces matchs-là.
01:00:12 Oui, mais on espère que Brest...
01:00:14 Il y a déjà des stades plus petits
01:00:15 qui ont accueilli des matchs de Ligue des Champions.
01:00:17 Le minimum, c'est 8 000,
01:00:18 ils sont à 15 000.
01:00:19 Oui, c'est d'autres critères effectivement que la capacité.
01:00:21 Très bien.
01:00:22 On ira à Le Blé, puisque vous voulez...
01:00:23 Avec plaisir.
01:00:24 On ira à Le Blé.
01:00:25 20h15, la dernière pause,
01:00:26 on refait le match.
01:00:27 Et ensuite, les deux derniers débats flash.
01:00:29 On va parler de Laurent Nicolin,
01:00:31 qui s'est exprimé, encore une fois,
01:00:33 dans un entretien sur Prime Video.
01:00:35 Je vous fais beaucoup de pubs ce soir.
01:00:36 Jean-Thibault.
01:00:37 Et puis, on parlera avec Jean-Thomas Tourelle,
01:00:39 parce que ça fait débat.
01:00:40 Le Bayern est en train de vaciller.
01:00:41 Est-ce qu'il fallait garder Thomas Tourelle
01:00:43 jusqu'à la fin de saison ?
01:00:44 On se posera la question dans "Refait le match".
01:00:45 A tout de suite.
01:00:46 Allez, la dernière ligne droite dans "Refait le match",
01:01:00 on est en train de retrouver Eric Silvestro
01:01:02 avec Karim Ghali et Xavier Domergue
01:01:03 pour RTL Foot jusqu'à 23h.
01:01:05 Et donc, clairement, on en parlait,
01:01:07 qu'il va accueillir Marseille ce soir.
01:01:09 J'adore Gabriel Monfils.
01:01:10 La fiche !
01:01:11 Je dis clairement,
01:01:12 mais comment on peut aimer Gabriel Monfils ?
01:01:14 Parce que les gens sont sympas.
01:01:15 C'est Karim Ghali qui n'a jamais été autre
01:01:17 que dans des palaces.
01:01:18 Alors, moi, les stades, vraiment,
01:01:20 dans leur jus, les stades...
01:01:21 Il se fout de moi.
01:01:22 J'ai mon manche des galettes saucisses.
01:01:23 C'est quoi ce procès d'intention ?
01:01:25 C'est pas un procès d'intention.
01:01:27 C'est des vérités.
01:01:28 Déjà, t'es très mal renseigné.
01:01:29 Je vois pas le rapport entre un hôtel et un stade.
01:01:31 J'ai fait tous les stades de Ligue 2.
01:01:33 J'ai adoré.
01:01:34 Tu te laisses moi, là, maintenant.
01:01:35 Je préférais mes années Ligue 2
01:01:36 que mes années Ligue 1.
01:01:37 Les gens sont beaucoup plus sympas.
01:01:38 T'as beaucoup plus de droits.
01:01:39 Et j'ai fait des très beaux matchs à Clermont.
01:01:42 J'ai toujours adoré Gabriel Monfils.
01:01:44 C'est pas la première fois que je le dis.
01:01:45 Tu le sais.
01:01:46 À l'époque, c'était Derzac, Karim et Michy.
01:01:48 Et t'es super bien accueilli.
01:01:49 Les gens sont sympas.
01:01:50 Mais ça, c'est autre chose.
01:01:51 C'est l'un des pires stades en France.
01:01:52 Je trouve ça drôle.
01:01:53 Moi, cette arche comme ça,
01:01:54 tu sais pas pourquoi t'es là.
01:01:55 C'est un oeil.
01:01:56 Karim, t'aurais pu t'enseigner.
01:01:58 Ça représentait un oeil.
01:02:00 Et au départ, il devait y avoir la même chose en face.
01:02:02 Oui, je sais.
01:02:03 C'était un demi-pneu.
01:02:05 Non, c'est un oeil.
01:02:06 Ça représente une paupière.
01:02:08 Voilà.
01:02:09 Moi, j'aimais bien Angers à l'époque
01:02:10 où t'étais en tribune de presse
01:02:12 et tu voyais pas une partie du terrain.
01:02:13 Mais c'est affreux.
01:02:14 Et parfois, c'est pas plus mal.
01:02:16 Il y a le vent, il y a tout.
01:02:18 On est toujours avec Sébastien Tarrago, David Ayelot,
01:02:21 Karine Gali, Léber dans la tour.
01:02:23 Troisième débat flash dans "On refait le match".
01:02:26 Tiens, ça sent bon.
