SP7:"Dojo Olympique Firminy : Réinvention constante "

  • il y a 9 mois
"Finale des véhicules historiques à Montbrison"
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"Alexandre Chirat : Maître de la boule lyonnaise"
Alexandre Chirat, 32 ans, natif de Rive-de-Gier, domine la boule lyonnaise depuis son enfance. Avec plus de 23 titres, dont 6 championnats du monde, 7 championnats d'Europe et 30 championnats de France, il est un compétiteur exceptionnel depuis ses débuts, licencié dès l'âge de 7 ans.


"Feu Vert Saint-Chamond : événement exceptionnel"
Abdelkader Ghechir, directeur sportif du club de foot Feu Vert à Saint-Chamond, revient sur un événement exceptionnel qu'il a organisé, pour offrir une expérience unique aux jeunes de son club.


"Dojo Olympique Firminy : réinvention constante "
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"Maxime Nelaton : exigence et passion au service de la victoire"
Fort d'une carrière de 14 saisons en tant que joueur, il franchit la transition joueur-entraîneur en 2019. Avec une expérience au sein du staff de l'équipe de France des -15 ans, il confirme son statut d'homme de la situation, une évidence à la succession d'Alain Thinet. Découvrez le portrait de ce jeune coach, passionné de la balle orange.


"Escrime Club : olympisme, concentration, technique"
L'escrime, sport olympique majeur, est bien représentée dans la région grâce à l'ECA. C'est une discipline exigeante, mêlant concentration, vivacité et technique. Merci à Joël et Morgan pour leur soutien précieux au sein de l'Escrime Club.

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Transcription
00:00 *Musique*
00:16 *Applaudissements*
00:17 - On est pas mal là ! - On est bien là !
00:19 - Y'a plein de caméras mais y'en a une là ! - Allez belle !
00:21 - Bonsoir à toutes et à tous, ravis de vous retrouver en 2024 !
00:24 Eh ben on a applaudi comme des dingues les gars !
00:26 *Applaudissements*
00:27 - On est en direct !
00:29 - Et voilà, Sportset !
00:31 Je tenais au nom de toute l'équipe de Sportset
00:33 de vous souhaiter une très bonne année 2024, 2024 rime avec l'éclate !
00:37 Ça vaut ? - Ouais !
00:39 - J'ai pas trop aimé, voilà très bien !
00:40 Alors sans plus tarder, on fait un tonnerre d'applaudissements
00:42 pour Ali Mehmet !
00:44 Comment ça va Ali ?
00:46 - Ça va merci ! - Ali, on va parler de quoi avec vous ?
00:48 - On va parler du 2 Joueurs Olympiques et Sportifs, et du Judo, et puis des arts martiaux !
00:52 - Du côté de Fermini ! - Fermini !
00:54 - Qu'on adore, qu'on appelle les apelous, qui sont derrière d'ailleurs, on les applaudit bien fort !
00:57 - Ça va les gars ? Ils se voient à la télé, c'est normal !
01:00 - Avec vous Ninian, on va parler de quoi ?
01:02 - Bonjour, bonjour à tous, bonsoir !
01:04 - Il faut te montrer, c'est sa veste ! - Ah non, j'ai pas...
01:06 Ma veste n'est pas là !
01:08 - Il est encore en vacances ! - Arrêtez de me couper !
01:10 - Le porteur de la semaine, Alexandre Chirac,
01:12 qui est 6 fois champion du monde de boule lyonnaise,
01:15 que je suis allé rencontrer dans la vallée du Gier !
01:17 - Ah, c'est pour ça que vous êtes encore en claquettes ! - Ouais, c'est pour ça !
01:19 - Ah voilà, en face de vous, l'excellent Essim est venu nous nommer !
01:22 - Bonsoir Ninian, bonsoir à tous !
01:24 Alors, nous on va parler, c'est exclusif, ce soir,
01:28 on a l'interview, le portrait de Maxime Nelaton,
01:32 le coach du SCBBG.
01:34 - Exactement, et on ira à Saint-Chamond avec vous, Fiona Ligonet ?
01:37 - Oui, c'est ça !
01:39 Avec Galère Bichy et avec le club Feuers de Saint-Chamond,
01:42 qui est juste derrière, et vous verrez, je vais vous faire visiter !
01:45 - On ira du côté d'André Zubuétéon,
01:50 où, justement, Damien va s'essayer à la guêpe, à l'escrime !
01:54 Damien ! Ouais, calme-toi Damien !
01:56 C'est un faux départ Damien !
01:58 Alors justement, Ali, vous êtes le président du Dojo Olympique,
02:03 vous existez depuis combien de temps ?
02:05 - Le président du Dojo Olympique esportif, on existe depuis...
02:08 - Et pas Fermini, faut pas mettre Fermini !
02:10 - Pas Fermini, ouais. Pas Fermini parce qu'en fait...
02:12 - Déjà, il y en a deux, il y a deux clubs.
02:14 - Il y a deux clubs à Fermini, et l'anecdote, pourquoi pas Fermini,
02:18 parce qu'on n'a pas prévu de se limiter à Fermini.
02:21 - Pas de frontières... Ah bah c'est pour ça, regardez, c'est écrit dans le bandeau !
02:24 - Ça veut dire quoi ? Ça veut dire toute la vallée de Londènes ?
02:26 - Non, la Loire !
02:28 - Trop plus large !
02:30 - Il n'y a pas d'autres clubs, il n'y a que nous, la Loire !
02:32 - Pour le moment, regardez, on va voir les petites images,
02:34 on va être dans ce magnifique dojo, à Fermini, combien d'essentiers ?
02:38 - Alors là, on va atteindre les 350 cette année, je pense.
02:42 - Pas mal !
02:43 - Ouais, c'est pas mal, à savoir qu'on est loin de nos plus de 450 essentiers avant le Covid.
02:47 - Ah oui !
02:48 - On va faire une petite parenthèse, le Covid a un peu tué.
02:50 Alors, on ne se limite pas aujourd'hui, même si j'adore, vous le savez, le judo,
02:53 on ne va pas se limiter au judo parce qu'il y a aussi du MMA.
02:58 C'est pas une assurance, Fiona ?
03:00 - Merci Julien ! Je me rappelle que j'avais invité quand même !
03:03 - C'est vrai !
03:04 - On propose du MMA, on propose du Jiu-Jitsu brésilien.
03:07 - Ouais, ça j'adore ça !
03:08 - Oui.
03:09 - Bichenté des Areus, on fait ! C'est un truc de fou !
03:11 - En fait, c'est un sport qui est très complémentaire avec le judo.
03:14 - Et vous, vous avez en plus tous vos diplômes !
03:16 - C'est ça !
03:17 - C'est-à-dire que vous pouvez enseigner la totalité de ce que vous proposez.
03:20 - On va le voir parce qu'ils sont restés coincés sur la webcam.
03:22 J'ai l'impression que c'est la webcam. Vous avez mis une webcam, c'est ça ?
03:24 On va voir le Jiu-Jitsu et les autres arts martiaux.
03:27 Ça, ça fait venir du monde ?
03:29 - Oui, bien sûr ! En fait, ça fait venir du monde dans le sens où les gens viennent
03:35 parce que le public no fit ne sait pas qu'en fait tous ces sports sont complètes.
03:39 - Ah oui, je suis d'accord avec vous.
03:41 - Et donc, ils viennent pour une discipline, mais après ils retrouvent...
03:44 - Ils en découvrent d'autres.
03:45 - Vous voulez que je vous dise la vérité ?
03:47 Il y en a un à côté de vous qui ne comprend rien aux règles du judo, si vous pouvez lui expliquer.
03:50 - Moi, je ne comprends rien.
03:51 - Je vous jure que c'est vrai.
03:52 - Mais c'est vrai !
03:54 - Et le mec a fait du karaté !
03:56 - Si il a fait du karaté, c'est normal.
03:58 - C'est normal !
03:59 - Il s'est pris trop de coups !
04:00 - À quoi ça sert de se tirer le truc et de se faire tomber ?
04:02 - Comme ton t-shirt, ça fait trop de judo aujourd'hui !
04:05 - Oui, c'est ça !
04:06 - Non mais honnêtement, c'est vrai, c'est quelque chose que je ne comprends pas.
04:08 - Le principe du judo, c'est de faire tomber son adversaire en se servant de la force de l'adversaire.
04:14 - Aux Jeux Olympiques, les médailles, c'est nous !
04:16 - Normalement, c'est maximum d'efficacité, minimum d'effort.
04:21 C'est la devise du judo.
04:23 On doit se servir de la force et du déplacement, de la vitesse de son adversaire pour le faire tomber.
04:29 - En fait, c'est très tactique.
04:31 - C'est très tactique.
04:32 - Très tactique et très technique aussi.
04:35 - Très technique, très cardio. Alors, on a écrit une réinvention constante,
04:38 parce que dernièrement, Damien, justement, qui était en direct, qui est du côté d'André Zu,
04:43 était chez vous parce que vous avez invité une championne olympique.
04:47 Mais ce n'était pas la première fois.
04:48 Ça fait combien ? La 15e édition ?
04:50 - Non, c'était la 8e édition.
04:52 - Mais je ne sais pas quelle édition !
04:54 - Et la championne, c'était la 9e.
04:55 On en avait fait 8 auparavant, elle, c'était la 9e.
04:57 - Mais c'était la première fois que vous avez invité une guesse.
05:00 - C'est ça.
05:01 - On a un store, un rituel chaque année.
05:03 Là, c'est une autre idée, enfin, un autre objectif.
05:05 Maintenant, c'est ça, c'est chaque année, essayer de prendre...
05:08 - Au firmament.
05:09 - Au firmament, oui.
05:10 - Alors, moi, ce que j'aimerais savoir, Alice, c'est que...
05:12 - Il ne va pas l'air ensemble.
