• il y a 8 mois
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##LES_PERLES_DU_JOUR-2024-03-04##

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Transcription
00:00 Sud Radio Bercov dans tous ses états, les perles du jour.
00:05 L'hymne à l'amour est devenu l'hymne à Dja Dja, je suis pas ta catin Dja Dja.
00:11 Intéressant, alors intéressant effectivement parce que l'Express jeudi dernier, l'hebdomadaire l'Express,
00:18 expliquait que Ayana Kamoura avait été reçue à l'Elysée le 19 février, donc il y a 15 jours par Emmanuel Macron,
00:26 et le président l'aurait proposé de chanter lors de la cérémonie d'ouverture des JO de Paris 2024.
00:33 Je rappelle que quand Jessye Norman, la fabuleuse cantatrice Jessye Norman a chanté à la Marseillaise,
00:43 au moment des cérémonies du bicentenaire de la révolution de 1789,
00:48 extraordinaire, c'était vraiment un chant magnifique par une extraordinaire cantatrice Jessye Norman,
00:57 et bien le chef de l'état lui a dit "voilà, quelles sont vos chanteuses préférées ?"
01:05 "Ah ben j'aime beaucoup Piaf", a dit Ayana Kamoura, et donc le président lui aurait, je dis bien en conditionnel,
01:14 proposé de chanter lors de la cérémonie d'ouverture des JO de Paris 2024.
01:18 Et pourquoi pas ? Et pourquoi pas ? Alors beaucoup de gens se sont dit "c'est pas possible, Ayana Kamoura,
01:24 qu'est-ce que c'est que Ayana Kamoura auprès de Piaf, et puis nous avons énormément de chanteuses françaises
01:32 qui vont chanter des chansons françaises et tout ça", ben elle aussi elle va peut-être chanter Piaf.
01:37 Je crois que là se pose un véritable, non pas un problème, mais c'est intéressant,
01:43 parce que vous avez la querelle des anciens et des modernes, mais une fausse querelle bien sûr.
01:47 Les modernes qui disent "attendez, Ayana Kamoura vend des millions dans le monde entier",
01:51 c'est aujourd'hui la chanteuse française, bon elle est d'origine malienne mais alors y'a pas, c'est pas un problème,
01:56 qui vend le plus de disques, elle est populaire dans le monde entier, donc c'est tout à fait normal qu'elle chante au début des JO.
02:03 Très bien, mais pourquoi à ce moment-là qu'elle ne chante pas des chansons à elle ?
02:08 Pourquoi elle va chanter du Piaf ? Pourquoi effectivement pratiquer ce mélange des genres ?
02:15 Je veux dire par là que pour chanter du Piaf, il n'y a pas que Piaf, mais il y a des chanteuses françaises fabuleuses
02:23 qui pourraient chanter du Piaf, et pourquoi pas, il y aurait du Piaf et du Ayana Kamoura.
02:28 Ce que je veux dire, c'est que ce qui est extraordinaire, c'est qu'on veut faire absolument du métissage,
02:34 de la rencontre, de la synthèse, oui mais on peut faire encore mieux.
02:39 Pourquoi Ayana Kamoura ne chanterait-elle pas une de ses chansons ?
02:44 Peut-être pas Dja Dja, parce que franchement du point de vue de parole, on peut pas dire que ce soit hallucinant,
02:50 mais après tout, et qu'à côté, une grande chanteuse, et nous avons des chanteuses extraordinaires,
02:56 en tout cas, qui chanteraient aussi une chanson, pourquoi a-t-il plus une personne pour inaugurer cela ?
03:03 Et surtout, franchement, je veux dire, Ayana Kamoura, c'est peut-être très bien, mais la pauvreté, la pauvreté des paroles.
03:12 Là, alors vous allez me dire, oui bon, je suis un vieux réac, voilà, c'est pas bien moi aussi Dja Dja, je suis pas ta catin Dja Dja.
03:19 Ça va, la langue française quand même est une langue extrêmement riche, elle a des siècles, elle a derrière elle, on peut inventer.
03:28 Et ce n'est pas une question d'origine, c'est pas vrai, c'est pas une question de regarder les écrivains africains,
03:35 regarder les Senghor, regarder les Césaires, regarder des écrivains antillais, des écrivains malgaches, extraordinaires.
03:42 Ce n'est pas vrai, la maîtrise du français appartient à tout le monde, qu'on soit égyptien, libyen, etc.