01:02:27 Alors, pas la Ligue 2, j'espère pour eux,
01:02:29 mais en tout cas, le football sympa aussi.
01:02:30 Montpellier, Laurent Nicolin, président de Montpellier.
01:02:33 Mais aussi de FootUni,
01:02:35 le syndicat des clubs professionnels.
01:02:37 Et qui s'est permis un petit tac quand même.
01:02:39 Ainsi, appuyé dernièrement dans un entretien
01:02:42 réservé à Prime Vidéo,
01:02:43 à l'adresse des grands clubs français
01:02:45 qui ne parviennent pas à concurrencer le PSG
01:02:48 pour le titre de champion de France.
01:02:50 Il y a même des gens comme Monaco, comme Lille,
01:02:53 comme Marseille, voir Lyon
01:02:54 qui peuvent quand même rivaliser avec le PSG.
01:02:56 Quand t'as des budgets à 200 ou 300,
01:02:58 tu peux quand même...
01:02:59 Après, je vais pas dire plus.
01:03:00 Vu ma situation, je vais pas donner le somme.
01:03:02 Mais c'est vrai que moi, j'ai pas du tout le même budget.
01:03:04 Donc, ça sert à rien de surpayer des joueurs à 500, 600 000.
01:03:06 Et quand tu payes ces prix-là,
01:03:07 il faut avoir peut-être des joueurs un peu meilleurs.
01:03:08 Alors, on rappelle quand même que le PSG,
01:03:11 c'est plus de 700 millions d'euros de budget.
01:03:13 Est-ce que pour autant, il a raison, Laurent Nicolin ?
01:03:16 David Aiello, vous avez 45 secondes.
01:03:19 Je pense qu'il a entièrement raison.
01:03:21 La preuve, c'est simple.
01:03:23 Il met Lille dans la liste,
01:03:24 mais Lille a été deux fois champion de France
01:03:25 depuis l'arrivée de Questie à la tête du PSG.
01:03:28 Montpellier a également été champion de France.
01:03:30 Monaco a été champion de France.
01:03:31 Une fois, Lille, quand même.
01:03:33 Deux fois.
01:03:34 Mais non, mais 2011.
01:03:35 Ils sont arrivés en juin 2011.
01:03:37 Ah voilà. Pardon.
01:03:38 Bon, allez.
01:03:39 En tout cas, Lille, même une fois, pour moi,
01:03:41 c'est déjà une belle performance.
01:03:44 Et en l'occurrence, je trouve qu'effectivement,
01:03:46 des clubs comme Lyon et Marseille
01:03:48 devraient pouvoir au moins chatouiller le PSG,
01:03:50 ce qu'ils n'arrivent pas à faire.
01:03:51 Et quand je vois la déclaration du président Textor,
01:03:53 qui allume le PSG, certes avec des arguments,
01:03:56 mais à un moment, il faut quand même commencer
01:03:58 par balayer devant sa porte.
01:03:59 Aujourd'hui, les performances de Lyon sont catastrophiques
01:04:01 depuis le départ de Jean-Michel Aulas.
01:04:03 Je ne comprends pas comment il peut, comme ça,
01:04:05 cibler le PSG alors que son club n'est pas capable,
01:04:07 ne serait-ce que de remporter un titre de champion de France
01:04:10 sur la période ?
01:04:11 Donc, un point pour Laurent Nicolin.
01:04:14 Et y aura-t-il un point également pour David Ayelau,
01:04:16 qui défend ce point de vue ?
01:04:19 Tour de table, Sébastien Tarragouf.
01:04:22 Les résultats à Lyon étaient catastrophiques
01:04:23 avant le départ de Jean-Michel Aulas,
01:04:25 rappelons-le quand même.
01:04:26 Et Lille, je pense que lorsqu'ils ont été champions de France
01:04:28 en 2011, c'est au moment où le QSI est arrivé.
01:04:30 Donc, on ne peut pas les mettre.
01:04:32 Ils l'ont été en 2021.
01:04:33 On ne peut pas les mettre.
01:04:34 Sur la gravité, je suis désolé de t'avoir coupé.
01:04:36 Et je vais donc lui donner le point.
01:04:38 Le point.
01:04:39 Pour me faire pardonner.
01:04:40 Bertrand Latour.
01:04:42 Je lui donne le point aussi,
01:04:43 ne serait-ce qu'en soutien au comportement...
01:04:46 Inqualifiable du chroniqueur
01:04:49 qui a la chance d'être en face de moi.
01:04:51 Je donne le point à Louis Nicolin.
01:04:53 Et donc à David.
