• il y a 9 mois
Football - Harmonie entre Ramadan et sport.
Le Ramadan, mois sacré du calendrier islamique, débute avec le jeûne quotidien de l'aube au coucher du soleil. Pendant cette période de spiritualité et de discipline, certains sportifs amateurs ou professionnels concilient leur pratique sportive avec les valeurs religieuses en adaptant leurs entraînements et compétitions. Cette convergence entre religion et sport offre une occasion unique de promouvoir le respect interculturel et la diversité dans le monde du sport.

Cyclisme - Pélussin Cyclisme, une passion, depuis plus de 80 ans qui performe.
Zoom sur l'un des clubs les plus vieux du cyclisme de la Loire : l'Union Cycliste Pélussin, située entre le CR4C de Roanne et l'ECSEL de St-Étienne. Une véritable école qui excelle en N3 et qui a vu de nombreux professionnels émerger de sa section.

Portrait - Gilles Sagnard a trouvé sa force dans le handicap.
Gilles Sagnard, 42 ans, est un bodybuilder handisport. Amputé du pied gauche en 2018, Gilles a fait preuve de résilience pour se donner des objectifs sportifs et se lancer dans la compétition. Il est aujourd'hui vice-champion d'Europe dans la catégorie handisport.

TAP TAP LOIRE: à la découverte du monde de la claquette.
Plongez dans l'univers étincelant des claquettes à Saint-Étienne. Embarquez pour une aventure rythmée et pleine de surprises, où la passion et la magie des pas de danse vous transporteront dans un monde captivant. Découvrez l'art subtil des claquettes, mêlant percussions, rythmes entraînants et élégance des mouvements, pour une expérience sensorielle.


Rallye - Romain Dauzats sur le fil du rasoir.
Quel pilote ! Notre invité Romain Dauzats n'en finit pas d'étonner les spécialistes du rallye avec ses résultats incroyables au volant d'une Subaru Impreza de toute première génération.

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00:00 *Musique*
00:16 Bonsoir, bonsoir à toutes et à tous, ravis de vous retrouver ici même sur le plateau de Sports7.
00:22 Nous sommes le lundi 11 mars et c'est jour de ramadan, exactement.
00:27 Ah non mais le public, vous allez voir un gros show ce soir.
00:31 Et je tenais d'ailleurs à remercier tout le monde qui nous suit sur les réseaux sociaux.
00:35 On a plus de 1000 abonnés quand même.
00:37 Plus de 1000 abonnés, c'est grâce à vous Katharina quand même.
00:39 Elle a fait un travail de fond, un travail de photoshop, un peu comme la famille royale qui a fait du photoshop avec la princesse.
00:45 Voilà exactement, et vous êtes plus beau Jean-Luc Favergeon.
00:47 Mais ça s'arrange.
00:49 Mais c'est grâce à Katharina.
00:50 Tu n'as pas besoin de ça Jean-Luc.
00:51 Voilà, notre invité aujourd'hui, on peut l'applaudir, c'est Xavier Brun, président de l'UCL Pélissant.
00:56 Vous avez franchi la montagne, on va parler de votre club.
00:59 Oui, oui, bonsoir, on va parler de Pélissant ici.
01:02 A quel âge le club ?
01:03 50 ans.
01:04 Et il coûte ses dents ?
01:05 Voilà, toujours.
01:06 Même, il y a des dents qui ont augmenté sur le vélo.
01:08 Oui, voilà, c'est ça, de plus en plus.
01:10 De plus en plus de dents.
01:11 À côté de vous, on peut l'applaudir bien fort, Katharina Weiss.
01:13 Bonsoir à tous.
01:14 C'est Kaka de Radio.
01:15 On va discuter avec la tête à l'American Games Club de Saint-Etienne.
01:19 On est un vrai plumeau de ménage.
01:21 Oui.
01:22 Oui, exactement.
01:23 Oui, à côté, en face de vous, Mignon Bard.
01:26 Bonsoir, bonsoir à tous.
01:28 On est où là, Portrait de sportive ?
01:30 Portrait de sportive ce soir.
01:32 Ce soir, c'est Portrait de sportive et je vais vous présenter Gilles Saliar.
01:35 On va parler bodybuilding, il est vice-champion d'Europe en catégorie handisport, en bodybuilding.
01:41 À côté de vous, si ça sent l'huile de friture, ce n'est pas Lilian qui sent le grayon,
01:44 mais c'est parce que vous aimez bien l'huile, vous aimez quand ça fait du bruit.
01:47 Jean-Luc Favergeon, notre spécialiste rallye.
01:49 On va parler de quoi ?
01:50 On a un super invité ce soir, c'est Romain Dozac, un des meilleurs pilotes de la région en ce moment.
01:56 Il va nous raconter la dernière édition du Bal de Mer.
01:59 Et voilà, dans quelques instants, c'est en fin d'émission et on aura la démo.
02:02 Vous l'avez dit, Catharina, une petite démo ?
02:04 Exactement, comme d'habitude.
02:06 Xavier, la claquette, ça vous parle ?
02:08 Non, bicyclette.
02:10 Bicyclette, bien, oui.
02:11 C'est mieux.
02:12 Alors, avec vous, c'est un club qui a 50 ans.
02:15 On peut dire qu'il est coincé.
02:16 Si on fait une géographie du territoire, il y a Rouen, il y a Saint-Etienne.
02:19 Il y a Pélussin.
02:21 C'est un peu comme Astérix et le village.
02:23 Donc, pas coincé.
02:24 Pas coincé.
02:25 Il est un peu comme ça.
02:27 On est un tout petit club.
02:30 En tout cas, par rapport à Saint-Etienne et Rouen, on est un petit peu en dessous.
02:33 Vous êtes en quelle catégorie ?
02:34 Alors, nous, on est en division nationale 3.
02:36 Et eux ?
02:37 Et eux sont donc Saint-Etienne en nationale 1 et Rouen en nationale 2.
02:41 On va voir quelques images.
02:42 Ça a été créé en quelle année, ce club ?
02:44 Il a 50 ans en 1971, la création.
02:49 Donc, un peu plus exactement, 53.
02:52 Et donc, voilà, ça a été fondé par Piero Rivori, qui est le fondateur aussi de l'Excel.
02:59 Ouais, les deux ?
03:00 Ouais, il a fondé Pélussin.
03:02 Et après, tout ce qui est lié au vélo ici, l'Excel.
03:06 Et puis aussi le pôle cyclisme.
03:08 Un vrai territoire de vélo.
03:10 Est-ce que vous vous formez pour l'Excel, du coup ?
03:12 Parce qu'ils veulent nous piquer !
03:14 Ah non, mais c'est vrai, peut-être que vous sortiez des pépites en étant en nationale 3,
03:19 qui vont après à l'Excel pour performer encore plus.
03:22 Ouais, voilà, donc nous, en nationale 3, on a nos jeunes qui ont évolué des petites catégories jusqu'à maintenant.
03:27 Et puis, forcément, ils ont été plutôt demandés à l'inter-saison,
03:32 mais ils ont préféré rester parce que je pense qu'ils ont trouvé quelque chose de bien.
03:36 Alors, Lilian, vous faites bien, parce que depuis 50 ans,
03:40 il y a du beau monde qui est passé par votre club.
03:43 Cyril Bessel ?
03:44 Ouais, voilà.
03:45 Vous connaissez bien.
03:46 Il est passé par chez vous.
03:48 Il a commencé à Pélussin, Cyril, par le biais de son oncle,
03:52 qui était au club de Pélussin.
03:55 On a eu Dominique Gard.
03:57 Ah oui ?
03:58 Les frères Gard.
03:59 Les frères Gard ?
04:00 Ouais, les gens Claude Gard, Dominique Gard, Gilles Mass.
04:03 Je ne savais pas, mon Gilles Mass, je lui ai envoyé la photo, il me dit "ça c'est Collector".
04:06 Ah, il y a des belles photos !
04:08 Il est beau, Gilles.
04:09 Quand il m'appelle, Gilles, maintenant, il sait "c'est cette photo".
04:11 Je lui ai dit.
04:12 Il est beau, là.
04:13 Après, Cyril, qui a été formé au club.
04:16 On ne va pas dire que c'est une ancienne génération,
04:19 mais est-ce qu'il y a des nouveaux, maintenant, qui émergent un peu ?
04:22 Qui est sorti récemment, il y a 3-4 ans, c'était Anthony Julien,
04:26 qui était chez AG2R,
04:28 et donc qui est parti directement à Chambéry Formation, la réserve.
04:32 Et là, cette année, on a Anton Muller.
04:36 Dans une écurie un peu particulière.
04:39 Anton est diabétique,
04:41 et donc il y a une équipe professionnelle de diabétiques,
04:43 qui s'appelle le Team Novo Nordic.