05:13 - Non, mais vous avez un club, vous dites, il y a 350 licenciés,
05:15 vous êtes président, donc forcément, beaucoup de bénévoles qui sont avec vous.
05:18 Comment vous faites, parce que ça ne doit pas être entre nous,
05:21 ça ne doit pas être gratuit de faire venir des championnes comme ça.
05:24 Comment on organise tout ça au niveau de votre club ?
05:26 - Il est trop fort, mais...
05:27 C'est qu'il y a un inter-club, mon petit.
05:29 - Alors, déjà, on a la chance d'avoir, sincèrement, sans faire aucune politique,
05:33 parce que pour moi, le sport, c'est au-dessus de tout,
05:36 on a une municipalité qui nous suit et qui nous aide beaucoup,
05:39 donc pour nous, c'est une chance.
05:41 Mais après, à partir de là, on a un club qui est sain,
05:44 avec des fondements sains, beaucoup de bénévoles,
05:47 donc beaucoup de manifestations ont fait pour récolter de l'argent,
05:50 pour justement réinvestir dans ce genre de projet.
05:52 - Mais réinvestir, c'est un inter-club.
05:54 Moi, jamais, j'ai fait du judo quand même pas mal d'années, plus de 20 ans,
05:57 mais jamais, j'ai combattu dans un lieu comme ça.
05:59 Quand j'étais comme ça, c'est que j'allais à Lyon, au Régional, voire même en France.
06:02 - C'est juste que là, vous déplacez le tatami,
06:03 vous déplacez vraiment toute une structure adaptée
06:05 pour accueillir ce genre des vestiaires.
06:07 - Et les coupes, c'est pas des coupes...
06:09 - Non, effectivement, c'est pas des médailles...
06:13 - En chocolat.
06:14 - Oui, c'est pas des...
06:15 Sans dénigrer personne, mais c'est pas des petites médailles.
06:17 C'est vraiment, on essaie de mettre à l'honneur le participant.
06:19 - Non, mais vous mettez vraiment les moyens, quoi.
06:21 - Et juste... Ouais.
06:22 - Non, mais je disais, parce que faire ministre,
06:24 sans faire de politique, on est d'accord,
06:25 mais vous avez la chance aussi d'avoir un gars comme Nabil Mazzari.
06:28 Mazzari, qui fait partie aussi, qui organise le Fight One.
06:31 Enfin, voilà, c'est un peu...
06:33 - Oui, mais c'est... Il faut le souvenir, parce que, sincèrement,
06:38 quand on parle avec un connaisseur, un expert, c'est tout de suite plus facile.
06:41 - Ah ouais, forcément.
06:42 - On n'a pas besoin de passer par des discours pour le convaincre ou quoi.
06:46 S'il croit en ce qu'on lui propose, ben...
06:51 - Non, j'allais juste dire, dans la finalité de tout ça,
06:54 d'un événement de cette envergure...
06:56 - On va y aller.
06:57 - Oui, c'est ça. Est-ce que, justement, vous fidélisez
06:59 ou vous attirez d'autres jeunes ?
07:02 - L'idée, c'est de fidéliser et d'attirer, effectivement,
07:05 à une échelle Macron, mais si on prend à une échelle plus large,
07:09 c'est aussi de faire venir du monde dans le judo, en général.
07:12 - Et surtout, comme on en a parlé, c'est vrai que, nous,
07:15 les compétitions, à part quelques interclubs,
07:17 il n'y a pas de championnat, comme au basket, au voilet.
07:19 - Oui, il n'y a pas de championnat.
07:21 - On ne se réunit pas toutes les semaines.
07:22 - En fait, il y a un championnat individuel, départemental, régional,
07:24 où, si l'enfant se qualifie, il va monter un niveau plus haut,
07:29 mais on n'a pas de championnat...
07:31 - Il n'y a pas de compétition tous les samedis, par exemple.
07:33 - Oui, il y en a au foot, au basket, à la piscine...
07:35 - Alors qu'on sait que c'est dans la compétition qu'on apprend, quand même.
07:37 Et vous, vous voulez faire ça.
07:38 - Et nous, ce qu'on voudrait bien faire, à terme,
07:40 c'est réussir à y organiser, avec les clubs qui veulent...
07:42 - Jouer le jeu ?
07:43 - Qui veulent jouer le jeu, effectivement, dans le département,
07:45 réussir à organiser un type de championnat.
07:47 - Mais ça serait unique, parce que la FFJ, la Fédération française du judo, ne veulent pas.
07:51 - Enfin, c'est pas qu'ils ne veulent pas, mais en tout cas...
07:53 - Ils ne connaissent pas, je pense.
07:54 - Oui, ils n'ont jamais proposé ce genre de choses.
07:57 - Moi, j'avais ce problème en karaté aussi, c'est qu'on avait trois compétitions par an.
08:01 - On a le judo quelques fois.
08:02 - C'est vrai, mais non, mais c'est ça.
08:04 - Mais il y a les intercultures.
08:05 - Ça veut dire qu'en fait, on faisait les championnats de la Loire,
08:07 les championnats régionaux.
08:08 Pour peu qu'on tombe en régionaux, qu'on ne soit pas sélectionnés,
08:11 en fait, notre saison, elle était terminée.
08:13 On ne fait plus rien derrière.
08:14 - Exactement.
08:15 - C'est dans la compétition que vous progressez.
08:17 - C'est surtout pour ça que Lilian fait ce sport.
08:18 - Moi, j'étais de la FFJ jusqu'à Lyon, après c'était fini.
08:21 - Après, dans ce genre de sport, ce qui est bien, c'est qu'il y a toujours des événements,
08:25 même quand il n'y a pas des...
08:27 Enfin, il y a des regroupements, les week-ends.
08:29 - Il y a beaucoup de stages d'entraînement de masse, de choses comme ça, organisés.
08:35 Ça, il n'y a pas de souci.
08:36 Il y a beaucoup de compétitions individuelles, comme nous,
08:38 on peut proposer, par exemple, un interclub individuel.
08:43 Mais c'est vrai qu'il n'y a rien qui se fait au niveau des clubs
08:45 où on pourrait faire un classement de club, par exemple.
08:47 - Et les clubs vont vous suivre ?
08:49 - On va essayer de lancer l'idée, tout doucement.
08:51 - Moi, je trouve ça super bien.
08:52 - C'est une erreur.
08:54 - Justement, ce psychologique de la compète, on le trouve dans le basket, dans le foot,
08:59 tous les week-ends.
09:00 - C'est un sport individuel.
09:02 Peut-être que ce serait bien de proposer une formule par équipe.
09:05 - C'est ça.
09:06 L'idée, c'est de trouver un système de pointage
09:08 qui va nous permettre de classer le club et pas le compétiteur.
09:12 - À la fin, il y a un championnat.
09:13 - Oui, il y a un classement de club.
09:15 - Ça, c'est pas mal.
09:16 Vous restez avec nous, parce que vous savez que je vous adore.
09:19 Les scrims, ça va ?
09:21 - Ça va.
09:22 - Ça va.
09:23 Vous allez rencontrer Damien.
09:25 Damien, comment ça se passe du côté d'André Zuboutéon ?
09:28 Vous êtes prêts ? Vous allez faire la guêpe ?
09:30 - C'est ça, vous me confirmez ?
09:31 - Oui.
09:32 - Bonjour, Julien.
09:33 Bonjour à tous.
09:34 Effectivement, nous sommes aujourd'hui à Andrézieux
09:36 pour évoquer avec l'Extreme Club d'Andrézieux,
09:40 justement, cette discipline phare.
09:42 D'ailleurs, je remercie Morgane.
09:44 Je suis vraiment heureux de vous retrouver aujourd'hui.
09:46 - Merci.
09:47 - Vous étiez venu sur notre plateau.
09:48 Là, on ne pouvait pas passer à côté de votre discipline,
09:51 parce qu'on continue notre série autour des JO 2024
09:54 et des épreuves qu'il y aura à Paris.
09:57 Pour le coup, on était obligé de venir vous voir.
09:59 Pouvez-vous nous parler un petit peu du club,
10:01 club qui a bientôt 40 ans ?
10:03 - Club qui a bientôt 40 ans,
10:04 avec un nombre de licenciés aux alentours de 40-50,
10:07 une recrudescence, je pense,
10:09 qui va s'accentuer justement avec les JO 2024.
10:13 - OK. Du coup, on parle de JO 2024.
10:18 Il y a plusieurs types d'épreuves,
10:20 ou en tout cas d'armes, c'est bien ça.
10:22 - Tout à fait.
10:23 - Qu'est-ce qu'on retrouve justement pendant les JO ?
10:25 - On retrouve trois types d'armes qui sont ici.
10:27 On retrouve ici le sabre.
10:29 - OK.
10:30 - D'accord ?
10:31 - Oui, d'accord. Donc là, ça ressemble vraiment à un sabre.
10:33 - Un sabre comme on trouve dans les films, dans les séries.
10:35 Ici, un fleuret.
10:36 - Un fleuret, quelque chose de beaucoup plus léger.
10:38 - Beaucoup plus léger,
10:39 beaucoup plus maniable, on va dire.
10:41 - D'accord.
10:42 - Et ici, on se trouve avec une épée.
10:44 - Une épée.
10:45 Ah oui, alors on voit qu'effectivement,
10:47 la poignée est complètement différente
10:48 et c'est beaucoup plus lourd.
10:49 - Plus lourd, voilà.
10:50 - Et du coup, justement,
10:51 quand on a ces trois types d'armes,
10:53 quelles sont les appétences qu'on a besoin justement
10:57 lors des combats, lors des JO ?
10:58 Qu'est-ce qu'on vient chercher finalement ?
10:59 - Alors, ce qu'on vient chercher, c'est de l'explosivité,
11:02 des bras qui s'allongent,
11:03 des techniques qui viennent de très loin
11:06 et qui vont très vite.
11:07 - OK.
