SP7:" Pélussin Cyclisme, une passion, depuis plus de 80 ans qui performe"

  • il y a 6 mois
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00:00 *Musique*
00:16 Bonsoir, bonsoir à toutes et à tous, ravis de vous retrouver ici même sur le plateau de Sports7.
00:22 Nous sommes le lundi 11 mars et c'est jour de ramadan, exactement.
00:27 Ah non mais le public, vous allez voir un gros show ce soir.
00:31 Et je tenais d'ailleurs à remercier tout le monde qui nous suit sur les réseaux sociaux.
00:35 On a plus de 1000 abonnés quand même.
00:37 Plus de 1000 abonnés, c'est grâce à vous Katharina quand même.
00:39 Elle a fait un travail de fond, un travail de photoshop, un peu comme la famille royale qui a fait du photoshop avec la princesse.
00:45 Voilà exactement, et vous êtes plus beau Jean-Luc Favergeon.
00:47 Mais ça s'arrange.
00:49 Mais c'est grâce à Katharina.
00:50 Tu n'as pas besoin de ça Jean-Luc.
00:51 Voilà, notre invité aujourd'hui, on peut l'applaudir, c'est Xavier Brun, président de l'UCL Pélissant.
00:56 Vous avez franchi la montagne, on va parler de votre club.
00:59 Oui, oui, bonsoir, on va parler de Pélissant ici.
01:02 A quel âge le club ?
01:03 50 ans.
01:04 Et il coûte ses dents ?
01:05 Voilà, toujours.
01:06 Même, il y a des dents qui ont augmenté sur le vélo.
01:08 Oui, voilà, c'est ça, de plus en plus.
01:10 De plus en plus de dents.
01:11 À côté de vous, on peut l'applaudir bien fort, Katharina Weiss.
01:13 Bonsoir à tous.
01:14 C'est Kaka de Radio.
01:15 On va discuter avec la tête à l'American Games Club de Saint-Etienne.
01:19 On est un vrai plumeau de ménage.
01:21 Oui.
01:22 Oui, exactement.
01:23 Oui, à côté, en face de vous, Mignon Bard.
01:26 Bonsoir, bonsoir à tous.
01:28 On est où là, Portrait de sportive ?
01:30 Portrait de sportive ce soir.
01:32 Ce soir, c'est Portrait de sportive et je vais vous présenter Gilles Saliar.
01:35 On va parler bodybuilding, il est vice-champion d'Europe en catégorie handisport, en bodybuilding.
01:41 À côté de vous, si ça sent l'huile de friture, ce n'est pas Lilian qui sent le grayon,
01:44 mais c'est parce que vous aimez bien l'huile, vous aimez quand ça fait du bruit.
01:47 Jean-Luc Favergeon, notre spécialiste rallye.
01:49 On va parler de quoi ?
01:50 On a un super invité ce soir, c'est Romain Dozac, un des meilleurs pilotes de la région en ce moment.
01:56 Il va nous raconter la dernière édition du Bal de Mer.
01:59 Et voilà, dans quelques instants, c'est en fin d'émission et on aura la démo.
02:02 Vous l'avez dit, Catharina, une petite démo ?
02:04 Exactement, comme d'habitude.
02:06 Xavier, la claquette, ça vous parle ?
02:08 Non, bicyclette.
02:10 Bicyclette, bien, oui.
02:11 C'est mieux.
02:12 Alors, avec vous, c'est un club qui a 50 ans.
02:15 On peut dire qu'il est coincé.
02:16 Si on fait une géographie du territoire, il y a Rouen, il y a Saint-Etienne.
02:19 Il y a Pélussin.
02:21 C'est un peu comme Astérix et le village.
02:23 Donc, pas coincé.
02:24 Pas coincé.
02:25 Il est un peu comme ça.
02:27 On est un tout petit club.
02:30 En tout cas, par rapport à Saint-Etienne et Rouen, on est un petit peu en dessous.
02:33 Vous êtes en quelle catégorie ?
02:34 Alors, nous, on est en division nationale 3.
02:36 Et eux ?
02:37 Et eux sont donc Saint-Etienne en nationale 1 et Rouen en nationale 2.
02:41 On va voir quelques images.
02:42 Ça a été créé en quelle année, ce club ?
02:44 Il a 50 ans en 1971, la création.
02:49 Donc, un peu plus exactement, 53.
02:52 Et donc, voilà, ça a été fondé par Piero Rivori, qui est le fondateur aussi de l'Excel.
02:59 Ouais, les deux ?
03:00 Ouais, il a fondé Pélussin.
03:02 Et après, tout ce qui est lié au vélo ici, l'Excel.
03:06 Et puis aussi le pôle cyclisme.
03:08 Un vrai territoire de vélo.
03:10 Est-ce que vous vous formez pour l'Excel, du coup ?
03:12 Parce qu'ils veulent nous piquer !
03:14 Ah non, mais c'est vrai, peut-être que vous sortiez des pépites en étant en nationale 3,
03:19 qui vont après à l'Excel pour performer encore plus.
03:22 Ouais, voilà, donc nous, en nationale 3, on a nos jeunes qui ont évolué des petites catégories jusqu'à maintenant.
03:27 Et puis, forcément, ils ont été plutôt demandés à l'inter-saison,
03:32 mais ils ont préféré rester parce que je pense qu'ils ont trouvé quelque chose de bien.
03:36 Alors, Lilian, vous faites bien, parce que depuis 50 ans,
03:40 il y a du beau monde qui est passé par votre club.
03:43 Cyril Bessel ?
03:44 Ouais, voilà.
03:45 Vous connaissez bien.
03:46 Il est passé par chez vous.
03:48 Il a commencé à Pélussin, Cyril, par le biais de son oncle,
03:52 qui était au club de Pélussin.
03:55 On a eu Dominique Gard.
03:57 Ah oui ?
03:58 Les frères Gard.
03:59 Les frères Gard ?
04:00 Ouais, les gens Claude Gard, Dominique Gard, Gilles Mass.
04:03 Je ne savais pas, mon Gilles Mass, je lui ai envoyé la photo, il me dit "ça c'est Collector".
04:06 Ah, il y a des belles photos !
04:08 Il est beau, Gilles.
04:09 Quand il m'appelle, Gilles, maintenant, il sait "c'est cette photo".
04:11 Je lui ai dit.
04:12 Il est beau, là.
04:13 Après, Cyril, qui a été formé au club.
04:16 On ne va pas dire que c'est une ancienne génération,
04:19 mais est-ce qu'il y a des nouveaux, maintenant, qui émergent un peu ?
04:22 Qui est sorti récemment, il y a 3-4 ans, c'était Anthony Julien,
04:26 qui était chez AG2R,
04:28 et donc qui est parti directement à Chambéry Formation, la réserve.
04:32 Et là, cette année, on a Anton Muller.
04:36 Dans une écurie un peu particulière.
04:39 Anton est diabétique,
04:41 et donc il y a une équipe professionnelle de diabétiques,
04:43 qui s'appelle le Team Novo Nordic.
04:45 Vous parliez à un spécialiste, il fait le tour de France, il ne savait même pas.
04:48 Non, c'est vrai, on en a parlé avant l'émission,
04:50 et je ne savais même pas qu'il y avait une team un peu...
04:53 Voilà, Novo Nordic, et donc là, actuellement, il est en Grèce,
04:57 et d'ici un mois, au mi-avril, il doit partir aux États-Unis.
05:01 Donc voilà, ils ne font pas le tour de France.
05:04 Mais en Grèce, c'est fini, là.
05:06 C'est le tour de Rhodes.
05:08 C'est Vingegaard qui a gagné.
05:10 Alors hier, il y avait Tirreno Adriatico et Paris Nice,
05:13 et puis après, il y a d'autres courses professionnelles,
05:15 et là, il y en avait une notamment à Rhodes,
05:17 et donc il enchaîne encore un calendrier là-bas.
05:20 Donc comme quoi, vous sortez quand même toujours des petites pépites.
05:23 Oui, voilà, et puis là, on a toujours des...
05:25 Cette année, on a des bonnes recrues.
05:27 On va voir les résultats, il y a une rétrospective,
05:29 très belle rétrospective qui a été faite.
05:31 Vous avez fait même Paris-Roubaix.
05:33 On a été sélectionnés à Paris-Roubaix Espoir
05:35 avec le comité Auvergne-Rhône-Alpes.
05:37 Ils ont été vice-champions Auvergne-Rhône-Alpes
05:41 de chrono par équipe, donc face aux N1.
05:44 Et puis après, on a fait plein de...
05:47 Là, j'ai mis les blagues, la gouet-nette.
