Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Bonsoir à tous, Élisabeth Lévy est avec nous, Gilles-William Golnadel, Joseph Massé-Scarron et Philippe Bilgers, on va évidemment parler de la censure qui n'aura pas lieu,
00:09on va parler du nouveau front populaire qui a explosé ou pas. Mais avant cela, parce qu'on a beaucoup parlé politique cette semaine,
00:17je voulais vous parler d'une audition qui a eu lieu aujourd'hui à l'Assemblée nationale concernant les violences commises dans les secteurs artistiques et médiatiques.
00:27Et ces auditions, ces commissions parfois d'enquête, je les trouve formidables parce qu'il se dit des choses qui ne se dit nulle part ailleurs.
00:35On a vu ça avec le nucléaire, on a vu ça parfois avec la commission lorsque des magistrats ont dit devant des parlementaires qu'ils avaient perdu la bataille.
00:47C'est des choses qu'on ne dit pas parce que quand on parle sous serment, la parole est différente que lorsqu'il y a une simple interview sur un plateau de télévision.
00:54Et aujourd'hui, l'audition a été entièrement consacrée à Yacine Bellatar.
00:59Trois femmes témoignent sur des propos et des violences sexistes de sa part et un monteur déclare que l'humoriste l'appelait en permanence le juif.
01:07Et je le répète, c'est dans le cadre d'une audition sur les violences commises dans les secteurs artistiques et médiatiques.
01:15Vous allez entendre Madame Christine Béroux, qui est une comédienne.
01:18Vous allez entendre Eponine Begeja, qui est également une responsable de production.
01:24Et puis vous entendrez Elsa de Bielowski, comédienne.
01:28Et les trois racontent leur quotidien avec Monsieur Bellatar.
01:32Au début, c'était merveilleux.
01:35Il m'encensait tout en instaurant un climat de flirte.
01:39Moi, j'avais 27 ans.
01:41J'étais très naïve et quand il m'a embrassée la première fois, j'ai cru bêtement que c'était le début d'une relation sentimentale.
01:49Mais après ce premier baiser, il a fait comme si de rien n'était et a commencé à me dire que j'étais nulle.
01:55Puis à m'appeler la grosse ou la moche.
01:58Si je m'en plaignais, il disait que je n'avais pas d'humour.
02:02Puis un jour, Yacine Bellatar m'a convoquée dans son bureau.
02:05Il m'a plaquée contre le mur, m'a embrassée avec violence.
02:10Et quand je l'ai repoussée, il m'a mordu la lèvre.
02:13Je suis sortie du bureau, la bouche en sang.
02:16Il m'a proposé un travail de directrice de production pour le contenu audiovisuel de ses prochains spectacles, Les soirées chelous.
02:22Très rapidement, il m'a fait la cour, absolument déstabilisée par ce coup de cœur qui lui tombait dessus.
02:28Séducteur, flatteur, charmeur et surtout manipulateur.
02:32J'ai refusé de coucher avec lui et je n'ai pas eu le poste.
02:35Je précise que Yacine Bellatar m'a appelée pour me menacer, pour parler à mes employeurs.
02:42Qu'il a ensuite appelé des ex-employeurs à moi en disant
02:46« Est-ce que tu connais cette personne ? Il va falloir qu'elle fasse très attention à ce qu'elle dit et à ce qu'elle fait. »
02:51Je commence à avoir peur de lui, de son jugement, à être stressée dès que je le vois, dès que je lui parle.
02:56Il m'envoie souvent des messages, à pas d'heure, me propose des balades pour discuter.
03:01Je ne sais jamais comment lui répondre, comment refuser ses avances sans le vexer, sans le fâcher.
03:06C'est mon patron.
03:08En plus, j'ai déjà vu Yacine s'énerver sur d'autres personnes et les humilations qu'il fait subir.
03:14J'ai pas envie de vivre ça.
03:16Un jour, il me donne rendez-vous dans un parc à côté du théâtre du rond-point.
03:19En me faisant la bise, il détourne sa tête et essaie de m'embrasser avec la langue.
03:23Je recule et là il me regarde et me dit « T'as vraiment un rapport étrange avec les hommes. »
03:28J'ai souvent repensé à cette phrase.
03:31Et oui, je comprends mieux pourquoi maintenant.
03:34C'est vrai que cette phrase m'a travaillée.