04:45 Vous parliez à un spécialiste, il fait le tour de France, il ne savait même pas.
04:48 Non, c'est vrai, on en a parlé avant l'émission,
04:50 et je ne savais même pas qu'il y avait une team un peu...
04:53 Voilà, Novo Nordic, et donc là, actuellement, il est en Grèce,
04:57 et d'ici un mois, au mi-avril, il doit partir aux États-Unis.
05:01 Donc voilà, ils ne font pas le tour de France.
05:04 Mais en Grèce, c'est fini, là.
05:06 C'est le tour de Rhodes.
05:08 C'est Vingegaard qui a gagné.
05:10 Alors hier, il y avait Tirreno Adriatico et Paris Nice,
05:13 et puis après, il y a d'autres courses professionnelles,
05:15 et là, il y en avait une notamment à Rhodes,
05:17 et donc il enchaîne encore un calendrier là-bas.
05:20 Donc comme quoi, vous sortez quand même toujours des petites pépites.
05:23 Oui, voilà, et puis là, on a toujours des...
05:25 Cette année, on a des bonnes recrues.
05:27 On va voir les résultats, il y a une rétrospective,
05:29 très belle rétrospective qui a été faite.
05:31 Vous avez fait même Paris-Roubaix.
05:33 On a été sélectionnés à Paris-Roubaix Espoir
05:35 avec le comité Auvergne-Rhône-Alpes.
05:37 Ils ont été vice-champions Auvergne-Rhône-Alpes
05:41 de chrono par équipe, donc face aux N1.
05:44 Et puis après, on a fait plein de...
05:47 Là, j'ai mis les blagues, la gouet-nette.
05:49 C'est une bonne ambiance.
05:51 C'est un changer de Paris-Roubaix.
05:53 Elle a chauffé l'eau.
05:54 Les gens vont dire "C'est quoi ça ? C'est du vélo ?"
05:56 On va dire que ça, c'est à l'image de notre club.
05:58 C'est un peu des...
05:59 C'est pas que sur la suite, c'est du cyclo-cross.
06:01 On fait du cyclo-cross aussi.
06:03 On a un jeune qui est très bon, Damien Béthon,
06:06 qui a fait 6e de la Coupe de France de cyclo-cross
06:10 et qui a participé à la Coupe du Monde à 3
06:13 et qui est monté en Belgique faire le Grand Prix Sven Nys
06:17 avec Tom Pitcock, Van Der Poel et Wout van Aert.
06:21 Ils sont tellement bons qu'on n'oublie pas,
06:23 ils sont en national.
06:24 Catharina, mon petit plumeau.
06:25 Oui ?
06:26 3 !
06:27 Et que des fois, on leur demande de même
06:29 de faire des compétitions en national 2.
06:30 Oui, voilà.
06:31 On était invité ce week-end à la Coupe de France nationale 2.
06:34 C'est ça.
06:35 On s'applaudit pas, on n'est pas fier de ses couleurs.
06:37 Tu sais.
06:38 Non, et puis, ils s'en sont bien sortis.
06:42 Et on a Dimitri qui fait 6e, notre Dimitri Barallon national.
06:47 C'est un peu notre vedette, un peu.
06:50 Et voilà, il se débrouille plutôt bien
06:52 et puis on espère des beaux résultats pour cette année.
06:54 Retenez ses couleurs blanches et vertes.
06:56 Et on peut le voir, il y a de la formation.
06:58 Ça, c'est propre chez nous, parce que des tout petits hauts...
07:02 Ça commence à quel âge ?
07:05 Alors là, on essaye à partir de 8-9 ans.
07:09 Ah, mince !
07:10 Et après...
07:11 Parce qu'il y a les roulettes !
07:12 Oui, voilà, après c'est un peu compliqué.
07:14 Ça demande aussi beaucoup d'éducateurs
07:17 et forcément, à notre hauteur, c'est un peu compliqué.
07:20 J'ai vu quand même, par exemple, Gilles Masse,
07:22 il est dans l'organigramme.
07:23 Oui, Gilles revient.
07:25 On espère beaucoup le retour de tous nos anciens.
07:29 Il y a Dominique Garde qui vient faire quelquefois
07:31 directeur sportif et c'est des bonnes personnes.
07:35 Ils ne s'en sont pas oubliés.
07:37 Ils ne s'en sont pas oubliés, ils savent d'où ils viennent
07:39 et moi j'espère que ce ne sera pas les derniers à revenir.
07:42 Là, ils commencent tous à partir un peu à la retraite,
07:44 donc ils vont avoir un peu de temps pour le club.
07:46 Oh, méfiez-vous des retraités, c'est les pires.
07:48 Ils viennent d'où, vos jeunes ?
07:49 Ils viennent de Lyon ? Ils viennent de Saint-Etienne ?
07:51 Vous vous êtes tournés vers où, la raison ?
07:53 Vous regardez où, vous regardez comme ça ?
07:56 Je ne sais pas trop, un peu à droite, à gauche,
07:59 je suis un peu perdu du regard.
08:01 Nos jeunes, on a quand même, la plupart de notre effectif
08:06 vient vraiment de Pellucin, issu du club.
08:09 Après, on a pas mal de coureurs qui sont étudiants sur Lyon.
08:14 Sur ?
08:15 Sur Lyon, vous connaissez ?
08:16 On n'entend pas, non.
08:17 C'est loin en France.
08:19 Et on en a quand même pas mal.
08:21 Ah, le petit village en dessous !
08:23 Oui, voilà.
08:24 Et après, on a aussi 3-4 coureurs qui sont du côté de Saint-Etienne
08:29 et qui sont au Pôle cyclisme Ronalp.
08:32 Ah oui, au Pôle cyclisme Ronalp.
08:33 Oui, voilà, c'est ça.
08:34 On ne l'a pas dit, c'est vrai, combien de…
08:36 Vous êtes quoi, une soixante-dix, soixante-huit ?
08:38 Oui, cette année, on est un peu plus de soixante-dix licenciés.
08:41 Selon la police ou selon l'organisateur ?
08:44 Selon les organisateurs.
08:46 Non, c'est les organisateurs.
08:48 Non, voilà.
08:49 Et…
08:50 Combien de formateurs ?
08:52 Et après, en éducateur, on doit être 4-5.
08:55 Donc forcément…
08:56 Ah oui, encadrés, c'est ça.
08:57 Oui, il faut encadrer.
08:58 Et après, souvent, ceux qui font l'entraînement les mercredis,
09:01 il y en a aussi qui se déplacent sur les courses les samedis-dimanches.
09:04 Donc voilà, après…
09:05 Mais la topologie du terrain est pas mal.
09:07 Ça grimpe, si on va au col de Lyon ou de l'autre côté, on n'a que s'amuser.
09:11 Oui, franchement, on a un terrain…
09:13 Mais vous formez peu des sprinteurs, vous ?
09:14 Nous, on a un peu…
09:16 Oui, ils font un peu tout.
09:18 Non, mais après, c'est vrai qu'on a un super terrain dans le Pila.
09:21 Et puis, le côté rhodanien est assez vallonné.
09:23 Il y a des belles bosses.
09:24 Et puis, si on veut faire un peu plus plat, on va à côté Vallée du Rhône.
09:28 Vous connaissez pas ?
09:30 Non.
09:31 Pardon, très peu.
09:32 Je vais venir sur mon brison.
09:33 Oui, oui.
09:34 Alors, moi, j'ai notre réalisateur qui me dit "Antone diabétique".
09:37 On en a déjà parlé, Antone, mais on peut le revoir quand même, la cocotte.
09:40 Bah non, c'est en retard.
09:41 Ça, c'est Antone.
09:42 Voilà, c'est Antone.
09:43 Il est au Nordique avec son maillot du team Novo Nordic.
09:46 Donc, voilà.
09:47 Il vous donne de ses nouvelles un petit peu ?
09:49 Ouais, assez souvent.
09:50 Il est quand même très attaché au club.
09:52 Et on a beaucoup…
09:54 Ouais, on a ses nouvelles très régulièrement.
09:57 Au mois d'avril, il y a quand même votre course.
09:59 On va voir la fiche.
10:00 Ouais, voilà.
10:01 Le 28 avril…
10:02 C'est la combien, l'édition ?
10:03 Alors, c'est la 20e édition du Grand Prix de Pélussin.
10:06 C'est vrai qu'on n'a pas l'habitude d'en parler.
10:09 C'est vrai que comme c'est de l'autre côté de la colline,
10:12 vous recevez pas Telset d'autre côté ?
10:14 Pas trop, non.
10:15 Par les box, on les a.
10:17 Donc, ouais, c'est la 20e édition.
10:19 Avant, on l'appelait le Grand Prix du Pavé Daphinois,
10:22 vu que c'était nos sponsors principaux.
10:24 Le Pavé Daphinois, j'aime bien le Pavé Daphinois.