05:49 C'est une bonne ambiance.
05:51 C'est un changer de Paris-Roubaix.
05:53 Elle a chauffé l'eau.
05:54 Les gens vont dire "C'est quoi ça ? C'est du vélo ?"
05:56 On va dire que ça, c'est à l'image de notre club.
05:58 C'est un peu des...
05:59 C'est pas que sur la suite, c'est du cyclo-cross.
06:01 On fait du cyclo-cross aussi.
06:03 On a un jeune qui est très bon, Damien Béthon,
06:06 qui a fait 6e de la Coupe de France de cyclo-cross
06:10 et qui a participé à la Coupe du Monde à 3
06:13 et qui est monté en Belgique faire le Grand Prix Sven Nys
06:17 avec Tom Pitcock, Van Der Poel et Wout van Aert.
06:21 Ils sont tellement bons qu'on n'oublie pas,
06:23 ils sont en national.
06:24 Catharina, mon petit plumeau.
06:25 Oui ?
06:26 3 !
06:27 Et que des fois, on leur demande de même
06:29 de faire des compétitions en national 2.
06:30 Oui, voilà.
06:31 On était invité ce week-end à la Coupe de France nationale 2.
06:34 C'est ça.
06:35 On s'applaudit pas, on n'est pas fier de ses couleurs.
06:37 Tu sais.
06:38 Non, et puis, ils s'en sont bien sortis.
06:42 Et on a Dimitri qui fait 6e, notre Dimitri Barallon national.
06:47 C'est un peu notre vedette, un peu.
06:50 Et voilà, il se débrouille plutôt bien
06:52 et puis on espère des beaux résultats pour cette année.
06:54 Retenez ses couleurs blanches et vertes.
06:56 Et on peut le voir, il y a de la formation.
06:58 Ça, c'est propre chez nous, parce que des tout petits hauts...
07:02 Ça commence à quel âge ?
07:05 Alors là, on essaye à partir de 8-9 ans.
07:09 Ah, mince !
07:10 Et après...
07:11 Parce qu'il y a les roulettes !
07:12 Oui, voilà, après c'est un peu compliqué.
07:14 Ça demande aussi beaucoup d'éducateurs
07:17 et forcément, à notre hauteur, c'est un peu compliqué.
07:20 J'ai vu quand même, par exemple, Gilles Masse,
07:22 il est dans l'organigramme.
07:23 Oui, Gilles revient.
07:25 On espère beaucoup le retour de tous nos anciens.
07:29 Il y a Dominique Garde qui vient faire quelquefois
07:31 directeur sportif et c'est des bonnes personnes.
07:35 Ils ne s'en sont pas oubliés.
07:37 Ils ne s'en sont pas oubliés, ils savent d'où ils viennent
07:39 et moi j'espère que ce ne sera pas les derniers à revenir.
07:42 Là, ils commencent tous à partir un peu à la retraite,
07:44 donc ils vont avoir un peu de temps pour le club.
07:46 Oh, méfiez-vous des retraités, c'est les pires.
07:48 Ils viennent d'où, vos jeunes ?
07:49 Ils viennent de Lyon ? Ils viennent de Saint-Etienne ?
07:51 Vous vous êtes tournés vers où, la raison ?
07:53 Vous regardez où, vous regardez comme ça ?
07:56 Je ne sais pas trop, un peu à droite, à gauche,
07:59 je suis un peu perdu du regard.
08:01 Nos jeunes, on a quand même, la plupart de notre effectif
08:06 vient vraiment de Pellucin, issu du club.
08:09 Après, on a pas mal de coureurs qui sont étudiants sur Lyon.
08:14 Sur ?
08:15 Sur Lyon, vous connaissez ?
08:16 On n'entend pas, non.
08:17 C'est loin en France.
08:19 Et on en a quand même pas mal.
08:21 Ah, le petit village en dessous !
08:23 Oui, voilà.
08:24 Et après, on a aussi 3-4 coureurs qui sont du côté de Saint-Etienne
08:29 et qui sont au Pôle cyclisme Ronalp.
08:32 Ah oui, au Pôle cyclisme Ronalp.
08:33 Oui, voilà, c'est ça.
08:34 On ne l'a pas dit, c'est vrai, combien de…
08:36 Vous êtes quoi, une soixante-dix, soixante-huit ?
08:38 Oui, cette année, on est un peu plus de soixante-dix licenciés.
08:41 Selon la police ou selon l'organisateur ?
08:44 Selon les organisateurs.
08:46 Non, c'est les organisateurs.
08:48 Non, voilà.
08:49 Et…
08:50 Combien de formateurs ?
08:52 Et après, en éducateur, on doit être 4-5.
08:55 Donc forcément…
08:56 Ah oui, encadrés, c'est ça.
08:57 Oui, il faut encadrer.
08:58 Et après, souvent, ceux qui font l'entraînement les mercredis,
09:01 il y en a aussi qui se déplacent sur les courses les samedis-dimanches.
09:04 Donc voilà, après…
09:05 Mais la topologie du terrain est pas mal.
09:07 Ça grimpe, si on va au col de Lyon ou de l'autre côté, on n'a que s'amuser.
09:11 Oui, franchement, on a un terrain…
09:13 Mais vous formez peu des sprinteurs, vous ?
09:14 Nous, on a un peu…
09:16 Oui, ils font un peu tout.
09:18 Non, mais après, c'est vrai qu'on a un super terrain dans le Pila.
09:21 Et puis, le côté rhodanien est assez vallonné.
09:23 Il y a des belles bosses.
09:24 Et puis, si on veut faire un peu plus plat, on va à côté Vallée du Rhône.
09:28 Vous connaissez pas ?
09:30 Non.
09:31 Pardon, très peu.
09:32 Je vais venir sur mon brison.
09:33 Oui, oui.
09:34 Alors, moi, j'ai notre réalisateur qui me dit "Antone diabétique".
09:37 On en a déjà parlé, Antone, mais on peut le revoir quand même, la cocotte.
09:40 Bah non, c'est en retard.
09:41 Ça, c'est Antone.
09:42 Voilà, c'est Antone.
09:43 Il est au Nordique avec son maillot du team Novo Nordic.
09:46 Donc, voilà.
09:47 Il vous donne de ses nouvelles un petit peu ?
09:49 Ouais, assez souvent.
09:50 Il est quand même très attaché au club.
09:52 Et on a beaucoup…
09:54 Ouais, on a ses nouvelles très régulièrement.
09:57 Au mois d'avril, il y a quand même votre course.
09:59 On va voir la fiche.
10:00 Ouais, voilà.
10:01 Le 28 avril…
10:02 C'est la combien, l'édition ?
10:03 Alors, c'est la 20e édition du Grand Prix de Pélussin.
10:06 C'est vrai qu'on n'a pas l'habitude d'en parler.
10:09 C'est vrai que comme c'est de l'autre côté de la colline,
10:12 vous recevez pas Telset d'autre côté ?
10:14 Pas trop, non.
10:15 Par les box, on les a.
10:17 Donc, ouais, c'est la 20e édition.
10:19 Avant, on l'appelait le Grand Prix du Pavé Daphinois,
10:22 vu que c'était nos sponsors principaux.
10:24 Le Pavé Daphinois, j'aime bien le Pavé Daphinois.
10:26 Il y avait du fromage pour tout le monde.
10:28 C'était sympa, après, quand on parlait à la buvette.
10:31 Elle est belle, cette affiche-là.
10:32 Pour les 20 ans, il fallait mettre le paquet.
10:35 Elle a été toute fraîche, imprimée.
10:37 Elle est l'ex-présidente.
10:39 Non, l'ex-vieille présidente.
10:41 Elle est quand même jeune, elle reste jeune.
10:43 Au moins dans la tête.
10:44 Il y a beaucoup de filles qui s'inscrivent au Prix de Pélussin ?
10:48 On a quelques filles, mais c'est vrai que c'est un sport
10:52 qui a du mal à attirer les filles.
10:56 Après, on en a quelques-unes,
10:58 et puis je pense qu'ils vont faire parler d'elles.
11:00 Parce que vraiment...
11:02 C'est pas la quantité qu'il faut, c'est la qualité.
11:04 Mais là, je pense qu'on a vraiment 2-3 filles qui vont sortir de l'eau.
11:10 Il va falloir regarder, mais si elles sont motivées comme ça,
11:13 maintenant, il y a le Tour de France féminin,
11:15 donc ça aide un petit peu.
11:17 Ça aide, et puis ça leur donne envie de performer.
11:20 Nous, on a un chroniqueur qui se déplace sur le terrain,
11:22 il s'appelle Yacine.