11:08 Donc du coup, tu es en train de me dire que là,
11:10 sur la démo, il va falloir que j'allonge mon corps, c'est ça ?
11:13 - Ah, que tu allonges énormément ton bras,
11:15 que tu pousses vraiment avec tes jambes
11:17 pour aller le plus loin possible.
11:18 - Pas le plus haut, mais le plus loin.
11:20 - D'accord.
11:21 - Et moi, j'ai plus qu'à mettre mon masque
11:25 et je vous retrouve tout de suite pour la démo.
11:27 - Et on ne parle pas d'apiculture avec lui.
11:29 - J'ai l'impression qu'il a beau aux abeilles.
11:32 - Le gars, Lilian, vous allez peut-être me confirmer ça,
11:36 je crois qu'il est passé à ça.
11:38 - La personne à qui...
11:39 - L'entraîneur, il s'appelle comment ?
11:40 - J'ai perdu le prénom.
11:42 Mais la personne avec qui parlait Damien,
11:44 il était à ça des JO olympiques.
11:46 - Quand même.
11:47 - Donc il était aux portes de l'équipe de France
11:48 et il y a eu la blessure que tout le monde connaît.
11:50 - Comme au rugby.
11:52 - Pas tout le monde connaît,
11:53 mais en tout cas que beaucoup ont connu,
11:55 aux portes, comme ça.
11:56 - Voilà, voilà.
11:57 Et j'ai hâte de voir Damien.
11:59 - Oui, Damien, sabre à la main.
12:00 - Sabre ou épée ?
12:02 - Épée.
12:03 - On y va doucement avec Damien quand même, on l'aime.
12:04 - Épée.
12:05 - Dans quelques instants,
12:06 on va parler de la bouillonnette avec vous, Lilian.
12:08 - Exact.
12:09 - Le public se trompe pas, on adore.
12:16 Même s'il y a le mot "bouillonnette",
12:18 en espérant qu'il vienne nous rejoindre en milieu.
12:20 - Il y a le mot "bouillonnette",
12:21 mais c'est le nom du sport en question.
12:24 On est sur de la boullionnaise.
12:26 Et le portrait de la semaine, c'est Alexandre Chirat,
12:28 qui est six fois champion du monde.
12:31 - Non, toi, c'est l'interprète.
12:33 - C'est de la boullionnaise,
12:34 mais c'est un Algérien qui est six fois champion du monde.
12:36 - Exact.
12:37 - C'est quoi la boullionnaise ?
12:38 Vous faites les malins, vous vous faurenez à lui.
12:39 C'est quoi la boullionnaise ?
12:40 - La boullionnaise, ça ressemble à la pétanque,
12:42 mais avec des règles un peu différentes.
12:44 - C'est vrai, il l'a bien résumé.
12:46 - Alors, moi aussi, je sais résumer de manière évasive.
12:49 - Pas les cœurs, laisse-le, c'est vraiment...
12:53 - Non, c'est un expert, c'est un super-pétite-gueule.
12:55 - Ah, bien sûr, bien sûr.
12:57 Non, non, moi, je fais de la boullionnaise
12:58 depuis que je connais Alexandre Chirat.
13:01 - Non, les boules sont plus...
13:03 - Alors, les boules sont plus lourdes
13:04 et sont beaucoup plus grosses.
13:05 Et il y a trois, quatre pas à prendre
13:08 avant de lancer la boule,
13:10 puisque on est vraiment sur des terrains
13:12 qui sont beaucoup plus longs.
13:13 - C'est de la longue.
13:14 - On peut appeler ça...
13:15 Nous, dans le jargon stéphano, on appelle ça la longue.
13:18 - Non, parce qu'on n'aime pas dire "lionnaise".
13:20 - Exactement.
13:21 Donc, il est six fois champion du monde,
13:22 il est sept fois champion d'Europe.
13:24 - Ah, ouais, on va appeler ça.
13:25 - On compte même plus son nombre de championnats de France.
13:27 Il a pris une licence dès l'âge de 7 ans,
13:30 son frère également.
13:31 Et donc, c'est une histoire de famille.
13:33 Ils ne sont pas licenciés dans le même club,
13:35 mais c'est une histoire de famille.
13:36 Ils se rencontrent parfois...
13:37 - Attends, j'ai un expert dans l'oreillette
13:38 qui me dit qu'en fait, officiellement,
13:39 on appelle ça le sport-boule.
13:41 - Le sport-boule ?
13:42 - Oui, c'est vrai.
13:43 - Ah oui, parce qu'on a quelqu'un en régime technique
13:46 qui a l'habitude de filmer,
13:49 de faire la réalisation de ses championnats.
13:52 On a parlé d'Alexandre il n'y a pas très longtemps.
13:55 Il m'avait dit "mais oui, je le connais bien sûr".
13:57 - Le sport-boule.
13:58 - Son palmarès, sept fois champion.
13:59 - Six fois champion du monde, sept fois champion d'Europe.
14:01 - Petit pédigree.
14:03 - Ce que je vous propose, c'est qu'on le découvre,
14:05 on parle après de son cursus
14:08 et surtout de ses...
14:09 - Et vous allez tâter un peu de ses boules ou pas ?
14:10 - Ah, j'ai essayé !
14:11 - Ah !
14:12 - Vous ne le verrez pas, mais j'ai essayé !
14:14 - Allez, on regarde.
14:15 - La boule lyonnaise, moi, c'est arrivé de famille,
14:36 depuis tout petit, depuis l'âge de 6-7 ans,
14:40 j'ai eu une licence de boule lyonnaise.
14:42 Le plus gros titre, je suis six fois champion du monde,
14:45 sept fois champion d'Europe
14:46 et trente fois champion de France,
14:48 dans plusieurs épreuves différentes.
14:51 Le tir sportif, le tir progressif, le tir en relais
14:54 et après, il y a les côtés plus traditionnels,
14:56 le tête-à-tête, le doublette ou le quadrette.
14:59 Ma spécificité, c'est plus le tir progressif et le tir en relais,
15:02 les épreuves plus sportives.
15:04 Il faut que je me dépense, alors c'est vrai que ça me va mieux.
15:07 Oui, mon grand frère, il est champion du monde aussi
15:10 et on joue ensemble en club sportif.
15:12 Après, des fois, en équipe de France,
15:14 on joue en même temps, pas dans la même épreuve,
15:16 mais on joue en même temps.
15:17 Au niveau du traditionnel,
15:18 nous ne sommes pas dans le même club et dans la même équipe
15:21 et on a été en confrontation avant,
15:25 quand on était un peu plus jeunes.
15:27 J'ai fait une finale une année contre mon frère
15:33 qui m'a battu d'une boule
15:35 et l'année d'après, on a refait la finale
15:38 et c'est moi qui l'ai gagnée d'une boule.
15:40 Mon premier titre de champion de France en club
15:47 avec Briefchair en sac,
15:49 ça nous a fait monter en élite,
15:50 qui est la plus haute marche,
15:52 alors du coup, je vais retenir celle-là.
15:55 Un porte-bonheur, je ne dirais pas ça,
16:02 mais j'ai ma fille qui m'a offert des serviettes
16:08 pour la fête des Pères
16:10 et j'aime bien les avoir avec moi.
16:12 Garder mon titre de champion du monde,
16:17 j'aimerais bien.
16:18 En plus, cette année, c'est en France, dans mon club.
16:21 J'aimerais bien que ça fasse l'occasion de le garder.
16:26 C'est mon objectif de cette année.
16:29 Vous avez assisté à un truc de fou,
16:31 c'est que pendant 5 minutes, il est capable de faire des carreaux.
16:35 C'est des images que j'ai eues, c'est carreau sur carreau.
16:38 Vous avez vu ce tir sportif ?
16:40 Ça veut dire qu'en fait,
16:42 il prend son élan pour pouvoir tirer,
16:44 il va de l'autre côté du terrain,
16:46 reprend une boule, retire,
16:48 retourne du côté.
16:49 Il fait ça pendant 5 minutes.
16:52 Non-stop, donc.
16:53 Il fait ça pendant 5 minutes.
16:55 Non-stop, donc.
16:56 À la fois, ça demande de l'endurance,
16:58 mais de la précision à la fin.
17:00 Il y a les deux en même temps.
17:02 On est vraiment sur un vrai sport.
17:04 On en parlait à la fin, en off,
17:06 où il disait qu'on a l'amalgame de se dire
17:08 qu'on est sur un sport qui n'est pas médiatique,
17:10 qui n'est pas financé.
17:11 Un peu pépère.
17:12 Mais en fait, non, on est sur une vraie discipline.
17:14 Pas pépère, non.
17:15 J'ai également évoqué en off avec lui les Jeux Olympiques,
17:18 puisqu'on peut être sur une discipline olympique
17:20 quand on voit la vitesse à laquelle les gens courent
17:23 et la vitesse à laquelle ils courent
17:25 en gardant cette fameuse précision.
17:27 Vous, vous verrez plus la longue ou la vraie pétanque ?
17:30 Moi, je suis un peu chauvin, je préfère la pétanque.
17:32 Je préfère la pétanque.
17:33 Alors du coup, je vais être aussi chauvin
17:35 parce que j'adore la pétanque.
17:37 En plus, tu pratiques.
17:38 En plus, je pratique un peu.
17:40 Mais du coup, je dois avouer que son tir sportif,
17:45 à regarder, c'est quand même plein d'adrenaline.
17:48 Votre cœur ballant contre quoi ? La longue ou ?
17:50 La pétanque.
17:51 On est d'accord.
17:52 En tout cas, bravo à la fratrie,
17:54 parce que les deux sont nigériens.
17:56 Tu pratiques ou pas ?
17:57 Pas du tout, j'ai essayé quand j'étais…
17:59 Elle, elle l'a pris comme ça, elle l'a lancé.
18:02 On ne parle plus de lancer le poids.
