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Transcription
00:00Bonsoir à toutes et à tous, ravis de vous retrouver sur le plateau de Sports 7.
00:21Sports 7, c'est 42 minutes d'actualité sportive du département, forcément.
00:25Cette semaine, autour de la table, veuillez applaudir bien fort Marielle Charouin, notre spécialiste équitation.
00:32On est allé à la rencontre du comité départemental d'équitation qui tenait son Assemblée Générale du côté de Saint-Just-à-Rembert.
00:38C'était ce vendredi soir.
00:39Elle les aime bien les Assemblées Générales, il y a un petit buffet à la fin.
00:42En face de vous, autour de la table, Jean-Luc Avergeon.
00:45Bonsoir Julien, bonsoir à tous.
00:47Ce soir, on reçoit Thibaut Célier, un excellent pilote qu'on connaît déjà depuis quelques années
00:51et qui a pu faire ses débuts avec une Skoda Rallye 2 au Rallye des Noirs.
00:55On en parlera tout à l'heure.
00:56Il a fait des prouesses.
00:57Ah oui, exactement.
00:58En face de vous, celui qui adore faire les bisous, qui s'y frotte ses pics, Yacine Daoud.
01:02Eh oui, on est parti retrouver François Gérardine Cluzel, championne de tir à l'arc.
01:06Elle fait confiance à son instinct et elle a bien raison.
01:08On aura aussi l'immense honneur d'avoir Nian Bard sur le plateau
01:13qui va nous parler d'une sportive en badminton, n'est-ce pas Marielle Charouin ?
01:18Mon invité, veuillez l'applaudir.
01:20Christian Siegel, si j'aime la parole.
01:22Bravo, excuse-moi Christian.
01:25Récemment, j'ai pris ton nom, c'est vrai.
01:27On se connaît bien.
01:29Vous avez écrit un magnifique ouvrage.
01:32Je n'ai pas encore fini, mais tu ne me l'as donné que ce week-end.
01:34Il me reste quelques pages.
01:35C'est « L'autre passion des Stéphanois ».
01:38Vous savez que c'était le ballon ovale ou pas ?
01:40Pas du tout, non.
01:41Pas du tout.
01:42Heureusement que tu es là pour mettre les points sur lui.
01:43Bien évidemment.
01:44125 ans si on fait le calcul.
01:46Marielle Charouin ?
01:47Oui.
01:48En joule.
01:49En quelle année ?
01:51En 1900.
01:52Non, normalement, ça aurait été 1898, 19e siècle.
01:57Exactement.
01:58On va être précis.
02:00On va voir une toute première photo.
02:03C'est le lycée Foriel.
02:05Voilà, c'est ça.
02:07Je fais une précision et je le remarque.
02:10Ce n'est pas le lycée Foriel, c'est le lycée de garçons de Saint-Étienne.
02:14Donc à cette époque, pas de nom de lycée.
02:17C'est seulement en 1944 que le lycée...
02:19Après la guerre.
02:20Juste après la guerre.
02:21Donc, lycée des garçons, c'était bien le lycée Foriel.
02:23Lycée de garçons Foriel.
02:24J'ai reconnu les colonnes pour avoir passé pas mal d'années là-bas.
02:28Plus que prévu.
02:29Plus que prévu.
02:30Alors, qu'est-ce qu'on peut voir sur cette photo ?
02:32Pourquoi tu...
02:33Alors, donc, la curiosité.
02:35Cette photo, elle a été faite en 1900.
02:37En 1900.
02:38Et donc, elle est publiée dans un recueil de photos qui présentent les atouts du lycée.
02:45Et donc là, moi, en cherchant, en faisant une recherche sur le sport dans le lycée,
02:51j'ai découvert cette photo.
02:53Dessous, normalement, il y a marqué équipe de football.
02:57Bon, équipe de football.
02:58Et puis j'ai compté.
02:59J'ai vu qu'ils étaient 15.
03:01Deuxième point.
03:02Il y a un ballon, une sorte de ballon, on dirait.
03:04Bon, c'est un ballon ovale.
03:06Et effectivement, c'est un ballon de rugby.
03:08Donc, c'est le rugby stéphanois qui est représenté par le rugby à Saint-Étienne.
03:13La question, comme vous pouvez le voir, est très bavarde.
03:15Mais il m'a fait remarquer plein de choses.
03:16On peut revoir la photo.
03:17En haut, à votre gauche, des porte-jartel pour chaussettes.
03:20Des portes, non.
03:21Des fixes chaussettes.
03:23Je sais pas comment les appeler.
03:24Tu vas avoir des problèmes, toi.
03:25Non, non, ce sont des fixes chaussettes.
03:27Des fixes chaussettes.
03:28Excusez-moi.
03:29Ouais.
03:30T'en veux, toi ?
03:31J'en mets souvent, pour dormir.
03:32C'est bon pour la circulation.
03:34Dans le cheval, on en met, nous.
03:35C'est vrai ?
03:36Partie des pantalons, ouais.
03:37Je connaissais pas du tout ça.
03:38Deuxième photo qui est incroyable.
03:40C'est quoi ? C'est le premier match du...
03:42Ça s'appelait déjà du rugby club stéphano.
03:44Alors là, c'est le premier.
03:45Le premier club civil, on peut dire, de rugby club stéphanois.
03:48Quelle année on est ?
03:49On est en 1901.
03:50Et en 1901, ici, c'est l'équipe du FCL,
03:53c'est-à-dire du football club de Lille,
03:55qui existe encore.
03:56De qui ?
03:57On connaît pas.
03:58Pour ça, j'ai tous ces prénoms.
04:02Je veux dire, l'équipe de rugby,
04:04enfin, la section rugby a disparu.
04:06Mais c'était un très, très grand club,
04:08un des grands clubs de rugby national.
04:11Et c'était le premier match.
04:12Et l'avantage qu'on a sur cette photo,
04:14c'est qu'on a les noms des joueurs.
04:16Et la plupart de ces garçons ont joué un rôle important
04:20dans le sport stéphanois.
04:21Et aussi, on retrouve, par exemple,
04:23si vous connaissez la plaque qui est à Chauffroy-Guichard,
04:26à l'entrée du musée,
04:28il y a certains noms qui présentent ces joueurs.
04:32Qui jouaient au rugby et au foot.
04:33Qui jouaient au rugby.
04:34Non, non, non.
04:35Ils jouaient au rugby.
04:36Et c'était surtout des athlètes.
04:38Non, non.
04:39Le premier club de football apparaît à Saint-Étienne en 1906.
04:45Et on est en 1800-1900.
04:47Donc nous, on est plus vieux que le rugby.
04:50Et ça va faire plaisir à une de nos téléspectatrices,
04:53qui est d'Australie, puisqu'il y a un Américain.
04:56Un diplomate.
04:58Alors, précisons aussi.
04:59Précisons, oui.
05:00Voilà.
05:01Ce monsieur qui est magnifique, vous le voyez.
05:02Bien sûr.
05:03Très bel moustache.
05:04C'est William Hunt.
05:05Et c'est le consul des Etats-Unis.
05:07Parce qu'à Saint-Étienne, on avait un consulat des Etats-Unis
05:11avec fonctionnaire, bien évidemment.
05:13Donc le consulat des Etats-Unis a existé à Saint-Étienne
05:17de 1864 à 1927.
05:20Vous pouvez encore le voir.
05:21Enfin, voir.
05:22Je ne pense pas qu'on puisse le voir.
05:25On ne peut pas le voir.
05:26Mais ce monsieur était un fils d'esclave.
05:30Et c'est l'un des rares fonctionnaires américains
05:33à être métis.
05:35Ah, d'accord.
05:36Et pourquoi on parle de lui ?
05:37Oui, il est métis, c'est bien, ça.
05:38Mais pourquoi ?
05:39Alors aussi, parce que...
05:40Donc là, pourquoi il y avait un consulat ?