10:26 Il y avait du fromage pour tout le monde.
10:28 C'était sympa, après, quand on parlait à la buvette.
10:31 Elle est belle, cette affiche-là.
10:32 Pour les 20 ans, il fallait mettre le paquet.
10:35 Elle a été toute fraîche, imprimée.
10:37 Elle est l'ex-présidente.
10:39 Non, l'ex-vieille présidente.
10:41 Elle est quand même jeune, elle reste jeune.
10:43 Au moins dans la tête.
10:44 Il y a beaucoup de filles qui s'inscrivent au Prix de Pélussin ?
10:48 On a quelques filles, mais c'est vrai que c'est un sport
10:52 qui a du mal à attirer les filles.
10:56 Après, on en a quelques-unes,
10:58 et puis je pense qu'ils vont faire parler d'elles.
11:00 Parce que vraiment...
11:02 C'est pas la quantité qu'il faut, c'est la qualité.
11:04 Mais là, je pense qu'on a vraiment 2-3 filles qui vont sortir de l'eau.
11:10 Il va falloir regarder, mais si elles sont motivées comme ça,
11:13 maintenant, il y a le Tour de France féminin,
11:15 donc ça aide un petit peu.
11:17 Ça aide, et puis ça leur donne envie de performer.
11:20 Nous, on a un chroniqueur qui se déplace sur le terrain,
11:22 il s'appelle Yacine.
11:23 Vous verrez, en plus, s'il y a du pavé en sous-marin,
11:26 il viendra sûr, on vous l'enverra.
11:28 On revoit l'affiche, c'est quand ?
11:29 C'est le 28 avril.
11:31 Exactement.
11:32 On se découvre en panaphylle.
11:34 Il y a les élites et il y a aussi les petites catégories.
11:37 En cadet, le comité de la Loire a mis en place les boucles de la Loire,
11:41 qui est donc...
11:42 PUC1 fera partie d'une de ces épreuves.
11:44 Voilà, Xavier Brun qui était avec nous.
11:46 Restez avec nous, Xavier Brun.
11:48 Parce que Xavier, je sens qu'il a envie de bouger.
11:52 Il est à côté du plus beau quatarien.
11:54 J'ai hâte, je suis sûr.
11:55 Dans quelques instants, vous allez voir,
11:57 on va faire bouger toute la Loire.
11:59 [Musique]
12:03 Vous voyez ça ?
12:04 On a rencontré Stéphane Montréal,
12:06 la mère de Stevie, qui a fait mon costume.
12:08 D'accord.
12:09 On dirait Charleston, non ?
12:10 C'est pas du Charleston ?
12:11 C'est une inspiration.
12:13 On a aussi été habitués en costume.
12:14 De Charleston ?
12:15 Non, on n'a pas...
12:16 C'est pas pour danser.
12:17 Est-ce que vous entendez, là ?
12:18 Ça, c'est une chanson qui a bercé notre enfance.
12:21 On n'a pas la même enfance.
12:22 On n'est pas la même génération.
12:23 C'est des trucs que je regardais.
12:25 Mary Poppins.
12:26 Vous dansez sur les toits.
12:28 Exactement.
12:29 C'est une scène mythique de Mary Poppins
12:31 où elle danse sur les toits.
12:32 Elle fait une chorégraphie de claquettes.
12:34 Donc, voilà.
12:35 Donc, ce soir, je vous parle de rock.
12:38 C'est pour ça que j'ai mis mes chaussures sur la table.
12:40 Exactement.
12:41 Là, par exemple, vous avez une chaussure américaine.
12:45 Vous les avez bien cirées.
12:46 Oui.
12:47 Ça brique.
12:48 Oui, c'était pour l'occasion.
12:49 Là, on a les plateformes en métal.
12:52 C'est ça qui fait du bruit.
12:53 Exactement, qu'on appelle les claquettes.
12:55 Là, vous avez une autre chaussure
12:56 qui est cette fois-ci d'inspiration irlandaise.
12:59 Il n'y a pas de petits trucs là-dessous ?
13:01 Alors, c'est que cette fois-ci du bois.
13:04 Du bois d'arbre.
13:05 Du bois, exactement.
13:06 Et c'est sous forme arrondie.
13:07 C'est pour certains pas, la facilité de faire certains pas.
13:10 Ça fait le même son, les deux, à peu près.
13:12 Alors, c'est différent puisque là, c'est du métal,
13:14 là, c'est du bois.
13:15 Donc, voilà.
13:16 Mais celui-ci, là, je vous confirme,
13:17 quand je marche, là, je vais comme ça au pied.
13:19 Aujourd'hui, Katharina, on l'entend arriver.
13:21 Moi, je fais un boucan.
13:22 On a l'impression d'avoir un canasson.
13:24 Et on a Mariette Charon qui arrive pour sa croûte et qui manque de pâte.
13:28 Mais ça peut partir à confusion.
13:29 Moi, la claquette, j'adore ça.
13:31 Je ne sais pas vous, mais ça me donne la banane.
13:32 Ils sont toujours heureux, les gens.
13:34 Il y a de la pluie.
13:35 Tout ça, c'est mon public, d'ailleurs.
13:37 Ils ont tout ça.
13:38 Non, mais c'est vrai.
13:43 Ça ne vous donne pas la banane, vous, la claquette ?
13:45 Franchement, ça fait plaisir.
13:47 Samedi, c'est quoi ?
13:48 Ah, ben, c'est...
13:49 Non, c'est dimanche.
13:50 C'est dimanche.
13:51 Ça fait la Saint-Patrick.
13:52 Un petit clin d'œil.
13:53 Alors, si, parce que justement, c'est d'origine.
13:56 Donc, c'est partie de la culture américaine, mais ça a été influencé par la culture irlandaise.
14:00 Donc, voilà, un petit clin d'œil à la Saint-Patrick qui a lieu dimanche.
14:03 Et donc, pour découvrir les claviers, on est partis à l'American Dance School.
14:07 Mon accent anglais est un peu mancal, désolé.
14:08 Pas mal.
14:09 Non, pas mal.
14:10 Il y a de la mélodie brésilienne, un petit peu de danse.
14:12 Ah ben oui, mais bon, moi, c'est les langues latines, moi, normalement.
14:15 Donc, on est partis là-bas, à Saint-Etienne.
14:17 Donc, on peut regarder le reportage.
14:19 Bienvenue dans le monde des claquettes, où chaque pas résonne comme une symphonie de rythme et de style.
14:26 Ici, c'est les chaussures qui font la mélodie.
14:28 Donc, venez avec moi.
14:29 On va aller enfiler notre chapeau melon et nos claquettes et on va partir essayer.
14:33 C'est parti !
14:34 C'est super ludique, le fait de faire du bruit avec les claquettes.
14:46 Moi, j'ai commencé les claquettes à 6 ans.
14:48 J'ai toujours vu ça.
14:49 C'était aussi naturel que de marcher.
14:50 Donc, sans plus me poser de questions, c'était vraiment naturellement.
14:54 Leurs origines en Irlande, c'est les Irlandais, à toute base,
14:57 qui l'avaient dans leur danse traditionnelle irlandaise, la jig.
15:02 Et qui l'ont apportée aux États-Unis au moment où ils ont migré.
15:05 Et à cette époque-là, les Noirs américains ont vu cette technique de faire du son avec les pieds
15:09 et l'ont adaptée à leur musique jazz.
15:13 Mon Dieu, je ne sais pas comment je vais m'en sortir.
15:16 Déjà, de tenir en équilibre et surtout de faire le mouvement en même temps.
15:27 Hop, hop.
15:28 Voilà, c'est très bien ça.
15:30 Ok.
15:31 Julien, ça fait 30 ans que tu fais des claquettes.
15:33 J'imagine qu'en 30 ans, il y a quand même une passion qui est née.
15:35 D'où ça t'est venu ?
15:36 C'est quand même hors du commun de pratiquer ce sport.
15:38 C'est un petit peu hors du commun, effectivement.
15:40 Et quand j'ai commencé, je ne connaissais pas forcément.
15:43 Puisque c'est une copine de classe de primaire qui pratiquait depuis peu dans cette école.
15:48 Et sa maman, en discutant avec ma mère, en parlait de ça.
15:52 Et ma mère adorait la comédie musicale et le jazz.
15:54 Donc elle m'a proposé d'en faire.
15:56 Mais les premières années sont passées.
15:58 Et après, c'est devenu vraiment une passion à 14-15 ans.
16:01 Et j'ai toujours continué, même si je suis parti de l'école,
16:04 parce que j'ai vécu ailleurs, à Paris, à Nice.
16:06 Mais j'ai toujours continué les claquettes.
16:08 Et je suis revenu ici il y a une dizaine d'années, à Saint-Etienne.
16:11 Et j'ai repris dans la même école.