03:37J'ai un rapport étrange avec les hommes.
03:39Non, pas tous les hommes, certains hommes.
03:41Ce type d'hommes.
03:43Ce sont des témoignages, bien évidemment.
03:45Mais c'est quand même ça qui est...
03:47Excusez-moi, moi je suis très gênée par cette commission.
03:50On voit, alors là c'est un petit morceau, mais on voit tous les médias défiler pour répondre à ceci et cela,
03:56expliquer comment ça se passe chez eux, pour une simple raison.
04:00C'est que ce genre de témoignages devrait avoir lieu devant un tribunal,
04:04après une instruction dans laquelle un juge aurait écouté ces témoignages.
04:08Je ne sais pas que je vais mettre en cause, c'est une question de séparation des pouvoirs presque.
04:12Et avec un procès contradictoire.
04:16Là, nous avons exactement comme dans Mediapart, exactement comme ils le font tout le temps,
04:20une parole face à laquelle il n'y a rien.
04:23Et franchement, je ne suis pas suspecte de sympathie pour Yacine Bélatar.
04:27Vraiment...
04:29Pas une seconde, je ne doute de la bonne foi de ces victimes selon la déclaration qu'elles font.
04:39Mais là où je rejoins Elisabeth, ce qui me gêne, c'est le sentiment qu'il n'y a pas de contradiction
04:46qui est apportée, pas forcément judiciaire.
04:49À la limite, Bélatar serait en face de ces trois jeunes femmes.
04:53Il sera peut-être entendu, peut-être a-t-il décliné l'invitation ?
04:59Mais de toute manière, je trouve les déclarations très intéressantes,
05:04et elles méritent évidemment d'être prises très au sérieux,
05:09mais dans la contradiction, c'est fondamental.
05:12Et devant la justice ?
05:14Non, pas forcément.
05:16Enfin, me semble-t-il.
05:18Pardon, M. Praud, mais je suis entièrement d'accord avec ce qu'a dit Elisabeth Névy.
05:24Moi non plus, M. Bélatar m'inspire des sentiments politiques tout à fait mitigés.
05:32Je sais bien d'ailleurs qu'il est coutumier de plutôt des coups de pression,
05:39de la violence verbale et des menaces.
05:42Je suis assez bien placé professionnellement pour vous le confirmer.
05:45Pas qu'avec des femmes.
05:47Et pas seulement qu'avec des femmes aux demeurants.
05:50Mon intuition me laisse à penser que ce qu'elles disent est vrai,
05:56et trois, ce n'est pas une.
05:58Oui, c'est ça qui est essentiel.
06:00Oui, il ne manquerait plus qu'il n'y en ait qu'une seule.
06:03Mais malgré tout, il ne me plaît pas du tout que ça ne soit pas dans un cadre judiciaire,
06:10mais dans ce qui ressemble effectivement à une sorte de commission de la Cartier.
06:14Tribunal populaire.
06:16J'en suis plus à l'aise de le dire parce que justement, ce n'est pas un ami politique.
06:20En tout cas, pourquoi je vous en parle ?
06:23Parce que c'est à l'Assemblée Nationale, autrement je n'en parlerais pas.
06:25Si c'était dans un journal, je n'en parlerais pas.
06:27Mais je comprends.
06:28C'est parce que c'est à l'Assemblée Nationale.
06:30D'ailleurs le mot commission, ce n'est pas une commission d'enquête, c'est une commission.
06:34Et ce qui est à l'intituler sur le site de l'Assemblée Nationale, c'est une audition commune.
06:39Est-ce que vraiment ils sont sous serment ? Je ne suis pas sûre dans cette commission-là justement.
06:43Vous voulez qu'on écoute le monteur scénariste qui s'appelle Kevin Protfeld qui également a témoigné.
06:53Je travaillais avec des humoristes, des auteurs et des comédiens dans une ambiance plutôt bon enfant.
06:59Et où on faisait régulièrement des blagues sur divers sujets.
07:03Et pendant une petite période, on faisait des vannes entre nous sur nos différences.
07:09Et ça me plaisait parce que du coup, je me sentais intégré à l'équipe.
07:12Et à titre personnel, je suis à moitié kabyle et à moitié d'Europe de l'Est.
07:17Donc j'ai un peu de famille juive qui a été déportée.
