• il y a 8 mois

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00:00 D'avoir pu remporter ce match, très content de la dynamique du moment.
00:10 Maintenant on sait d'où on était il y a 15 jours.
00:14 Le football, il faut toujours se remettre en question.
00:18 Et voilà, cette victoire nous fait du bien.
00:22 On s'avoue, mais demain il y a un match contre Nantes qui a besoin de points.
00:29 C'est un match avec 3 points et un match très important pour nous si on veut recoller au classement.
00:38 J'avais deux questions, mais elles sont un peu liées.
00:47 La première c'est que, je peux me tromper, je te pose la question parce que je sais que tu as une certaine sensibilité au foot.
00:53 Je trouve que enfin, vous jouez en équipe.
00:56 Vous êtes une vraie osmose, vous faites des efforts pour les partenaires, plus qu'en début de saison.
01:01 La saison n'est pas terminée, n'a t-on pas une forme de regret de se dire que si on avait joué comme ça il y a un moment,
01:07 c'est facile d'en écrire une histoire, on aurait peut-être fait une meilleure saison dans l'ensemble ?
01:12 On essaye chaque match.
01:18 C'est sûr qu'aujourd'hui ça nous sourit plus.
01:21 Ça se voit plus parce qu'on gagne les matchs, on gagne avec des beaux scores.
01:29 Donc voilà, je pense que pour vous, ça vous parle un peu plus.
01:34 Maintenant, nous depuis le début du championnat, on essaye de faire le maximum.
01:41 Ça nous sourit plus aujourd'hui.
01:44 Et voilà, il faut continuer sur cette dynamique-là.
01:48 Stan ?
01:49 Oui, bonjour Jordan.
01:50 Tu as marqué jeudi, on sait, tu l'as montré à la Roma et même ici, que tu avais toujours 6, 7, 10 buts dans les pieds ou dans la tête par saison.
02:00 Est-ce que tu te sens une responsabilité un peu particulière de ce point de vue-là ?
02:03 On sait que c'est une équipe où les milieux de terrain ne marquent pas énormément de buts cette saison en tout cas.
02:07 Est-ce que tu as cette envie-là de faire tomber encore quelques buts d'ici la fin de saison ?
02:12 Bien sûr.
02:12 On a envie de marquer, d'aider l'équipe, même de faire des passes décisives.
02:19 Ça fait partie de notre rôle aussi, d'apporter offensivement.
02:24 Voilà, il faut continuer, il faut bosser.
02:29 Après, il ne faut pas se mettre dans la tête qu'on va marquer chaque match.
02:33 Ça vient dans le jeu.
02:35 Et comme en ce moment, le jeu est fluide, c'est plus facile d'aller vers l'avant.
02:42 Et être dans les zones de vérité.
02:45 Romain.
02:47 Tu as connu, je reviens sur le côté Coupe d'Europe, tu as connu forcément la victoire avec l'AS Roma.
02:54 J'avais vu une interview de toi où tu expliquais que le public avait joué un rôle prépondérant parce qu'en suivant l'épopée,
03:02 le stade était plein et c'était plein aussi en championnat.
03:05 Est-ce que tu espères que ce soit un peu le même cas à Marseille ?
03:09 C'est-à-dire que ce petit nuage dont je parlais tout à l'heure ramène tout le monde au stade pour le championnat,
03:15 comme tu disais, mais aussi pour les matchs de Coupe d'Europe ?
03:17 Bien sûr, ça fait partie de l'Olympique de Marseille d'avoir cette ferveur avec les supporters.
03:26 Je pense que depuis le début de saison, on n'a pas à se plaindre.
03:29 Depuis que je suis arrivé à Marseille, on n'a pas à se plaindre.
03:31 Ils sont toujours là. Le stade est toujours plein.
03:34 On espère encore qu'il sera plein dimanche contre Nantes parce que c'est notre douzième homme et on se sent fort avec eux.
03:46 Ils nous poussent, ils nous transcendent.
03:49 C'est ce qui fait que quand les adversaires viennent au Vélodrome, c'est difficile pour eux.
03:59 Nous, on le ressent sur le terrain et on a besoin d'eux.
04:04 Nous, on donnera le maximum pour eux.
04:07 Nico ?
04:08 Qu'est-ce que tu peux nous dire de Jean-Louis Gassé ?
04:11 Comment s'est-il pris pour vous rendre la confiance ?
04:15 Et toi, peut-être même individuellement, est-ce que vous avez eu des échanges ?
04:19 Comment tu peux nous expliquer un peu comment vous avez pu être transfiguré ?