05:42Par rapport à notre rugby, surtout.
05:43Bon, alors, donc, ce monsieur a joué un très grand rôle
05:47dans le sport stéphanois, en particulier dans le rugby,
05:50puisqu'il a été à la tête de deux clubs.
05:52Mais il jouait un grand, grand rôle
05:54dans l'univers sportif stéphanois.
05:57Et il a été président d'un certain club.
05:59Et il a été président de deux clubs,
06:01donc du stade forésien universitaire,
06:03d'abord du Racing Club de Saint-Étienne,
06:06et ensuite du...
06:10Je ne peux pas vous aider, là.
06:11Non, mais du stade forésien universitaire.
06:14Ah oui, forésien.
06:15Alors, il jouait où ?
06:16Alors, il jouait, il y a plein de stades,
06:19mais en particulier, il jouait aussi à partir de 1907,
06:24justement, grâce à lui,
06:26il jouait à l'Hippodrome de Villars.
06:28L'Hippodrome de Villars ?
06:29Ah oui ?
06:30Je reconnais bien, ça va faire plaisir à Lilian,
06:32il reconnaît bien son Villars.
06:33Cette photo, c'est...
06:34On voit bien les trois tours.
06:37Alors, là, on voit l'Hippodrome de Villars,
06:39et c'est un match de rugby qui avait,
06:41soi-disant, intéressé toute la région stéphanoise,
06:45plus de 1100 spectateurs,
06:47et c'était donc un match entre le Racing Club,
06:51et le stade forésien.
06:52Et donc, la particularité,
06:54on raconte que William Hunt regardait les matchs à cheval.
06:57Ah oui ?
06:58Il était là, il était donc très présent,
07:01et donc, cette photo,
07:04elle est parue dans une revue stéphanoise de l'époque.
07:08Alors, forcément, on est sur une période où il y a eu la guerre,
07:11qui a dissimé pas mal de garçons, entre autres.
07:14L'équipe a su résister ?
07:16Alors, là, il y a une énorme...
07:18Au niveau de toute la France,
07:19il y a à peu près 40 % des licenciés de rugby qui disparaissent,
07:23et à Saint-Étienne, ils sont excessivement nombreux.
07:25Et comme le rugby est pratiqué par des gens
07:28d'une certaine catégorie sociale...
07:30Et des étudiants, il faut le dire.
07:32Des étudiants, ils ne sont pas...
07:35Ils sont partis au front,
07:37et il y a eu de très, très nombreuses victimes.
07:39Et donc, là, le rugby a commencé à vraiment décliner à Saint-Étienne.
07:44Parce que, alors, il y a eu la guerre,
07:46mais il faut le lire, c'est incroyable aussi,
07:48ce qu'il racontait, c'est que Léon Blum n'a pas fait le dimanche,
07:50toujours pas,
07:51et du coup, c'était que des étudiants qui jouaient.
07:53Voilà, c'est en 1906, donc, que le dimanche est devenu...
07:57Enfin, c'est une journée de repos obligatoire.
08:00Et avant, les ouvriers, bon...
08:02C'est le bon vieux temps où on les faisait cracher, les ouvriers.
08:05Et les ouvriers aussi, donc,
08:07parce que le rugby pratiqué à Saint-Étienne
08:10est strictement amateur,
08:12et c'est la...
08:13Les fédérations faites par Henri de Coubertin,
08:16toute personne qui touchait un centime
08:19était considérée comme professionnelle.
08:21Donc, c'était qu'amateur.
08:22On se plonge, parce que...
08:23Si vous voulez avoir plus d'informations, on est d'accord,
08:25il faut se plonger dans son livre.
08:261933, pourquoi cette photo ?
08:28Alors, cette photo, pourquoi je l'ai mise ?
08:30Parce que c'est la photo de...
08:32La photo de l'équipe de casino.
08:34C'est l'ASS, Association Sportive Stéphanoise.
08:37On connaît bien les couleurs.
08:39Là, les couleurs...
08:40Là, le maillot à damier, c'est les couleurs du casino.
08:43Alors, là, elle est d'excellente qualité,
08:45et le casino veut faire une expérience,
08:48et il va créer une équipe.
08:50Il va créer une équipe,
08:51et puis après, cette équipe va fusionner avec le stade faurésien
08:55pour essayer de faire une grande équipe.
08:57Donc, c'était fait bien avant le foot, pour Casino ?
08:59Alors, Casino, non, non,
09:01parce qu'il y avait des équipes de foot à Casino.
09:03Alors, au départ, donc non...
09:05Et donc, à partir de 1932,
09:10Pierre Guichard, le patron, donc, de Casino,
09:16veut faire une grande équipe, une grande équipe collective.
09:20Que ce soit de football ou que ce soit de rugby,
09:22il n'en a aucune importance.
09:24Il voulait que ses ouvriers fassent du sport.
09:26Il veut qu'il y ait une grosse équipe,
09:28et d'ailleurs, le match vedette, vous le savez sans doute,
09:31le match vedette à Geoffroy Guichard,
09:33ce n'est pas un match de foot pour l'inauguration,
09:35mais c'est un match de rugby.
09:36C'est-à-dire que Saint-Etienne, l'équipe ASS-SFU réunie,
09:40rencontre l'AS Montferrand, et donc perd,
09:44mais c'est le match vedette.
09:46Le match de foot, il devient...
09:48Enfin, le match de foot, c'est avant, avant...
09:52C'est une histoire très liée.
09:54Christian, on a mis un bandeau entre gloire et déchéance.
09:58Il y a eu deux, on ne savait pas,
10:00alors j'ai connu une période,
10:01mais il y a eu deux grosses périodes pour le rugby nigérien.
10:05Alors, avant 1914, je l'ai dit, donc la plainte,
10:07donc le rugby est roi, on peut dire.
10:09Bon, nous avons trois, dans la loi, trois équipes centenaires.
10:13C'est-à-dire Saint-Etienne, Rouen et Firmini.
10:17Donc là, le rugby est implanté.
10:19Après, eh bien, la guerre, elle détruit tout.
10:23Après, l'idée de faire une grosse équipe en 1933
10:27va couler complètement.
10:29Là, donc, à la veille de la Deuxième Guerre mondiale,
10:31c'est la catastrophe.
10:32Ça s'arrête, oui.
10:33Il n'y a plus rien.
10:34Pratiquement, on va s'arrêter,
10:35et heureusement que la guerre arrive,
10:36parce qu'il y a pas mal de sports...
10:38Bizarre, ça, contre la guerre.
10:40Heureusement que le sport est pas noir,
10:42que la guerre arrive.
10:43Et là, qu'est-ce qui se passe ?
10:45Eh bien, il y a des joueurs de très bon niveau
10:47qui viennent jouer à Saint-Etienne,
10:48et le club, la Bonhomme Allant, joue un rôle important.
10:51Oui, il a réussi son pari de faire un grand club.
10:53Je ne sais pas si j'ai mis...
10:55Pas comme il voulait à la base.
10:57Je ne sais pas si j'ai mis une des photos,
10:59mais c'était énorme.
11:00C'était Laetitia Vallière.
11:02Je ne sais pas si je l'ai mis, mais vous le retrouverez.
11:04Je crois que Seb, c'est notre réalisateur,
11:06je crois que je ne lui ai pas mis.
11:07C'était incroyable, parce qu'à cette époque-là,
11:09il y avait le rugby, et un autre sport, c'était quoi ?
11:11C'était le motoball.
11:13Le motoball ?
11:14J'y ai déjà vu du motoball.
11:16Je ne t'explique pas l'état du terrain, du coup.
11:18C'était aujourd'hui, sur le stade Laetitia Vallière,
11:21sur l'actuel stade Henri-Lux.
11:24Ils faisaient du motoball,
11:25donc tu jouais derrière, je ne t'explique pas.
11:27Là, les jardinistes étaient contents.