03:49 Ceux qui maîtrisent le français maîtrisent le français.
03:51 Mais quand on voit des paroles absolument vides de sens, n'importe quoi, ya ya ya Bachadet, je te kiffais tout ça,
04:01 "my foot", comme on dit en français, "my foot", vous voyez ? Voilà.
04:06 Qu'est-ce que ça veut dire ça ? Qu'est-ce que ça veut dire cette langue réduite aux ackets ?
04:11 Qu'est-ce que ça veut dire cette langue robotisée, aseptisée, sous vide ?
04:16 Bah ya ya ya ya, j't'aime bien, mais j'en ai rien à foutre, pardon de l'expression.
04:20 Ce qu'on veut, c'est une super poésie française, comme il y en a dans tous les coins du monde.
04:26 La langue française, il est temps, non pas de la rétablir, non pas de la rétablir, mais de la perpétuer et de l'augmenter,
04:33 mais avec de la richesse, vous comprenez ?
04:35 Quand Gainsbourg fait des chansons mi-anglaise, mi-française, il y a des mots, il y a du sens.
04:45 Et pas, et pas, je dirais, le tout à l'égo de gens qui sont vraiment au niveau moins que zéro.
04:53 Alors Ayana Kamoura, oui, mais qu'elle chante de très très belles chansons, à ce moment-là, à elle,
05:01 et qui sont en français, et pas en dja-dja, franchement, parce qu'on en a un tout petit peu ras-le-bol de dja-dja.
05:11 On va marquer une courte pause sur Sud Radio, on va se retrouver pour les huées et les bravos d'André Bercoff,
05:17 et puis après on passera face à face aujourd'hui avec deux invités exceptionnels, vous les entendrez dans un instant, à tout de suite.
05:24 Réveil mon camp, je te parle.
05:26 Sud Radio Bercoff, dans tous ses états, appelez maintenant pour réagir 0 826 300 300.
05:33 Ici Sud Radio. Les français parlent au français. Je n'aime pas la blanquette de veau. Je n'aime pas la blanquette de veau.
05:48 Sud Radio Bercoff, dans tous ses états.
05:53 Je ne suis pas le seul à être dans tous mes états, vraiment pas, vous savez.
05:58 En ce moment, oui, il y a même des gens, c'est intéressant, ces gens qui vous font la morale, qui vous font des leçons,
06:07 qui vous disent "oui, ça c'est pas bien", et puis qui vous font, dans leur vie, se comporter à l'exact opposé de ce qu'ils disent.
06:16 Ça s'appelle comment ? Tartuffe. Tartuffe is alive and well and living in France. Écoutez.
06:24 Sud Radio Bercoff, dans tous ses états.
06:27 Oui, Johnny, Johnny a l'idée. Faites ce que je dis, pas ce que je fais.
06:31 Alors un exemple, il y en a beaucoup, on pourrait en prendre, et dans l'histoire et aujourd'hui, des dizaines et des centaines, voire des milliers d'exemples,
06:38 mais par exemple, le psychanalyste hyper-médiatique Gérard Miller, Gérard Miller, qui est de gauche, qui a fait un documentaire,
06:48 juste avant les élections présidentielles, sur Jean-Luc Mélenchon, 400 000 euros, un documentaire très bien, voilà,
06:58 et qui fait partie de cette gauche pure et dure, et qui effectivement, à ses volontiers, vonne des leçons.
07:06 Par exemple, récemment, enfin récemment, oui, il y a un an et demi, il participait à l'exmission C'est ce soir sur France 5, c'était le 16 mai 2022. Écoutez.
07:19 Vous avez une femme qui se plaint d'agression sexuelle auprès de membres de la France Insoumise.
07:26 Comme dans n'importe quel parti, organisation, syndicat, entreprise, il y a effectivement un devoir d'écouter ce qui est dit et de faire en sorte que ça ait des conséquences.
07:38 Quand j'entends, donc ils sont venus voir effectivement Clémentine Autain, dont je peux rappeler ici, puisqu'elle l'a dit, par ailleurs, c'est une femme qui a été violée quand elle avait 23 ans,
07:46 donc qui a une légère connaissance de ces choses-là et qui depuis des années mène un combat absolument formidable pour les femmes.
07:52 Permettez-moi de le rappeler. Madame Sandrine Rousseau, également, vous connaissez le léger désarroi qu'elle a eu avec telle ou telle personne que je ne citerai pas.