04:24 Le coach est proche de nous.
04:29 Il parle individuellement avec des joueurs pour les mettre dans les meilleures conditions.
04:35 Je pense qu'on est reparti sur quelque chose de basique.
04:39 C'est ce qui nous a fait du bien aussi parce que pour reprendre le point de confiance, c'est ce qu'il fallait.
04:47 Petit à petit, on essaie avec la confiance qu'on a de produire un peu plus de football.
04:53 C'est ce qu'on le démontre sur le terrain.
04:55 Je pense qu'il a rapporté cette sérénité à toute l'équipe.
05:01 Il a eu les mots justes pour remettre la tête à l'endroit à tout le monde.
05:06 Ludo ?
05:06 Bonjour Jordan. J'ai deux questions.
05:08 D'abord, je voulais prendre un peu des nouvelles.
05:09 Est-ce que ton souci physique est réglé ?
05:12 Est-ce que tu es prêt à enchaîner des deux mains incontrôlantes ?
05:16 Physiquement, je suis prêt.
05:18 Je suis prêt à partir du moment que je m'entraîne.
05:21 Je peux jouer. Je serai prêt demain.
05:25 Après, c'est le coach qui prendra sa décision.
05:28 Sur un autre plan personnel, tu as été formé à Nantes comme Ariete, comme Rongier,
05:32 comme le petit Jousselin aussi et comme Merlin.
05:36 Quels sont tes souvenirs du centre de formation de Nantes ?
05:38 Est-ce que tu penses que ce centre prépare bien pour un club de plus grosse dimension comme l'OM ?
05:45 Que des bons souvenirs.
05:47 La formation, c'est toujours des très bons souvenirs.
05:54 On vit ensemble tous les jours, 24 heures sur 24.
05:58 Il se passe plein de choses dans la formation.
06:02 Je pense que le FC Nantes est un bon centre de formation.
06:07 On peut le voir qu'il y a beaucoup de joueurs qui sortent, qui arrivent à aller dans de très bons clubs.
06:15 C'est un très bon centre de formation avec de très bons jeunes.
06:21 Une dernière question sur un de tes équipiers, Leonardo Balerdi.
06:24 Ça fait deux ans que tu joues avec lui.
06:25 Est-ce que tu es surpris de ses performances actuellement et du fait qu'il ait trouvé une belle régularité cette saison ?
06:31 Non, pas surpris.
06:32 Moi, je le vois tous les jours à l'entraînement.
06:34 Léo, c'est quelqu'un qui progresse de jour en jour.
06:38 Il a une marge de progression encore, mais c'est un très bon défenseur.
06:44 Il a cette sérénité derrière.
06:47 Il nous donne confiance.
06:48 En plus, il n'est pas embêté avec ses pieds.
06:53 Je pense que depuis que je suis arrivé, il est monté en puissance.
06:57 Il a corrigé ses petites erreurs qu'il pouvait faire auparavant.
07:00 Mais aujourd'hui, il est solide et c'est un grand défenseur.
07:04 S'il continue comme ça et qui continue sur sa progression, il pourra faire une très grande carrière.
07:12 Ça va mieux en ce moment, mais dans l'ensemble, ce n'est pas une saison qui est hyper évidente.
07:18 Néanmoins, je trouve que, à titre personnel, tu es peut-être l'un des joueurs, voire le joueur le plus régulier.
07:22 Tu as tout le temps été présent.
07:23 Du coup, je voulais savoir, ce n'est pas une question facile, mais comment tu le ressens cette saison ?
07:27 Est-ce que tu es plutôt d'accord ?
07:28 Est-ce que tu te sens bien depuis le début de saison ?
07:31 A titre personnel, je parle.
07:33 Non, à titre personnel, je me sens bien.
07:35 Je me sens bien ici.
07:36 Je me sens bien à l'Olympique de Marseille.
07:39 Ma famille se sent bien à Marseille.
07:42 Donc, à titre personnel, je suis bien.
07:47 Maintenant, on fera les comptes à la fin de saison.
07:50 On ne peut pas dire aujourd'hui, au mois de début mars, que la saison est ratée.
07:57 On est encore en course pour l'objectif en championnat.
08:03 On est en huitième de finale avec un bon avantage pour le match retour contre Villareal.
08:13 Je pense qu'on pourra peut-être en reparler d'ici un mois, un mois et demi.
08:18 Mais aujourd'hui, on est là.
08:20 On est là.
08:21 On revient de loin.
08:23 Il y a un mois, on aurait pu dire que ça serait compliqué.