16:12 Plus dur quand on commence les claquettes ?
16:14 Je pense que le plus dur quand on commence, c'est vraiment d'apprendre tous les pas.
16:18 D'essayer de les faire fonctionner ensemble pour faire un ensemble cohérent.
16:21 Apprivoiser la chaussure aussi.
16:23 Parce que c'est vrai qu'avec les paires, etc., ce n'est pas toujours évident.
16:25 On se positionne sur l'avant, sur l'arrière, en fonction des pas.
16:28 N'oubliez pas les amis que dans la Loire, il y a vraiment de tout.
16:31 Des châteaux majestueux, des vins délicieux et même des cours de claquettes.
16:35 Donc n'hésitez pas à franchir le pas.
16:37 Et qui sait, peut-être que vous allez finir dans une comédie musicale à succès.
16:40 Ah mais t'as cru que c'était Broadway ?
16:42 Mais ben ouais !
16:43 Oh ouais !
16:44 *applaudissements*
16:46 Non mais c'est incroyable !
16:48 Parce que les gens m'arrêtent.
16:50 Ils me disent "ouais, quête à Arivinde" et quoi.
16:52 Non mais c'est super dur la claquette.
16:54 Ils ont des mains à la place des p'tits.
16:55 Mais c'est ultra dur.
16:57 Apprivoiser ?
16:58 Pas facile à dire, mais on ne dirait pas comme ça.
17:01 Non mais autant il y a des danses où on disait
17:03 "dans 10 minutes on arrive à apprendre une petite chorégraphie"
17:05 Mais ça, c'est impossible.
17:07 La vérité, j'ai essayé.
17:08 C'est impossible !
17:09 C'est super dur.
17:10 Bon et apprivoiser la chaussure, comment on fait ?
17:12 On le voit ?
17:13 On le voit ?
17:14 On ne part pas dans n'importe quel genre.
17:15 Faut demander ça à Stevie.
17:16 On le verra tout à l'heure.
17:17 On le verra tout à l'heure, mais il faut avoir beaucoup de rythme, de coordination.
17:20 Donc c'était un peu compliqué pour toi Julien.
17:22 Ah non, moi je suis dyslexique du corps.
17:24 Voilà, c'est beaucoup de précision.
17:26 Mais ça reste très...
17:27 Ce que j'adore en 7e, c'est que c'est vraiment rigolo.
17:29 Du plaisir, ça défoule.
17:31 Et puis on se croirait dans une comédie musicale.
17:33 Mais surtout, ils ne sont pas superstitieux d'avoir des parapluies et de les ouvrir à l'intérieur d'une maison.
17:37 Non, c'est vrai, certes.
17:39 La claquette, on va voir une petite démo à la fin.
17:42 Alors on rigole, on a parlé de Mary Poppins, I Sing in the Rain.
17:46 Mais vous allez voir que la claquette c'est moderne, mesdames et messieurs.
17:49 Et oui, vous allez voir, Stevie va faire sur un titre qu'on connaît tous,
17:53 mais je n'ai pas envie de spoiler.
17:54 Non, spoil pas.
17:55 En fait, tu l'as fait à moitié déjà.
17:56 Mais qu'est-ce qu'il y a comme mot d'englais dans ta comédie ?
17:59 Tu sais que l'art com, le CSA, nous oblige à sous-titrer.
18:03 C'est toi qui vas t'amuser.
18:04 Ça lui fera un petit peu de travail.
18:05 Xavier, on a envie de se mettre à la claquette ou pas ?
18:07 Pas tout de suite, non.
18:09 Je vais voir la démonstration.
18:11 Si je ne suis pas tout seul, je le fais.
18:14 Par contre, c'est très compliqué d'aller en boîte de nuit et d'amener ses propres chaussures et d'être sur la piste.
18:18 Et puis on n'entend pas.
18:19 Et c'est la musique.
18:21 Merci à vous, Katharina.
18:23 On peut l'applaudir bien fort.
18:24 Pendant quelques instants, on va parler foot avec notre spécialiste qu'on n'a pas nommé.
18:30 Comment il s'appelle, notre spécialiste ? Il s'appelle comment ?
18:32 Adrien.
18:33 C'est pour ça, exactement.
18:34 Alors, comme vous le savez, si c'est la rediff du samedi, c'est un peu raté.
18:42 Mais voilà, le Ramadan, c'était hier soir.
18:44 C'est ça, à peu près ?
18:45 Oui, c'est ça.
18:46 Voilà, exactement.
18:47 Et aujourd'hui, on s'est posé la question.
18:48 Comment allier le sport de haut niveau ou amateur avec sa pratique religieuse ?
18:54 Et notre spécialiste est en convalescence encore, Adrien Ponçard.
18:57 Il est chez lui, n'est-ce pas, Adrien Ponçard ?
18:59 Et vous nous amenez où cette semaine, Adrien ?
19:03 Bonsoir, Julien.
19:04 Bonsoir tout le monde.
19:05 Oui, toujours en convalescence, Julien, comme tu peux le voir.
19:07 C'est pour ça que je ne peux pas être parmi vous ce soir sur le plateau.
19:10 Mais dès que ça ira mieux, je serai là.
19:12 Comme vous le savez, nous sommes le lundi 11 mars.
19:14 Et le lundi 11 mars, c'est le début du Ramadan.
19:16 Nous allons partir à la rencontre de deux jeunes sportifs.
19:18 Albion, jeune joueur formé à l'ASS.
19:20 Et Lina, joueuse de football et éducatrice sportive au GSDR.
19:24 Tous deux vont nous expliquer comment lier le jeûne et leur pratique du sport.
19:27 Une personne, quand elle joue au foot et qu'elle fait le Ramadan,
19:30 je pense que ça dépend déjà de son habitude.
19:33 C'est différent d'une personne à une autre.
19:36 Moi, je sais que personnellement, c'est une habitude.
19:40 Moi, en tant que joueur, je me sens beaucoup plus légère sur le terrain.
19:44 Parce qu'on n'a rien dans le ventre.
19:47 Après, sportivement et au niveau des qualités physiques,
19:50 ça se ressent. On manque probablement d'hydratation, etc.
19:54 Donc c'est ça qui fait que c'est un peu compliqué.
19:57 Mais globalement, ça se passe bien.
20:00 Pour avoir connu le Ramadan, on va dire au niveau amateur,
20:03 en U19-19, U17-19,
20:05 pour moi, on a été à l'AS Saint-Etienne.
20:09 Dans le club, ils mettaient en place des choses pour pouvoir nous aider.
20:14 Ils mettaient des programmes.
20:17 Ils nous donnaient des fiches pour savoir quoi manger le matin
20:22 et quoi manger le soir.
20:24 Ce qui nous aidait beaucoup à éviter les blessures.
20:28 Parce que pendant le Ramadan, comme on sait,
20:30 on s'abstient de boire et de manger du lever de soleil
20:34 jusqu'au coucher de soleil.
20:35 Ça veut dire que notre corps, c'est quelque chose qu'il n'a pas l'habitude.
20:40 Du coup, il faut qu'il s'adapte les premiers jours.
20:43 Et à l'AS Saint-Etienne, ils le faisaient très bien
20:45 parce qu'ils mettaient des programmes pour nous en place
20:47 pour pouvoir nous aider et nous accompagner durant ce Ramadan.
20:50 Gérer ses efforts.
20:52 Pas comme quand tu peux manger et quand tu peux boire.
20:56 Gérer son hydratation.
20:58 Les efforts que tu peux faire.
20:59 Parce qu'il y a beaucoup d'efforts que tu ne peux pas faire quand tu jeûnes.
21:02 Donc, oui, je pense plus gérer ses efforts.
21:05 Dans la religion, ce n'est pas une excuse de rompre le jeûne pour un match.
21:10 Mais il y en a qui le font.
21:13 Mais dans la religion, ce n'est pas une excuse valable
21:15 de rompre le jeûne pour jouer un match de foot.
21:18 Et on peut le voir que le jeûne, c'est quelque chose où il faut prendre l'habitude.
21:24 On le voit au plus haut niveau.
21:26 De toute façon, comme on voit Karim Benzema,
21:28 William Saliba, Wassily Fofana
21:30 et beaucoup de joueurs qui font le jeûne
21:32 et qui jouent en même temps des matchs de très haut niveau.
21:35 Et voilà.
21:37 Dernièrement, on a pu le voir au plus haut niveau comme OFC Nantes.
21:40 Comme le joueur international algérien,
21:44 Joao N.
21:46 Son coach lui avait donné l'ultimatum.
21:48 C'est soit tu fais le Ramadan mais tu ne joues pas
21:50 ou soit tu ne le fais pas et tu joues.
21:53 Il avait décidé de ne pas le faire.
21:55 Oui, il y a des coachs qui s'interposent à ça.
