L'Assemblée nationale doit approuver ce mardi, de façon symbolique, la stratégie d'aide à l'Ukraine, scellée par l'accord de sécurité franco-ukrainien du 16 février, qui prévoit "jusqu'à trois milliards d'euros de soutien supplémentaire" à l'Ukraine
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00:00 — Vous allez voter ce soutien à l'Ukraine ? — Tout à fait. Nous allons... Le groupe écologiste va réaffirmer son soutien à l'Ukraine et voter pour.
00:08 — Pourquoi ? — Parce que depuis le début du conflit, les écologistes sont extrêmement clairs. Pour nous, il nous doit défendre
00:18 l'intégrité territoriale des pays et le droit à l'autodétermination des peuples. Ça veut dire effectivement soutenir l'Ukraine,
00:26 y compris par l'envoi d'armes ou de munitions ou via de la formation. C'est notre position depuis 2 ans. Elle n'a pas varié.
00:33 Et donc nous la confirmons dans les votes d'aujourd'hui. — Mais Mme Chatelain, il y a une division de la gauche sous nos yeux,
00:40 puisque les communistes vont voter contre, les insoumis également. En revanche, vous votez pour, les socialistes également.
00:47 Comment vous expliquez cette fracture au sein de la NUPES ? — Mais très simplement, lors des législatives, nous avions listé
00:55 les 650 propositions sur lesquelles nous étions d'accord. Mais nous avions aussi posé nos désaccords. La question internationale
01:01 en faisait partie. Et donc ce n'est pas une surprise que nos positions soient différentes. Les partenaires...
01:07 — Mais c'est une question essentielle. — Mais aujourd'hui, la question... Et on a travaillé avec nos collègues communistes,
01:13 France Insoumise, pendant par exemple la loi de programmation militaire. La question, c'est comment chacun est cohérent dans sa position
01:21 et comment on travaille à des rapprochements. On arrive à très grands rapprochements. Par exemple, aujourd'hui,
01:25 le gouvernement diminue de 900 millions d'euros les moyens de la diplomatie française. Aujourd'hui, on a le ministre de l'Economie
01:31 qui considère que la solution aux crises ne vient pas par la diplomatie. Il y a un accord total de la gauche pour dire que c'est inacceptable
01:37 et que fragiliser le quai d'Orsay dans ce moment de crise où la paix est très fragile est une décision à considérer.
01:44 C'est un exemple parmi d'autres de sujets sur lesquels on peut se mettre d'accord tout en ayant, tout en assumant des positions
01:52 différentes sur les questions internationales.