11:23 Vous verrez, en plus, s'il y a du pavé en sous-marin,
11:26 il viendra sûr, on vous l'enverra.
11:28 On revoit l'affiche, c'est quand ?
11:29 C'est le 28 avril.
11:31 Exactement.
11:32 On se découvre en panaphylle.
11:34 Il y a les élites et il y a aussi les petites catégories.
11:37 En cadet, le comité de la Loire a mis en place les boucles de la Loire,
11:41 qui est donc...
11:42 PUC1 fera partie d'une de ces épreuves.
11:44 Voilà, Xavier Brun qui était avec nous.
11:46 Restez avec nous, Xavier Brun.
11:48 Parce que Xavier, je sens qu'il a envie de bouger.
11:52 Il est à côté du plus beau quatarien.
11:54 J'ai hâte, je suis sûr.
11:55 Dans quelques instants, vous allez voir,
11:57 on va faire bouger toute la Loire.
11:59 [Musique]
12:03 Vous voyez ça ?
12:04 On a rencontré Stéphane Montréal,
12:06 la mère de Stevie, qui a fait mon costume.
12:08 D'accord.
12:09 On dirait Charleston, non ?
12:10 C'est pas du Charleston ?
12:11 C'est une inspiration.
12:13 On a aussi été habitués en costume.
12:14 De Charleston ?
12:15 Non, on n'a pas...
12:16 C'est pas pour danser.
12:17 Est-ce que vous entendez, là ?
12:18 Ça, c'est une chanson qui a bercé notre enfance.
12:21 On n'a pas la même enfance.
12:22 On n'est pas la même génération.
12:23 C'est des trucs que je regardais.
12:25 Mary Poppins.
12:26 Vous dansez sur les toits.
12:28 Exactement.
12:29 C'est une scène mythique de Mary Poppins
12:31 où elle danse sur les toits.
12:32 Elle fait une chorégraphie de claquettes.
12:34 Donc, voilà.
12:35 Donc, ce soir, je vous parle de rock.
12:38 C'est pour ça que j'ai mis mes chaussures sur la table.
12:40 Exactement.
12:41 Là, par exemple, vous avez une chaussure américaine.
12:45 Vous les avez bien cirées.
12:46 Oui.
12:47 Ça brique.
12:48 Oui, c'était pour l'occasion.
12:49 Là, on a les plateformes en métal.
12:52 C'est ça qui fait du bruit.
12:53 Exactement, qu'on appelle les claquettes.
12:55 Là, vous avez une autre chaussure
12:56 qui est cette fois-ci d'inspiration irlandaise.
12:59 Il n'y a pas de petits trucs là-dessous ?
13:01 Alors, c'est que cette fois-ci du bois.
13:04 Du bois d'arbre.
13:05 Du bois, exactement.
13:06 Et c'est sous forme arrondie.
13:07 C'est pour certains pas, la facilité de faire certains pas.
13:10 Ça fait le même son, les deux, à peu près.
13:12 Alors, c'est différent puisque là, c'est du métal,
13:14 là, c'est du bois.
13:15 Donc, voilà.
13:16 Mais celui-ci, là, je vous confirme,
13:17 quand je marche, là, je vais comme ça au pied.
13:19 Aujourd'hui, Katharina, on l'entend arriver.
13:21 Moi, je fais un boucan.
13:22 On a l'impression d'avoir un canasson.
13:24 Et on a Mariette Charon qui arrive pour sa croûte et qui manque de pâte.
13:28 Mais ça peut partir à confusion.
13:29 Moi, la claquette, j'adore ça.
13:31 Je ne sais pas vous, mais ça me donne la banane.
13:32 Ils sont toujours heureux, les gens.
13:34 Il y a de la pluie.
13:35 Tout ça, c'est mon public, d'ailleurs.
13:37 Ils ont tout ça.
13:38 Non, mais c'est vrai.
13:43 Ça ne vous donne pas la banane, vous, la claquette ?
13:45 Franchement, ça fait plaisir.
13:47 Samedi, c'est quoi ?
13:48 Ah, ben, c'est...
13:49 Non, c'est dimanche.
13:50 C'est dimanche.
13:51 Ça fait la Saint-Patrick.
13:52 Un petit clin d'œil.
13:53 Alors, si, parce que justement, c'est d'origine.
13:56 Donc, c'est partie de la culture américaine, mais ça a été influencé par la culture irlandaise.
14:00 Donc, voilà, un petit clin d'œil à la Saint-Patrick qui a lieu dimanche.
14:03 Et donc, pour découvrir les claviers, on est partis à l'American Dance School.
14:07 Mon accent anglais est un peu mancal, désolé.
14:08 Pas mal.
14:09 Non, pas mal.
14:10 Il y a de la mélodie brésilienne, un petit peu de danse.
14:12 Ah ben oui, mais bon, moi, c'est les langues latines, moi, normalement.
14:15 Donc, on est partis là-bas, à Saint-Etienne.
14:17 Donc, on peut regarder le reportage.
14:19 Bienvenue dans le monde des claquettes, où chaque pas résonne comme une symphonie de rythme et de style.
14:26 Ici, c'est les chaussures qui font la mélodie.
14:28 Donc, venez avec moi.
14:29 On va aller enfiler notre chapeau melon et nos claquettes et on va partir essayer.
14:33 C'est parti !
14:34 C'est super ludique, le fait de faire du bruit avec les claquettes.
14:46 Moi, j'ai commencé les claquettes à 6 ans.
14:48 J'ai toujours vu ça.
14:49 C'était aussi naturel que de marcher.
14:50 Donc, sans plus me poser de questions, c'était vraiment naturellement.
14:54 Leurs origines en Irlande, c'est les Irlandais, à toute base,
14:57 qui l'avaient dans leur danse traditionnelle irlandaise, la jig.
15:02 Et qui l'ont apportée aux États-Unis au moment où ils ont migré.
15:05 Et à cette époque-là, les Noirs américains ont vu cette technique de faire du son avec les pieds
15:09 et l'ont adaptée à leur musique jazz.
15:13 Mon Dieu, je ne sais pas comment je vais m'en sortir.
15:16 Déjà, de tenir en équilibre et surtout de faire le mouvement en même temps.
15:27 Hop, hop.
15:28 Voilà, c'est très bien ça.
15:30 Ok.
15:31 Julien, ça fait 30 ans que tu fais des claquettes.
15:33 J'imagine qu'en 30 ans, il y a quand même une passion qui est née.
15:35 D'où ça t'est venu ?
15:36 C'est quand même hors du commun de pratiquer ce sport.
15:38 C'est un petit peu hors du commun, effectivement.
15:40 Et quand j'ai commencé, je ne connaissais pas forcément.
15:43 Puisque c'est une copine de classe de primaire qui pratiquait depuis peu dans cette école.
15:48 Et sa maman, en discutant avec ma mère, en parlait de ça.
15:52 Et ma mère adorait la comédie musicale et le jazz.
15:54 Donc elle m'a proposé d'en faire.
15:56 Mais les premières années sont passées.
15:58 Et après, c'est devenu vraiment une passion à 14-15 ans.
16:01 Et j'ai toujours continué, même si je suis parti de l'école,
16:04 parce que j'ai vécu ailleurs, à Paris, à Nice.
16:06 Mais j'ai toujours continué les claquettes.
16:08 Et je suis revenu ici il y a une dizaine d'années, à Saint-Etienne.
16:11 Et j'ai repris dans la même école.
16:12 Plus dur quand on commence les claquettes ?
16:14 Je pense que le plus dur quand on commence, c'est vraiment d'apprendre tous les pas.
16:18 D'essayer de les faire fonctionner ensemble pour faire un ensemble cohérent.
16:21 Apprivoiser la chaussure aussi.
16:23 Parce que c'est vrai qu'avec les paires, etc., ce n'est pas toujours évident.
16:25 On se positionne sur l'avant, sur l'arrière, en fonction des pas.
16:28 N'oubliez pas les amis que dans la Loire, il y a vraiment de tout.
16:31 Des châteaux majestueux, des vins délicieux et même des cours de claquettes.
16:35 Donc n'hésitez pas à franchir le pas.
16:37 Et qui sait, peut-être que vous allez finir dans une comédie musicale à succès.
16:40 Ah mais t'as cru que c'était Broadway ?
16:42 Mais ben ouais !
16:43 Oh ouais !
16:44 *applaudissements*
16:46 Non mais c'est incroyable !
16:48 Parce que les gens m'arrêtent.
16:50 Ils me disent "ouais, quête à Arivinde" et quoi.