18:04 Merci.
18:05 Bravo à la fratrie, à Alessandre Chirac
18:07 pour les multiples titres.
18:08 Et d'ailleurs, il l'a dit un peu à la fin du sujet,
18:11 les prochains Championnats du Monde
18:13 se feront dans son club.
18:15 Il est licencié dans l'un, mais en tout cas,
18:17 dans son club, donc forcément,
18:19 il va pouvoir être encore une fois
18:21 Champion du Monde à domicile.
18:22 Très bien. Dans quelques instants, avec vous, Fiona,
18:24 votre invitée dans 100 % féminin.
18:26 Oui, c'est ça, 100 % féminin.
18:28 Une petite virgule ou pas ?
18:29 Lancez la virgule.
18:30 Virgule.
18:31 Alors, 100 % féminin, non, mais est-ce que…
18:40 Je sais, tu connais.
18:41 On se connaît.
18:42 Ou tu as un truc à nous dire,
18:43 mais qu'est-ce que tu viens faire
18:44 dans la chronique 100 % féminin ?
18:46 Julien, il a touché mon cœur de maman.
18:49 Et en plus, Saint-Chamond, vous me connaissez.
18:52 C'était la totale.
18:54 Non, mais c'est vrai que vous faites rêver les enfants.
18:56 Déjà, on le présente.
18:58 C'est Kader Gechir qu'on va applaudir très, très fort.
19:01 Il est sorti du club,
19:03 ouvert à Saint-Chamond.
19:05 Moi, la dernière fois qu'il est venu,
19:07 il avait les claquettes et direction Tunisie.
19:09 C'est ça.
19:10 Mais ça sera pour la fin, ça, Julien.
19:12 Vous avancez un peu trop rapidement.
19:14 Déjà, en quelques mots,
19:16 est-ce qu'on peut parler du club ?
19:17 Juste en quelques mots pour nous présenter.
19:19 Parce que moi, Feuvert,
19:20 c'est là où je vais changer mes pneus.
19:21 C'est ça, c'est ça.
19:22 À la base, on est un garage.
19:24 Non, mais ne rentre pas dans mes blagues.
19:29 Moi, il m'a sauvé.
19:30 La dernière fois, il m'a sauvé.
19:31 C'est ça, il a trouvé son amour.
19:33 À la base, je me présente.
19:35 Moi, je suis M. Gechir Abdelkader.
19:37 Je suis le directeur sportif du club de Saint-Chamond-Feuvert.
19:41 On était un petit club à la base.
19:43 - Donc, on commence à grandir. - Combien vous étiez ?
19:45 - On était 24. - 23, 24.
19:48 Il y a 4 à 5 ans, quand on était venus vous voir
19:50 pour le voyage qu'on avait fait en Tunisie.
19:53 Aujourd'hui, on est presque plus de 200 licenciés.
19:56 - Ah ouais ? - Donc, oui, ça commence à être pas mal.
19:59 On commence à se structurer.
20:01 On a Emeric Tétier avec nous,
20:03 en tant que directeur technique.
20:04 - Emeric Tétier, je sais pas si vous vous souvenez. - Non.
20:06 C'était le coach de André Zieux, de la R1 de André Zieux.
20:10 En fait, il faut savoir que Kader, il attire tout.
20:13 - C'est un aimant. - Il attire tout. C'est un aimant.
20:15 On en parlera après, parce que vraiment,
20:17 il fait un travail exceptionnel pour le club et pour le foot.
20:21 Mais aujourd'hui, si vous êtes là, c'est aussi pour revenir
20:23 sur un événement exceptionnel où vous avez conduit vos jeunes.
20:27 - Attends, on va voir l'homme. - Tu veux d'abord parler de l'homme ?
20:31 - Oui. - D'accord.
20:32 Déjà, c'était écrit comme ça.
20:33 - Parlons de l'homme. - Parce que le petit stagiaire
20:35 qui a écrit "conducteur", il l'a eu bien.
20:37 L'homme, à tel point que vous êtes reconnu,
20:39 Mbappé, pas en personne, vous a...
20:42 Mbappé a quand même offert le maillot.
20:44 - Vous avez le maillot de Mbappé, justement, signé. - C'est ça.
20:46 - Il y a le bandeau "Levé, Kader". - C'est ça.
20:48 "Levé, le... Ah, il ne veut pas lever, Kader."
20:50 Mais c'est signé, c'est énorme. Ça, vous êtes reconnu.
20:52 Non, donc, sur le truc, c'est que j'organise des événements.
20:56 Donc, je travaille énormément avec l'Étoile du Sahel en Tunisie,
20:59 l'Espérance de Tunis, le CRB en Algérie,
21:02 avec l'ETIFARK aussi en Arabie Saoudite.
21:04 Donc, c'est vrai qu'au niveau des clubs,
21:06 au niveau sportif, je suis un petit peu connu.
21:09 Donc, je fais des événements, j'amène les grosses équipes avec moi en Tunisie,
21:13 dans des stages, dans des tournois.
21:15 Donc, c'est vrai qu'aujourd'hui, j'ai pas trop de mal à avoir
21:18 le Paris Saint-Germain, Lyon...
21:20 Mais vous pouvez pas nous trouver deux, trois petits joueurs
21:22 pour l'équipe qui est verte, qui va...
21:24 Non, ça, c'est... Là, je suis avec Lyon.
21:27 - Oui, c'est vrai. - Ce qui est intéressant, Julien,
21:30 c'est que Kader, quand on l'a rencontré, c'est vrai que...
21:34 On parlait du côté sportif, pas beaucoup de licenciés au départ,
21:38 mais au-delà du côté sportif, c'est tout le côté éducatif qui est vert.
21:42 Tous les valeurs qu'on pouvait apporter à ces jeunes originaires de Saint-Chamond.
21:47 Moi, c'est ça qui était intéressant, parce qu'on va pas l'oublier,
21:50 vous avez réussi quand même à sortir un jeune de Saint-Chamond
21:53 qui joue en pro, qui a fini en pro en République tchèque.
21:57 - Oui, c'est ça. - C'est ça qui a fait que...
21:59 Oui, sincèrement, comme je dis...
22:01 D'abord, c'est Feuvert qui m'a aidé à exploser plus ou moins
22:05 dans le monde avec les clubs pro.
22:07 Après, c'est vrai, ce jeune joueur, Médilachep,
22:09 qui est aujourd'hui en Ligue 1 en Tunisie.
22:11 D'ailleurs, il est venu avec nous, parce qu'il est blessé un peu au genou.
22:14 - Il est venu avec vous à... - Il est venu à Madrid avec nous.
22:17 - Il joue en Ligue 1 maintenant. - Là, il joue en Ligue 1.
22:19 C'est incroyable. En fait, je pense que vous avez un certain pouvoir fédérateur,
22:23 qui, comme on disait, un peu un aimant, ça gravite autour de vous.
22:26 Non, mais c'est vrai. Et au final, vous arrivez à atteindre des objectifs
22:29 où on se dit, de manière néophyte, comment vous faites ?
22:33 Concrètement, de partir de 23 licenciés, comment vous faites pour en arriver là ?
22:37 - Et pour avoir... - Ses contacts.
22:39 Ali, vous voulez le prendre un peu dans la fermie ?
22:41 - Nous, toutes les bonnes forces, on l'a déjà vu. - Ah, allez.
22:44 - Le judo, tu t'y connais ? - Je l'ai, mais...
22:47 Je trouverai une solution, mais pas de souci.
22:49 Mais avec tous les contacts, je vais vite...
22:51 Je ne sais pas si tu te souviens, j'avais le président de la Fédération de basketball.
22:55 - Exactement. - Donc, de basketball en Tunisie.
22:57 - C'est vrai que j'ai un peu des contacts. - Dans le milieu du sport, oui.
23:00 - L'objectif, aujourd'hui... - C'est quoi, vos objectifs ?
23:03 L'objectif, c'est qu'aujourd'hui, on a un petit club.
23:06 - Je reconnais toujours qu'on a un petit club. - Vous restez petit club ?
23:08 Non, après, on commence à grandir, on commence à se structurer.
23:11 Aujourd'hui, on a énormément de jeunes, de staff qui est avec nous,
23:15 donc qui commence à se diplômer.
23:17 Aujourd'hui, j'estime que ces jeunes ont droit aussi
23:21 de pouvoir rêver et de jouer des belles équipes.
23:24 Aujourd'hui, je trouve que c'est tout le temps les autres qui ont droit
23:27 à jouer des belles équipes, les grands clubs.
23:29 Ils ont droit de jouer Paris, Marseille.
23:31 - Ceux qui ont la relou. - Voilà, exactement.
23:33 Aujourd'hui, j'estime que même mes petits,
23:35 même si le niveau peut-être n'est pas forcément,
23:37 mais ce n'est pas ce qu'on recherche, c'est le plaisir.
23:39 - C'est le partage. - Vous êtes un représentant...
23:42 - ...couramiau, on va dire, nigérien. - Exactement.
23:45 Aujourd'hui, là, vous êtes partie à Real de Madrid.
23:48 - Merci, c'était ce que je voulais dire. - C'est à qui ça, ou c'est ça ?
23:51 - Merci. - On pourra revenir...
23:53 - Merci, Julia. - Ce qui est fou, c'est que déjà,
23:55 l'année dernière, on a joué l'Olympique de Marseille à l'OM Campus.
23:58 Donc, on a été invités par l'Olympique de Marseille.
24:00 - C'est énorme. - On a aussi eu une invitation
24:02 du Paris Saint-Germain pour venir faire un petit match amical
24:06 avec eux au Camp des Loges.
24:09 Donc, c'est vrai qu'on va dire qu'on est là pour représenter
24:12 le club de Saint-Chamond-Feuvert.
24:14 - Et c'est vrai que... - Et voilà.
24:16 Et à Madrid, c'est ce que vous avez fait,
24:18 cette aventure incroyable.