01:04:54 Louis paie à son âme.
01:04:56 Toujours Laurent, Louis, c'est terrible.
01:04:59 À la famille, Nicolas.
01:05:02 De toute façon, ils avaient des avis qui étaient très proches.
01:05:05 Tout à fait.
01:05:06 Plus les années passent, plus on voit...
01:05:09 Mais il a totalement raison.
01:05:11 Il a raison.
01:05:12 Mais c'est tous les clubs qui travaillent mal.
01:05:14 Quand je vois encore hier Monaco,
01:05:16 ce qu'ils sont capables de faire face au PSG
01:05:18 pendant une mi-temps au moins,
01:05:19 même si en seconde, ils ont baissé.
01:05:21 Et qu'ils se font bananer parfois
01:05:23 face à des équipes qui sont bien inférieureux.
01:05:25 Ça m'énerve.
01:05:26 Je veux dire, Monaco devrait être à la lutte avec le PSG.
01:05:29 Et parfois, ils travaillent mal,
01:05:30 notamment dans le secteur défensif
01:05:31 et au niveau des gardiens depuis des années.
01:05:33 Marseille, n'en parlons pas, c'est n'importe quoi.
01:05:35 Lyon, c'est n'importe quoi depuis des années.
01:05:37 C'est pas parce qu'il y a une petite embellie
01:05:38 depuis quelques semaines
01:05:40 que ça efface les années où ils ont mal travaillé.
01:05:42 Et malheureusement, on a beaucoup trop de clubs
01:05:44 qui travaillent mal ou qui travaillent bien un petit peu.
01:05:48 Et dès qu'ils commencent à s'emballer, ils s'écroulent.
01:05:50 Mais vous dites qu'ils travaillent mal.
01:05:52 Bah oui.
01:05:53 Parce que vous considérez la chose sportive.
01:05:57 On peut considérer la chose économique également.
01:05:59 Sauf qu'eux, ils considèrent qu'ils travaillent bien.
01:06:01 Ah bon ?
01:06:02 Ils sont pas là pour le sport.
01:06:03 Ils gagnent pas d'argent non plus.
01:06:04 T'inquiète pas que certains en gagnent.
01:06:06 Quand on regarde les bilans financiers, ils sont pas bons.
01:06:09 Oui, mais sauf que certains gagnent de l'argent.
01:06:11 Donc ces gens-là sont ravis de ce qui se passe.
01:06:14 Oui, mais le but d'un club normalement,
01:06:16 c'est d'être régulier et d'être le plus haut possible.
01:06:19 Que Longoria, il soit content en faisant tous ces petits transferts
01:06:22 et que ça soit un terminal d'aéroport
01:06:24 de l'Olympique de Marseille depuis des années, je veux bien.
01:06:26 Mais au final, c'est pas ce qu'on lui demande.
01:06:28 Non, mais là, je prends l'exemple de Marseille.
01:06:30 Il pense à Marseille.
01:06:32 Et c'est pas le but quand t'as un club, a priori.
01:06:35 Le but quand t'as un club, c'est qu'il soit régulier,
01:06:38 qu'il soit à peu près sain financièrement
01:06:40 et qu'il fasse rêver les supporters.
01:06:42 Je pense qu'il y a des choses qui nous échappent
01:06:43 et que par exemple, John Textor,
01:06:45 soit c'est le plus grand idiot de l'histoire du sport,
01:06:49 soit il trouve un intérêt.
01:06:51 Puisque dans tous les clubs qu'il détient,
01:06:55 c'est la zizanie.
01:06:56 Tous.
01:06:57 Donc, il y a un moment, il doit y trouver un intérêt personnel.
01:07:02 C'est pas possible.
01:07:03 Mais c'est sûr, mais c'est comme Makourt.
01:07:04 Le mec est milliardaire,
01:07:05 il a fait que des affaires qui ont été quasiment florissantes,
01:07:08 d'où sa fortune.
01:07:10 Il arrive à Marseille, il dépense des millions,
01:07:12 il gagne pas d'argent, il est toujours là,
01:07:14 il fait semblant d'être heureux.
01:07:15 Ou il est vraiment heureux.
01:07:16 Donc, il y a forcément un loup quelque part.
01:07:18 Et puis en plus, si c'était des présidents,
01:07:20 des propriétaires, comme à l'époque Louis-Nicolas par exemple,
01:07:23 dont le club serait une danseuse,
01:07:25 bon ben là on comprend.
01:07:27 Tu perds de l'argent, c'est ton plaisir.
01:07:29 Ok, très bien, on comprend la logique.