16:52 Non mais c'est super dur la claquette.
16:54 Ils ont des mains à la place des p'tits.
16:55 Mais c'est ultra dur.
16:57 Apprivoiser ?
16:58 Pas facile à dire, mais on ne dirait pas comme ça.
17:01 Non mais autant il y a des danses où on disait
17:03 "dans 10 minutes on arrive à apprendre une petite chorégraphie"
17:05 Mais ça, c'est impossible.
17:07 La vérité, j'ai essayé.
17:08 C'est impossible !
17:09 C'est super dur.
17:10 Bon et apprivoiser la chaussure, comment on fait ?
17:12 On le voit ?
17:13 On le voit ?
17:14 On ne part pas dans n'importe quel genre.
17:15 Faut demander ça à Stevie.
17:16 On le verra tout à l'heure.
17:17 On le verra tout à l'heure, mais il faut avoir beaucoup de rythme, de coordination.
17:20 Donc c'était un peu compliqué pour toi Julien.
17:22 Ah non, moi je suis dyslexique du corps.
17:24 Voilà, c'est beaucoup de précision.
17:26 Mais ça reste très...
17:27 Ce que j'adore en 7e, c'est que c'est vraiment rigolo.
17:29 Du plaisir, ça défoule.
17:31 Et puis on se croirait dans une comédie musicale.
17:33 Mais surtout, ils ne sont pas superstitieux d'avoir des parapluies et de les ouvrir à l'intérieur d'une maison.
17:37 Non, c'est vrai, certes.
17:39 La claquette, on va voir une petite démo à la fin.
17:42 Alors on rigole, on a parlé de Mary Poppins, I Sing in the Rain.
17:46 Mais vous allez voir que la claquette c'est moderne, mesdames et messieurs.
17:49 Et oui, vous allez voir, Stevie va faire sur un titre qu'on connaît tous,
17:53 mais je n'ai pas envie de spoiler.
17:54 Non, spoil pas.
17:55 En fait, tu l'as fait à moitié déjà.
17:56 Mais qu'est-ce qu'il y a comme mot d'englais dans ta comédie ?
17:59 Tu sais que l'art com, le CSA, nous oblige à sous-titrer.
18:03 C'est toi qui vas t'amuser.
18:04 Ça lui fera un petit peu de travail.
18:05 Xavier, on a envie de se mettre à la claquette ou pas ?
18:07 Pas tout de suite, non.
18:09 Je vais voir la démonstration.
18:11 Si je ne suis pas tout seul, je le fais.
18:14 Par contre, c'est très compliqué d'aller en boîte de nuit et d'amener ses propres chaussures et d'être sur la piste.
18:18 Et puis on n'entend pas.
18:19 Et c'est la musique.
18:21 Merci à vous, Katharina.
18:23 On peut l'applaudir bien fort.
18:24 Pendant quelques instants, on va parler foot avec notre spécialiste qu'on n'a pas nommé.
18:30 Comment il s'appelle, notre spécialiste ? Il s'appelle comment ?
18:32 Adrien.
18:33 C'est pour ça, exactement.
18:34 Alors, comme vous le savez, si c'est la rediff du samedi, c'est un peu raté.
18:42 Mais voilà, le Ramadan, c'était hier soir.
18:44 C'est ça, à peu près ?
18:45 Oui, c'est ça.
18:46 Voilà, exactement.
18:47 Et aujourd'hui, on s'est posé la question.
18:48 Comment allier le sport de haut niveau ou amateur avec sa pratique religieuse ?
18:54 Et notre spécialiste est en convalescence encore, Adrien Ponçard.
18:57 Il est chez lui, n'est-ce pas, Adrien Ponçard ?
18:59 Et vous nous amenez où cette semaine, Adrien ?
19:03 Bonsoir, Julien.
19:04 Bonsoir tout le monde.
19:05 Oui, toujours en convalescence, Julien, comme tu peux le voir.
19:07 C'est pour ça que je ne peux pas être parmi vous ce soir sur le plateau.
19:10 Mais dès que ça ira mieux, je serai là.
19:12 Comme vous le savez, nous sommes le lundi 11 mars.
19:14 Et le lundi 11 mars, c'est le début du Ramadan.
19:16 Nous allons partir à la rencontre de deux jeunes sportifs.
19:18 Albion, jeune joueur formé à l'ASS.
19:20 Et Lina, joueuse de football et éducatrice sportive au GSDR.
19:24 Tous deux vont nous expliquer comment lier le jeûne et leur pratique du sport.
19:27 Une personne, quand elle joue au foot et qu'elle fait le Ramadan,
19:30 je pense que ça dépend déjà de son habitude.
19:33 C'est différent d'une personne à une autre.
19:36 Moi, je sais que personnellement, c'est une habitude.
19:40 Moi, en tant que joueur, je me sens beaucoup plus légère sur le terrain.
19:44 Parce qu'on n'a rien dans le ventre.
19:47 Après, sportivement et au niveau des qualités physiques,
19:50 ça se ressent. On manque probablement d'hydratation, etc.
19:54 Donc c'est ça qui fait que c'est un peu compliqué.
19:57 Mais globalement, ça se passe bien.
20:00 Pour avoir connu le Ramadan, on va dire au niveau amateur,
20:03 en U19-19, U17-19,
20:05 pour moi, on a été à l'AS Saint-Etienne.
20:09 Dans le club, ils mettaient en place des choses pour pouvoir nous aider.
20:14 Ils mettaient des programmes.
20:17 Ils nous donnaient des fiches pour savoir quoi manger le matin
20:22 et quoi manger le soir.
20:24 Ce qui nous aidait beaucoup à éviter les blessures.
20:28 Parce que pendant le Ramadan, comme on sait,
20:30 on s'abstient de boire et de manger du lever de soleil
20:34 jusqu'au coucher de soleil.
20:35 Ça veut dire que notre corps, c'est quelque chose qu'il n'a pas l'habitude.
20:40 Du coup, il faut qu'il s'adapte les premiers jours.
20:43 Et à l'AS Saint-Etienne, ils le faisaient très bien
20:45 parce qu'ils mettaient des programmes pour nous en place
20:47 pour pouvoir nous aider et nous accompagner durant ce Ramadan.
20:50 Gérer ses efforts.
20:52 Pas comme quand tu peux manger et quand tu peux boire.
20:56 Gérer son hydratation.
20:58 Les efforts que tu peux faire.
20:59 Parce qu'il y a beaucoup d'efforts que tu ne peux pas faire quand tu jeûnes.
21:02 Donc, oui, je pense plus gérer ses efforts.
21:05 Dans la religion, ce n'est pas une excuse de rompre le jeûne pour un match.
21:10 Mais il y en a qui le font.
21:13 Mais dans la religion, ce n'est pas une excuse valable
21:15 de rompre le jeûne pour jouer un match de foot.
21:18 Et on peut le voir que le jeûne, c'est quelque chose où il faut prendre l'habitude.
21:24 On le voit au plus haut niveau.
21:26 De toute façon, comme on voit Karim Benzema,
21:28 William Saliba, Wassily Fofana
21:30 et beaucoup de joueurs qui font le jeûne
21:32 et qui jouent en même temps des matchs de très haut niveau.
21:35 Et voilà.
21:37 Dernièrement, on a pu le voir au plus haut niveau comme OFC Nantes.
21:40 Comme le joueur international algérien,
21:44 Joao N.
21:46 Son coach lui avait donné l'ultimatum.
21:48 C'est soit tu fais le Ramadan mais tu ne joues pas
21:50 ou soit tu ne le fais pas et tu joues.
21:53 Il avait décidé de ne pas le faire.
21:55 Oui, il y a des coachs qui s'interposent à ça.
21:57 C'est comme ça, il faut s'adapter.
21:59 Il faut s'adapter.
22:01 Mais aujourd'hui, c'est plus tabou ce genre de situation.
22:04 Évidemment que non.
22:05 Et puis en plus, on a vu qu'il y a des équipes,
22:07 même au niveau amateur, qui s'adaptent très bien.
22:10 Que ce soit avec des coachs nutritifs
22:13 où ils parlaient de la SS.
22:15 C'est énorme ça.
22:16 Il y avait quelqu'un qui était là pour accompagner.
22:17 Quoi manger le matin ?
22:18 Pour être en forme toute la journée.
22:19 Ça dépend à quelle époque de l'année ça tombe.
22:21 Là, c'est peut-être...
22:22 Il y a aussi ça.
22:23 En ce moment, ça va mieux.
22:24 Voilà.
22:25 Parce que là, il donnait l'exemple de Nantes.