08:29 Mais on est revenu.
08:30 On est sur une bonne dynamique.
08:31 Il faut continuer comme ça.
08:33 Il ne faut rien lâcher.
08:34 Stéphanie.
08:35 Bonjour Jordan.
08:36 Vous enchaînez les victoires.
08:37 Je voulais savoir ce qui avait changé lors des entraînements avec Jean-Louis Gasset et Justin Printemps.
08:42 Les entraînements, chacun a sa méthode.
08:46 Maintenant, il y a le sourire.
08:50 C'est sûr que quand on enchaîne les victoires, c'est plus facile.
08:54 C'est plus facile.
08:55 Il y a le sourire.
08:56 C'est plus facile de récupérer.
08:58 Et ça met beaucoup de confiance.
09:00 Ça met beaucoup de confiance pour tout le monde.
09:02 Je pense que pour les attaquants, de marquer autant de buts, ça donne un plein de confiance.
09:11 Défenseurs, on avait à cœur de ne pas prendre de buts le dernier match.
09:16 C'est ce qui s'est passé.
09:17 Donc voilà, tout le monde prend de la confiance.
09:21 Il faut rester sur cette dynamique-là parce que c'est en gagnant qu'on se sent bien et qu'on peut enchaîner.
09:30 - C'est le nouveau exercice que vous démantelez ?
09:36 - Oui, chaque coach a sa méthode.
09:40 C'est sûr que le coach nous fait travailler les lacunes qu'on aurait pu avoir auparavant.
09:48 On travaille beaucoup devant le but.
09:51 Et après, le coach aussi, il nous a mis en confiance.
09:55 Il nous parle beaucoup et il sait de quoi on est capable.
10:00 - Avec ces victoires, on est vite passé à autre chose.
10:03 Est-ce que c'est possible d'avoir un petit mot sur Gennaro Gattuso ?
10:07 On a l'impression que le vestiaire se passait bien avec lui.
10:09 Il y avait une bonne communication, une bonne osmose.
10:12 Mais les résultats ne suivaient pas.
10:14 Comment tu l'expliques par rapport à cette période avec Gattuso ?
10:18 - Le coach, déjà, je le remercie.
10:22 Avant d'être un grand entraîneur, c'est un grand homme.
10:29 Dans le vestiaire, il passait avec tout le monde.
10:31 Il était proche de nous.
10:32 Je pense que tout l'Olympique de Marseille ne pourra pas dire le contraire.
10:40 C'est sûr que ça fait mal parce que nous, on est les acteurs.
10:43 Si aujourd'hui, il est parti, c'est nous les premiers responsables.
10:47 C'est nous qui sommes sur le terrain.
10:50 C'est nous qui n'arrivons pas à gagner.
10:55 Maintenant, le football, c'est comme ça.
10:57 Quand il n'y a pas de résultat, c'est compliqué.
11:02 Ça s'est passé comme ça.
11:04 Aujourd'hui, on a un nouveau coach qui a tout son effectif aussi.
11:10 On peut le dire, les joueurs qui sont partis à la Cannes, ça fait mal.
11:19 Il y a eu beaucoup de blessés aussi.
11:21 C'était un tout qui a été contre lui.
11:26 Maintenant, je le remercie.
11:29 Je sais qu'il va rebondir et qu'il fera de belles choses ailleurs.
11:39 Aujourd'hui, on a le coach.
11:42 Il a su parler à quelques joueurs aussi, je pense.
11:46 Ça fait du bien à tout le monde.
11:49 Aujourd'hui, on enchaîne.
11:50 On est très contents aussi avec le nouveau coach.
11:53 On a envie de faire de belles choses avec lui.
11:57 Jean-Claude ?
11:58 On parle beaucoup de Jean-Luc Gassé.
12:00 Mais est-ce que tu peux nous raconter comment ça se passe aussi avec Gislain et Nicolas ?
12:04 Il est venu avec les deux au quotidien.
12:07 Comment ils sont ? Dis-nous un peu ton ressenti avec eux.
12:10 Avec Gislain, il est proche comme le coach avec nous.
12:16 Il ramène cette expérience.
12:21 Il essaie de nous le communiquer le mieux possible.
12:24 Ça fait du bien.
12:26 Ils connaissent super bien.
12:27 Ils connaissent le football par cœur.
12:29 Ils connaissent le championnat.
12:32 Ils ramènent cette tranquillité aussi dans l'effectif.
12:36 Et Nico, pareil, toujours proche de nous.
12:40 Il prend soin de nous.
12:42 Il essaie qu'on soit le mieux possible pour éviter les pépins physiques.