24:20 - C'est une partie. - Vous êtes bien à l'athlétisme.
24:22 - Une partie. - À l'Athlético.
24:24 - Vous l'avez vu ? - Non !
24:26 - Ah, oui, mais il y a la Champions League, c'est ça ?
24:28 - C'est ça. On a été invités. C'est vrai, vous voyez.
24:30 C'est vrai que nous, l'Athlético, c'est un club avec qui je travaille énormément.
24:33 Je suis en contact direct avec le directeur sportif.
24:35 Je pense que je n'ai même pas pu voir indirectement les matchs
24:37 qu'on a pu jouer parce que je parlais avec eux toutes les deux secondes.
24:40 - Oui. - Donc, on était là parce qu'on parlait sur deux évènements.
24:42 - Avec une vidéo professionnelle, c'est normal. - Bah, je suis obligé.
24:44 - Ah, bah, oui, c'est normal. - J'ai même pas vu les moufs.
24:46 - Oui, parce qu'eux ont fait déjà un match amical contre l'équipe
24:50 pour ensuite aller assister aux matchs des professionnels.
24:52 - On va voir les images. - Oui, vous pouvez voir.
24:54 - Dis, Seb, mets les images. Dis-le.
24:56 - Allez, Seb, mets les images.
24:58 - Voilà, c'est ça. Enfin, c'est super pour eux.
25:01 - Bien sûr. Après, ce qui a été super, qui a été vraiment la chose la plus belle,
25:05 c'est cette façon de partage où on a mélangé les équipes.
25:08 - Ah, super. - C'est top, ça.
25:11 - À Blastion, si, Moeviel. - On a mélangé les équipes.
25:14 - D'accord, a priori, pas trop. Il faut bien de moyens.
25:17 - On a mélangé les équipes, donc on a mis 4 de Feuvière avec 4 de La Tético,
25:20 et on a pu jouer. - Et ça part toute.
25:22 - Et ça, c'était exceptionnel. - Là, on regarde plus le score.
25:25 On s'en fout du score. - Mais c'est sûr.
25:27 - C'est pas l'intérêt. L'intérêt, c'est qu'ils puissent profiter des installations,
25:30 de vivre comme des pros pendant un ou deux jours.
25:33 Et mon objectif, c'est ça, c'est de les faire rêver au maximum
25:35 pour le moment, tant qu'on peut. On a un autre objectif avec le club.
25:38 D'ailleurs, moi, je voulais mettre vraiment un accent sur le président
25:41 parce que si j'ai pas le président... - On me redit dans l'oreillette.
25:45 Mais arrêtez-moi si je me trompe, je crois que les meilleures audiences
25:48 ont été vous au Real de Madrid. - À La Tético.
25:53 - Mais c'était un truc de fou, c'est ça. Je crois que les meilleures audiences
25:55 sur France 1, c'était vous. - Non, c'est à l'Atlético de Madrid.
25:58 Après, c'est vrai que le Real de Madrid, je suis en communication.
26:01 - Vous l'avez fait. - Je suis en communication directe
26:03 aussi avec eux, mais c'est différent parce que l'Atlético,
26:06 on voyage souvent ensemble, donc on a cette relation
26:09 qui est beaucoup plus simple. Donc ça a été rapide.
26:11 - C'est quand même un beau club. - Oui, bien sûr.
26:14 En fait, je profite de mes contacts pour pouvoir faire profiter le club.
26:18 - Oui, c'est ça. Et faire profiter les enfants pour continuer,
26:21 justement, c'est ce qu'on disait, à fédérer, à faire rêver aussi.
26:25 - Et la suite, pour vous, c'est quoi ? - La suite ?
26:28 On va en Tunisie, normalement fin février.
26:33 J'organise un tournoi en Tunisie avec Lyon, PIG, Atlético de Madrid.
26:37 - Pas trop au Seine-Lyon, mais PIG, au Sénégal. - Malheureusement,
26:41 dans la formation, c'est pas mal. Donc Nice, Nantes, c'est vrai,
26:45 l'espérance de Tunis. J'organise un gros tournoi en Tunisie.
26:49 Donc une fois de plus, je vais faire profiter nos petits enfants.
26:51 - Et juste, vous allez accueillir aussi quelqu'un,
26:55 vous allez quand même accueillir quelqu'un de célèbre dans le milieu du foot ?
26:59 - C'est ça, c'est ça. Aujourd'hui, on a Farid Ben Belghaz,
27:02 qui est le sélectionneur de la Tunisie, l'ancien sélectionneur de la Tunisie
27:05 qu'il y a eu. - Il va vous faire un petit béco.
27:08 - C'est ça. Et il va venir fin février aussi, pour pouvoir profiter de...
27:15 - Eh bien dis donc, vous avez de la chance, hein ?
27:17 - La chance, vous en parliez tout à l'heure, et je pense qu'on va continuer là-dessus,
27:21 mais c'est important de le dire. Vous êtes un petit club qui a grandi,
27:24 mais tout à l'heure, vous parliez du président. C'est vrai que vous faites pas ça tout seul.
27:28 - Ah, ben il y a une team. - Il y a une team avec vous.
27:30 Et ça, c'est important de le dire. - Aujourd'hui, comme je parle avec Fiona,
27:34 aujourd'hui, j'ai eu Ilyes, qui a été plus que... Il m'a beaucoup aidé
27:39 pour l'organisation de l'événement, parce qu'attention, on est parti à 30, hein.
27:43 Pourtant, on avait 80 demandes. On en a énormément.
27:47 Par contre, aussi, il y a une chose que je voulais mettre en avant,
27:49 c'était les sponsors. On a Atom Immobilier, qui a été vraiment exceptionnel,
27:54 Accroloir... - C'est pas moi qui l'ai dit, hein.
27:57 - C'est pas nous, on n'a pas le droit de dire. - Non, mais c'est moi qui l'ai dit, mec !
28:00 - Ali, tu veux dire un sponsor, aussi ? - Euh... Non.
28:04 - Ça ne me va pas tout de suite. - Il est pas parti à Madrid, c'est bon.
28:07 - Mais t'es sûr, merci à eux, parce que c'est aussi grâce à ça que...
28:12 - On est obligés, après, de contribuer un petit peu, mais on est obligés,
28:14 sans sponsor. Après, voilà, nous, aujourd'hui...
28:17 - Oui, mais vous êtes fédérateur, et le club a envie, aussi.
28:20 - Voilà, et après, aussi, il y a la ville qui nous aide un petit peu.
28:22 Ils nous ont aidé, aussi. Et je remercie aussi la région.
28:25 Ils nous ont fait un minibus, donc c'est une bonne chose, aussi.
28:28 - C'est pour ça qu'il faut les mettre aussi en avant.
28:30 - Ah bah Laurent, il fait pas rien n'importe quoi, Laurent.
28:32 - Oui, c'est ça, bien sûr. Et on remercie le nouveau maire, Axel Djuga...
28:35 - Axel, ah oui. - Qui nous a envoyé...
28:37 - Il est très sportif, Axel. - Merci à vous, messieurs.
28:40 Vous savez que je dois tenir, quand même, un peu le temps.
28:41 Tu restes un peu avec nous, t'as le temps. En plus, on va à Saint-Chamond,
28:43 juste après la Vergule. Bouge pas. - Allez, go !
28:45 - Tu vois, on voyage. L'empreinte carbone en sports, c'est très peu utilisé, je veux dire.
28:55 - Et oui, on reste... - On reste du côté de Saint-Chamond
28:58 pour parler de basket, mais surtout de parler d'un homme,
29:02 d'un homme, Maxime Nélaton. Maxime Nélaton, qui a été joueur auparavant,
29:06 mais très jeune, en fait, il avait cette passion pour le coaching.
29:10 Donc, du coup, il a arrêté sa carrière... - Il a quand même fait 14 saisons, non ?
29:13 - Oui, 14 saisons, mais bon, c'est jeune, hein, pour passer coach.
29:16 Enfin, quand je dis c'est jeune, on en a beaucoup, maintenant, des jeunes coachs,
29:19 mais surtout, à ce niveau-là, vers 30 ans, le gars, il arrête.
29:22 À partir de 30 ans, il commence à arrêter, il dit, "Ben, je me mets vraiment dans le coaching."
29:27 Alors, il a la chance, et ça, c'est vrai que c'est une chance même inouïe,
29:31 de pouvoir assister un gars qui se nomme M. Alain Tinet.
29:35 Donc, c'est vrai que quand on est accompagné d'Alain Tinet,
29:38 on peut que progresser. Vraiment, c'est une référence, Alain.
29:43 - On va pas se mentir. - Puis on a une bonne base, quoi.
29:46 - Repasser derrière Alain Tinet. - Voilà, c'est ça qui, pour moi,
29:50 était compliqué, parce que quand on a fait le portrait d'Alain l'année dernière,
29:53 quand il arrêtait, alors quand je lui ai posé la question, je lui ai dit,
29:56 "Tu sais qui va venir ?" Il me dit, "Moi, j'aimerais bien que ce soit Maxime."
29:58 - Pour lui, c'était ce choix-là. - Il m'a dit, "Normalement, ça devrait être Maxime."
30:01 Et là, moi, je l'ai vécu en tant que joueur.
30:04 On avait... Nous, on avait un autre assistant,
30:07 que l'année d'après, en fait, il est passé coach principal.
30:09 - Il est devenu coach. - Très compliqué.
30:11 - Est-ce que vous êtes d'accord, messieurs ?
30:13 Alors, dans le judo, c'est peut-être pas trop ça, mais dans le foot...
30:15 - Oui, c'est pas... On n'a pas le même principe de... - Oui.
30:18 - Vous faites le coaching. - Oui, bien sûr, c'est vrai que c'est difficile.
30:21 Regardez, nous, à l'ESS, Galtier était bien second, était pire.