21:57 C'est comme ça, il faut s'adapter.
21:59 Il faut s'adapter.
22:01 Mais aujourd'hui, c'est plus tabou ce genre de situation.
22:04 Évidemment que non.
22:05 Et puis en plus, on a vu qu'il y a des équipes,
22:07 même au niveau amateur, qui s'adaptent très bien.
22:10 Que ce soit avec des coachs nutritifs
22:13 où ils parlaient de la SS.
22:15 C'est énorme ça.
22:16 Il y avait quelqu'un qui était là pour accompagner.
22:17 Quoi manger le matin ?
22:18 Pour être en forme toute la journée.
22:19 Ça dépend à quelle époque de l'année ça tombe.
22:21 Là, c'est peut-être...
22:22 Il y a aussi ça.
22:23 En ce moment, ça va mieux.
22:24 Voilà.
22:25 Parce que là, il donnait l'exemple de Nantes.
22:26 On ne voit plus trop ce genre de problème.
22:28 Je crois que les entraîneurs sont assez ouverts.
22:29 Vous, dans le cyclisme, vous n'êtes pas trop...
22:31 Non, pas trop, non.
22:33 Vous, dans le monde de la claquette, non pas trop ?
22:35 Non, pas trop.
22:36 Je ne crois pas.
22:37 Mais pour le coup, je suis d'accord avec la jeune fille
22:39 qui parlait d'organisation.
22:40 Je ne pense pas que ça nuise à la pratique du sport.
22:43 C'est vraiment une question d'organisation.
22:44 Je pense que si tu manges bien
22:46 et si tu t'hydrates plus que d'habitude au moment...
22:50 Il faut bien gérer.
22:51 C'est un petit peu ça.
22:52 L'hydratation, c'est un peu dur.
22:54 Parce que c'est le risque de blessure.
22:55 Mais a priori, ça se passe très bien.
22:56 D'ailleurs, Adrien Poncer, est-ce qu'on a bien résumé ?
22:58 Vous avez des très belles plantes, d'ailleurs.
23:00 Oui, Julien, comme nous l'a expliqué Albion,
23:02 lui, il a eu la chance à l'ASS de leur mettre des diététiciens à disposition,
23:05 de leur mettre des programmes en place.
23:07 Et le joueur amateur n'a pas cette chance-là.
23:09 Lui, il est un petit peu livré à lui-même.
23:10 Mais bon, tout ça, on pourra en reparler le 1er avril
23:12 sur l'émission avec FNDi,
23:13 où nous allons revenir sur le Ramadan,
23:14 mais aussi sur le carême,
23:15 parce que le carême est suivi par de nombreux sportifs,
23:18 que ce soit amateurs ou professionnels.
23:20 Bon, écoutez, je vous fais de gros bisous à tous
23:22 et je vous dis à très bientôt sur le plateau.
23:24 Ouais, bisous, bisous, bisous.
23:25 Et ancien joueur de l'ASS, il a encore la main verte.
23:28 On voit bien derrière.
23:29 Et sans se polier, le 1er avril,
23:33 on va faire un Sport 7, une grosse émission
23:35 sur la foi et le sport de haut niveau,
23:38 parce qu'on parle de Ramadan aujourd'hui,
23:39 mais il y a le carême aussi.
23:40 Il ne faut pas l'oublier.
23:41 Donc, il y a pas mal de joueurs dans la Loire
23:43 qui font le carême et le Ramadan.
23:45 Et on est allé les rencontrer avec FNDi des Mirs.
23:47 On va sortir un beau 26 minutes là-dessus.
23:50 Dans quelques instants, portrait sportif avec vous,
23:52 Lilian, le temps d'un petit jingle.
23:54 Alors, on est dans un autre registre.
24:02 Ah oui, là, on change totalement de registre.
24:05 Cette semaine, le portrait parle de Gilles Sagnard.
24:08 Je suis allé à sa rencontre en salle de sport.
24:10 Oui, là, tout de suite, on te dit,
24:11 mais qui est Gilles Sagnard, évidemment.
24:13 Tu veux que Xavier te le dise ?
24:15 Xavier Ginouille.
24:16 Qui est Gilles Sagnard ?
24:17 Très bonne question.
24:18 Qui est Gilles Sagnard ?
24:19 Eh bien, c'est tout l'intérêt de cette chronique, justement.
24:21 Donc, on va aller à sa rencontre.
24:23 Je suis allé en salle de sport pour faire sa rencontre
24:25 puisqu'on va parler bodybuilding
24:27 et on va parler anti-bodybuilding.
24:30 En 2018, Gilles a dû être à la suite de problèmes
24:35 au niveau du talon, mais également,
24:37 même supérieur au talon,
24:38 a dû se faire supprimer la partie inférieure
24:41 de sa jambe gauche.
24:43 Ah, ben, ils ont été généreux dans la coupe.
24:45 Ah oui.
24:46 Ah, ouais. Au genou ?
24:47 Problème de talon, on enlève jusqu'au genou.
24:49 Tu me donneras l'hôpital, Gilles.
24:51 Il faudrait que c'est la différence entre le hors-taxe et le TTC.
24:54 C'est ça.
24:55 En tout cas, c'était en 2018 et non seulement...
24:59 Il faisait du sport avant ?
25:00 Il faisait du sport avant, mais jamais il s'était dit
25:02 "Tiens, je vais me lancer dans la compétition
25:04 et je vais aller sur scène faire du bodybuilding devant du monde."
25:08 Surtout, on a tendance à se cacher, c'est bien, il se montre.
25:11 Ah oui, ben non, non, il le filme totalement
25:14 et du coup, il est rentré dans la catégorie anti-sport.
25:16 Pour aller tout simplement jusqu'au niveau vice-champion d'Europe.
25:21 Catarina est en train de baver sur...
25:23 Ça vous plaît ?
25:24 Ah, mais elle est brésilienne, la culture du corps, pardon, excusez-moi.
25:27 Oui, c'est vrai.
25:28 Bon, vous m'avez coupé, Julien.
25:29 Au moment le plus important, au moment où je dis qu'il est vice-champion d'Europe.
25:34 Ah, quand même ?
25:35 Ah, ouais, excusez-moi, pardon.
25:37 Donc, aujourd'hui, c'est deux compétitions à son actif
25:43 avec donc une vice-champion d'Europe en catégorie anti-sport
25:47 et une autre en catégorie valide où il fait sixième.
25:50 Il nous l'explique dans le reportage.
25:52 Il y en a une où forcément, on est très content d'être second
25:54 et l'autre où elle est plus valorisante quand même
25:57 parce que même si on est sixième, étant donné que quand on est en valide,
26:01 on est jugé sur l'intégralité du corps et que là, il nous manque un membre
26:05 et qu'on fait sixième quand même, donc ça veut dire qu'il y a des personnes
26:08 qui sont valides, qui ont été moins bien classées que lui.
26:12 Donc, c'est quand même une très belle performance.
26:14 On découvre le portrait de Gilles Sagnard
26:17 et puis on reviendra sur son anecdote aussi, je pense, après.
26:19 J'ai commencé les musculs à 23 ans, donc en 2004.
26:41 J'ai commencé les compétitions justement suite à mon handicap.
26:44 J'ai eu une fracture spontanée en avril 2018 dans mon talon gauche,
26:48 fracture qui était liée à un sarcome des Wiggs,
26:50 donc c'est une dégénérescence osseuse.
26:53 Opération, et dans l'opération, comme ça a semblé un peu bizarre,
26:57 ils m'ont fait une biopsie.
26:59 Dans la biopsie, on a découvert qu'il y avait ce sarcome-là justement.
27:02 Entre les douleurs liées à la cicatrisation plus la chimio qui te mettait à plat,
27:05 c'était mon quotidien pendant bien un an.
27:08 La première compétition que j'ai faite, c'est-à-dire en 2021,
27:11 championnat d'Europe en catégorie handisport,
27:13 j'ai fait deuxième médaille d'argent.
27:15 Après, j'ai tenté une compétition contre les valides, donc debout,
27:19 le bas du corps jugé, malgré la dysmétrie, parce qu'il me manque une jambe.
27:23 J'ai fait sixième.
27:24 Ça a été plus gratifiant pour moi de faire la compétition contre les valides.
27:27 Je l'ai mieux appréciée encore que de finir deuxième en catégorie handisport.
27:30 Donc là, l'objectif, c'est de réitérer l'exploit, on va dire,
27:33 en handisport, mais du coup, debout.
27:34 Donc ça veut dire que je vais conquérir d'autres handicapés,
27:37 mais qu'eux, peut-être, auront leurs deux jambes.
27:39 Je voulais justement pouvoir travailler les cuisses et de mettre lourd,
27:42 malgré les douleurs et le fait qu'il me manque un pied quand même.