12:47 Est-ce que le fait que ce soit des Français qui parlent français,
12:51 ça simplifie les choses dans le rapport de groupe avec le vestiaire ?
12:56 Je pense que oui.
12:59 Pour certains joueurs, c'est plus facile de comprendre.
13:05 Maintenant, l'adjoint du coach Gattuso parle très bien français.
13:12 On arrive toujours à se faire comprendre dans un vestiaire.
13:16 Parfois, il n'y a pas besoin de comprendre la langue pour comprendre ce qu'il veut qu'on fasse sur le terrain.
13:26 Mais c'est sûr que d'avoir un coach français,
13:30 et surtout avec l'expérience qu'il a en France, ça nous aide aujourd'hui.
13:36 Pas d'autres questions ? Merci beaucoup.
13:39 Merci à vous.
13:41 Bonne journée.
13:44 Allez, on y va.
13:47 Stan ?
13:50 Oui, bonjour.
13:52 Lors de votre première conférence de presse, vous nous aviez dit que vous aviez vu le match de Brest,
13:56 qui était le dernier match de votre prédécesseur et qui était un match vraiment très compliqué.
14:00 Est-ce que vous êtes vous-même un peu peut-être un peu surpris du grand écart qu'il y a eu entre ce match-là et le match qu'on a vu jeudi,
14:10 sachant qu'il ne s'est passé même pas trois semaines entre ces deux rencontres ?
14:16 Surpris, non, parce qu'on connaissait le niveau des joueurs qui composait l'effectif.
14:25 On a essayé de progressivement remettre tout le monde en confiance.
14:33 Dans les quatre matchs, on a senti une progression à tous les niveaux.
14:40 Au niveau de l'état d'esprit, c'était d'entrer, il fallait l'avoir.
14:43 Maintenant, au niveau technique, confiance, pressing, on est sur la bonne voie.
14:53 Romain ?
14:56 Bonjour. Vous allez affronter sur le banc en face Jocelyne Gourvenec.
15:01 Vous vous êtes entraîné à l'époque à Montpellier, même si je me souviens bien que vous l'avez même recruté à l'OM,
15:06 c'est après votre victoire en Coupe Intertoto.
15:11 Est-ce que vous avez gardé contact ? Est-ce que vous suivez son parcours ? Quels sont vos rapports ?
15:17 C'est quelqu'un que je suis. C'est une très bonne personne, très intelligente, très bon entraîneur.
15:24 J'étais allé le féliciter quand il entraînait l'île, où il avait fait un parcours en Champions League.
15:33 On est content que ce sont des Français et des gens qu'on connaît qui réussissent.
15:40 Xavier ?
15:42 Bonjour coach. J'avais deux questions à vous poser. La première, c'est vraiment une question ballon-ballon,
15:46 mais je voulais rebondir sur ce que vous disiez à mercredi.
15:48 À un moment donné, vous avez parlé d'avoir la possession par rapport à Villarreal.
15:51 Et plus globalement, de toute votre expérience dans le football.
15:54 Finalement, aujourd'hui, comment vous voyez le football en matière de principe de jeu, de philosophie de jeu ?
15:59 Comment vous avez envie de voir votre équipe jouer en termes de grandes idées, de grands principes ?
16:04 Même si je me souviens que quand vous avez repris Saint-Etienne, c'était plutôt agréable à voir.
16:08 Là, depuis trois matchs, c'est également plaisant. On voit des combinaisons, des actions intéressantes.
16:12 Donc, on va revenir un peu sur vos grandes idées. Merci.
16:18 Il faut être hybride. C'est le mot magique en ce moment.
16:24 Il faut être capable de pouvoir dominer.
16:30 Mais comme il est difficile de presser pendant tout un match,
16:36 il faut, en collaboration avec les joueurs et sur des signaux,
16:43 être capable de reculer de 30 mètres pour pouvoir jouer la transition.
16:48 On a fait nos premières mi-temps contre Villareal, où on est allés chercher.
16:54 Il fallait qu'on fasse sentir. On voulait faire venir le public avec nous.
17:00 Il est venu, il a senti qu'on donnait tout, qu'on pressait comme il fallait.
17:04 Mais c'est très difficile de jouer tout un match comme ça,
17:08 où quand ils donnent le gardien, il faut encore faire des sprints, des sprints.
17:12 Après, quand on a le ballon, on a moins d'essence.
17:15 Mais l'équipe comprend petit à petit qu'à des moments, on a des joueurs de contre.
17:24 Aubameyang est un joueur de contre, Sarr est un joueur de contre.