30:24 - Après, je pense que ça dépend des personnes. - Ça dépend des personnes.
30:27 Après, c'est vrai que quand c'est Alain, peut-être que c'est plus facilitateur.
30:30 Mais même s'il avait beaucoup de responsabilités, même en tant qu'assistant,
30:33 il avait beaucoup de responsabilités. En tout cas, nous sommes allés à la rencontre.
30:36 - C'est une exclue... - Il s'est confié.
30:39 C'est une exclue Sportset. Pourquoi ? Parce qu'on a réussi à lui mettre
30:42 un petit micro, embarqué pendant un quart d'heure.
30:45 Donc, on a vraiment, dans les temps morts, on vit le match avec lui.
30:48 Portrait de Maxime Nelaton.
30:51 La première qui stoppera l'autre, qui va éteindre l'autre, elle gagnera.
30:54 The first one who lights out, the other one will win.
30:57 Maxime, coach du SCBBG, fraîchement, depuis cette année.
31:01 Alors, Maxime, déjà, est-ce que tu peux nous parler de toi ?
31:04 Parce qu'on sait que tu as un cursus joueur.
31:06 J'ai effectivement joué à des niveaux plus inférieurs N1, N2.
31:09 Mais d'ailleurs, dans la région... - Et voilà, on te connaît dans le département.
31:12 - Oui, à Beaujolais, à Montbrison, à Clermont, pas mal.
31:16 Alors, ce n'est pas dans le département, mais ce n'est pas très loin.
31:19 Et puis, c'est naturellement, et assez vite, je me suis rapproché du coaching.
31:22 Déjà, quand je jouais, j'avais passé mes diplômes.
31:25 Comment ça se passe ? Est-ce que ce n'est pas compliqué
31:28 de passer derrière un homme comme Alain Tinet ?
31:31 Si, c'est un challenge. C'est un challenge parce qu'il a laissé une empreinte
31:35 et une marque. Il a contribué à faire grandir ce club.
31:39 Je pense que le challenge aurait été plus dur en venant de l'extérieur.
31:42 Moi, j'ai eu la chance de travailler 4 ans avec lui.
31:44 Et on voit le basket de la même manière.
31:46 Mais quelque part, c'est aussi ce qu'il a légué.
31:49 Je fais partie aussi de ce qui légue le club.
31:51 - Sim Nelaton, c'est un coach plutôt attaque ou défense ?
31:54 - Je pense qu'on doit trouver un équilibre.
31:56 Je ne suis ni dans l'excès de l'un, ni dans l'excès de l'autre.
31:58 - Pour toi, il n'y a pas de différence d'un joueur, on va dire, expérimenté,
32:02 avec l'âge, ou d'un jeune joueur.
32:04 Celui qui mérite, gagne le temps de jeu.
32:06 - Le talent n'a pas d'âge. Par contre, il y a des situations
32:08 dans lesquelles on a besoin de joueurs d'expérience.
32:10 Il y a des situations dans lesquelles on a besoin de joueurs inexpérimentés.
32:14 Le mix des deux, en général, donne un cocktail plutôt intéressant.
32:17 - On n'a pas réussi à faire une fois 3 stops de suite.
32:19 Un kill ! We need one kill !
32:21 - Let's go ! Let's go ! Let's go !
32:22 - Comment tu te sens ? Comment va l'équipe ?
32:24 - L'équipe va bien. L'équipe va bien.
32:26 Déjà, dans le recrutement, on s'est attelé à recruter des personnes
32:31 avant de recruter des joueurs.
32:32 Cela nous permet de traverser des moments en faible.
32:35 Maintenant, il faut qu'on arrive à trouver de la constance.
32:39 Il faut qu'on arrive à trouver de la constance,
32:41 pas seulement dans les résultats, mais dans notre manière de jouer,
32:45 dans la copie qu'on rend, notamment défensive.
32:47 - Faire une erreur, c'est humain ! On a fait une erreur en roi !
32:50 - Est-ce qu'il y a un objectif qui a été fixé par vos dirigeants
32:53 pour le club cette saison ?
32:54 - Cette saison, oui. On aimerait bien figurer parmi les 8 premiers.
32:57 Est-ce que ce sont les 8 ou les 7 qui feront les playoffs ?
32:59 On ne le sait pas encore par rapport à la Leaders' Cup qui se jouera ici,
33:02 mais on aimerait bien figurer parmi les 8 playoffs.
33:05 - Comment ça se passe au niveau familial ?
33:07 Parce que c'est vrai que tu étais assistant l'année dernière,
33:09 cette année, tu es le coach principal.
33:10 - Le plus gros challenge, c'est de laisser le basket à la salle
33:13 et pas de l'amener à la maison.
33:14 - Si il arrive ?
33:15 - J'y travaille. C'est un métier passion,
33:16 c'est un métier qui peut nous dévorer,
33:18 auquel on pense du matin au soir.
33:21 Et profiter de la vie de famille quand on le peut,
33:23 parce qu'on est quand même bien pris entre les déplacements,
33:25 les journées à la salle, etc. C'est assez prudent.
33:28 - Marceau !
33:30 - Mais c'est énorme !
33:33 - Ça va pas tarder à arriver. C'est énorme.
33:35 Et puis, il est super intelligent.
33:39 Honnêtement, Maxime Nélaton, c'est un gars posé.
33:41 - Technicien, surtout.
33:42 - Technicien, il sait dire les mots.
33:44 Moi, j'ai parlé avec des joueurs, tout le monde le kiffe.
33:47 Honnêtement, tout le monde dit qu'il y a un super relationnel.
33:49 - Et ça tourne bien !
33:50 - Ça tourne bien ! Ils sont en 7e, égalité 6e.
33:53 Non, mais ce week-end, on compte pas sur la Coupe de France.
33:55 C'est pas vraiment l'objectif.
33:57 - Ils avaient battu Rouen, c'était l'important.
33:59 - Même pour Rouen, ils avaient laissé des plumes
34:01 parce qu'ils avaient perdu le match d'après contre Nantes.
34:03 Mais la Coupe de France, on sait que le format Coupe de France
34:06 actuellement dans le basket est mal foutu.
34:08 Mais honnêtement, que ce soit pour la Pro A,
34:10 B de Clique, Pro B, ou même pour les équipes amateurs,
34:13 c'est pas du tout bon format, il faudra le revoir.
34:15 Mais aujourd'hui, pour une première saison à la tête de l'équipe,
34:19 l'objectif, c'est de terminer dans les 7e, 8e.
34:21 Pour l'instant, ils sont 6e ex aequo.
34:23 On croise les doigts pour qu'ils terminent pour faire les playoffs
34:28 et en espérant qu'ils aillent le plus loin possible.
34:31 - Fiona, elle les supporte. Qu'est-ce qu'il y a, Fiona ?
34:33 - Elle aime bien le basket. - Moi, j'adore le basket.
34:36 - Alors, ils ont un petit budget. Ils ont 3 millions ?
34:39 - C'est ça. - 3,5 millions.
34:41 - Est-ce que 3 millions de budget dans le basket,
34:44 actuellement, est-ce que... - Ils en ont 5.
34:46 - Non, mais est-ce que c'est suffisant ?
34:48 - Mais non, c'est que dalle. En Pro B, c'est rien, 3 millions.
34:51 Aujourd'hui, il y a des équipes en National 1
34:53 qui peuvent avoir 2 millions, 2,5 millions en National 1.
34:56 - Ah, mais en National 1. - Donc, en Pro B, aujourd'hui, 3 millions.
34:59 Alors, peut-être qu'ils n'ont pas pris que 3 millions.
35:01 Ils ont peut-être un petit peu plus le SEBG, mais c'est très peu.
35:05 Après, c'est pas tout. L'argent fait pas tout dans le sport collectif.
35:08 - Bien sûr. - Et, sincèrement, il y a quand même,
35:10 je pense, un groupe déjà soudé.
35:12 Il y a des joueurs qu'on connaît depuis combien d'années ?
35:14 - Garder une ossature, c'est hyper important dans les sports collectifs.
35:17 Ils ont réussi à garder les joueurs de l'année dernière
35:19 comme Kamel Amour, comme Oyo, comme Guichard.
35:22 - Mais vous n'avez plus la conscience. C'est quoi les objectifs de cette année ?
35:25 Arrêtez de me dire "se maintenir". J'en reviendrai pas à ça.
35:27 - Non, non, c'est pas une question. Non, non, c'est pas le maintien.
35:29 Il le dit bien. L'objectif, c'est de terminer dans les 7, voire 8 premiers
35:32 pour faire les playoffs. Donc, le but, c'est de faire les playoffs.
35:35 Sincèrement, on a eu une période où ils ont fait les playoffs
35:37 et une période où c'était limite à la dernière journée,
35:39 ils se sont maintenus. C'était un peu le you.
35:41 - Et à la dernière journée, ils ont failli passer aussi.
35:43 - Et ils ont failli passer aussi. Mais là, aujourd'hui,
35:45 avec l'écran, avec le super outil, l'aréna qu'il y a,
35:49 c'est vrai qu'on aimerait avoir les playoffs.
35:51 En attendant de voir les playoffs du côté de Saint-Chamond,
35:53 en février, on aura, une nouvelle fois, la Leaders' Cup,
35:57 l'événement incontournable du basketball français.
35:59 Et tout ça, dans la gloire.
36:02 - Très bien. Vous ne sentez rien ? Une odeur d'huile ?
36:04 - L'essence. - Un petit peu d'essence ?
36:06 - Ça faisait longtemps que je ne faisais pas ça.
36:07 - Mais mélangez un peu à l'essence, quand même. Ah bah, on parle de VH.
36:09 - L'essence prend le dessus sur l'huile, quand même.
36:11 - On va voir comment ça va aller dans quelques instants.
36:13 C'est la chronique, Rémi.
36:14 - Il est plein d'air, moi.