08:00 Donc, cette personne vient se plaindre, vient dire j'ai été victime d'agression en cinq jours.
08:06 Qu'est ce qu'on me raconte en cinq jours ? Monsieur Tarabouaf n'est plus candidat en cinq jours.
08:11 Lorsqu'une femme s'est plaint du ministre de l'Intérieur qui a été inocenté depuis, lorsqu'une femme s'est plaint du ministre de l'Intérieur est allé en justice.
08:19 Le ministre est resté ministre de l'Intérieur et vous allez donner des leçons à la LFI.
08:23 Bravo, bravo Gérard Miller. Il a raison, il a raison, c'est vrai, les agressions sexuelles, voyez, par exemple, elle est allée se plaindre à Clémentine Autain, à la LFI,
08:34 et ça a été jugé, le type s'est retiré, l'agresseur, alors que le ministre de l'Intérieur, voyez, qui a eu un truc, et vous osez donner des leçons.
08:44 Il est mais vent debout contre l'agression sexuelle Gérard Miller, le grand psychanalyste médiatique.
08:51 Mais alors on apprend, on apprend qu'il y a eu, là, récemment, trois plaintes déposées, dont une sur mineur, pour viol, ou en tout cas harcèlement sexuel, mais viol en tout cas,
09:08 pour atteinte, sous hypnose, sous hypnose, parce qu'il paraît, je dis au conditionnel, c'est présomption d'innocence, que cet hypermédiatique psychanalyste pratiquait l'hypnose.
09:19 Et il y a 60 accusations, je dis bien, en quelques semaines, trois plaintes déposées et étudiées, et 60 accusations.
09:28 Alors attendez, attendez, moi je veux bien qu'on fasse tout, ça appartient à la vie privée, mais quand publiquement, on va donner des leçons de morale aux gens,
09:39 des leçons de morale en disant "regardez, l'agression sexuelle, cette femme, elle va se confier à Clémentine Autain, et elle a raison, bien sûr, et on va, et on s'énerve, et on a le grand air de l'indignation,
09:50 et on dit, on fait des effets de manche, mais soit, soit, quand on commence à donner son numéro de téléphone aux spectatrices de l'émission à laquelle on participe,
10:00 et on dit "voilà, écoutez, venez me voir si vous avez des problèmes, et même si vous n'en avez pas, etc, etc."
10:06 Trois plaintes déposées, en plus de harcèlement ou de séduction, voire, voire de viol, entre guillemets, sous hypnose, vous m'entendez ? sous hypnose.
10:16 Alors moi, je voudrais dire quelque chose, simplement, que ces gens, que tous ces gens, quels qu'ils soient, arrêtent de donner les leçons,
10:24 arrêtent de jouer les perles à morale, quand ils sont des sous-pères l'impudeur, ça suffit, ça suffit.
10:32 Au moins, il a pudeur de la fermer, au moins, il a pudeur de ne pas aller donner des leçons de morale à tout le monde.
10:38 Alors, on sait que ce n'est pas nouveau, on sait que ça existe depuis des siècles, on sait que l'hypocrisie est l'hommage que le vice rend à la vertu,
10:45 enfin, écoutez, occupez-vous d'abord de vos propres vices, corrigez-vous d'abord, regardez ce qui se passe chez vous, la paille et la poutre,
10:55 et puis balayez devant votre porte et balayez même, balayez même à l'intérieur, parce que, franchement, ces histoires-là, c'est assez minable.
11:05 Et quand on parle de gauche et de droite et de morale d'un côté, pas de morale de l'autre, mais non, à droite comme à gauche,
11:10 il y a les tartuffes, il y a les hypocrites, il y a les enfoirés, ce n'est pas une question de couleur politique,
11:16 c'est une question de morale et de cohérence intérieure.
11:20 Vous avez une cohérence intérieure ou vous ne l'avez pas ?
11:22 Eh bien, c'est tout ce qui compte, et tout le reste, franchement, c'est des livres et ratures, comme disait l'excellent Anton Blondin.
11:30 Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
11:33 Voilà, des bêtises, mais non, mais on a une nouvelle tête de liste, ça y est, ça y est, miracolo,
11:38 elle est née la divine enfant de la Macronie, de Renew pour les européennes, Valérie Ayer,
11:43 qui était invitée de Benjamin Duhamel hier sur BFM TV.