17:29 Donc ça ne nous dérange pas de temps en temps de faire le hérisson,
17:36 d'être demi-terrain, d'attendre. On récupère.
17:40 Mais là, c'est une connaissance du groupe et de l'entraîneur,
17:49 savoir toutes les possibilités tactiques qu'il y a.
17:54 Nous, on est capables de ça, parce qu'on a des attaquants qui peuvent être dominateurs,
18:00 mais on a aussi des attaquants qui peuvent être dans la transition.
18:04 Quand vous dites hybride, c'est football de possession et de transition.
18:08 Exactement. Exactement.
18:10 Merci beaucoup. Et la deuxième question, c'était plus sur deux personnes importantes à l'OM.
18:14 Déjà, par rapport à votre collaboration avec Ghislain Printemps,
18:17 je veux savoir par rapport au rôle, quel est son rôle entre guillemets,
18:20 c'est très important et également par rapport à Mehdi Benazia.
18:23 J'avais posé la question à Aubameyang, mais je voulais savoir par rapport aux sportifs,
18:26 concrètement, comment ça se passe avec ces deux personnes. Merci.
18:35 On se connaît depuis l'âge de 20 ans,
18:39 donc on a eu des parcours un petit peu différents,
18:44 mais chaque fois que j'ai cherché quelqu'un qui voyait le football comme moi,
18:52 j'avais besoin d'une personne.
18:55 La différence, c'est quand vous êtes numéro un ou numéro deux.
18:58 Quand vous êtes numéro deux, vous faites le travail invisible.
19:01 On dit, il met les mains dans le camp. Oui, c'est vrai.
19:04 Et le numéro un, lui, regarde si tout va bien.
19:11 Mais il faut que le numéro deux fasse exactement les choses que vous voulez.
19:16 C'est pour ça que j'étais bien avec Luis Fernandez, j'étais bien avec Laurent Blanc.
19:23 Ça me plaisait le travail.
19:27 Aujourd'hui, je suis monté d'un étage et il faut quelqu'un avec moi
19:32 qui voit le football comme moi, qui parle le même langage que moi.
19:36 On n'a pas besoin de mille discours.
19:39 Là, on est à l'hôtel, on se voit à 7 heures du matin.
19:42 Chacun a sa feuille et si on échangeait les feuilles, il a écrit la même chose.
19:48 Et après, Médhi, je pense que ça doit être lui qui a pensé à moi.
19:57 Parce qu'on a beaucoup d'amis communs, des gens qu'il connaît très bien.
20:05 On a des amis interposés, des joueurs que j'ai entraînés.
20:11 Quand, avec le président, ils ont dû définir le profil de l'homme idéal,
20:18 l'expérience, la compétence sans être prétentieux,
20:26 je pense que c'est Médhi Benazia qui a dit mon nom.
20:30 Jean-Claude.
20:32 Pour prolonger un peu la question sur Gislain,
20:35 est-ce que vous pouvez nous expliquer comment vous fonctionnez justement dans votre staff
20:37 avec Gislain et Nicolas aussi, justement, si vous pouvez dire un peu,
20:41 raconter le fonctionnement d'ici au quotidien à Marseille.
20:46 Avec Gislain, j'ai expliqué Nicolas, c'est tout nouveau.
20:51 Vous connaissez son papa ?
20:54 C'est ma famille, c'est des gens qui sont construits comme moi.
21:01 Et le jour où j'ai eu besoin d'un préparateur physique,
21:05 Nicolas n'avait pas le travail, donc je l'ai pris avec moi.
21:09 Un, c'était un très bon joueur. Deux, dans la préparation physique, il excelle,
21:16 mais il pourrait être aussi adjoint.
21:19 Quand on discute le soir, on parle avec un technicien.
21:23 Lui, il nous éclaire sur les données physiques,
21:27 mais il peut très bien parler tactique.
21:31 Ludo.
21:33 Bonjour Jean-Louis. Vous avez signé un cours CDD.
21:36 Est-ce que selon vous, si ça continue comme ça,
21:40 il y aurait une possibilité de prolonger une année de plus ?
21:45 Et est-ce que ça vous plairait ?
21:47 Il y a une phrase qui me plaît actuellement, c'est "profiter de l'instant".
21:52 J'ai signé 100 jours, on m'a dit "est-ce que tu te sens capable de..."
21:57 J'ai dit "ok, je viens". On fait la mission.
22:02 Stan.