11:28Non, mais là, même les footeux, d'ailleurs,
11:30ils jouaient sur des terrains absolument...
11:31Chaotiques.
11:33Et personne ne se plaignait à l'époque.
11:35Exactement.
11:36Ils étaient heureux.
11:38Christian, vous avez connu cette magnifique période que j'ai connue.
11:41Moi, c'est justement le case, le case rugby,
11:44qui était monté en...
11:46Alors, le case rugby,
11:48il était à la rue dans les années 90,
11:52et puis après, bon an, mal an, il est un peu remonté,
11:55et en 2004, on est en fédéral.
11:58En fédéral, ce qui va nous permettre...
12:00C'est pas celle-là, ça fait rien.
12:01Ce qui va nous permettre de jouer
12:04à un niveau excellent en pro D2.
12:07En pro D2 grâce à qui ?
12:09Grâce à un garçon qui s'appelle Jean-Marc Boudon,
12:12qui est président, et sur cette photo,
12:14on le voit à côté du président aussi qu'il a eu à succéder,
12:18Frédéric Beaudoin.
12:19Et on a joué en pro D2,
12:21ce qui est absolument exceptionnel.
12:23Mais ce qui est annoncé, je me souviens,
12:25la chute du case.
12:27La chute du case, c'est essentiellement
12:29pour des raisons financières.
12:30Comme beaucoup de clubs,
12:32au point de vue financier,
12:34et donc le club a péréglité,
12:36le club, en 2017, a mis la clé sous la brosse.
12:38Et après, on a créé un autre club,
12:41le RCSE, qui a, bon an, mal an,
12:44essayé de repartir.
12:46Donc aujourd'hui, il n'y a plus d'équipe
12:48senior à Saint-Étienne.
12:49Non.
12:50Plus d'équipe senior.
12:51Donc si on parle dans l'élargissement
12:54et dans le sport métropolitain...
12:55Si je parle de votre rêve, c'est ce que vous allez dire ?
12:57Moi, dire qu'un club de Saint-Étienne
13:00jouera en pro D2,
13:02c'est pratiquement impossible.
13:05Vu aujourd'hui la création des différentes séries.
13:08Oui, parce qu'à cette époque,
13:10il n'y avait pas trois séries.
13:12Pour arriver en pro D2,
13:14on avait fédéral 1, pro D2.
13:16Aujourd'hui, national 1, national 2.
13:18Ah oui !
13:19C'est très, très difficile.
13:21Bon, et là, dans l'optique, moi, je pense
13:24que du sport métropolitain,
13:26un club qui devrait prendre leur rêve,
13:28c'est le club d'André Zieuch.
13:30Parce qu'il a d'excellentes installations.
13:33Et ça serait comme le basket, par exemple, à Saint-Chamond,
13:37le foot à Saint-Étienne, ça serait parfait.
13:39Christian, il est incroyable.
13:41Quand je lui ai vu au téléphone, je lui ai dit
13:42« Sois synthétique, t'étais parfait, Christian. »
13:44C'était très, très bon.
13:45Livre ouvert.
13:46L'Ompassion des Stéphanois,
13:48c'est sorti pendant la fête du Livre.
13:50Le rugby en...
13:52125 ans de rugby.
13:53125 ans.
13:54Dans la Loire.
13:55Merci à vous, Christian.
13:56Merci.
13:57Merci de m'avoir accueilli.
13:58Et si vous voulez d'autres informations très alléchantes
14:00qu'on a...
14:01Parce qu'on a survolé, quand même.
14:02Oui.
14:03C'est qu'il y a eu un moment...
14:04Il y avait 1 %.
14:06Voilà.
14:07Christian, vous aimez un peu l'équitation ou pas ?
14:08Ah oui, mais...
14:09Un tout petit peu.
14:10Parce que les livres, ils en posent.
14:11Non, mais je m'en souviens.
14:12Le président Moulin, je le connais assez bien.
14:14On va en parler.
14:15Vous aimez bien les âgés ?
14:17Les âgés.
14:18On est en plein dedans.
14:19La fin d'année, c'est les âgés, Julien.
14:21Dans quelques instants, c'est équilibré.
14:28La fin d'année, Julien,
14:29c'est les assemblées générales des associations.
14:31C'est tout à fait normal.
14:32Les petits buffets, les petits canapés.
14:34Voilà, exactement.
14:35Donc, une fois n'est pas coutume,
14:36j'ai répondu présente à l'appel du président Thierry Grange,
14:40président du comité départemental d'équitation de la Loire,
14:42qui tenait donc son assemblée générale
14:44du côté de Saint-Just-Saint-Rembert,
14:46dans la magnifique salle de la Passerelle.
14:48Je ne sais pas si vous connaissez,
14:49c'est vraiment très, très beau.
14:50Vous faites la pub.
14:51Oui, parce que j'ai adoré cette salle.
14:53Donc, c'était bien entendu comme une assemblée générale
14:55l'occasion de revenir sur les actions passées,
14:58mais également parler de 2025 avec les actions à mener.
15:02Si on peut retenir quelques chiffres,
15:05c'est que le nombre de licenciés dans la Loire
15:07a connu une petite baisse sur cette année,
15:10mais avec un point extrêmement positif,
15:12c'est que les clubs, les centres et caisses de la Loire
15:14fidélisent leurs licenciés.
15:16On a un taux de fidélisation de plus de 65 %,
15:18ce qui place le département à la huitième place du national.
15:22À noter également que 26 % des cavaliers
15:26qui montent en club disposent d'une licence de compétition.
15:29Donc, l'occasion de revenir sur les chiffres,
15:35une assemblée générale classique,
15:36mais également une très belle soirée
15:38pour mettre à l'honneur les jeunes talents ligériens,
15:41alors qu'ils évoluent sur les parcours départementaux,
15:44régionaux, nationaux et même internationaux,
15:46puisque nous avons d'ores et déjà des jeunes talents
15:49qui sont sélectionnés pour les championnats d'Europe,
15:52dont Louis Perrault, le fils de notre médaillé olympique.
15:56Tout à fait.
15:57Et Mila Moulintès, qu'on avait eu l'occasion d'aller interviewer
16:00il y a très peu de temps.
16:02Et savez-vous également que dans la Loire,
16:04nous avons un champion du monde ?
16:06Un nom ?
16:07Ça, vous ne le savez pas, ça ?
16:08Rappelez-vous, on avait été le voir dans son centre équestre.
16:13Il est champion du monde en pony games.
16:16Cette année ?
16:17Oui, tout à fait.
16:18Donc, il a bien entendu été largement mis à l'honneur
16:20lors de cette soirée.
16:21Ah, mais oui, je me souviens.
16:23Il faudrait qu'on retourne le voir, parce que ça fait quelques temps
16:26et il a dû bien grandir.
16:27Il était à l'époque sur les championnats d'Europe.
16:29Écoutez, le temps que vous lancez vos petits sujets,
16:31je fais un petit bisou à Christian.
16:32Oui.
16:33A très bientôt.
16:34Christian, vous laissez votre place.
16:35Une dernière précision, on a deux médaillés olympiques
16:38qui sont nés à Saint-Etienne en rugby.
16:41Mais j'en parlerai plus tard.
16:42En quelle année, par contre ?
16:43En 1924.
16:45J'ai cru qu'on allait l'inviter.
16:47Moi, je suis un peu plus près.
16:49Ce qui est passionnant, c'est qu'il disait qu'en fait,
16:51le rugby était tellement trop violent
16:52qu'ils l'ont arrêté aux Jeux olympiques.
16:54C'est ça.
16:55C'est écrit dans le bouquin.
16:56Merci à vous.
16:57Belle autopromo pour Christian.
16:58Merci à vous.
16:59On regarde ton sujet, Marielle.
17:00Oui.
17:01On vous propose de regarder effectivement Thierry Grange,
17:03le président du comité départemental d'équitation de la Loire.