22:26 On ne voit plus trop ce genre de problème.
22:28 Je crois que les entraîneurs sont assez ouverts.
22:29 Vous, dans le cyclisme, vous n'êtes pas trop...
22:31 Non, pas trop, non.
22:33 Vous, dans le monde de la claquette, non pas trop ?
22:35 Non, pas trop.
22:36 Je ne crois pas.
22:37 Mais pour le coup, je suis d'accord avec la jeune fille
22:39 qui parlait d'organisation.
22:40 Je ne pense pas que ça nuise à la pratique du sport.
22:43 C'est vraiment une question d'organisation.
22:44 Je pense que si tu manges bien
22:46 et si tu t'hydrates plus que d'habitude au moment...
22:50 Il faut bien gérer.
22:51 C'est un petit peu ça.
22:52 L'hydratation, c'est un peu dur.
22:54 Parce que c'est le risque de blessure.
22:55 Mais a priori, ça se passe très bien.
22:56 D'ailleurs, Adrien Poncer, est-ce qu'on a bien résumé ?
22:58 Vous avez des très belles plantes, d'ailleurs.
23:00 Oui, Julien, comme nous l'a expliqué Albion,
23:02 lui, il a eu la chance à l'ASS de leur mettre des diététiciens à disposition,
23:05 de leur mettre des programmes en place.
23:07 Et le joueur amateur n'a pas cette chance-là.
23:09 Lui, il est un petit peu livré à lui-même.
23:10 Mais bon, tout ça, on pourra en reparler le 1er avril
23:12 sur l'émission avec FNDi,
23:13 où nous allons revenir sur le Ramadan,
23:14 mais aussi sur le carême,
23:15 parce que le carême est suivi par de nombreux sportifs,
23:18 que ce soit amateurs ou professionnels.
23:20 Bon, écoutez, je vous fais de gros bisous à tous
23:22 et je vous dis à très bientôt sur le plateau.
23:24 Ouais, bisous, bisous, bisous.
23:25 Et ancien joueur de l'ASS, il a encore la main verte.
23:28 On voit bien derrière.
23:29 Et sans se polier, le 1er avril,
23:33 on va faire un Sport 7, une grosse émission
23:35 sur la foi et le sport de haut niveau,
23:38 parce qu'on parle de Ramadan aujourd'hui,
23:39 mais il y a le carême aussi.
23:40 Il ne faut pas l'oublier.
23:41 Donc, il y a pas mal de joueurs dans la Loire
23:43 qui font le carême et le Ramadan.
23:45 Et on est allé les rencontrer avec FNDi des Mirs.
23:47 On va sortir un beau 26 minutes là-dessus.
23:50 Dans quelques instants, portrait sportif avec vous,
23:52 Lilian, le temps d'un petit jingle.
23:54 Alors, on est dans un autre registre.
24:02 Ah oui, là, on change totalement de registre.
24:05 Cette semaine, le portrait parle de Gilles Sagnard.
24:08 Je suis allé à sa rencontre en salle de sport.
24:10 Oui, là, tout de suite, on te dit,
24:11 mais qui est Gilles Sagnard, évidemment.
24:13 Tu veux que Xavier te le dise ?
24:15 Xavier Ginouille.
24:16 Qui est Gilles Sagnard ?
24:17 Très bonne question.
24:18 Qui est Gilles Sagnard ?
24:19 Eh bien, c'est tout l'intérêt de cette chronique, justement.
24:21 Donc, on va aller à sa rencontre.
24:23 Je suis allé en salle de sport pour faire sa rencontre
24:25 puisqu'on va parler bodybuilding
24:27 et on va parler anti-bodybuilding.
24:30 En 2018, Gilles a dû être à la suite de problèmes
24:35 au niveau du talon, mais également,
24:37 même supérieur au talon,
24:38 a dû se faire supprimer la partie inférieure
24:41 de sa jambe gauche.
24:43 Ah, ben, ils ont été généreux dans la coupe.
24:45 Ah oui.
24:46 Ah, ouais. Au genou ?
24:47 Problème de talon, on enlève jusqu'au genou.
24:49 Tu me donneras l'hôpital, Gilles.
24:51 Il faudrait que c'est la différence entre le hors-taxe et le TTC.
24:54 C'est ça.
24:55 En tout cas, c'était en 2018 et non seulement...
24:59 Il faisait du sport avant ?
25:00 Il faisait du sport avant, mais jamais il s'était dit
25:02 "Tiens, je vais me lancer dans la compétition
25:04 et je vais aller sur scène faire du bodybuilding devant du monde."
25:08 Surtout, on a tendance à se cacher, c'est bien, il se montre.
25:11 Ah oui, ben non, non, il le filme totalement
25:14 et du coup, il est rentré dans la catégorie anti-sport.
25:16 Pour aller tout simplement jusqu'au niveau vice-champion d'Europe.
25:21 Catarina est en train de baver sur...
25:23 Ça vous plaît ?
25:24 Ah, mais elle est brésilienne, la culture du corps, pardon, excusez-moi.
25:27 Oui, c'est vrai.
25:28 Bon, vous m'avez coupé, Julien.
25:29 Au moment le plus important, au moment où je dis qu'il est vice-champion d'Europe.
25:34 Ah, quand même ?
25:35 Ah, ouais, excusez-moi, pardon.
25:37 Donc, aujourd'hui, c'est deux compétitions à son actif
25:43 avec donc une vice-champion d'Europe en catégorie anti-sport
25:47 et une autre en catégorie valide où il fait sixième.
25:50 Il nous l'explique dans le reportage.
25:52 Il y en a une où forcément, on est très content d'être second
25:54 et l'autre où elle est plus valorisante quand même
25:57 parce que même si on est sixième, étant donné que quand on est en valide,
26:01 on est jugé sur l'intégralité du corps et que là, il nous manque un membre
26:05 et qu'on fait sixième quand même, donc ça veut dire qu'il y a des personnes
26:08 qui sont valides, qui ont été moins bien classées que lui.
26:12 Donc, c'est quand même une très belle performance.
26:14 On découvre le portrait de Gilles Sagnard
26:17 et puis on reviendra sur son anecdote aussi, je pense, après.
26:19 J'ai commencé les musculs à 23 ans, donc en 2004.
26:41 J'ai commencé les compétitions justement suite à mon handicap.
26:44 J'ai eu une fracture spontanée en avril 2018 dans mon talon gauche,
26:48 fracture qui était liée à un sarcome des Wiggs,
26:50 donc c'est une dégénérescence osseuse.
26:53 Opération, et dans l'opération, comme ça a semblé un peu bizarre,
26:57 ils m'ont fait une biopsie.
26:59 Dans la biopsie, on a découvert qu'il y avait ce sarcome-là justement.
27:02 Entre les douleurs liées à la cicatrisation plus la chimio qui te mettait à plat,
27:05 c'était mon quotidien pendant bien un an.
27:08 La première compétition que j'ai faite, c'est-à-dire en 2021,
27:11 championnat d'Europe en catégorie handisport,
27:13 j'ai fait deuxième médaille d'argent.
27:15 Après, j'ai tenté une compétition contre les valides, donc debout,
27:19 le bas du corps jugé, malgré la dysmétrie, parce qu'il me manque une jambe.
27:23 J'ai fait sixième.
27:24 Ça a été plus gratifiant pour moi de faire la compétition contre les valides.
27:27 Je l'ai mieux appréciée encore que de finir deuxième en catégorie handisport.
27:30 Donc là, l'objectif, c'est de réitérer l'exploit, on va dire,
27:33 en handisport, mais du coup, debout.
27:34 Donc ça veut dire que je vais conquérir d'autres handicapés,
27:37 mais qu'eux, peut-être, auront leurs deux jambes.
27:39 Je voulais justement pouvoir travailler les cuisses et de mettre lourd,
27:42 malgré les douleurs et le fait qu'il me manque un pied quand même.
27:45 Pendant les entraînements, à la rigueur,
27:51 des fois, je m'étais tellement lourd à la presse que j'ai plié la prothèse en deux.
27:54 Si tu veux, la lame, elle s'est écrasée comme ça.
27:57 Donc après, j'ai marché avec le pied tout tordu.
27:59 Donc il a fallu faire jouer le mentir un peu, on va dire, au fournisseur,
28:02 en lui expliquant que je ne comprends pas, madame, mon pied, il est tordu.
28:05 Pourtant, je ne fais pas de sport, je vous jure.
28:07 La photo d'une de mes compétitions, où justement, le sourire aux lèvres
28:15 d'avoir réalisé ma première compé, d'avoir réalisé ce projet,
28:17 je m'étais fixé pendant deux ans d'hôpital.