01:07:31 Mais ces gens-là s'en fichent royalement.
01:07:33 Le propriétaire de l'OM ne vient quasiment jamais,
01:07:37 il s'en fiche.
01:07:38 Je pense pas qu'il regarde tous les matchs de l'OM
01:07:40 devant son écran à 4h du matin à Boston.
01:07:43 Il a pas fait ça pour être connu.
01:07:45 Ça porte un vrai problème sur la valorisation de la Ligue 1.
01:07:48 Quand Hector dit "il y a une hégémonie du Paris-Saint-Germain",
01:07:51 oui il y a une hégémonie,
01:07:52 mais ces trois clubs blindes, déjà Monaco, Marseille et Lyon,
01:07:54 ne sont pas capables de bousculer sur la durée le Paris-Saint-Germain.
01:07:58 Sachant que leur chance, c'est que le Paris-Saint-Germain lui-même ne travaille pas.
01:08:01 Parce que si le Paris-Saint-Germain travaillait très bien,
01:08:03 là il serait inaccessible.
01:08:04 C'est-à-dire que là il serait inaccessible, il serait que le PSG.
01:08:06 Vous faites un beau tableau de la Ligue 1 là, depuis cinq minutes.
01:08:08 C'est la vérité.
01:08:09 Et nous on a la chance d'avoir une liberté de parole
01:08:10 que prend de plus en plus David, et je t'en félicite.
01:08:12 Le Manchester City, s'il travaille comme un Manchester City,
01:08:15 le PSG, Marseille, ils peuvent recruter autant qu'ils veulent,
01:08:18 dès 8.
01:08:19 Le PSG, avec le cirque qu'ils nous font quasiment tous les ans,
01:08:22 il y a moyen, peut-être pas d'être champion, mais là...
01:08:25 Tu sais, de temps en temps, bien sûr.
01:08:26 De temps en temps, c'est ce qu'il se passe.
01:08:27 Au moins cette année, par exemple, t'en es, t'as 3, 4, 5 points,
01:08:29 et t'as un feuilleton, tu vis, tes supporters y croient,
01:08:32 et puis après à la fin tu vois ce qu'il se passe.
01:08:33 Et là t'es à 12 points.
01:08:34 Et là, le PSG, ils peuvent ne plus gagner un match jusqu'à la fin de saison,
01:08:35 ils vont être champions.
01:08:36 Donc c'est sûr que ça perd un peu d'intérêt.
01:08:37 On exagère un peu, mais on comprend l'idée.
01:08:39 On n'en est pas loin.
01:08:40 Donc pour l'instant, 3 points pour tout le monde, le carton plein.
01:08:44 La pression est quelque peu lourde sur les épaules de Bertrand Durand
01:08:51 pour ce quatrième et dernier débat flash de la soirée.
01:08:55 Et on va en Allemagne pour ce dernier débat flash,
01:08:57 puisque rien ne va plus.
01:08:58 Au Bayern, encore un match nul concédé à Fribourg,
01:09:01 des déclarations une fois de plus explosives de Thomas Tourelle,
01:09:04 qui est entré quasiment en guerre ouverte avec son club.
01:09:07 Il va quitter le Bayern Munich à la fin de la saison,
01:09:10 mais il doit la finir cette saison.
01:09:11 C'est la décision qui a été prise par la direction du club,
01:09:14 ce qui est assez inhabituel, ou en tout cas pas si fréquent que ça.
01:09:18 Est-ce une erreur ?
01:09:19 Fallait-il s'en séparer sur le champ au moment de la prise de décision ?
01:09:22 Bertrand Latour, vous avez 45 secondes.
01:09:24 Non, je pense que c'était la meilleure solution de garder Tourelle,
01:09:26 ou en tout cas la moins mauvaise.
01:09:28 Le Bayern a expérimenté ces dernières années
01:09:30 le fait de virer un entraîneur en courte saison
01:09:32 qui était toujours en course en Ligue des Champions avec Nagelsmann.
01:09:35 Ce n'est pas pour autant que ça s'est bien terminé aussi.
01:09:37 Il n'y a pas de règle dans ces cas-là.
01:09:39 Il faut voir aussi quels entraîneurs étaient disponibles à ce moment-là
01:09:42 pour endosser la succession de Tourelle.
01:09:45 Ça implique beaucoup de choses.
01:09:46 Le fait de dire que vous allez partir
01:09:49 pour aussi libérer les joueurs d'un certain poids
01:09:52 et se dire qu'on a une mission commune de quelques semaines
01:09:54 pour aller le plus loin possible.