17:06Et on a eu le plaisir également d'interviewer
17:08Olivier Joly, le maire de la commune de Saint-Jus-Saint-Rembert.
17:15Les résultats, ils sont excellents.
17:17Alors, si on considère l'aspect sportif,
17:20on a des dizaines et des dizaines de médaillés départementaux,
17:23nationaux, européens.
17:25On a même un champion du monde.
17:27Et puis surtout, on a un médaillé olympique.
17:29Donc ça, c'est exceptionnel.
17:31Alors, comme finalement, chaque année,
17:33on a beaucoup insisté sur l'aspect formation.
17:35Donc, on a proposé tout au long de la saison
17:37des formations pour les moniteurs et monitrices des moniteurs
17:40et pour les dirigeants de structures équestres.
17:42C'est un point fort des actions du CDE.
17:45On a monté un atelier
17:47pour travailler sur un dossier
17:49qui s'appelle Cheval et Altérité.
17:51Donc, c'est mener des actions
17:53en partenariat avec les EHPAD,
17:55donc en direction des personnes âgées
17:58en EHPAD ou personnes en difficulté en EHPAD.
18:01Tout ça avec un vraisemblablement,
18:03en tout cas un accompagnement du département.
18:05La première chose, c'est que le président
18:07du comité départemental habite sur la commune.
18:09Et donc, nous avons l'honneur
18:11d'avoir le siège départemental
18:13installé sur la ville.
18:16L'engagement de la ville
18:18sur la filière Cheval est important.
18:20On a déjà deux clubs,
18:22le centre d'Ebrea
18:24et le centre hippique de Saint-Juice-à-Rembert.
18:26Et également, on a un élevage
18:29qui est de bonne renommée,
18:31l'élevage de la Mure, puisque
18:33une des montures qui a vu le jour à Saint-Juice-à-Rembert
18:35participait aux Jeux Olympiques
18:37en saut d'obstacle.
18:39Il y a un taux de fidélité qui est très remarquable.
18:42Les cavaliers ligériens
18:44restent dans leur club,
18:46ça veut dire qu'ils sont plutôt satisfaits
18:48des prestations qui leur sont proposées.
18:50On a un petit déficit
18:52dans les nouveaux licenciés.
18:54Il est vrai que la population
18:56ne se rajeunit pas en France, donc mécaniquement
18:58on a moins de jeunes cavaliers, mais le comité départemental
19:00a prévu dans ses actions, justement,
19:02de faire la promotion de l'équitation
19:04et en particulier d'essayer de développer
19:06les inscriptions sur les jeunes cavaliers
19:08à Poney.
19:09En tout cas, aujourd'hui, c'était la fête du Cheval.
19:11Saint-Juice-à-Rembert était la capitale
19:13du Cheval, du département de la Loire
19:15en ce jour.
19:17Et bien sûr, on accueillera à nouveau
19:19cette manifestation à bras ouverts.
19:23La petite mise en scène !
19:25C'était super !
19:27C'était vraiment l'occasion de mettre en avant
19:29tous ces talents, et je peux vous dire
19:31qu'il y en a, parce qu'il y a eu beaucoup de jeunes
19:33qui ont été récompensés.
19:35Il y a d'ailleurs beaucoup de jeunes qui sont passés sur le plateau
19:37Oui, vous avez reconnu Gabriel !
19:39On reconnaît des petits visages.
19:41Je crois que l'équitation,
19:43au niveau national, est passée deuxième sport,
19:45troisième sport ?
19:47Tout à fait, foot, tennis, équitation.
19:49Bientôt, on va commencer à grignoter un petit peu
19:51de terrain.
19:53C'est bizarre, parce que vous avez dit
19:55qu'il perdrait un peu des licenciés,
19:57mais on a eu les JO !
19:59Oui, on a eu les JO, et lors de cette soirée,
20:01était présent M. Charles Béraud,
20:03qui est vice-président du comité olympique
20:05de la Loire. Alors, bien naturellement,
20:07il lui a posé la question de savoir
20:09est-ce que vraiment, dans les clubs, il y a eu un ressenti
20:11avant et après JO ? Je vous propose de l'écouter.
20:13Les JO
20:15et les parents ont été
20:17une parenthèse exceptionnelle.
20:19Beaucoup de gens ont été émerveillés.
20:21Et nous, on le voit,
20:23notamment sur Saint-Etienne, toutes les structures,
20:25tout le mouvement sportif, nous font remonter
20:27qu'il y a eu
20:29énormément
20:31de jeunes
20:33qui ont frappé au club. Et là, c'est un peu plus compliqué
20:35pour accueillir tout le monde.
20:37Alors, on dit qu'il y a une baisse du nombre de licenciés,
20:39mais il ne faut pas oublier que post-Covid,
20:41il y a eu une hausse extrêmement forte du nombre de licenciés.
20:43Donc, cette baisse, elle est tout à fait normale.
20:45Et d'ailleurs, dans tous les sports.
20:47Les JO ont été une sacrée vitrine.
20:49Il y a une grosse campagne, en plus, qui va être menée
20:51par la Fédération Française d'équitation
20:53au niveau de la communication sur les radios.
20:55Et puis, il y a eu une grosse campagne
20:57de com' avec Denis Brouillard, également,
20:59l'année dernière.
21:01Après, les parents, les potins,
21:03pour valoriser
21:05l'équitation.
21:07Donc, il y a beaucoup de choses qui sont faites en interne.
21:09Et notamment, Thierry,
21:11on parlait dans le reportage, un accompagnement
21:13sur 2025 du côté des EHPAD.
21:15Voilà, où il y a un budget qui va être
21:17déclenché de ce côté-là.
21:19Et puis, l'accompagnement des cavaliers,
21:21des formations,
21:23beaucoup de formations au niveau des instructeurs.
21:25Et puis...
21:27Il n'y a pas de vidéo du buffet ?
21:29Non, je ne suis pas restée au buffet.
21:31Tu ne me suis pas filmée au buffet.
21:33Merci à vous, Marielle.
21:35Vous aimez les bisous, les kisses ?
21:37Oui, ça dépend qui les fait.
21:39Il fera typique dans quelques instants.
21:41Mais avant, c'est quoi
21:43votre sportive ?
21:45Portrait de sportif.
21:47Vous êtes au courant.
21:49Magie !
21:51Au début de l'émission, autour de la table...
21:53T'as écrit un bouquin ? Christian a écrit un bouquin.
21:55Non, j'ai pas écrit de bouquin.
21:57En tout cas, le portrait de la semaine, c'est Nila Lengueté.
21:59Elle a 15 ans et on va parler badminton
22:01parce qu'elle est vice-championne de France.
22:03Dans quelques instants, mais c'est qui s'y frotte, s'y pique ?
22:09Ah, le public ne se trompe pas.
22:11Ils aiment les bisous, les kisses, s'y frottent.
22:13Oui, c'est pour ça que je vais faire des bisous.
22:15C'est quoi, qui s'y frotte, s'y pique ?
22:17C'est des bisous aux champions.
22:19Je vais embrasser tous les champions, voir comment ils réagissent.
22:21J'adore cette émission.
22:25C'est la dernière.
22:27On est parti à la rencontre de Géraldine Cluzel.
22:29Est-ce que vous, vous avez l'habitude de suivre votre instinct ?
22:31Très important.
22:33Ah oui, il faut.
22:35La dernière fois que tu l'as suivie, apparemment, c'était...
22:37Généralement, il faut le suivre.
22:39Vous suivez votre instinct ?
22:41Oui, moi au PMU.
22:43Pourquoi vous prenez mon instinct, pas notre instinct ?
22:45Parce que Géraldine Cluzel,
22:47elle est championne de tir à l'arc chasse à l'instinct.
22:49Et à l'instinct, ça sous-entend quoi ?
22:51Pas de viseur.
22:53Pas de viseur, donc on parle vraiment d'instinct.