28:19 Pour mes têtes bagnole, j'ai eu le point de Hulk
28:27 qui m'avait été offert par mon ex-belle-fille.
28:29 Ça, malgré mon handicap, ça m'avait vraiment touché
28:32 qu'elle me voit en tout cas comme quelqu'un hors du commun.
28:36 Quand tu fais une compétition, tu sais que ta vie pendant un an,
28:39 c'est la compét', c'est manger carré, c'est t'entraîner carré.
28:42 C'est ta vie, c'est la compét'.
28:43 Donc quand même, comme ça demande pas mal d'investissement,
28:45 je pense en faire encore quelques-unes, mais pas forcément tous les ans.
28:49 Comme disait Nietzsche, tout ce qui ne te tue pas te rend plus fort.
28:53 Et ça, ça ne m'a pas tué. Au contraire, ça m'a rendu plus fort.
28:57 Puisque aujourd'hui, je fais des choses que je ne faisais pas avant.
29:00 Très joli portrait.
29:02 Je fais des choses que je ne faisais pas avant.
29:03 Voilà, c'est son mot de la fin et c'est un très beau mot de la fin.
29:07 Et j'avais dit que je revenais sur son anecdote,
29:09 que je trouvais très, très drôle.
29:11 C'est de se dire qu'il mettait tellement lourd à la presse
29:14 que du coup, il en cassait la prothèse.
29:16 Qu'il avait la jambe perpendiculaire.
29:17 Il fallait trouver des excuses après pour se faire remplacer la prothèse.
29:21 Alors c'est vrai que c'est très beau ce parcours de vie, c'est incroyable.
29:25 Les échéances pour lui et pourquoi il n'y a pas plus de visibilité pour cette discipline ?
29:30 La réponse, je pense, c'est que déjà, il n'y a pas de handisport en général et moins médiatique.
29:38 Heureusement qu'il y a les Jeux Olympiques cette année.
29:40 En plus, on est sur un sport où on parlait juste avant émission, par exemple, de Loic Verniaud.
29:45 Mais justement, Loic Verniaud, il l'a fait les Jeux Olympiques.
29:48 Donc on n'est pas dans la même catégorie.
29:52 Même le bodybuilding en général.
29:55 Est-ce qu'ils sont nombreux ?
29:56 Si, il y a Jimenco.
29:57 D'accord, mais à l'échelle internationale, le bodybuilding en général, on n'en parle pas tous les jours.
30:03 On en a reçu sur le plateau.
30:05 Bien sûr, mais parce que nous, on aime notre territoire.
30:07 Katarina a aimé mettre de la crème.
30:09 Mais parce que nous, on aime notre territoire.
30:11 Mais dans le monde, en général, on n'en parle pas tant que ça du bodybuilding.
30:17 Alors du bodybuilding, handisport, malheureusement, oui, ça manque un peu de médiatisation.
30:21 Bodybuilding, ça vous parle, vous ?
30:23 Jimenco, j'en ai déjà entendu parler.
30:26 Et ce parcours de vie, c'est incroyable.
30:28 Moi, je suis admiratif de faire ce qu'ils font.
30:32 Se relancer comme ça, des défis, il faut le faire.
30:37 Trouver sa force dans le handicap.
30:40 Et surtout, se montrer sur scène.
30:41 C'est ça, parce qu'il y a une chorégraphie en plus sur scène.
30:43 C'est incroyable.
30:44 C'est une belle image pour les jeunes.
30:45 Et il doit être bien connu, parce qu'à la salle, il disait bonjour à tout le monde.
30:49 Vous savez, dans la nouvelle salle, je n'en dirais pas la marque,
30:52 mais la toute nouvelle salle, toute neuve, ça sort de l'oeuf.
30:55 Mais elle est où, cette salle ?
30:56 Tout neuf, ça sort de l'oeuf, juste en face du centre commercial Stihl.
30:59 Ah, ça y est, je vois où c'est.
31:00 Voilà.
31:01 OK, très bien, merci à vous, Aline, en très jolie portrait.
31:04 Mais en quelques instants, on reçoit quelqu'un.
31:08 Moi, on me dit souvent que je suis borderline.
31:10 Est-ce que ça lui correspond bien ?
31:11 Ah, lui, complètement, oui.
31:12 Il est vraiment à la limite partout.
31:13 C'est un super pilote, il s'appelle Romain Dozan.
31:15 Il est là, il est sur l'étoile.
31:16 On va l'applaudir dans quelques instants.
31:17 Vous faites coucou, Romain.
31:18 Faites un coucou et venez nous rejoindre.
31:20 Après, c'est jingle.
31:21 Moi, je ne vous connais pas assez, Romain.
31:29 C'est lui qui dit que vous êtes toujours limite, limite.
31:31 Mais dans quel sens ?
31:32 Au niveau de la conduite ?
31:33 Oui, souvent au niveau de la conduite, oui.
31:35 En tout cas, bienvenue, Romain.
31:37 Merci d'avoir accepté notre invitation.
31:39 Et effectivement, tu es en permanence sur le fil du rasoir.
31:41 Alors, avant de voir quelques images,
31:43 je voulais savoir d'où te vient ce sens du pilotage.
31:45 Parce que là, c'est vraiment du vrai pilotage.
31:47 Du très bon pilotage.
31:49 Je pense qu'il est venu très jeune, déjà avec le vélo.
31:52 Je faisais des wheelings, je faisais des stoppies.
31:54 Quand on fait des bonnes descentes en vélo,
31:55 je pense qu'on a pris la trajectoire.
31:56 Exactement, donc c'était avec le vélo.
31:58 Après, c'est aussi grâce à mon père, mes parents,
32:00 qui m'ont mis une moto entre les mains à l'âge de 8-9 ans.
32:02 Ils ne vous aimaient pas ?
32:04 Bah si, c'est vrai.
32:05 Du coup, c'était la balade du dimanche.
32:07 Et tous les dimanches matin, j'allais chercher dans le lit
32:09 pour aller faire le tour de moto.
32:11 Et après est venu l'époque des mobilettes.
32:13 Ah, motobécane, la meilleure.
32:15 Et la passion du rallye, elle est venue comment, par contre ?
32:17 La passion du rallye, elle est venue un peu plus tard.
32:19 J'ai fait pas mal de circuits, et j'ai deux, trois copains
32:22 qui sont dans la salle, qui faisaient du circuit avec moi.
32:24 Et il y en a deux qui sont passés au rallye,
32:26 et un troisième qui roulait déjà depuis quelques années.
32:28 Et je lui ai demandé à Gérard Berre de monter avec lui,
32:31 en tant que copilote au Brionnet en 2016.
32:33 Je suis monté dans sa voiture, je lui ai dit c'est ça que je voulais.
32:36 En 2016 ?
32:37 En 2017, je crois.
32:38 En 2015, moi.
32:39 En 2015, en tant que pilote ?
32:41 En 2014, c'était avec Gérard Berre, et moi j'ai commencé en 2015, mon premier rallye.
32:45 On va voir quelques images de ta voiture au Bal de Marien de cette année.
32:49 Et en fait, effectivement, on va voir que c'est parfois très très limite.
32:53 Est-ce que, forcément tu maîtrises ta voiture,
32:57 mais est-ce que parfois tu te fais peur quand même ?
32:59 Oui, après ça arrive que je me fasse peur au Bal de Marien.
33:04 Un peu trop généreux parfois ?
33:05 Je suis généreux, j'aime bien la glisse en principe.
33:07 J'aime bien régaler les spectateurs.
33:10 Moi, j'aime bien glisser aussi.
33:12 Sur la 4, oui, dans la spéciale 4, où il y a la grosse corde,
33:15 là, oui, je fais une grosse grosse glisse.
33:18 Je mets la voiture en...
33:19 On se le dit à l'instant T, moi je ne me rends pas compte,
33:21 mais du coup quand ça reste vite...
33:22 Ça va tellement vite.
33:23 Ça va trop vite, ça va trop vite.
33:25 On essaie juste d'anticiper ce qui va se passer.
33:27 C'est où là que je suis allé un peu plus vite, je suis allé un peu fort ?
33:29 Quand tu as tes bras qui sont contrebraqués comme ça,
33:31 et que tu ne peux plus les tourner,
33:32 tu te dis que là c'était la limite en fait.
33:34 Là c'est la limite.
33:36 Après, dans l'ensemble...
33:37 Là on voit des images, pour moi, elle est emblématique cette voiture.
33:41 C'est quand même la voiture de Coline Macré.
33:43 Oui, tout à fait.