22:06 Oui, petite question sur deux joueurs offensifs,
22:10 Sarr et Ndiaye, qui font partie de ceux que vous avez manifestement
22:14 réussi à débloquer un peu, à qui vous avez redonné confiance.
22:18 Est-ce que vous pouvez nous détailler un petit peu ce que vous avez fait
22:22 pour qu'ils se débloquent comme ça, ce que vous leur avez demandé ?
22:26 Et dans le cas précis de Ndiaye, est-ce que ce rôle qu'on a vu jeudi,
22:30 un petit peu de joueur axial un peu faux neuf,
22:33 est-ce que c'est comme ça que vous le voyez le mieux et le meilleur ?
22:40 Alors la première question,
22:44 quand je suis arrivé en Côte d'Ivoire pour une mission de préparer la canne,
22:50 il y avait la référence pour moi.
22:55 C'était le Sénégal, parce qu'ils étaient champions d'Afrique,
22:59 parce que je connais l'entraîneur, que j'apprécie,
23:04 et je me suis dit comment il a fait pour réussir.
23:09 Et donc on a pris exemple sur le Sénégal.
23:14 Et en voyant jouer le Sénégal, j'ai vu Sarr, que je connaissais un petit peu,
23:20 Ndiaye, que je connaissais un petit peu moins, parce qu'il est plus jeune,
23:24 il jouait en deuxième division anglaise, je crois, à Sheffield,
23:28 où il avait marqué des buts, mais si à lui on le prenait,
23:32 ça voulait dire qu'il lui voyait du potentiel.
23:36 Et il y avait aussi Papageye, que j'aime beaucoup.
23:44 Voilà, donc ce sont des joueurs que nous avons scrutés déjà.
23:50 On regardait comment jouait le Sénégal pour dire,
23:53 c'est l'exemple assuré pour réussir avec la Côte d'Ivoire.
23:58 La deuxième c'était quoi ?
24:00 C'est un joueur d'axe qui doit jouer deuxième attaquant.
24:13 Après ça dépend du profil de l'attaquant qui joue sur lui.
24:18 Là c'était une tactique précise, avec deux attaquants extérieurs,
24:28 et lui qui allait presser, et le gardien et les centraux,
24:33 pour revenir faire le meneur de jeu, être le patron du milieu,
24:41 et faire le surnombre pour avoir le ballon.
24:44 Il en est capable.
24:46 - Nico ?
24:48 - Depuis votre arrivée, vous nous dites que votre souci,
24:51 c'est de faire gagner en confiance et en exigence cet effectif.
24:56 Aujourd'hui, sur ces deux aspects, vous diriez que vous en êtes où ?
24:59 Avec quatre victoires, 16 buts marqués,
25:02 est-ce que ce que vous avez gagné en confiance,
25:04 vous ne risquez pas de le perdre en exigence ?
25:06 Est-ce que ce n'est pas ça que vous avez peut-être à redouter ?
25:10 - Ce qu'il y a à redouter, c'est de passer de la confiance à l'euphorie.
25:18 Il ne faut pas être euphorique.
25:20 On est content, on est satisfait de ce qu'on a fait.
25:25 Maintenant, le degré d'exigence est à ce niveau-là.
25:29 Chaque match, on met la barre un peu plus haute.
25:33 Maintenant, il faut maintenir ce qu'on a fait en première mi-temps
25:38 contre une très bonne équipe de Villareal.
25:43 C'est le maintien de cette exigence qu'il va falloir faire durer.
25:49 - Romain ?
25:51 - Je voulais revenir sur un joueur que vous aimez bien, je crois.
25:54 Il s'appelle Pabguay.
25:56 À Marseille, pendant quelques saisons, on l'a vu essayer à plusieurs postes
26:00 parce qu'il était au milieu de terrain, mais il a eu des tâches différentes.
26:04 Avec Sampaoli, il a même fait un match latéral gauche.
26:08 Dans quel domaine vous vous trouvez,
26:10 vu que vous êtes maintenant connu pour mettre les joueurs dans leur meilleure disposition ?
26:15 Quelle est la meilleure disposition de Pabguay ?
26:19 - Il en a plusieurs.
26:22 Je pense qu'il peut jouer défenseur central en 3.
26:27 Il peut jouer devant la défense.
26:30 Et il peut être dans les milieux relayers qui vont aller finir là-haut
26:34 parce qu'il a l'envergure, il a la frappe de balle, il a la présence, il a le jeu de tête.
26:40 Donc plus dans l'axe quand même.
26:44 Mais selon le match, selon l'évolution, selon le scénario, c'est quelqu'un qui est malherbe.