22:55Le terme chasse aussi, c'est...
22:57Alors chasse, oui, parce qu'en fait,
22:59on chasse pas des animaux,
23:01mais c'est sur des animaux.
23:03C'est l'arc chasse, en fait, c'est la spécificité de l'arc.
23:05Et on va aussi sur des parcours...
23:07Ce qu'on appelle des 3D.
23:09Parcours 3D, c'est ça. On a 24 cibles.
23:11Pour chasser une tortue.
23:13Elle bouge très doucement.
23:15Elle bouge encore moins.
23:17Je ne l'ai pas vue.
23:19Elle s'entraîne de quel côté, avec ce temps ?
23:21Dans des salades.
23:23C'est un peu comme l'ancien collège.
23:25Le collège Leschamps.
23:27Le Gymnase Leschamps.
23:29Mais dans les sous-sols.
23:31On y va alors.
23:33Les amis, bienvenue dans
23:35Qui s'y frotte, s'y pique. On se retrouve aujourd'hui
23:37à Villars, au Gymnase Leschamps,
23:39mais dans les sous-sols, pour affronter notre championne,
23:41Géraldine Cluzel, championne de
23:43tir à l'arc. C'est parti, suivez-moi.
23:49Salut Géraldine, comment ça va ?
23:51Très bien.
23:53Est-ce que tu peux te présenter en quelques mots ?
23:55Géraldine Cluzel, je suis au club de la JAT à Terre Noire
23:57depuis 2012.
23:59Tu m'as dit que tu tirais à l'instinct, c'est bien ça ?
24:01Moi je tire en arc chasse,
24:03et je tire en style instinctif, c'est marqué dans le règlement,
24:05c'est-à-dire sans viseur, sans visée.
24:07On essaie de trouver des points de repère et on essaie d'atteindre la cible.
24:09Alors Géraldine, par mois, ton palmarès,
24:11t'en es où maintenant ?
24:13J'ai fait différents types de tirs.
24:15J'ai déjà été championne départementale.
24:17J'ai participé au Régional UNED une fois, j'ai fini 4ème.
24:19J'ai fait des tirs départementales et régionales
24:21en 3D, et j'ai été aussi
24:23tireuse départementale
24:25en nature.
24:27Le tir en nature, c'est pas que statique en fait ?
24:29Il y a trois types de parcours en nature, le tir en 3D,
24:31on fait 24 cibles sur un parcours
24:33de 5 à 10 kilomètres.
24:35Quelle est ta fréquence d'entraînement à toi ?
24:37J'ai fait 4 séances d'entraînement, 2 heures par semaine.
24:39Quel est ton meilleur souvenir en compétition ?
24:41C'est quand j'ai fini 4ème en salle,
24:43parce que j'ai tombé sur une ancienne championne de France
24:45qui m'avait dit qu'en 4 mois c'était gagné,
24:47et que je l'ai emmené jusqu'au barrage.
24:49J'ai perdu au barrage, mais je l'ai quand même emmené jusqu'au barrage.
24:51Quel est ton petit truc anti-stress avant les compétitions ?
24:53Si on me dit que j'arrive pas,
24:55et qu'on me dit que de toute façon c'est bon, c'est gagné,
24:57ça me met dans un état qui me pousse bien généralement.
24:59Alors, qu'est-ce que tu m'as prévu aujourd'hui ?
25:01Alors, je t'ai prévu un mini-mini-mini micro
25:03parcours 3D avec 3 bêtes différentes.
25:05Ce sont des petites bêtes. Nous avons
25:07un ours avec différentes zones
25:09de tir qui vont aux différents points.
25:11Et là, on va tirer à une longueur de 15 mètres.
25:13Ok, bon, c'est parti.
25:15Tu as passé un sale quart d'heure, mon pote.
25:17Descends-le. Descends-le.
25:19Baisse-le, baisse-le. Non, baisse-le.
25:21Je comprends rien.
25:23T'es trop haut. Baisse.
25:25Je vais encore
25:27bien me faire rétamer.
25:29Franchement, je ne m'attendais vraiment pas à ça.
25:31C'est très dur de tirer la corde
25:33et j'ai mal aux doigts, en fait.
25:37Là, je dois avoir un 8.
25:39Elle n'a pas du tout 8.
25:41Je suis allé voir, elle a 5.
25:43Waouh.
25:47Oh non.
25:49Mais ça ne veut pas.
25:51Ça ne veut pas.
25:53Oui, oui. C'est bien ma flèche.
25:55Donc, toi, tu as fait 15 points.
25:57Moi, je dois payer 15 euros, apparemment, de dégâts.
25:59Oui, non, mais plaisant. Et en plus, tu n'as pas été aidé.
26:01On voyait un peu, il y avait du parti pris derrière.
26:03En tout cas, Géraldine, merci beaucoup de m'avoir accueilli. De rien.
26:05J'ai appris quelque chose, on ne dirait pas.
26:07Mais bon, en tout cas, je te souhaite le meilleur pour la suite.
26:09A bientôt. Ciao.
26:11Les gens qui sont derrière, tu leur dois 15 euros. Ils ne rigolent pas.
26:13Tu n'as jamais touché la cible.
26:15Mais hé, oh.
26:19J'y étais, j'y étais.
26:21Et à chaque flèche qu'il me paye, on entendait derrière
26:23un monsieur qui disait 5 euros.
26:25D'ailleurs, Géraldine est là avec le président.
26:27Plus de 30 ans de présidence, quand même.
26:29Alors, on peut ricaner,
26:31mais on a fait quelques petites recherches avec vous, Yacine.
26:33Quand on bande un arc à 3 doigts,
26:35la pisse...
26:37Oui, c'est très dur, déjà, de bander un arc.
26:39Mais non, mais vraiment, c'est extrêmement dur.
26:41C'est toi qui étais. Et la puissance ?
26:43Là, on est sur une puissance, donc j'ai noté 40 livres.
26:45Ça vous parle ? 40 livres, ça te parle ?
26:47Allez, on traite.
26:4950, ça fait 222 newtons,
26:51donc 22 kilos, quoi.
26:53C'est ça, on est sur une vingtaine de kilos.
26:55Mais 20 kilos de puissance sur une pointe,
26:57c'est juste énorme. Alors, elle m'a expliqué que ça rentrait dans la paille.
26:59Voilà, on a ça qui rentre quand même dans la paille,
27:01ce qui est énorme. C'est des pailles très tassées.
27:03À 22 kilos, je ne pensais pas qu'il y avait 22 kilos de puissance.
27:05C'est extrêmement puissant. En plus, là, c'est un arc de 1,50 m,
27:07donc c'est quand même un bel arc.
27:09Et comme je l'ai dit, ce ne sont pas des arcs à poulies.
27:11Et tu disais toi-même que ton corps résiste.
27:13En fait, mon corps
27:15tremble parce que je suis en effort constant.
27:17Lève ton coude, elle t'a dit.
27:19Peut-être parce que tu n'es pas assez tanké, aussi.
27:25En plus, quand tu vois Yacine...
27:27Excuse-moi, Yacine, mais tu as une...
27:29Tu es charpentée.
27:31Quand on voit quand même... Madame ?
27:33Je suis charpenté, ici, mais d'une autre façon.
27:35En fait, c'est la...
27:37Il y a une technique.
27:39Tout l'intérêt, encore une fois, je le répète, de cette chronique,
27:41ce n'est pas là où on croit qu'il faut être fort.
27:43C'est de la technique, c'est du gainage aussi,
27:45c'est de la concentration. Parce que moi, j'étais plus concentré
27:47à tenir comme ça. Du coup, ça tremble.
27:49Ma flèche, elle va là où elle peut.
27:51La respiration, un peu comme au sens du tir.
27:53En fait, c'est vraiment un mélange
27:55de plein de paramètres.
27:57Je n'ai pas performé.
27:59Je trouve bluffant le one-shot
28:01sans viseur.