33:44 On est en 95, elle bouffait tout.
33:46 Une belle année.
33:47 Oui, je sais.
33:49 Pourquoi cette voiture ?
33:51 Pour moi, c'était le meilleur ratio.
33:53 C'est-à-dire qu'à l'époque, c'était une voiture à 10 000 euros
33:55 qui avait un 2 litres turbo, qui faisait 220 chevaux,
33:58 et qui avait 4 roues motrices.
33:59 Donc pour moi, c'était le meilleur ratio.
34:00 Pour commencer dans le rallye, ça me permettait déjà
34:02 de jouer le milieu du classement.
34:04 Et puis on l'a fait.
34:05 Ah vous l'avez bien joué le milieu du classement.
34:07 Oui, parce que très rapidement, on t'a vu arriver dans les top 10,
34:10 après dans les top 5, et puis tu as, cette année,
34:13 terminé 4ème du bol de Mérien.
34:15 Alors d'ailleurs, ce rallye n'avait pas très bien commencé pour toi.
34:17 J'ai entendu parler d'un mauvais choix de pneus.
34:19 Comment on peut mal choisir ses pneus ?
34:21 Qu'est-ce qui s'est passé ?
34:22 Un manque d'expérience, tout simplement.
34:23 J'ai qu'une trentaine de rallyes, beaucoup de régios.
34:26 Donc on a reconnu la veille un peu tard, c'était humide.
34:30 T'as eu peur de la pluie ?
34:31 J'ai voulu faire un choix osé, en fait, entre guillemets,
34:33 en me disant "ça va peut-être être humide, ça sera peut-être gagnant".
34:36 C'était tout le contraire.
34:37 Thibault Scilly m'en pose 5, Robert m'en pose 3.
34:40 On va en parler de Thibault Scilly, donc tu perds 5 secondes dès le début.
34:45 Sur quelle voiture, Thibault ?
34:46 Alors Thibault, il avait une Mitsubishi Evo 10,
34:48 c'est l'anciennement de classe R4, c'est une classe qui est un petit peu mornée,
34:52 mais qui permet de préparer énormément la voiture.
34:54 La boîte à vitesse, c'est quoi ?
34:55 Alors c'est une boîte séquentielle.
34:56 Vous, vous êtes en quoi ?
34:57 Moi, je suis en boîte synchro d'origine.
34:59 Non mais je veux dire qu'on n'est pas au même niveau, on est OK.
35:00 Non, c'est vraiment des voitures très différentes.
35:01 Et Thibault, on le sait, c'est un très très bon pilote,
35:04 c'est un excellent pilote, il a fait les championnats de France.
35:06 Comment on arrive quand même à titiller un Thibault Scilly sur un bol de Mérien ?
35:09 6 secondes ?
35:10 6 grandes différences, oui, parce qu'en fait,
35:12 si il ne perdait pas ses 5 secondes au premier tour,
35:14 vraiment, vous avez fait le jeu égal en fait.
35:16 Pratiquement, on a fait le jeu égal.
35:18 Moi, je pense que j'ai…
35:19 Je peux voir un sourire, c'est quand même énorme ce que tu as fait.
35:21 Oui, c'est énorme, oui.
35:22 Je suis le premier étonné d'ailleurs, quand j'ai commencé avec cette voiture,
35:25 jamais j'aurais cru…
35:26 Il faut pas mettre des 4 saisons, j'aime ça leur prier ces trucs.
35:28 Non, non, non, Thibault, alors moi, j'ai plus d'expérience que lui sur ma voiture.
35:32 C'est vrai que c'est son deuxième rallye.
35:34 Oui, c'est vrai.
35:35 Mais voilà, il est beaucoup plus évolué, il a beaucoup plus d'expérience que moi.
35:38 Moi, je suis peut-être un peu plus fou que lui,
35:40 je roule à peut-être à 90% de mes capacités,
35:42 lui, il roule à 70, 80, et du coup, on fait à peu près les mêmes temps.
35:45 On voit bien que quand il accélère, il m'en pose une, deux, trois.
35:48 Voilà, c'est moins compliqué d'aller les chercher que moi, on va dire.
35:51 C'est vrai qu'il y a le niveau de pilotage,
35:53 mais il y a aussi le grain de folie qui, parfois, fait la différence
35:56 et va chercher les quelques dizaines qui font la différence.
35:59 On va voir ses Toubares bleues que vous avez actuellement.
36:01 Alors, on va pas parler…
36:02 Alors oui, on peut parler de la bleue, parce que ça, c'est…
36:04 Tu vas être nostalgique, parce que c'était la voiture de tes débuts, la bleue.
36:07 Tout à fait, c'était mon premier rallye, sur la Fermini.
36:09 Tu l'as pas gardé ?
36:10 Non, je l'ai vendue et j'ai acheté la blanche.
36:12 Il a une blanche qui est plus évoluée.
36:14 Alors, on parlait de l'édition 2024…
36:16 C'est pas celle de la gendarmerie qui m'a arrêté ?
36:18 Non, je pense pas.
36:20 C'était même pas ton meilleur résultat.
36:22 En 2019, tu finis deuxième du classement général, derrière David Salanon,
36:25 avec la Subaru.
36:27 Donc là, c'était…
36:28 C'était un des plus beaux souvenirs avec la finale.
36:31 On finit deuxième avec Xavier Ricasse, le deuxième rallye ensemble.
36:35 Moi, c'était mon douzième rallye.
36:36 Donc, au bout de douze rallies, faire un podium
36:38 et placer une Subaru GT sur un podium en 2019,
36:41 c'était une grande fierté.
36:43 Donc, c'est plus ton copilote, Xavier ?
36:44 Non, il a pris une petite retraite anticipée, on va dire.
36:47 En tout cas, il t'a fait un bel hommage sur Facebook.
36:49 C'était assez touchant, ce qu'il a écrit.
36:51 Et aujourd'hui, Jo…
36:53 Je sais aussi d'où vient ce petit…
36:55 J'ai regardé dans mes notes, j'ai noté des trucs.
36:57 Vous êtes taxi ?
36:58 Oui.
36:59 En ville ?
37:00 Ça va, les clients ?
37:01 Ça aide ?
37:02 J'essaie de faire attention, pas trop les choquer.
37:03 Il y a le truc à l'arrière pour…
37:05 Oui, tout à fait, mais en principe, vous vous buvez pas
37:06 tant qu'on n'est pas arrêtés, donc c'est pas bien.
37:08 Alors que, clairement, Romain, aujourd'hui,
37:11 c'est impossible de faire mieux.
37:12 Ce que tu fais…
37:13 Les voitures qui sont devant, c'est des voitures type rallye 2.
37:15 Dans le milieu du taxi ou du rallye ?
37:17 Dans le milieu du rallye.
37:18 Alors, quelles sont tes ambitions ?
37:21 Qu'est-ce que tu peux aller chercher encore plus loin ?
37:23 Alors, oui, la voiture, on veut la garder,
37:26 on aimerait la faire évoluer,
37:27 on aimerait mettre une grosse boîte.
37:29 Ce qui nous manquerait, surtout, c'est la grosse boîte,
37:30 avoir un meilleur étage-banc,
37:32 et mettre un kit gros frein arrière.
37:33 Parce que t'as même pas une boîte…
37:34 J'ai pas une boîte crabou.
37:35 C'est pas une boîte crabou ?
37:36 Non, j'ai une boîte synchro, avec une petite pignonnerie
37:38 et des autoblocs et un pont court.
37:40 Ce qui permet déjà de faire de beaux résultats,
37:42 mais je suis souvent…
37:43 Catharina, allez-vous me poser cette question ?
37:44 Excuse-le, il connaît rien.
37:45 On lui expliquera, à la fin.
37:46 Oui, bien sûr.
37:47 On fera un brief.
37:48 On donnera des cours.
37:49 Et ça, ça peut aider à aller grappiller ?
37:51 Le temps de changement de rapport, qui est plus rapide.
37:53 Le temps de changement de rapport,
37:54 et puis il y en a qui disent avec l'étage-banc,
37:55 on peut pratiquement gagner 0,5 seconde au kilomètre.
37:57 Donc, sans forcer,
37:58 on peut peut-être espérer de gagner quelques secondes.
38:00 C'est pareil en vélo ?
38:01 On change la boîte à vitesse ?
38:02 Euh, ouais.
38:03 C'est pas les mêmes, c'est plus simple.
38:05 C'est moins cher.
38:06 Je crois que tu vas t'aventurer peut-être en championnat de France cette année ?