01:09:56 L'objectif majeur de la Ligue des Champions est quand même extrêmement important
01:09:59 et dans un club comme le Bayern, ça compte,
01:10:01 sachant qu'en championnat c'était cuit.
01:10:03 Pour moi, c'était la meilleure des solutions
01:10:05 et je ne vois pas qui aurait été en mesure de le remplacer avec garantie
01:10:08 pour avoir des meilleurs résultats.
01:10:09 Sachant que c'est un club qui part à volo
01:10:11 et ce sont plutôt les joueurs qu'il faut remettre en question.
01:10:13 C'est très clair, le Bayern a plutôt choisi la moins mauvaise solution
01:10:18 comme le disait Bertrand.
01:10:20 Pour terminer cette saison tour de table,
01:10:24 Karim Ghali.
01:10:26 Pour cette expression désuète,
01:10:28 le club part à volo, il aura mon point notamment.
01:10:31 On est sur du fond là.
01:10:33 L'orthographe est difficile à écrire, peu de gens le savent.
01:10:35 Non mais je suis d'accord avec lui,
01:10:37 il n'y avait personne de dispo de toute façon,
01:10:39 donc tu attends le "qu'est-ce que tu veux".
01:10:41 Donc à volo, maintenant que vous avez éveillé nos...
01:10:43 V-A-U-6-L'-E-U
01:10:47 Ah ça, il ne le savait pas le rédacteur en chef de l'équipement.
01:10:50 Vous pensez que c'était Véo de Zélo ?
01:10:52 Véolo moi, c'était Philippe Véolo.
01:10:56 David Ayelaud.
01:10:58 Je suis très embêté parce que...
01:11:01 Je suis d'accord avec toi,
01:11:03 mais ce serait quand même plus drôle que je te dise non.
01:11:05 Non mais il y a des gens qui ont l'honneur de dire non depuis 20 ans.
01:11:09 Allez allez, un point pour le suspens de l'émission, c'est magnifique.
01:11:12 Tout est dans les pieds de...
01:11:14 C'est la première fois.
01:11:16 Vous allez déterminer, Saint-Arago,
01:11:19 si tout le monde est à égalité ou si le grand perdant de la soirée est Bertrand.
01:11:22 Vous vous rendez compte qu'il me demande de lui donner un point,
01:11:24 quoi qu'il en soit, quoi que je pense.
01:11:26 En fait, c'est pas grave.
01:11:28 Il mériterait le point parce qu'il a...
01:11:30 En fait, on ne devrait pas donner notre avis.
01:11:32 Il mériterait le point parce qu'il a été bon dans son argumentaire.
01:11:34 Même parfois, il a été brillant.
01:11:36 Pas toujours, mais parfois.
01:11:38 Mais en revanche, je ne suis pas d'accord avec lui, donc je suis embêté.
01:11:40 Alors, je lui donne le point pour l'argumentaire ?
01:11:42 Oui.
01:11:44 Allez, décidez, le faire dans la forme.
01:11:46 Il est heureux, ça me rend heureux.
01:11:48 C'est vraiment l'école des fans aujourd'hui.
01:11:50 Tout le monde a gagné.
01:11:52 Eric Sylvestreau fait son entraînement.
01:11:54 C'est un peu compliqué qu'ils aient m'embappé tous les deux en même temps
01:11:56 puisqu'ils arrivent à se réconcilier eux.
01:11:58 Nous, on est rarement fâchés.
01:12:00 Contrairement à d'autres.
01:12:02 On s'est fâchés une fois pour une histoire avec Thibaut Pinot.
01:12:04 Il est sensible, cet Thibaut Pinot.
01:12:06 J'espère que tout le monde va gagner ce soir.
01:12:08 Clairement, à Marseille, il n'y aura qu'un vainqueur.
01:12:10 Éventuellement.
01:12:12 Un nul.
01:12:14 Aucun vainqueur, dans ce cas.
01:12:16 Allez, RTL Foot, dans un instant, jusqu'à 23h.
01:12:18 Merci à Edgaye et toute son équipe à la réalisation.
01:12:20 On refait le match aussi en podcast tous les jours
01:12:22 avec Florian Gazan à la manette
01:12:24 à partir du lundi jusqu'au vendredi.
01:12:26 Et nous, on se retrouve à 19h au même endroit
01:12:28 la semaine prochaine. Ciao, ciao.
01:12:30 RTL, on refait le match avec Philippe Sanfourche.
01:12:32 RTL, on refait le match avec Philippe Sanfourche.
01:12:34 Avec Philips en fourche.
01:12:36 [SILENCE]

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