28:03C'est ça, on n'a rien.
28:05Et pour être précis, il faut tendre le plus possible.
28:07Je ne sais pas s'il va... Non, parce qu'en fait, ça dépend
28:09de la courbure qu'il va donner à ta flèche.
28:11Pour montrer encore plus
28:13la force avec qui vous vous êtes affrontés,
28:15vous avez une dernière photo.
28:17Cette photo, elle est exceptionnelle. Je l'ai reçue aujourd'hui.
28:19Elle est très précise, Géraldine.
28:21On peut mettre une flèche... Je pensais que ça ne se faisait pas.
28:23Dans une autre flèche.
28:25Le plus dingue, c'est que
28:27quand je lui ai demandé, c'est exceptionnel, ça ne doit jamais arriver,
28:29elle m'a dit, si, si, c'est la quatrième cette saison.
28:31Elle pleure parce qu'elle a perdu deux flèches.
28:33Elle a perdu une flèche.
28:35Et là, ça compte le point de la flèche qui a été plantée en premier.
28:37Donc ça compte quand même.
28:39C'est très précis. Pour vous montrer...
28:41La distance, rappelez la distance.
28:4315 mètres.
28:45Oui, ça, 18 mètres.
28:47C'est beaucoup, 18 mètres.
28:49Donc...
28:51C'est pas mal. J'ai cassé deux, trois flèches,
28:53mais c'était pas mal. Merci à vous, Géraldine,
28:55de donner de l'espoir à la jeunesse.
28:57C'est bien, quand même.
28:59Faut pas le broyer non plus. Dans quelques instants,
29:01on va parler rallye avec vous,
29:03Jean-Luc Favergeon. On l'a reçu il y a deux ans.
29:05Voilà. Donc on va faire le point sur ce qu'il a fait
29:07depuis ces deux ans. C'est Thibaut Célier.
29:15Alors, je m'en souviens comme si c'était hier.
29:17Il y a presque plus de deux ans.
29:19Il neigeait.
29:21Il neigeait. Des flocons comme ça.
29:23On était obligés de rester chez vous, quoi.
29:25C'était horrible, ça.
29:27C'est un excellent souvenir, quand même.
29:29Merci, Thibaut, d'avoir accepté notre invitation.
29:31Effectivement, ça fait deux ans. Pendant ces deux ans,
29:33de l'eau a coulé sous les ponts.
29:35Pourquoi il était venu ? Rappelez-nous.
29:37Parce qu'il venait de remporter le trophée
29:39Stellantis Motorsport
29:41rallye cup en catégorie junior.
29:43On te suivait. Comment ça s'est passé ?
29:45On peut faire un petit aparté, là-dessus ?
29:47C'est quand vous voulez, Julien.
29:49Du coup, pour le coup,
29:51cette saison, elle s'est pas très bien passée.
29:53On a eu quand même pas mal
29:55de petits soucis mécaniques et aussi de sortie de route.
29:57On avait un gros objectif à aller chercher.
29:59C'était vraiment compliqué.
30:01Il fallait vraiment tout donner.
30:03On va dire rouler un peu à caisse perdue.
30:05C'est pour ça qu'on a fait quelques
30:07petites erreurs qui nous ont coûté un peu le championnat.
30:092022 ?
30:11Ça, c'était 2023.
30:13On en parlera plus tout à l'heure.
30:15Moi, je suis pressé, quand même, de parler du rallye des noix.
30:17Puisque c'est la première fois
30:19qu'on devait y courir avec une voiture aussi performante.
30:21C'est une Skoda.
30:23Avant, c'était R5. Maintenant, c'est rallye 2.
30:25C'est la catégorie reine en France.
30:27C'est celle-ci. C'est vous, Thibault.
30:29C'était une voiture que tu avais louée pour l'occasion.
30:31Effectivement, tu as failli
30:33gagner le rallye. On peut l'applaudir
30:35très fort. Pour une première, c'était vraiment
30:37une super performance.
30:39Ma première question...
30:41Vous avez roulé combien de temps avec celle-ci ?
30:43Juste sur rallye, on a eu
30:45une petite vingtaine de kilomètres
30:47avec.
30:49On peut louer une voiture
30:51comme ça ? Mais la caution doit être...
30:55Après avoir fait ces
30:57quelques kilomètres de roulage, est-ce que tu t'attendais
30:59à être aussi performant dès le début
31:01du rallye et sur tout ce rallye ?
31:03Non, je ne m'attendais pas à être aussi proche
31:05de David Salanon,
31:07qui est la référence
31:09de notre région et qui a beaucoup d'expérience
31:11avec ce genre de voiture.
31:13Après, on a roulé
31:15comme on savait faire avec Fred.
31:17Il est sur le bon coin en ce moment.
31:21Pour parler de cette voiture,
31:23tu as conduit
31:25plusieurs voitures auparavant, mais c'est celle-ci
31:27qui a quand même pas mal de réglages à faire.
31:29Est-ce que tu peux nous parler de cette voiture ?
31:31Est-ce que c'est facile à adapter
31:33sur le terrain, par exemple ?
31:35On a eu la chance de la louer à Thibaut Abouzi
31:37qui a quand même pas mal d'expérience.
31:39Il en connaît un rayon.
31:41Il nous a déjà
31:43approché la voiture au maximum
31:45par rapport à mon style de conduite.
31:47Ça m'a permis
31:49d'être vraiment à l'aise
31:51dès les premiers kilomètres.
31:53Il fait partie, un peu,
31:55grâce à lui, de ce résultat.
31:57Quand on est novice,
31:59comment on choisit une voiture ?
32:01Tu te calmes quand même !
32:03Je suis novice en rallye,
32:05comment on choisit cette voiture ?
32:07Thibaut n'est pas novice !
32:09Pour attaquer, on débute
32:11souvent avec une petite voiture
32:13histoire de se faire la main,
32:15de commencer à prendre des notes.
32:17Il y a tout un système de notes à mettre en place
32:19qui est vraiment très important.
32:21Avec le copilote, il faut qu'on fasse qu'un dans la voiture.
32:23Il y a énormément de confiance à avoir.
32:25Il faut y aller step by step.
32:27C'est ce qu'on a fait tout au long
32:29ce que j'ai fait depuis mes débuts.
32:31Finir avec
32:33le dernier rallye de la saison
32:35avec une telle voiture...
32:37C'était pas le must du must encore.
32:39Il y avait une autre évolution, non ?
32:41Non, c'était pas la dernière évolution de Skoda.
32:43Tu étais face à David Salanon
32:45qui avait eu la C3 rallye 2.
32:47Je pense que c'était une des dernières évolutions.
32:49Dis-moi si je me trompe,
32:51mais je pense que ta voiture était peut-être un poil
32:53en dessous de la C3.
32:55En termes de quoi ?
32:57En termes d'évolution.
32:59Sachant que
33:01celle de David Salanon,
33:03c'était l'ancienne à Juan Bonato
33:05qui est cette fois champion de France.
33:07Franchement, c'est une très belle auto.
33:09De nous rouler déjà avec une Skoda
33:112018, c'est déjà énorme pour une première.
33:13On ne pouvait pas
33:15se permettre de rouler avec une voiture
33:17avec plus d'évolution. Il fallait juste prendre la main
33:19et ça s'est avéré très proche.
33:21Jean-Louis nous a fait vivre ce rallye des noix
33:23mais chaque fois, chaque spéciale...
33:25Et ça se titillait.
33:27J'avais justement dit à l'issue du deuxième tour,
33:29à l'issue de l'ES4, vous étiez à égalité parfaite
33:31avec David Salanon dans le même dixième.
33:33Donc il restait les deux spéciales...
33:35Il restait les deux spéciales nocturnes pour faire la différence
33:37et qu'est-ce qui s'est passé au départ
33:39de la première spéciale nocturne ?
33:43Expliquez, parce que moi, j'ai eu comme info
33:45quand il a calé.