38:09 Ouais, avec Flo, cette année, on aimerait bien aller au Charbot,
38:13 essayer un championnat de France,
38:15 pour un petit peu se mesurer au meilleur, entre guillemets.
38:18 Donc voilà.
38:19 Un peu plus meilleur, et je conclurai par ça.
38:22 Tu vois, entre passionnés,
38:24 moi, tu sais, je suis le rallye depuis 40 ans.
38:26 Bien sûr.
38:27 On a fait une petite soirée vendredi avec des amis, là,
38:29 et on s'est dit une chose,
38:30 on s'est dit, Romain, aujourd'hui, c'est le meilleur de la région.
38:32 Donc, je voulais te le dire,
38:33 et c'est ce que passe beaucoup de...
38:35 C'est de l'amour, hein ?
38:36 Beaucoup de passionnés, de connaisseurs de rallye.
38:40 Donc, en fait, un bon Charbonnières,
38:43 et puis on va...
38:44 Le mec, il a un verre de compliments !
38:47 J'ai jamais dit, hein.
38:48 Il a jamais dit.
38:49 Qu'est-ce qui vous arrive, Jean-Luc ?
38:51 C'est votre thérapie qui vous fait du bien ?
38:53 C'est la vérité, tout simplement.
38:54 Je peux bien rajouter, juste en 10 secondes,
38:56 c'est vrai que je n'y connais rien,
38:57 par contre, c'est très intéressant, ce qui a été dit tout à l'heure,
38:59 j'aimerais bien un sujet de...
39:01 La différence qu'il peut y avoir,
39:03 juste en changeant les pneus, comme ça,
39:04 sur ce genre de rallye, on ne voit pas la différence.
39:06 Pour moi, il n'y a pas de différence.
39:07 On peut faire ça sur les pneus,
39:08 sur tous les choix de pneus possibles sur un rallye.
39:10 Ça se voit, vous ne recevez rien en sport mécanique,
39:12 ni la Formule 1.
39:13 Eh bien, justement,
39:14 Jean-Louis Mignoterez.
39:15 Ça, tu peux y aller, je connais bien.
39:16 Messieurs, Romain et Xavier...
39:19 Eh !
39:20 C'est le moment de...
39:21 Vous aimez bien danser, vous, non ?
39:22 Non ?
39:24 La claquette !
39:25 Moi, en voiture, j'aime bien danser, si vous voulez.
39:29 On va aller voir des professionnels,
39:30 Katarina est sur les starting blocks.
39:32 Elle est venue avec son parquet flottant.
39:33 Perso de la maison.
39:35 Tout de suite, après ce petit jingle, Katarina.
39:37 Ah, pardon, je commence déjà.
39:38 Je suis trop pressée.
39:43 Ouais !
39:45 Du bruit, s'il vous plaît !
39:46 On a Stevie, qui nous fait l'honneur d'être avec nous.
39:50 Stevie, vous êtes donc le repreneur
39:52 et l'héritier de l'American School Dance,
39:55 qui a été créé par votre papa, il y a 50 ans,
39:57 Jean-Yves, donc on lui fait un petit coucou.
39:58 Le voisin du haut !
39:59 Exactement.
40:00 Et la vie s'entrue, papa !
40:01 Il y a les images qui vont s'afficher de vos spectacles
40:04 que vous avez réalisés sur des thèmes
40:06 vachement modernes, au final.
40:08 Parce que tout à l'heure, ça rigolait,
40:09 Mary Poppins, oui, machin, c'est vieux...
40:11 On a l'air chacuné !
40:12 Mais dites-leur qu'on va dépoussiérer, aujourd'hui,
40:14 les claquettes, n'est-ce pas ?
40:16 Ah oui, les claquettes, aujourd'hui,
40:18 on peut danser sur n'importe quelle musique,
40:20 et même Mary Poppins, c'est au goût du jour.
40:22 Il y a eu la suite qui est sortie il n'y a pas très très longtemps.
40:25 Et puis, le plus récent que j'ai en tête,
40:28 c'est dans Wonka, par exemple, de Paul King,
40:30 il y a Timothée Chalamet qui fait des claquettes dedans.
40:32 Mais là, ce qu'on voit, là,
40:34 Catarina, ce qu'on voit, là, c'est quoi ?
40:35 C'est le spectacle de l'école ?
40:37 Alors, c'est des extraits de plusieurs spectacles, en effet, qu'on a faits.
40:40 On a une école qui est spécialisée, justement, dans le spectacle.
40:43 Chaque année, on commence à le travailler dès le mois de septembre.
40:45 Ah, mais c'est un show, là !
40:46 Voilà, l'idée, c'est de présenter un spectacle de qualité professionnelle.
40:49 Ah, il y a les classiques !
40:50 Il y a les classiques, quand même !
40:51 Et cette année, quel va être le thème ?
40:53 Alors, cette année, c'est une grosse année, c'est les 40 ans de l'école.
40:56 Donc, le spectacle s'appellera 4.0.
40:58 Et on a monté une comédie musicale
41:00 qui regroupe quatre autres comédies musicales.
41:03 Donc, on a Mary Poppins, Chicago, Singing in the Rain,
41:06 et aussi Michael Jackson.
41:08 Donc, c'est un peu le multivers des comédies musicales.
41:10 Top ! On a hâte de voir ça !
41:12 On sent que c'est un professeur, hein !
41:14 Aujourd'hui, on va danser sur quoi, du coup ?
41:15 Pardon ?
41:16 Aujourd'hui, on va danser sur quoi ?
41:17 Aujourd'hui, on va danser sur Michael Jackson.
41:20 J'adore ! Trop bien !
41:21 Bon, on vous laisse vous mettre en place ?
41:22 Bah, attend, attend !
41:23 Il faut qu'on mette le micro proche du parquet !
41:26 Il faut qu'on entende, quand même !
41:27 Katharina, c'est à vous !
41:29 C'est bon ? 3, 2, 1...
41:32 Je me danse !
41:34 C'est bon ?
41:36 C'est bon ?
41:37 C'est bon ?
41:39 C'est bon ?
41:41 C'est bon ?
41:43 C'est bon ?
41:45 C'est bon ?
41:47 Chouka, chouka !
41:49 C'est bon ?
41:51 C'est bon ?
41:53 C'est bon ?
41:55 C'est bon ?
41:57 C'est bon ?
41:58 C'est trop, c'est trop bon.
42:09 *Musique*
42:37 *Applaudissements*
42:41 Alors j'adore, vous pouvez reprendre le micro.
42:43 Par contre on me dit, Syl, vous êtes le cauchemar des ingé-sons.
42:49 *Rires*
42:51 C'est incroyable, mais tout est beau.
42:53 C'est ça, tout est beau, la chorégraphie et...
42:56 Et encore...
42:57 Si y avait un problème de son à l'antenne, faudrait venir voir le spectacle.
42:59 Exactement.
43:00 Vous pouvez venir le voir d'ailleurs.
43:02 Les 22 et 23 juin à l'Escalabosche.
43:04 Ah, à l'Escalabosche. Très belle scène.
43:07 Si on vous avait fait une scène un peu plus grande, qu'elle avait un peu plus de parquet flottant...
43:10 On aurait fait avec tout le monde là.
43:12 Ah ouais, parce qu'il faut synchroniser tous, au beau monde, derrière.
43:15 Bah oui, oui, mais on peut.
43:17 C'est déjà que j'arrive pas à synchroniser mes chroniqueurs.
43:19 *Rires*
43:21 Merci à vous.
43:22 Et voilà, l'émission est déjà terminée.
43:24 *Applaudissements*
43:26 On rappelle le 28 avril, exactement.
43:29 On va revoir l'affiche, à ne pas rater.
43:31 Vous revenez quand vous voulez ici.
43:33 Parce que vous êtes venus il y a un moment.
43:35 Ma porte est toujours ouverte.
43:37 Eh bah, nous c'est avec plaisir.
43:38 On viendra vous voir. En tandem avec Lilian.
43:40 Pas de problème.
43:42 *Rires*
43:44 Exactement.
43:45 Venez jouer au taxi.
43:46 Prochainement, on vous voit où, vous avez dit ?
43:48 20 avril, normalement, au rallye Charbonnières.
43:51 Ah ouais, voilà, une grosse actualité.
43:52 Vous pouvez revoir cette émission.
43:54 On est sur toutes les box.
43:55 À Pélussa, il n'y a pas d'excuses.
43:56 Je veux voir un pic d'audience à Pélussa.
43:58 Bah voilà, c'est sûr.
43:59 Ah mais grave, voilà.
44:00 Et on vous dit à la semaine prochaine.
44:01 Ciao, bye bye.
44:02 *Musique*

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