07:20Et donc les blagues me concernant étaient sur mes origines juives.
07:25Et une fois que cette période de blague entre nous est passée, il a continué à m'appeler le juif.
07:32Et c'était donc hors contexte, il n'y avait plus de blague.
07:37C'était le matin, pour se dire au jour, ou quand on se croisait à midi ou le soir.
07:42Je lui ai plusieurs fois rappelé que je m'appelais Kevin et non pas le juif.
07:47Mais il a continué.
07:49Je ne lui ai pas fait la réflexion systématiquement parce que ça n'avait pas d'impact.
07:53Parce que c'était mon patron, c'était mon premier travail.
07:56Et que je ne connaissais pas bien ce milieu.
07:59Et que je n'avais pas envie de me griller avec quelqu'un qui avait potentiellement du pouvoir.
08:03Et qui pourrait m'empêcher de travailler.
08:06C'est mon premier boulot, je ne vais pas commencer comme ça.
08:09Joseph Massé-Scarron qui ne s'est pas exprimé sur cette séquence.
08:12Et puis après on parlera de Jean-Marie Le Pen.
08:14Moi je suis quand même troublé par cette séquence.
08:17Parce que la chape de plomb est telle.
08:21C'est-à-dire la pression est telle.
08:24Parce que s'attaquer à Yacine Bellatar, c'est attaquer un puissant.
08:30C'est-à-dire c'est s'attaquer à quelqu'un qui murmure à l'oreille du chef de l'État.
08:38Il y a eu une telle polémique que ça ne coûte pas très cher de s'en prendre à Yacine Bellatar.
08:46La polémique ne donne absolument rien.
08:49Ça fait des années que ça dure.
08:53Évidemment avec la période que nous connaissons d'Emmanuel Macron.
08:58C'est quelque chose qui a pris une proportion absolument gigantesque.
09:02C'est quelqu'un qui murmure à l'oreille d'Emmanuel Macron.
09:05Qui dit ce qu'il faut faire ou ce qu'il ne faut pas faire dans telle ou telle situation.
09:09Excusez-moi.
09:10Je ne suis pas sûr. Je ne crois pas.
09:12Je n'espère pas.
09:14Sur la manif contre l'antisémitisme.
09:16Je suis désolé.
09:17Sur la manifestation.
09:18Comme le dit Elisabeth.
09:19Très franchement.
09:20Apparemment c'est lui qui a eu voix au chapitre.
09:22La chape de plomb est telle.
09:25Dans les autres présidences aussi.
09:27Il n'y a pas qu'Emmanuel Macron.
09:29Si vous voulez me faire dire ça.
09:30Évidemment.
09:31Sous Nicolas Sarkozy.
09:32Sous François Mitterrand.
09:34Il y a eu des personnages qui ont eu une importance.
09:36Et évidemment on ne pouvait pas dire un mot sur ces personnes.
09:39Alors évidemment ces personnes quand même avaient un autre lustre.
09:42Si je puis dire que Yacine Bellatar.
09:44Mais réellement.
09:46Bien sûr on peut dire.
09:48Il faut un procès.
09:49Il faut ceci.
09:50Il faut cela.
09:51Mais quand la chape de plomb est aussi importante.
09:54Je suis désolé.
09:55Eh bien ces commissions sont des commissions.
09:57Bienvenue.
09:58En tout cas voilà ce qu'on pouvait dire sur le sujet.
09:59Sur l'affaire du juif.
10:00Il est certain que Monsieur Bellatar.
10:02N'a jamais évolué dans un milieu.
10:05Qui se caractérisait par un philo-sémitisme excessif.
10:09Je n'en dirai pas davantage.
10:13Jean-Marie Le Pen.
10:14Une messe a eu lieu ce jeudi.
10:16Pour un dernier hommage rendu au fondateur du Front National.
10:18Dans et sur le parvis de l'église Notre-Dame du Val-de-Grâce.
10:22A Paris.
10:23C'était les personnalités qui étaient présentes.
10:25Éric Zemmour.
10:26Éric Ciotti.
10:27Mais aussi Bruno Maigret.
10:28Ancien numéro du FN.
10:30Philippe de Villiers était là.
10:32Ses trois filles bien sûr.
10:33Marie-Caroline.
10:34Yann et Marine Le Pen.