27:45 Pendant les entraînements, à la rigueur,
27:51 des fois, je m'étais tellement lourd à la presse que j'ai plié la prothèse en deux.
27:54 Si tu veux, la lame, elle s'est écrasée comme ça.
27:57 Donc après, j'ai marché avec le pied tout tordu.
27:59 Donc il a fallu faire jouer le mentir un peu, on va dire, au fournisseur,
28:02 en lui expliquant que je ne comprends pas, madame, mon pied, il est tordu.
28:05 Pourtant, je ne fais pas de sport, je vous jure.
28:07 La photo d'une de mes compétitions, où justement, le sourire aux lèvres
28:15 d'avoir réalisé ma première compé, d'avoir réalisé ce projet,
28:17 je m'étais fixé pendant deux ans d'hôpital.
28:19 Pour mes têtes bagnole, j'ai eu le point de Hulk
28:27 qui m'avait été offert par mon ex-belle-fille.
28:29 Ça, malgré mon handicap, ça m'avait vraiment touché
28:32 qu'elle me voit en tout cas comme quelqu'un hors du commun.
28:36 Quand tu fais une compétition, tu sais que ta vie pendant un an,
28:39 c'est la compét', c'est manger carré, c'est t'entraîner carré.
28:42 C'est ta vie, c'est la compét'.
28:43 Donc quand même, comme ça demande pas mal d'investissement,
28:45 je pense en faire encore quelques-unes, mais pas forcément tous les ans.
28:49 Comme disait Nietzsche, tout ce qui ne te tue pas te rend plus fort.
28:53 Et ça, ça ne m'a pas tué. Au contraire, ça m'a rendu plus fort.
28:57 Puisque aujourd'hui, je fais des choses que je ne faisais pas avant.
29:00 Très joli portrait.
29:02 Je fais des choses que je ne faisais pas avant.
29:03 Voilà, c'est son mot de la fin et c'est un très beau mot de la fin.
29:07 Et j'avais dit que je revenais sur son anecdote,
29:09 que je trouvais très, très drôle.
29:11 C'est de se dire qu'il mettait tellement lourd à la presse
29:14 que du coup, il en cassait la prothèse.
29:16 Qu'il avait la jambe perpendiculaire.
29:17 Il fallait trouver des excuses après pour se faire remplacer la prothèse.
29:21 Alors c'est vrai que c'est très beau ce parcours de vie, c'est incroyable.
29:25 Les échéances pour lui et pourquoi il n'y a pas plus de visibilité pour cette discipline ?
29:30 La réponse, je pense, c'est que déjà, il n'y a pas de handisport en général et moins médiatique.
29:38 Heureusement qu'il y a les Jeux Olympiques cette année.
29:40 En plus, on est sur un sport où on parlait juste avant émission, par exemple, de Loic Verniaud.
29:45 Mais justement, Loic Verniaud, il l'a fait les Jeux Olympiques.
29:48 Donc on n'est pas dans la même catégorie.
29:52 Même le bodybuilding en général.
29:55 Est-ce qu'ils sont nombreux ?
29:56 Si, il y a Jimenco.
29:57 D'accord, mais à l'échelle internationale, le bodybuilding en général, on n'en parle pas tous les jours.
30:03 On en a reçu sur le plateau.
30:05 Bien sûr, mais parce que nous, on aime notre territoire.
30:07 Katarina a aimé mettre de la crème.
30:09 Mais parce que nous, on aime notre territoire.
30:11 Mais dans le monde, en général, on n'en parle pas tant que ça du bodybuilding.
30:17 Alors du bodybuilding, handisport, malheureusement, oui, ça manque un peu de médiatisation.
30:21 Bodybuilding, ça vous parle, vous ?
30:23 Jimenco, j'en ai déjà entendu parler.
30:26 Et ce parcours de vie, c'est incroyable.
30:28 Moi, je suis admiratif de faire ce qu'ils font.
30:32 Se relancer comme ça, des défis, il faut le faire.
30:37 Trouver sa force dans le handicap.
30:40 Et surtout, se montrer sur scène.
30:41 C'est ça, parce qu'il y a une chorégraphie en plus sur scène.
30:43 C'est incroyable.
30:44 C'est une belle image pour les jeunes.
30:45 Et il doit être bien connu, parce qu'à la salle, il disait bonjour à tout le monde.
30:49 Vous savez, dans la nouvelle salle, je n'en dirais pas la marque,
30:52 mais la toute nouvelle salle, toute neuve, ça sort de l'oeuf.
30:55 Mais elle est où, cette salle ?
30:56 Tout neuf, ça sort de l'oeuf, juste en face du centre commercial Stihl.
30:59 Ah, ça y est, je vois où c'est.
31:00 Voilà.
31:01 OK, très bien, merci à vous, Aline, en très jolie portrait.
31:04 Mais en quelques instants, on reçoit quelqu'un.
31:08 Moi, on me dit souvent que je suis borderline.
31:10 Est-ce que ça lui correspond bien ?
31:11 Ah, lui, complètement, oui.
31:12 Il est vraiment à la limite partout.
31:13 C'est un super pilote, il s'appelle Romain Dozan.
31:15 Il est là, il est sur l'étoile.
31:16 On va l'applaudir dans quelques instants.
31:17 Vous faites coucou, Romain.
31:18 Faites un coucou et venez nous rejoindre.
31:20 Après, c'est jingle.
31:21 Moi, je ne vous connais pas assez, Romain.
31:29 C'est lui qui dit que vous êtes toujours limite, limite.
31:31 Mais dans quel sens ?
31:32 Au niveau de la conduite ?
31:33 Oui, souvent au niveau de la conduite, oui.
31:35 En tout cas, bienvenue, Romain.
31:37 Merci d'avoir accepté notre invitation.
31:39 Et effectivement, tu es en permanence sur le fil du rasoir.
31:41 Alors, avant de voir quelques images,
31:43 je voulais savoir d'où te vient ce sens du pilotage.
31:45 Parce que là, c'est vraiment du vrai pilotage.
31:47 Du très bon pilotage.
31:49 Je pense qu'il est venu très jeune, déjà avec le vélo.
31:52 Je faisais des wheelings, je faisais des stoppies.
31:54 Quand on fait des bonnes descentes en vélo,
31:55 je pense qu'on a pris la trajectoire.
31:56 Exactement, donc c'était avec le vélo.
31:58 Après, c'est aussi grâce à mon père, mes parents,
32:00 qui m'ont mis une moto entre les mains à l'âge de 8-9 ans.
32:02 Ils ne vous aimaient pas ?
32:04 Bah si, c'est vrai.
32:05 Du coup, c'était la balade du dimanche.
32:07 Et tous les dimanches matin, j'allais chercher dans le lit
32:09 pour aller faire le tour de moto.
32:11 Et après est venu l'époque des mobilettes.
32:13 Ah, motobécane, la meilleure.
32:15 Et la passion du rallye, elle est venue comment, par contre ?
32:17 La passion du rallye, elle est venue un peu plus tard.
32:19 J'ai fait pas mal de circuits, et j'ai deux, trois copains
32:22 qui sont dans la salle, qui faisaient du circuit avec moi.
32:24 Et il y en a deux qui sont passés au rallye,
32:26 et un troisième qui roulait déjà depuis quelques années.
32:28 Et je lui ai demandé à Gérard Berre de monter avec lui,
32:31 en tant que copilote au Brionnet en 2016.
32:33 Je suis monté dans sa voiture, je lui ai dit c'est ça que je voulais.
32:36 En 2016 ?
32:37 En 2017, je crois.
32:38 En 2015, moi.
32:39 En 2015, en tant que pilote ?
32:41 En 2014, c'était avec Gérard Berre, et moi j'ai commencé en 2015, mon premier rallye.
32:45 On va voir quelques images de ta voiture au Bal de Marien de cette année.
32:49 Et en fait, effectivement, on va voir que c'est parfois très très limite.
32:53 Est-ce que, forcément tu maîtrises ta voiture,
32:57 mais est-ce que parfois tu te fais peur quand même ?
32:59 Oui, après ça arrive que je me fasse peur au Bal de Marien.
33:04 Un peu trop généreux parfois ?
33:05 Je suis généreux, j'aime bien la glisse en principe.
33:07 J'aime bien régaler les spectateurs.
33:10 Moi, j'aime bien glisser aussi.
33:12 Sur la 4, oui, dans la spéciale 4, où il y a la grosse corde,
33:15 là, oui, je fais une grosse grosse glisse.
33:18 Je mets la voiture en...
33:19 On se le dit à l'instant T, moi je ne me rends pas compte,
33:21 mais du coup quand ça reste vite...
33:22 Ça va tellement vite.
33:23 Ça va trop vite, ça va trop vite.
33:25 On essaie juste d'anticiper ce qui va se passer.
33:27 C'est où là que je suis allé un peu plus vite, je suis allé un peu fort ?