36:20 - Rémi ! J'ai l'impression de me sentir comme il y a quelques années.
36:24 - Ça fait vraiment plaisir de te voir.
36:26 - Elle a gagné 10 ans.
36:27 - Merci d'avoir accepté cette invitation, Hervé.
36:29 Donc, on va parler aujourd'hui de ta double casquette,
36:31 pilote VH et également speaker animateur.
36:34 - Alors, Ali, VH, vous savez ce que c'est, VH ?
36:36 - Very important... Non, rien à voir.
36:39 - C'est VH, l'historique des compétitions.
36:41 Mais avant toute chose, il faut savoir une chose, quand même.
36:45 C'est que, Hervé, tu es à l'origine de la rubrique rallye, ici, dans Sports F.
36:49 C'était il y a exactement 20 ans.
36:50 - Il me disait quelque chose.
36:51 - Tout à fait. Donc, je vous remercie déjà toutes et tous de l'invitation.
36:54 Ça va très bien, mon ami Julien.
36:56 Et effectivement, on est venu me chercher.
36:58 Il faut aussi rendre à César, parce qu'il appartient à César.
37:00 - Ah, voilà, parce que je me demandais comment c'était venu.
37:01 En fait, on est venu te chercher.
37:02 - Alors, on est venu me chercher.
37:03 C'est Jérôme Gallon, on peut le citer.
37:04 Et puis Thierry Bertrand, à l'époque.
37:05 - Un piqueur, hein.
37:06 - Yves Fort, bien sûr, qui était président.
37:08 Et sur le circuit de Saint-Cyprien, performant.
37:10 - Ah oui, c'est vrai.
37:11 - Ça a démarré comme ça.
37:12 Et puis, moi, je suis très fier de vous regarder régulièrement.
37:15 - On a fait déjà un bout de chemin ensemble, déjà.
37:17 - Eh bien, 20 ans.
37:18 - Ah, j'étais pas au Toulouse, maintenant.
37:20 - Alors, on va parler de ton actualité.
37:22 Mais tout d'abord, juste pour resituer un peu pour les gens,
37:24 tu as démarré le rallye en tant que copilote en moderne.
37:27 Alors, c'était il y a très longtemps, c'était en 1986,
37:29 avec un certain Gérard Salanon, qui est de la famille certainement de David.
37:33 - Pas forcément.
37:34 - Pas forcément, alors on n'a pas con.
37:35 - Salon, Salon, on va savoir.
37:37 - On va lire, Salanon.
37:38 - On cherchait le l'apparent.
37:39 - Mais toi, on t'a surtout connu,
37:40 enfin, les anciens t'ont surtout connu avec un certain Serge Châtaignon.
37:43 - Exactement.
37:44 - Avec une R8.
37:45 - Ah, on l'a, la R8.
37:46 - Alors, on a aussi ça avec la Sublime Lotus.
37:48 Parce que vous aviez aussi couru avec une Sublime Lotus.
37:51 - Moi, j'ai passé pas mal de mon enfance dans ces voitures.
37:54 Les Louis de Gordigny, les Alpines.
37:55 Donc, quand mon père a commencé à courir avec Serge,
37:59 forcément, j'avais l'envie, j'avais une dizaine d'années.
38:02 Donc, voilà.
38:03 Après, l'histoire avec Serge,
38:05 eh bien, c'est écrite effectivement,
38:07 pour commencer avec l'R8,
38:09 et puis avec la Sunbeam,
38:10 où on a terminé, par exemple, 3ème du Rallye des Noix,
38:13 j'ai vu l'année.
38:14 - Ah ouais, ouais.
38:15 - Vous l'avez dit il y a longtemps.
38:16 - Alors, tu es pilote, et puis tu es revenu en tant que copilote,
38:18 et il y a quand même une chose qui est exceptionnelle,
38:21 c'est que tu as quand même gagné un rallye en tant que copilote.
38:23 - Oui, grâce à Julien.
38:25 - Ah oui, c'est vrai.
38:26 - C'était avec David Salanon, c'était le Baldo 2017,
38:29 je crois qu'on a retrouvé une photo d'ailleurs.
38:31 - Oui.
38:32 - Alors, quels souvenirs tu retiens de cette expérience ?
38:34 - Eh bien, j'étais déjà très surpris,
38:36 parce que j'ai vu arriver David au portail,
38:39 dimanche après-midi.
38:40 Moi, j'avais foot à l'époque.
38:41 Donc, alors, Monsieur Julien avait tout organisé,
38:44 avec mon épouse,
38:46 et puis David, bien évidemment.
38:48 Donc, ça a été simplement exceptionnel.
38:50 Alors, pourquoi exceptionnel ?
38:51 Parce que David m'a proposé de rouler sans notes.
38:55 Voilà, je tiens à le souligner,
38:57 parce que le Baldo, c'est vrai qu'on connaît souvent.
39:00 - Il le connaît par cœur.
39:01 - Mais c'était pas le même.
39:02 C'était pas le même.
39:03 Et c'est là où c'est très fort,
39:04 parce que très honnêtement...
39:05 - Donc, t'as lancé aucune note.
39:07 - J'ai apprécié du spectacle.
39:09 - C'était spécialement pour tes spectateurs.
39:10 - Pour tes spectateurs, à l'intérieur de la voiture.
39:11 - C'était spécialement pour nous.
39:12 - Alors, maintenant, on va parler de ton actualité.
39:14 Donc, tu es pilote VHC depuis quelques années,
39:17 avec une R8 Gordini.
39:18 Alors, est-ce que tu peux nous la décrire, cette voiture ?
39:20 - Oui, c'est une voiture familiale.
39:23 - Elle fête ses 60 ans.
39:25 - Cette année, c'est les 60 ans de la Gordini.
39:27 - Pas trop loin, on parle bien de la voiture.
39:28 - Ouais, moi, je suis pas loin.
39:29 Et donc, même chose, voiture passion.
39:32 Moi, j'ai passé des journées,
39:34 on partait sur circuit, etc.
39:35 - T'allais dire même voiture émotion.
39:37 - Oui, complètement.
39:38 Ça rappelle plein de souvenirs.
39:39 C'est une voiture qui attire plutôt le public,
39:42 parce qu'il y a énormément de passionnés de ces voitures.
39:45 Et puis, un jour, je suis monté à côté de mon père, d'abord, aussi.
39:47 Il a piloté.
39:49 Et puis, ensuite, j'ai pris la place.
39:51 Et puis, dans la famille, ma femme,
39:53 tout le monde a un petit peu perdu.
39:54 - Tout le monde a un petit peu perdu.
39:55 - Le Vissot, il ne la pilote pas.
39:56 - Et bien sûr, William.
39:57 On repart cette année tous les deux.
39:59 Et il a déjà pris le volant.
40:01 - Donc, il y a un beau programme qui est prévu cette année.
40:03 - Oui.
40:04 Nous démarrons dès que possible,
40:06 si possible, à la Vallée d'Azerg.
40:08 - Sur neige ou pas sur neige ?
40:09 - Ça pourrait, ça pourrait un peu.
40:11 - Ça va être bien.
40:12 - C'est 15 jours avant le bal d'eau, je crois.
40:14 - Oui, c'est 15 et demi février.
40:15 - 15 et demi février.
40:16 - Et puis, ensuite, bien sûr,
40:17 les classiques avec le bal d'eau Mérin pour démarrer.
40:19 Avec, on va dire, un objectif,
40:21 un objectif, pardon, fin d'année,
40:22 c'est la finale des rallyes au BHC.
40:24 - C'est bon, Brison.
40:25 - Donc, véhicule historique de compétition.
40:26 Je fais un petit coucou à mes amis du VHRS,
40:28 véhicule historique régularité sportive.
40:31 Je donnerai les coordonnées.
40:32 - Ça, c'est plus pour nous, la régularité.
40:34 - C'est ce que j'allais dire.
40:35 - On fait une émission sur le VHRS ultérieurement.
40:38 - Exactement.
40:39 - Mais en tout cas, on revient.
40:40 - Vous parlez, vous, Ali, vous aimez les vieilles voitures,
40:42 voir ces vieilles voitures ?
40:43 - Oui, alors moi, j'étais...
40:44 - Ça dépend de quelle vieille voiture,
40:45 à peu près, quelle année.
40:46 - Oui, juste avant.
40:47 - On va expliquer quel type de voiture.
40:48 Alors, on va voir quelques images de VHC en action.
40:51 Mais, voilà.
40:52 - Ça, Ali, par exemple, ça, c'est une vieille voiture.
40:54 - Qu'est-ce que tu peux nous citer ?
40:55 Quelques véhicules qu'on voit le plus souvent.
40:56 - T'es en un...
40:57 Moi, j'ai un invité aussi.
40:58 Oh, il est en train de parler.
40:59 - J'étais juste en train de finir ma question.
41:00 - Oui, non, mais...
41:01 - Voilà, si tu me permets.
41:02 - Oui, j'aime bien tout ce qui est rallye, véhicules, formule 1,
41:06 les choses...
41:07 Les courses un peu automobiles.
41:09 - Mais vous êtes nostalgique des vieilles voitures ?
41:11 - Oui, j'aime bien.
41:12 Pour tout vous dire, deux petites anecdotes.
41:14 J'ai une collection de vieilles voitures.
41:16 - Ah !
41:17 - Pas des majorettes, hein ?
41:18 - Y en a à l'échelle une.
41:20 - À l'échelle une, oui.
41:21 - À l'échelle une, des vraies, quoi.
41:22 - Vous avez quoi ?
41:23 - Ben, j'ai une vieille BMW 750i,
41:28 mais des années 1971-1972.
41:31 - Et ça rentre, ça ?
41:33 - Bien sûr.
41:34 On les voit à l'image, BMW, elle rentre au côté de l'île.
41:37 - Oui, après, je pense que pour faire du rallye,
41:39 ça serait un peu compliqué, mais sinon, j'ai des 4L.