33:47Moi, quand je cale, avec le stress, c'est normal. Mais toi ?
33:49Quand on cale, tu sais qu'il faut mettre les deux pieds ?
33:51Oui, j'ai essayé justement
33:53et en fait, j'avais mis
33:55un système de procédure de départ
33:57qui permet de réguler
33:59le moteur à 6500 tours
34:01et en fait, j'ai appuyé sur le bouton et quand j'ai enclenché la première,
34:03je ne sais pas trop ce qui s'est passé
34:05mais ça m'a enlevé la procédure de départ
34:07et du coup, la voiture est montée trop haut dans les tours
34:09et du coup, impossible
34:11de partir en mode stage comme ça.
34:13Mais t'as récupéré, mais du coup,
34:15t'as perdu. Tu perds quoi ? Tu perds 4-5 secondes
34:17à peu près, j'ai vu la vidéo.
34:19C'est énorme de perdre 4-5 secondes, je suppose.
34:21C'est frustrant surtout de finir à 3ème.
34:23Voilà, parce que là, le rallye,
34:25t'aurais vraiment pu le gagner, mais bon, c'est déjà une grosse performance
34:27d'avoir joué la gagne dès les premières spéciales.
34:29C'est trop frustrant.
34:31J'aimerais qu'on revienne sur la saison 2024
34:33parce que je sais que le temps passe
34:35et j'aimerais qu'on ait le temps de parler de la saison 2024
34:37lors de laquelle tu as couru
34:39avec une Missou R4.
34:41Est-ce que
34:43tu peux nous parler un peu de cette saison ?
34:45Tu as changé de voiture en cours de saison.
34:47Tu vas nous expliquer pourquoi. Il y a eu une sortie de route au pays du G.
34:49Mais parle-nous un peu de cette expérience
34:51avec cette voiture, 4 roues motrices notamment.
34:53D'ailleurs, Fred
34:55est présent ici
34:57et c'est grâce à lui que
34:59j'ai pu continuer à rouler parce que
35:01la saison, c'était compliqué de repartir en championnat de France.
35:03Ça demande énormément de temps
35:05et de budget.
35:07Grâce à lui, on a pu repartir
35:09avec cette Missou.
35:11C'était vraiment top.
35:13Fred, c'est un super copilote parce qu'il a copiloté
35:15des gens très connus,
35:17notamment Gene Lantais, un Porsche
35:19très reconnu il y a quelques années
35:21et qui a été d'ailleurs champion de France.
35:23Une grosse référence à tes côtés.
35:25Oui, c'est sûr, ça m'a beaucoup apporté.
35:27Après, on s'est rencontré
35:29grâce à David Salanon.
35:31On a ouvert
35:33pour lui un rallye en championnat de France.
35:35Grâce à lui,
35:37ça m'a permis d'en être là
35:39et d'être ici sur ce plateau parce qu'on a fait une très belle saison.
35:41Le paie du jet, c'était...
35:43C'était horrible.
35:47J'ai fait l'ouverture et je mettais les warnings.
35:51L'objectif, c'était de faire la finale des rallyes
35:53cette année et donc la voiture n'étant plus
35:55disponible pendant quelques temps, tu as dû rouler avec d'autres voitures.
35:57Exactement. Après, on a eu la chance
35:59justement, mon père nous a prêté
36:01sa voiture. Il a une BMW compacte.
36:03Moi, je ne prêterai jamais à ma caisse.
36:05Surtout après une sortie de route.
36:11On a pu rouler à ça
36:13et aussi grâce à Guy Dutreuil qui est un partenaire
36:15et un ami qui nous a prêté une voiture
36:17pour faire justement
36:19un rallye pour marquer des points qui nous manquaient.
36:21Est-ce que c'est
36:23formateur, ou même, Jean-Louis, de cette question de changer
36:25de véhicule ou pas ?
36:27Pour le coup, oui, parce qu'en fait, il faut arriver à
36:29s'adapter très rapidement.
36:31Chaque voiture est différente.
36:33On a la traction, la 4 roues,
36:35la propulsion et du coup,
36:37cette année, on a eu la chance de faire les
36:39trois types différents de voitures.
36:41Et donc, tous ces rallyes,
36:43tous ces points marqués, vous ont finalement permis
36:45de bien vous qualifier pour la finale des rallyes
36:47et vous avez pu gagner votre catégorie lors de cette finale.
36:49C'était vraiment l'objectif premier de cette saison.
36:51Oui, exactement. C'était vraiment l'objectif
36:53et voilà, en fait,
36:55c'était un signe pour remercier
36:57un peu toutes les personnes qui nous suivent.
36:59Les deux teams
37:01VAS et GRT, nos deux teams
37:03respectifs, on s'est assemblés ensemble
37:05en début d'année. C'est magique
37:07l'osmose qu'il y avait avec tout le monde, deux teams
37:09et voilà, c'était une belle récompense
37:11pour tout le monde. Mais Thibaut, quand on voit
37:13ce que ça donnait au rallye des Noix
37:15en régional,
37:17il y a la Coupe de France.
37:19Aujourd'hui, en 2025, on va aller où ?
37:21Et avec quoi ?
37:23Justement, c'est
37:25la question qu'on va se poser.
37:27On a encore pas mal de temps pour y réfléchir.
37:29À la début de saison, on attaque
37:31mi-février, début mars, mais ça
37:33c'est demain, ça passe vite.
37:35Mais après, pour l'instant, on ne sait pas vraiment ce qu'on va faire.
37:37En attendant, ça sera toujours la Coupe de France
37:39parce qu'en championnat de France, ça demande
37:41énormément de temps.
37:43Après, pourquoi pas refaire un petit rallye
37:45en championnat de France en formule de promotion
37:47histoire de se battre avec les meilleurs
37:49qui ont l'habitude de faire ça, donc pourquoi pas.
37:51Justement, les formules de promotion, tu as vécu ça
37:53pendant deux ans, c'était en 2022, 2023
37:55trois ans,
37:57en Stellantis,
37:59rallye cup. Qu'est-ce que tu retiens de cette expérience
38:01en championnat de France, avec un gros niveau
38:03de compétition ?
38:05Vraiment, à un niveau de folie,
38:07il faut rouler
38:09à 120% tout le temps.
38:11C'est un peu du parkour aussi ?
38:13C'est impossible.
38:15Les spéciales sont tellement longues et ça demande
38:17énormément de boulot en amont
38:19que c'est dur à savoir. Combien de spéciales, là-bas ?
38:21Ça dépend,
38:238 spéciales différentes qui font
38:25environ 15 jusqu'à
38:2730 kilomètres.
38:29Quand ça tourne vraiment, c'est impossible
38:31de... C'est pour ça que le rôle du copilote
38:33est très important et avoir confiance
38:35à lui. Et toi, donc, entre choisir
38:37essayer d'avoir un programme en championnat
38:39de France et faire la Coupe de France,
38:41tu vas t'orienter plutôt sur la Coupe de France ?
38:43Oui, sur la Coupe de France.
38:45Avec le boulot, avec
38:47le budget. Et puis, vraiment
38:49retrouver cet esprit,
38:51toujours l'esprit de compétitivité, mais
38:53surtout l'esprit convivial
38:55qu'on a un peu moins en championnat de France.
38:57C'est un peu plus...
38:59En tout cas, tu nous as vraiment mis l'eau à la bouche.
39:01On serait déçus de te voir
39:03avec autre chose qu'une Skoda ou un équivalent.
39:05On a pas mal d'impression.
39:07On attend de voir ce qu'il va se passer en 2025.
39:09Mais franchement, tous les spécialistes
39:11attendaient effectivement sur Rallye des Noix
39:13de voir un peu ton niveau de compétitivité.
39:15On savait que... Tous les spécialistes savaient
39:17qu'à partir de la 3e ou 4e spéciale,
39:19tu serais dans les temps de David Salanon.