26:53 Avec le Sénégal, il jouait numéro 6 et il tombait au milieu des 200 troupes pour être le troisième.
27:00 Donc il jouait de temps en temps à 3 derrière avec Pabguay au milieu des 2.
27:05 - Coach, une petite question un peu plus personnelle, un petit peu plus décalée.
27:12 Vous regardez jeudi et sur votre bantouche, vous êtes souvent les bras croisés à regarder calmement la rencontre.
27:18 Et avant votre passage, vous avez eu des entraîneurs qui étaient un peu tout l'inverse.
27:22 Sam Paoli qui courait partout, Igor Tudor qui était très énergique.
27:26 Du coup, je voudrais très simplement savoir comment vous vivez vous les matchs ?
27:29 Est-ce que vous estimez que ça ne sert à rien de crier dans tous les sens,
27:32 plutôt rester calme et transmettre de la sérénité à vos joueurs ?
27:36 - Il n'y a pas de profil type.
27:40 Chacun a sa personnalité et chacun le vit comme il doit le vivre.
27:46 Bien sûr qu'à l'intérieur, ça bouillonne pareil, mais on s'exprime comme ça.
27:55 Il me semble que si les joueurs voient quelqu'un de serein, je pense que ça leur donne confiance.
28:06 - Deux petites questions. La première sur l'un de vos joueurs, Leonardo Balerdi.
28:10 Quelle image vous aviez de lui avant de venir à l'OM ?
28:13 Et quel joueur avez-vous découvert sur les séances d'entraînement et lors des quatre matchs que vous avez dirigés ?
28:19 - Que du bien. Je pense que du bien. L'homme, c'est un Argentin, un guerrier.
28:29 Après, il jouait dans une défense à trois en étant droitier.
28:34 C'est le désavantagé des trois.
28:38 Je trouve qu'il a progressé. Il est fort au duel. Il va vite.
28:45 Il est bon de la tête. Il a de temps en temps quelques petites absences.
28:50 Comme sur la balle à la mi-temps où Villareal décide de jouer long.
28:57 Il n'apprécie pas bien la trajectoire.
29:00 Et pénalty, pas pénalty, ça change peut-être le match.
29:04 C'est tous ces petits détails qu'il doit régler.
29:07 Mais à 25 ans, jouer comme il joue à l'OM, il a un très bel avenir, je pense.
29:14 - Une question sur votre adversaire du week-end, Nantes.
29:19 Il y a quatre joueurs de l'OM formés à Nantes.
29:22 Vous en avez vu lors des dernières décennies, beaucoup de joueurs nantais se révéler.
29:28 Qu'est-ce que vous pensez de leur centre de formation ?
29:30 Est-ce que vous pensez que leur formation prépare bien à des grands clubs comme l'OM ?
29:35 - Je préfère parler de l'adversaire de demain plutôt que de la formation de Nantes.
29:44 D'accord ? Parce que j'ai l'impression que tout le monde va aller au stade de décontracté.
29:51 On ne va pas décontracté.
29:54 On ne va pas décontracté. Ce n'est pas un match facile.
29:57 C'est une équipe qui vient de prendre sept points sur neuf à l'extérieur.
30:01 D'accord ? Et qui a plus de mal à domicile.
30:05 Il faut se lever de la tête que demain c'est un match facile.
30:09 C'est une équipe qui joue la vie et qui vient de perdre contre Metz.
30:14 Chez elle.
30:16 Alors qu'à l'extérieur, c'est une équipe qui est difficile à manier et qui prend des points.
30:25 Donc ça sera tout sauf un match facile demain. Je préviens tout le monde.
30:30 - Jean-Claude.
30:34 - Est-ce que vous pouvez nous faire un point s'il vous plaît sur l'état du groupe ?
30:37 Est-ce qu'il y a des absents ? Où en est Gigo ? Un petit point sur l'état des joueurs.
30:42 - Alors Gigo, il commence à relever un petit peu l'épaule.
30:49 Parce que pendant un moment, le ligament était vraiment abîmé.
30:57 Il lui fallait une attelle pour... Il ne pouvait pas tendre le bras.
31:02 Là ça commence à aller mieux. Il a enlevé l'attelle.
31:05 Il commence à vous toucher la main alors qu'il ne pouvait pas le faire.
31:12 - Valentin Rogier, les nouvelles sont encourageantes. On dira.
31:18 On espère une bonne surprise.
31:23 Ça c'est pour les blessés qui n'étaient pas dans le groupe en Coupe d'Europe.
31:31 Pour demain, on a encore, suite au match, quelques petits bobos.