41:42 - Ah, oui, vous aimez ce genre de voitures.
41:44 - J'ai pas mal de choses.
41:45 Et juste pour terminer, j'ai été pendant trois années de suite
41:48 sponsor pour des collègues qui faisaient la 4L Trophy.
41:51 - Ah oui, c'est vrai.
41:52 - Ah, souvent des sollicités.
41:53 - Ça aura lieu prochainement.
41:54 - Alors, Hervé, j'aimerais que tu nous cites
41:56 quelques voitures les plus en vue, en fait, dans cette catégorie.
41:59 - Alors, on les a vus un petit peu à l'image,
42:01 mais effectivement, les BMW, notamment les M3.
42:03 - C'est une des plus récentes, la version en plus.
42:05 - On retrouve les Alfa, on retrouve les Porsche,
42:08 on retrouve les Alpines.
42:11 - Les GTI.
42:12 - Mais dans les VH, il y a encore des...
42:14 Parce que toi, t'as Gordini face à une BMW, excuse-moi,
42:17 mais c'est pas le même moteur, la même année.
42:19 - Il y a plusieurs classes.
42:20 - Il y a plusieurs classes.
42:21 - C'est comme dans le rallye moderne,
42:23 mais avec des catégories différentes,
42:25 des petits coefficients pour essayer d'attirer le plus de monde possible.
42:30 - En tout cas, c'est une discipline qui se développe beaucoup.
42:32 En fait, les voitures homologuées sont libérées par tranche de période.
42:35 Là, pour l'instant, les plus récentes, c'est jusqu'à décembre 1990.
42:39 Donc bientôt, il y a une nouvelle période qui va se libérer
42:41 à partir de janvier 1991.
42:42 On ne sait pas encore quand, c'est en discussion au niveau de la FFSA.
42:45 Mais à un moment donné, on va voir débouler des voitures
42:48 type Clio, Clio 16 Soupape, etc.
42:50 Donc ça va un peu se rajeunir.
42:52 - Ah oui ? Ah bah ça !
42:53 - Et certaines aussi, peut-être Escort Cosworth,
42:55 les 4 roues motrices, etc.
42:56 - Voilà.
42:57 Puis on a des pilotes de renom,
42:59 je pense à Cédric Robert, qui amène aussi...
43:01 - Ah oui, c'est vrai ? Il amène quoi ?
43:02 - Il amène...
43:03 - Il roule à la BMW M3 qu'on a vue tout à l'heure en image.
43:05 - Ah c'est lui ?
43:06 - Il gagne régulièrement des cours.
43:07 - Justement, on parle de pilotes connus.
43:09 Donc toi, on te connaît aussi en tant qu'animateur interviewer.
43:11 Et je sais que tu as la chance d'interviewer des gens très connus.
43:15 Je voulais savoir, quelle est la personne qui t'a le plus marqué, en fait ?
43:19 - La personne qui m'a le plus marqué, forcément, c'est Jean Ragnotti.
43:21 - Ah bon ?
43:22 - Non seulement j'ai eu la chance de l'interviewer,
43:24 mais surtout de passer 3 jours avec lui.
43:26 Alors juste une petite anecdote pour les téléspectateurs qui aiment bien ça en général.
43:31 Lorsqu'on a terminé le rallye de La Forme, que tu connais bien,
43:34 c'était un samedi soir à 23h30,
43:36 il y avait l'équipe Renault Sport qui était venue chercher Jean Ragnotti.
43:39 On avait passé la journée ensemble.
43:41 Il ouvrait avec une Mégane, moi j'étais avec l'Air 8 juste derrière.
43:45 Et l'équipe est venue le récupérer,
43:47 et on a dit "non, non, je veux rentrer avec l'Air 8".
43:49 Et là, on s'est arrêté à un feu,
43:51 et il y a un gars qui est arrivé à 23h30 à Amber,
43:54 qui a vu Jean Ragnotti.
43:56 Tu connais le Louvrain, c'est quelqu'un qui emmène...
43:59 Voilà, il nous a invité chez lui.
44:01 Il a fallu aller manger un bout de gâteau et boire un café à 11h du soir.
44:04 - C'est dingue !
44:05 - C'est un truc très marquant.
44:07 Et puis Sébastien Loeb, il y a eu pas mal de...
44:10 - En tout cas, je voulais encore te remercier pour toute ton application,
44:13 pour avoir été présent depuis de si longues années au sein des rallies.
44:18 Et puis on te souhaite une bonne chance pour cette belle saison qui se présente.
44:21 - On va tout faire pour s'amuser, moi je voudrais vous remercier, Julien.
44:23 Et puis tous les jeunes qui sont derrière, parce que Julien tu les as connus en caisse à savon.
44:27 Je les remercie aussi parce qu'ils ont fait des kilomètres.
44:30 Et ils sont en train de... c'est la future génération, Jean-Louis.
44:32 - Ils ont cru dire. - Ils croisent aussi.
44:33 - Ah ouais, je les crois, ils ont cru dire.
44:34 - Ah on sait recevoir, vous êtes bien là.
44:36 - Ils sont là.
44:37 - Bon, ça crie dans l'oreille, "et moi, et moi !"
44:40 - Eh oh Damien, tu te calmes.
44:42 - Il est prêt, je crois qu'il est prêt.
44:44 Il est prêt pour les scrims.
44:45 Damien ?
44:46 - Attenti !
44:47 - J'espère.
44:48 - Oui, ça y est, je suis branché, je mets mon masque et on va démarrer.
44:53 - Donc là, il faut se saluer.
44:58 Parfait.
44:59 Mettons en garde.
45:02 - Allez, en garde.
45:03 - À vos limites.
45:04 - Il est un peu court son pantalon, non ?
45:05 - Parfait.
45:06 Messieurs en garde, êtes-vous prêts ?
45:07 - Un coup d'épée.
45:08 - Non, c'est fait pour.
45:09 - Il a grandi d'un coup.
45:11 - Il est sportif, on peut dire.
45:13 - C'est pas anglais.
45:14 - C'était bien, on sentait que sur les jambes, ça allait, mais en fait, le bras, il était là.
45:18 - Ah, ok.
45:19 - Il faut allonger le bras.
45:20 - Ah, ok.
45:21 - Si t'allonges pas le bras, c'est foutu.
45:22 - Ok.
45:23 - Il faut quand même la technique.
45:24 - En garde.
45:25 - La peau est sportive.
45:26 - On se moque de lui, mais c'est vrai que c'est pas facile.
45:27 - Je ferai pas mieux, je suis bien.
45:28 - Allez, on allonge, on allonge.
45:29 - Vous serez une belle guêpe, vous.
45:30 - Non, d'ailleurs, vous me mettez jamais en démo, je ne comprends plus quoi.
45:33 - Mais il fait plein de petits bruits, là.
45:36 - Mais c'est dur, parce qu'il ne faut pas s'affaisser, je suppose.
45:39 - C'est magnifique.
45:40 - C'est super beau.
45:41 - Moins bien.
45:42 - Mais c'est votre esprit.
45:43 - C'est un peu l'explosibilité.
45:44 - Il faut vraiment que tu fasses, c'est vraiment des déplacements qui sont rapides, d'accord ?
45:48 Et par contre, quand tu vas lancer ton attaque, c'est allonger le bras et boum, ça part.
45:52 La jambe arrière.
45:53 C'est pour ça, l'intérêt de l'escrime, c'est d'être fléchis sur les jambes.
45:56 - Ok.
45:57 - Fléchis, mon petit.
45:58 - Ok.
45:59 - Allez, Damien.
46:00 C'est le dernier.
46:01 - Ouais, super.
46:03 - Il est arrivé ?
46:04 - Oui.
46:05 - Ça bipait ?
46:06 - Le bras.
46:07 Et tu pars avec les jambes, ça touche.
46:08 Messieurs en garde.
46:09 - Damien, on n'en a plus.
46:10 Damien, il faut s'arrêter, Damien.
46:11 - Ça y est.
46:13 - Il a pris goût.
46:14 - Oui, il a pris goût.
46:15 - Ça fait mal.
46:16 - Donc là, tu as vu, tu as pu lui toucher sur la cuisse.
46:18 - Il a fait des missions.
46:19 - Il faisait un peu, oui, ça faisait pas fait.
46:20 - Ça marche le principe.
46:21 - Il faisait moins de mal, le judo, quand il était avec vous.
46:23 - Effectivement.
46:24 - On est pas mal.
46:25 Merci, Morgane.
46:26 Merci à vous.
46:27 - Merci.
46:28 Je vous fais des bisous, c'est bien l'émission.
46:29 - Bravo, Damien.
46:30 Bravo.
46:31 - On aura le judo aux Jeux Olympiques et quand même les scrims qui sont pas mal.
46:37 Bon, il n'y a pas le rallye aux Jeux Olympiques.
46:38 On est d'accord ?
46:39 - On aura peut-être la caisse à salon.
46:41 - Ah, j'adore la caisse à salon.
46:43 Et ben voilà, 46 minutes, on a fait l'émission.
46:45 On va se faire gronder, je vous le dis.
46:47 - C'est pas pire.
46:48 - Merci à vous, public.
46:49 Merci, voilà.
46:50 Si vous voulez revoir cette émission, on est présents sur toutes les Vox.
46:53 On a le replay.
46:54 N'hésitez pas à consommer sans modération.
46:57 Je t'embrasse Hervé et comme d'habitude, on dit à la semaine prochaine.
47:01 On y va ensemble.
47:02 Ciao et bye bye.
47:03 - Ciao !
47:05 - Ciao !
47:07 - Ciao !
47:09 - Ciao !
47:11 - Ciao !
47:13 - Ciao !
47:15 - Ciao !
47:16 - Ciao !
47:17 - Ciao !
47:18 - Ciao !
47:19 - Ciao !
47:20 - Ciao !
47:21 - Ciao !

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