33:29 Quand tu as tes bras qui sont contrebraqués comme ça,
33:31 et que tu ne peux plus les tourner,
33:32 tu te dis que là c'était la limite en fait.
33:34 Là c'est la limite.
33:36 Après, dans l'ensemble...
33:37 Là on voit des images, pour moi, elle est emblématique cette voiture.
33:41 C'est quand même la voiture de Coline Macré.
33:43 Oui, tout à fait.
33:44 On est en 95, elle bouffait tout.
33:46 Une belle année.
33:47 Oui, je sais.
33:49 Pourquoi cette voiture ?
33:51 Pour moi, c'était le meilleur ratio.
33:53 C'est-à-dire qu'à l'époque, c'était une voiture à 10 000 euros
33:55 qui avait un 2 litres turbo, qui faisait 220 chevaux,
33:58 et qui avait 4 roues motrices.
33:59 Donc pour moi, c'était le meilleur ratio.
34:00 Pour commencer dans le rallye, ça me permettait déjà
34:02 de jouer le milieu du classement.
34:04 Et puis on l'a fait.
34:05 Ah vous l'avez bien joué le milieu du classement.
34:07 Oui, parce que très rapidement, on t'a vu arriver dans les top 10,
34:10 après dans les top 5, et puis tu as, cette année,
34:13 terminé 4ème du bol de Mérien.
34:15 Alors d'ailleurs, ce rallye n'avait pas très bien commencé pour toi.
34:17 J'ai entendu parler d'un mauvais choix de pneus.
34:19 Comment on peut mal choisir ses pneus ?
34:21 Qu'est-ce qui s'est passé ?
34:22 Un manque d'expérience, tout simplement.
34:23 J'ai qu'une trentaine de rallyes, beaucoup de régios.
34:26 Donc on a reconnu la veille un peu tard, c'était humide.
34:30 T'as eu peur de la pluie ?
34:31 J'ai voulu faire un choix osé, en fait, entre guillemets,
34:33 en me disant "ça va peut-être être humide, ça sera peut-être gagnant".
34:36 C'était tout le contraire.
34:37 Thibault Scilly m'en pose 5, Robert m'en pose 3.
34:40 On va en parler de Thibault Scilly, donc tu perds 5 secondes dès le début.
34:45 Sur quelle voiture, Thibault ?
34:46 Alors Thibault, il avait une Mitsubishi Evo 10,
34:48 c'est l'anciennement de classe R4, c'est une classe qui est un petit peu mornée,
34:52 mais qui permet de préparer énormément la voiture.
34:54 La boîte à vitesse, c'est quoi ?
34:55 Alors c'est une boîte séquentielle.
34:56 Vous, vous êtes en quoi ?
34:57 Moi, je suis en boîte synchro d'origine.
34:59 Non mais je veux dire qu'on n'est pas au même niveau, on est OK.
35:00 Non, c'est vraiment des voitures très différentes.
35:01 Et Thibault, on le sait, c'est un très très bon pilote,
35:04 c'est un excellent pilote, il a fait les championnats de France.
35:06 Comment on arrive quand même à titiller un Thibault Scilly sur un bol de Mérien ?
35:09 6 secondes ?
35:10 6 grandes différences, oui, parce qu'en fait,
35:12 si il ne perdait pas ses 5 secondes au premier tour,
35:14 vraiment, vous avez fait le jeu égal en fait.
35:16 Pratiquement, on a fait le jeu égal.
35:18 Moi, je pense que j'ai…
35:19 Je peux voir un sourire, c'est quand même énorme ce que tu as fait.
35:21 Oui, c'est énorme, oui.
35:22 Je suis le premier étonné d'ailleurs, quand j'ai commencé avec cette voiture,
35:25 jamais j'aurais cru…
35:26 Il faut pas mettre des 4 saisons, j'aime ça leur prier ces trucs.
35:28 Non, non, non, Thibault, alors moi, j'ai plus d'expérience que lui sur ma voiture.
35:32 C'est vrai que c'est son deuxième rallye.
35:34 Oui, c'est vrai.
35:35 Mais voilà, il est beaucoup plus évolué, il a beaucoup plus d'expérience que moi.
35:38 Moi, je suis peut-être un peu plus fou que lui,
35:40 je roule à peut-être à 90% de mes capacités,
35:42 lui, il roule à 70, 80, et du coup, on fait à peu près les mêmes temps.
35:45 On voit bien que quand il accélère, il m'en pose une, deux, trois.
35:48 Voilà, c'est moins compliqué d'aller les chercher que moi, on va dire.
35:51 C'est vrai qu'il y a le niveau de pilotage,
35:53 mais il y a aussi le grain de folie qui, parfois, fait la différence
35:56 et va chercher les quelques dizaines qui font la différence.
35:59 On va voir ses Toubares bleues que vous avez actuellement.
36:01 Alors, on va pas parler…
36:02 Alors oui, on peut parler de la bleue, parce que ça, c'est…
36:04 Tu vas être nostalgique, parce que c'était la voiture de tes débuts, la bleue.
36:07 Tout à fait, c'était mon premier rallye, sur la Fermini.
36:09 Tu l'as pas gardé ?
36:10 Non, je l'ai vendue et j'ai acheté la blanche.
36:12 Il a une blanche qui est plus évoluée.
36:14 Alors, on parlait de l'édition 2024…
36:16 C'est pas celle de la gendarmerie qui m'a arrêté ?
36:18 Non, je pense pas.
36:20 C'était même pas ton meilleur résultat.
36:22 En 2019, tu finis deuxième du classement général, derrière David Salanon,
36:25 avec la Subaru.
36:27 Donc là, c'était…
36:28 C'était un des plus beaux souvenirs avec la finale.
36:31 On finit deuxième avec Xavier Ricasse, le deuxième rallye ensemble.
36:35 Moi, c'était mon douzième rallye.
36:36 Donc, au bout de douze rallies, faire un podium
36:38 et placer une Subaru GT sur un podium en 2019,
36:41 c'était une grande fierté.
36:43 Donc, c'est plus ton copilote, Xavier ?
36:44 Non, il a pris une petite retraite anticipée, on va dire.
36:47 En tout cas, il t'a fait un bel hommage sur Facebook.
36:49 C'était assez touchant, ce qu'il a écrit.
36:51 Et aujourd'hui, Jo…
36:53 Je sais aussi d'où vient ce petit…
36:55 J'ai regardé dans mes notes, j'ai noté des trucs.
36:57 Vous êtes taxi ?
36:58 Oui.
36:59 En ville ?
37:00 Ça va, les clients ?
37:01 Ça aide ?
37:02 J'essaie de faire attention, pas trop les choquer.
37:03 Il y a le truc à l'arrière pour…
37:05 Oui, tout à fait, mais en principe, vous vous buvez pas
37:06 tant qu'on n'est pas arrêtés, donc c'est pas bien.
37:08 Alors que, clairement, Romain, aujourd'hui,
37:11 c'est impossible de faire mieux.
37:12 Ce que tu fais…
37:13 Les voitures qui sont devant, c'est des voitures type rallye 2.
37:15 Dans le milieu du taxi ou du rallye ?
37:17 Dans le milieu du rallye.
37:18 Alors, quelles sont tes ambitions ?
37:21 Qu'est-ce que tu peux aller chercher encore plus loin ?
37:23 Alors, oui, la voiture, on veut la garder,
37:26 on aimerait la faire évoluer,
37:27 on aimerait mettre une grosse boîte.
37:29 Ce qui nous manquerait, surtout, c'est la grosse boîte,
37:30 avoir un meilleur étage-banc,
37:32 et mettre un kit gros frein arrière.
37:33 Parce que t'as même pas une boîte…
37:34 J'ai pas une boîte crabou.
37:35 C'est pas une boîte crabou ?
37:36 Non, j'ai une boîte synchro, avec une petite pignonnerie
37:38 et des autoblocs et un pont court.
37:40 Ce qui permet déjà de faire de beaux résultats,
37:42 mais je suis souvent…
37:43 Catharina, allez-vous me poser cette question ?
37:44 Excuse-le, il connaît rien.
37:45 On lui expliquera, à la fin.
37:46 Oui, bien sûr.
37:47 On fera un brief.
37:48 On donnera des cours.
37:49 Et ça, ça peut aider à aller grappiller ?
37:51 Le temps de changement de rapport, qui est plus rapide.
37:53 Le temps de changement de rapport,
37:54 et puis il y en a qui disent avec l'étage-banc,
37:55 on peut pratiquement gagner 0,5 seconde au kilomètre.
37:57 Donc, sans forcer,
37:58 on peut peut-être espérer de gagner quelques secondes.
38:00 C'est pareil en vélo ?
38:01 On change la boîte à vitesse ?
38:02 Euh, ouais.
38:03 C'est pas les mêmes, c'est plus simple.