31:37 On a fait une séance hier où c'était beaucoup de récupération.
31:42 On a deux joueurs qui ne sortiront pas ce matin.
31:48 Mais qui seront à la mise en place demain matin.
31:53 Ce matin encore ça va être...
31:56 Non.
31:59 Vous le verrez.
32:04 - Romain. - Une question un poil plus légère.
32:08 Si vous ne nous révélez pas le turnover et on peut le comprendre.
32:12 J'ai une question sur votre casquette.
32:14 Parce que ça devient un objet un peu culte.
32:17 Il y a certains supporters qui l'achètent dans l'espoir de vous la faire signer.
32:20 Donc le service du club, le marketing du club, je m'imagine vous remercie.
32:24 Mais est-ce que vous avez déjà...
32:26 Est-ce que vous avez déjà eu des scènes comme ça, de manifestations de supporters ?
32:31 Que ça soit avec ça ou autre chose.
32:33 Vous avez parlé du fait d'être à l'hôtel avec Gislain.
32:36 J'imagine que vous croisez des Marseillais.
32:38 Quelles interactions avez-vous pu avoir avec les supporters ?
32:41 Que ça soit avec cette casquette ou autre.
32:44 C'est en croisant les gens que je me dis...
32:48 Restons confiants mais pas euphoriques.
32:51 D'accord ?
32:52 Parce qu'il y a 15 jours que je suis là.
32:56 Il me semble que ça fait quelques temps, 15 jours.
32:59 On a joué 4 matchs.
33:00 Je connais la région, je connais le club.
33:03 Restons les pieds sur terre.
33:06 On sait que ce qu'on a fait, on est monté crescendo.
33:10 On a fait notre meilleur match contre Villareal.
33:14 Mais ça ne suffit pas.
33:17 Ça ne suffit pas.
33:18 Il faut continuer.
33:19 Et il faut continuer à empiler de la confiance et des résultats.
33:23 Restons les pieds sur terre.
33:26 Allez, on termine avec toi Stéphanie.
33:28 J'avais deux questions.
33:29 La première, je voulais savoir quel avait été l'apport du public dans la victoire contre Villareal.
33:32 Est-ce que vous en attendiez dimanche ?
33:34 Et la deuxième question, un peu plus légère aussi.
33:37 Quel était votre meilleur joueur de UNO dans l'équipe ?
33:40 Alors le public...
33:50 Fantastique.
33:53 Même qu'il y ait une suspension de tribunes, le fait de mettre ces gamins,
34:01 les trois tribunes ont fait pour quatre.
34:06 Il y a eu des moments où on sentait la satisfaction, les joueurs le sentent ça.
34:13 Les joueurs sentent quand on fait plaisir aux gens,
34:17 on a ce privilège dans la vie, c'est de rendre les gens heureux.
34:21 Ils étaient heureux.
34:23 Et ça il faut le maintenir.
34:25 Dans la vie, le maintenir c'est le plus difficile.
34:28 Monter, on pouvait faire que ça, on était au plus bas.
34:31 Donc on a monté petit à petit.
34:33 Aujourd'hui, on met des équations plus difficiles que celles qui étaient au début,
34:39 mais le public il faut qu'il continue.
34:41 Il faut qu'il continue.
34:43 C'est pas qu'en Coupe d'Europe.
34:45 C'est pas qu'en Coupe d'Europe.
34:46 Demain, il faut qu'il sache qu'on est fatigué.
34:50 Professionnellement, il fallait jouer quatre matchs en douze jours.
34:54 Dans ces conditions, physiquement,
35:00 l'effectif varie selon si c'est la Coupe d'Europe, le championnat,
35:04 on en récupère trois, on en perd trois,
35:07 et c'est souvent les mêmes joueurs qui sont sollicités.
35:11 Bien sûr, ce sont des bons joueurs, ce sont des grands joueurs,
35:13 c'est eux qui doivent nous faire gagner, mais c'est pas les machines.
35:17 Et quand le public est comme ça avec eux,
35:20 ça leur donne un supplément d'âme qui fait qu'ils se surpassent.
35:25 Après, c'est à moi de dire "Véretto, il peut jouer 75 ou Aubameyang, il est cuit,
35:31 je le sors pour pas arriver à la blessure".
35:33 Bien sûr, là, c'est l'expérience qui parle.
35:37 Mais avec un public comme ça, on ne peut que se surpasser.
35:41 J'espère que demain, ça sera le même que jeudi soir.
35:44 Qu'il ne pense pas, lui non plus, que le match est facile.
35:47 On en a besoin d'eux.

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