39:21Et en fait, ça a été sur tout le rallye.
39:23En tout cas, tout ce qu'on te souhaite, c'est de continuer
39:25dans cette catégorie. On attend quelques semaines
39:27pour savoir. La semaine prochaine, c'est la
39:29dernière de la saison, déjà, 2024.
39:31Yacine Mariel,
39:33je suis sûre que vous voulez ressembler à Thibaut.
39:35Pourquoi ? Sa réactivité,
39:37son oeil de linge. Surtout pour avoir un père qui traite des BMW.
39:39Moi, je veux voir un papa qui traite des BMW.
39:41Je suis allé voir Jérôme
39:43de Win-Win, où vous entraînez.
39:45Et il ne sait pas encore à quoi il s'attend,
39:47mais ça va être très dur.
39:49L'œil de lynx, on t'appelle.
39:51C'est ça ? C'est ça, exact.
39:53Un petit mot sur Jérôme ?
39:55Au top. Il faut vraiment y aller.
39:57Ça m'a beaucoup permis d'évoluer.
39:59Réflexe ? Ah, ok, réflexe.
40:01Voilà. Merci à vous, Thibaut.
40:03On l'applaudit bien fort.
40:05Dans quelques instants, on va prendre notre requête
40:07et on va aller voir le portrait sportif
40:09du mois.
40:15Ça va, mon Lilian ?
40:17J'écoute.
40:19Je suis aussi impatient d'être à l'émission
40:21de la semaine prochaine. T'as pas fait la Satélion ?
40:23Non. J'ai pas fait la Satélion.
40:25Et attention, c'est une exclue aussi.
40:27Lilian me l'a dit. Il m'a fait clac, clac, clac.
40:29Il m'a dit que c'est bon pour mon invité de la semaine prochaine.
40:31Ça va être du lourd, du très lourd.
40:33On le dit ? On peut le dire.
40:35La semaine prochaine, on va parler bûcheronnage.
40:37On va parler de bûcheronnage sportif
40:39et il n'y en a qu'un seul dans la Loire.
40:41C'est incroyable.
40:43Si vous voyez la semaine prochaine un gars descendre
40:45avec un Saint-Pin de 16 mètres,
40:47il est pour nous.
40:49Il va venir nous voir.
40:51Il est de la terrasse sur Dorlay.
40:53Vous allez voir, je vais aussi m'exercer.
40:55T'es coupé à la Loire ? Non, j'espère pas.
40:57Est-ce qu'il ressemble à un vrai bûcheron avec les roues claquées ?
40:59On verra ça la semaine prochaine.
41:01Il vient en combi.
41:03Pour le moment, on ne va pas parler de bûcheronnage
41:05mais de badminton.
41:07On va aller du côté de Saint-Chamond.
41:09Je suis allé rencontrer Nila Lengueté.
41:11Elle a 15 ans.
41:13Elle vient juste d'intégrer
41:15le pôle espoir de Voiron en badminton.
41:17Elle a attaqué le badminton à 6 ans
41:19du côté de Saint-Chamond.
41:21Pour passer un cap,
41:23au-delà d'intégrer le pôle de Voiron,
41:25elle est aussi licenciée
41:27du côté d'André-Zieu Boutéon.
41:29Elle est vice-championne de France.
41:31Ça faisait très longtemps que je n'avais pas fait un portrait
41:33d'une petite pépite.
41:35Une future pépite, en tout cas, je l'espère.
41:37Il n'a pas encore de manager.
41:39C'est plus facile.
41:41A cet âge-là, c'est papa-maman.
41:43C'est plus facile.
41:45On la découvre.
41:47C'était du côté du club de Saint-Chamond que je suis allé rencontrer.
41:49Salut à tous.
41:51Je m'appelle Lengueté Nila et je suis vice-championne de France
41:53de badminton.
41:55J'ai commencé ici à l'âge de 6 ans
41:57à Saint-Chamond-Pays-Digier badminton.
41:59Je suis restée jusqu'à l'année dernière,
42:01la saison 2023-2024.
42:03Et pour la saison 2024-2025,
42:05j'ai changé de club.
42:07Je suis allée au André-Zieu Boutéon badminton club.
42:09Puis après, je suis allée
42:11au Pôle Espoir de Voiron
42:13pour me développer davantage
42:15et plus m'entraîner.
42:17J'ai commencé les compétitions
42:19à Saint-Chamond-Pays-Digier.
42:21J'ai commencé à Saint-Chamond-Pays-Digier
42:23un ou deux ans après
42:25que j'ai commencé le bad,
42:27en 2017-2018.
42:29Au début, je faisais des CJL,
42:31des circuits jeunes de la Loire.
42:33Ce sont des tournois départementaux.
42:35Puis j'ai progressé en faisant des TRJ,
42:37des tournois régionaux jeunes.
42:39J'ai commencé à faire des tournois nationaux,
42:41des CJL,
42:43des circuits élites jeunes qui regroupent
42:45les meilleurs jeunes de France.
42:47Mon plus gros résultat sur les championnats de France,
42:49c'était sur la saison 2023-2024.
42:51J'ai été vice-championne de France,
42:53en simple.
42:55En quart de finale, je fais un très gros match
42:57contre la tête de Série 1,
42:59qui est censée gagner les championnats de France.
43:01Sur le papier, c'est elle la plus forte.
43:03Je sors un des meilleurs matchs de ma vie
43:05et je gagne.
43:07Après, je gagne ma demi-finale
43:09et je perds malheureusement en finale.
43:13Je fais un contre-amorti,
43:15un coup au filet où je fais tourner le volant.
43:17Le volant se bloque sur la bande.
43:19Il était coincé dans les plumes.
43:21Avec mon adversaire,
43:23on ne savait pas trop quoi faire.
43:25On a rejoué le point.
43:29Pas très bien sur le match.
43:31J'étais menée.
43:33C'était un des moments où j'ai dû faire un gros point.
43:35Comme j'étais en dessous du score,
43:37j'ai crié pour me libérer.
43:39J'aime bien la photo,
43:41l'ambiance.
43:45Mon coach, sur une balle de tennis,
43:47il a fait un dessin pour que je pense à autre chose.
43:49Avant mes matchs,
43:51je la regarde et je joue avec
43:53pour ne pas penser à mon match.
43:57Mon but, c'est également
43:59de gagner pour performer
44:01et me faire repérer
44:03pour un objectif à plus long terme
44:05qui serait les championnats d'Europe U17
44:07qui seraient sur la période
44:09juillet-août-septembre.
44:11C'est bon.
44:15J'ai chauffé le public.
44:17Lillian,
44:19vous qui jouez au badminton,
44:21Imanissi au badminton,
44:23ça colle ?
44:25Je jouais, ça tape très fort.
44:27C'est très physique.
44:29C'est comme Damien la semaine dernière ?
44:31Non, un peu plus.
44:33Je trouve même plus bluffant en mixte.
44:35Le fait de se déplacer
44:37à deux sur le...
44:39Je reviens sur le résultat
44:41parce qu'elle était en compétition
44:43internationale ce week-end
44:45et elle fait médaille d'argent en simple
44:47et bronze en mixte.
44:49C'était du côté de Ibiza.
44:51Il y a trop de résultats.
44:53Je suis vite perdu.
44:55C'est incroyable.
44:57À suivre.
44:59Sport7 est terminé.
45:01Ça reviendra
45:03la semaine prochaine.
45:05Si vous voulez revoir cette émission,
45:07on la repasse quand même douze fois.
45:09On est présents sur toutes les boxes.
45:11Même aux Etats-Unis et bientôt en Australie.
45:13Yes ? You sure ?
45:15Are you sure ?
45:17Look at me.
45:19Mon frère est prof d'anglais.
45:21Ton frère est prof d'anglais ?
45:23Je vous envoie le numéro.
45:25À la semaine prochaine.
45:27Ciao, bye bye.

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