11:47 Donc, on ne la connaît pas assez, Valérie Ayer, mais ce n'est pas une raison, écoutez, elle gagne à être connue, je suis sûr.
11:52 Et puis, on a parlé du thème de l'immigration, avec... elle a parlé du thème de l'immigration avec Benjamin Duhamel, écoutez.
12:00 Je vois que vous n'avez pas beaucoup d'expérience dans les médias, mais vous savez déjà parfaitement ne pas répondre aux questions qu'on vous pose.
12:05 Je retente une troisième fois, est-ce qu'il y a trop d'immigration en France aujourd'hui ?
12:08 Alors, il y a ce qui relève de l'immigration issue du droit d'asile, à laquelle on répond,
12:13 et si on va sur l'immigration économique, il faut que les acteurs économiques nous demandent aussi quels sont leurs besoins.
12:17 Par exemple, en Allemagne, les acteurs du monde économique sont sortis du bois en expliquant qu'ils avaient besoin davantage d'immigration économique.
12:25 Donc, si je suis, vous considérez que non, il n'y en a pas trop et qu'il faudrait même qu'il y en ait davantage pour répondre à la maîtrise de main-d'oeuvre en France.
12:32 J'attends que les acteurs économiques se positionnent sur ces sujets-là.
12:34 Et ensuite, on offre le cadre politique qui permet de répondre aux besoins.
12:37 Mais donc, à l'inverse, vous ne dites pas "il y en a trop".
12:39 J'attends que les acteurs économiques se positionnent.
12:42 C'est aux acteurs économiques de décider de la politique migratoire ?
12:44 Non, bien sûr, mais on a eu un débat pendant des semaines au niveau français sur ces questions-là.
12:50 Moi, je regrette une chose, c'est que pendant le débat français, on a très peu parlé du débat européen.
12:54 C'est là que ça se joue.
12:56 Ah, là là là là là là là, très intéressant.
12:59 L'immigration, un sujet par essence essentiel.
13:02 Alors je dis, bon, on peut être pour l'immigration, on peut être contre l'immigration,
13:05 mais qu'une responsable politique qui va être amenée, qui est la tête de liste du Parti de la Renaissance, de réunion aux élections européennes,
13:14 dise "j'attends de voir ce que vont dire les acteurs économiques".
13:18 Mais vous êtes politique, madame, vous êtes une politique.
13:21 Je croyais jusqu'à présent, mais j'étais d'une naïveté évidemment exemplaire,
13:25 que la politique avait des choses à dire à l'économique et qu'elle n'était pas totalement,
13:29 ce qui se voit de moins en moins, totalement soumise à l'économique.
13:33 Ah non non non, qu'est-ce qu'elle dit ?
13:35 Alors, vous avez un point de vue, c'est l'immigration.
13:37 Lui demande justement, Benjamin Duhamel,
13:39 "Ah non non non, moi j'attends de voir, j'attends de voir les acteurs économiques".
13:42 Quels acteurs économiques ?
13:44 Qui ? La Commission européenne, madame von der Leyen, monsieur Scholz, qui va parler ?
13:49 Dites-moi. "Ah non non non, j'attends les acteurs économiques".
13:52 Vous vous imaginez, devant des millions de Français,
13:55 voilà quelqu'un qui va se présenter et qui va nous représenter au Parlement européen,
14:01 où l'on sait que beaucoup de choses, sinon tout se décide.
14:03 Non, en fait, ça se décide dans la Commission européenne et pas au Parlement européen.
14:06 Enfin... "Ah non non, j'attends les acteurs économiques".
14:09 Eh bien écoutez, j'attends que Valéria Hier devienne politique.
14:13 Ça arrivera peut-être, un jour, demain, ou après-demain, ou à Pâques, ou à la Trinité.
14:18 On marque une courte pause sur Sud Radio.
14:21 On se retrouve après les infos de 13h pour le Face à Face exceptionnel.
14:24 On n'aura pas un, mais deux invités.
14:27 Vous les découvrirez dans un instant, mais ça parlera.
14:30 Allez, je vous donne un petit indice de Russie et d'Ukraine.
14:32 À tout de suite sur Sud Radio et puis bien sûr 0826 300 300 pour réagir.
14:37 Sud Radio.
14:38 Parlons vrai.
14:39 Parlons vrai.
14:40 Sud Radio.

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