38:05 C'est moins cher.
38:06 Je crois que tu vas t'aventurer peut-être en championnat de France cette année ?
38:09 Ouais, avec Flo, cette année, on aimerait bien aller au Charbot,
38:13 essayer un championnat de France,
38:15 pour un petit peu se mesurer au meilleur, entre guillemets.
38:18 Donc voilà.
38:19 Un peu plus meilleur, et je conclurai par ça.
38:22 Tu vois, entre passionnés,
38:24 moi, tu sais, je suis le rallye depuis 40 ans.
38:26 Bien sûr.
38:27 On a fait une petite soirée vendredi avec des amis, là,
38:29 et on s'est dit une chose,
38:30 on s'est dit, Romain, aujourd'hui, c'est le meilleur de la région.
38:32 Donc, je voulais te le dire,
38:33 et c'est ce que passe beaucoup de...
38:35 C'est de l'amour, hein ?
38:36 Beaucoup de passionnés, de connaisseurs de rallye.
38:40 Donc, en fait, un bon Charbonnières,
38:43 et puis on va...
38:44 Le mec, il a un verre de compliments !
38:47 J'ai jamais dit, hein.
38:48 Il a jamais dit.
38:49 Qu'est-ce qui vous arrive, Jean-Luc ?
38:51 C'est votre thérapie qui vous fait du bien ?
38:53 C'est la vérité, tout simplement.
38:54 Je peux bien rajouter, juste en 10 secondes,
38:56 c'est vrai que je n'y connais rien,
38:57 par contre, c'est très intéressant, ce qui a été dit tout à l'heure,
38:59 j'aimerais bien un sujet de...
39:01 La différence qu'il peut y avoir,
39:03 juste en changeant les pneus, comme ça,
39:04 sur ce genre de rallye, on ne voit pas la différence.
39:06 Pour moi, il n'y a pas de différence.
39:07 On peut faire ça sur les pneus,
39:08 sur tous les choix de pneus possibles sur un rallye.
39:10 Ça se voit, vous ne recevez rien en sport mécanique,
39:12 ni la Formule 1.
39:13 Eh bien, justement,
39:14 Jean-Louis Mignoterez.
39:15 Ça, tu peux y aller, je connais bien.
39:16 Messieurs, Romain et Xavier...
39:19 Eh !
39:20 C'est le moment de...
39:21 Vous aimez bien danser, vous, non ?
39:22 Non ?
39:24 La claquette !
39:25 Moi, en voiture, j'aime bien danser, si vous voulez.
39:29 On va aller voir des professionnels,
39:30 Katarina est sur les starting blocks.
39:32 Elle est venue avec son parquet flottant.
39:33 Perso de la maison.
39:35 Tout de suite, après ce petit jingle, Katarina.
39:37 Ah, pardon, je commence déjà.
39:38 Je suis trop pressée.
39:43 Ouais !
39:45 Du bruit, s'il vous plaît !
39:46 On a Stevie, qui nous fait l'honneur d'être avec nous.
39:50 Stevie, vous êtes donc le repreneur
39:52 et l'héritier de l'American School Dance,
39:55 qui a été créé par votre papa, il y a 50 ans,
39:57 Jean-Yves, donc on lui fait un petit coucou.
39:58 Le voisin du haut !
39:59 Exactement.
40:00 Et la vie s'entrue, papa !
40:01 Il y a les images qui vont s'afficher de vos spectacles
40:04 que vous avez réalisés sur des thèmes
40:06 vachement modernes, au final.
40:08 Parce que tout à l'heure, ça rigolait,
40:09 Mary Poppins, oui, machin, c'est vieux...
40:11 On a l'air chacuné !
40:12 Mais dites-leur qu'on va dépoussiérer, aujourd'hui,
40:14 les claquettes, n'est-ce pas ?
40:16 Ah oui, les claquettes, aujourd'hui,
40:18 on peut danser sur n'importe quelle musique,
40:20 et même Mary Poppins, c'est au goût du jour.
40:22 Il y a eu la suite qui est sortie il n'y a pas très très longtemps.
40:25 Et puis, le plus récent que j'ai en tête,
40:28 c'est dans Wonka, par exemple, de Paul King,
40:30 il y a Timothée Chalamet qui fait des claquettes dedans.
40:32 Mais là, ce qu'on voit, là,
40:34 Catarina, ce qu'on voit, là, c'est quoi ?
40:35 C'est le spectacle de l'école ?
40:37 Alors, c'est des extraits de plusieurs spectacles, en effet, qu'on a faits.
40:40 On a une école qui est spécialisée, justement, dans le spectacle.
40:43 Chaque année, on commence à le travailler dès le mois de septembre.
40:45 Ah, mais c'est un show, là !
40:46 Voilà, l'idée, c'est de présenter un spectacle de qualité professionnelle.
40:49 Ah, il y a les classiques !
40:50 Il y a les classiques, quand même !
40:51 Et cette année, quel va être le thème ?
40:53 Alors, cette année, c'est une grosse année, c'est les 40 ans de l'école.
40:56 Donc, le spectacle s'appellera 4.0.
40:58 Et on a monté une comédie musicale
41:00 qui regroupe quatre autres comédies musicales.
41:03 Donc, on a Mary Poppins, Chicago, Singing in the Rain,
41:06 et aussi Michael Jackson.
41:08 Donc, c'est un peu le multivers des comédies musicales.
41:10 Top ! On a hâte de voir ça !
41:12 On sent que c'est un professeur, hein !
41:14 Aujourd'hui, on va danser sur quoi, du coup ?
41:15 Pardon ?
41:16 Aujourd'hui, on va danser sur quoi ?
41:17 Aujourd'hui, on va danser sur Michael Jackson.
41:20 J'adore ! Trop bien !
41:21 Bon, on vous laisse vous mettre en place ?
41:22 Bah, attend, attend !
41:23 Il faut qu'on mette le micro proche du parquet !
41:26 Il faut qu'on entende, quand même !
41:27 Katharina, c'est à vous !
41:29 C'est bon ? 3, 2, 1...
41:32 Je me danse !
41:34 C'est bon ?
41:36 C'est bon ?
41:37 C'est bon ?
41:39 C'est bon ?
41:41 C'est bon ?
41:43 C'est bon ?
41:45 C'est bon ?
41:47 Chouka, chouka !
41:49 C'est bon ?
41:51 C'est bon ?
41:53 C'est bon ?
41:55 C'est bon ?
41:57 C'est bon ?
41:58 C'est trop, c'est trop bon.
42:09 *Musique*
42:37 *Applaudissements*
42:41 Alors j'adore, vous pouvez reprendre le micro.
42:43 Par contre on me dit, Syl, vous êtes le cauchemar des ingé-sons.
42:49 *Rires*
42:51 C'est incroyable, mais tout est beau.
42:53 C'est ça, tout est beau, la chorégraphie et...
42:56 Et encore...
42:57 Si y avait un problème de son à l'antenne, faudrait venir voir le spectacle.
42:59 Exactement.
43:00 Vous pouvez venir le voir d'ailleurs.
43:02 Les 22 et 23 juin à l'Escalabosche.
43:04 Ah, à l'Escalabosche. Très belle scène.
43:07 Si on vous avait fait une scène un peu plus grande, qu'elle avait un peu plus de parquet flottant...
43:10 On aurait fait avec tout le monde là.
43:12 Ah ouais, parce qu'il faut synchroniser tous, au beau monde, derrière.
43:15 Bah oui, oui, mais on peut.
43:17 C'est déjà que j'arrive pas à synchroniser mes chroniqueurs.
43:19 *Rires*
43:21 Merci à vous.
43:22 Et voilà, l'émission est déjà terminée.
43:24 *Applaudissements*
43:26 On rappelle le 28 avril, exactement.
43:29 On va revoir l'affiche, à ne pas rater.
43:31 Vous revenez quand vous voulez ici.
43:33 Parce que vous êtes venus il y a un moment.
43:35 Ma porte est toujours ouverte.
43:37 Eh bah, nous c'est avec plaisir.
43:38 On viendra vous voir. En tandem avec Lilian.
43:40 Pas de problème.
43:42 *Rires*
43:44 Exactement.
43:45 Venez jouer au taxi.
43:46 Prochainement, on vous voit où, vous avez dit ?
43:48 20 avril, normalement, au rallye Charbonnières.
43:51 Ah ouais, voilà, une grosse actualité.
43:52 Vous pouvez revoir cette émission.
43:54 On est sur toutes les box.
43:55 À Pélussa, il n'y a pas d'excuses.
43:56 Je veux voir un pic d'audience à Pélussa.
43:58 Bah voilà, c'est sûr.
43:59 Ah mais grave, voilà.
44:00 Et on vous dit à la semaine prochaine.
44:01 Ciao, bye bye.
44:02 *Musique*

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