10:35Avaient cependant souhaité organiser un hommage.
10:37Évidemment à Paris.
10:38Et puis les personnalités qui étaient non acceptées.
10:41Parce que c'est aussi intéressant.
10:43J'avais entendu et ça m'avait étonné.
10:45Que Dieudonné puisse être présent.
10:47Et Dieudonné je crois est venu.
10:49Mais n'a pas pu entrer.
10:51Ce qui ne m'étonne pas.
10:52Il y a également Jérôme Bourbon.
10:53Directeur de publication de Rivarol.
10:55Et d'écrit de Paris depuis 2010.
10:57Il y a Yvan Benedetti.
10:58Qui n'a pas été accepté.
10:59C'est un militant d'ultra droite.
11:01Il préside l'œuvre française de 2012.
11:03Jusqu'à sa dissolution en 2013.
11:05Il y a Thomas Joly.
11:07Président du parti d'extrême droite.
11:09Le parti de la France.
11:10Il y a Henri de Lesquene.
11:11Ancien patron de Radio Courtoisie.
11:13Condamné pour provocation à l'aide raciale.
11:15Bon.
11:16Effectivement des personnes un peu sulfureuses.
11:19Bien évidemment.
11:20Le sens de l'euphémisme.
11:22Marion Maréchal.
11:23D'abord je voudrais qu'on écoute Thomas Bonnet.
11:25Qui était présent sur place.
11:27Les 480 places de l'église Notre-Dame du Val-de-Grâce.
11:31Étaient toutes occupées pour suivre cette messe.
11:34En hommage à Jean-Marie Le Pen.
11:36Plusieurs centaines de personnes également.
11:38Rassemblées à l'extérieur.
11:39Dans le froid.
11:40Pour suivre via les écrans géants et les haut-parleurs.
11:43Cette cérémonie qui a duré un peu plus d'une heure et demie.
11:46Avec des prises de parole.
11:48Parfois très politiques.
11:49Notamment celle de Louis Alliot.
11:52L'actuel maire de Perpignan.
11:53Et puis on notera deux interventions particulièrement marquantes.
11:57Lors de cette cérémonie.
11:58Celle de Marie-Caroline Le Pen.
12:00La fille du fondateur du Front National.
12:02Qui est revenue sur les souvenirs d'enfance.
12:04Beaucoup d'émotions dans sa voix.
12:05Sur son visage.
12:06Sur le visage aussi de Marie-Le Pen.
12:08Et puis Marion Maréchal a pris la parole.
12:11Pour s'adresser à celui qu'elle appelait Daddy.
12:13Revenir aussi sur les scènes de liesse.
12:16Qui avaient suivi l'annonce de la mort de Jean-Marie Le Pen.
12:18La semaine dernière.
12:19De là où tu es.
12:20Tu les regardes.
12:21Et tu t'en amuses.
12:22A dit l'eurodéputé Marion Maréchal.
12:25D'autres parlementaires du Rassemblement National étaient présents.
12:27Mais également des personnalités politiques issues d'autres partis.
12:30Éric Zemmour.
12:31Encore Éric Ciotti était à l'intérieur de cette église.
12:34Pas de fait de violence.
12:36Ni de contestation à dénombrer.
12:38En dehors de cette église.
12:40Il y avait un important dispositif de sécurité.
12:42Qui avait été mis en place pour éviter tout débordement.
12:45Prise de parole de Marion Maréchal.
12:47Que je vous propose d'écouter.
12:49Soyez fier d'être français.
12:51De discours en discours.
12:53De plateau en plateau.
12:54Pour faire naître dans ton sillage des millions d'hommes debout.
12:57Prêts à enrayer le déclin du courage.
13:00Tu vois tous ces médiocres et ces infâmes danser sur ta tombe.
13:03Et tu t'en amuses.
13:04C'est certain.
13:06Je sais que de là où tu leur réponds tel Cyrano de Bergerac.
13:09Dans une ultime bravade.
13:11Oui vous m'arrachez tout.
13:12Le laurier et la rose.
13:14A éracher.
13:15Il y a malgré vous quelque chose que j'emporte.
13:16Et ce soir.
13:18Quand j'entrerai chez Dieu.
13:19Mon salut ballera largement le seuil bleu.
13:21Quelque chose que sans un pli.
13:23Sans une tâche.
13:25J'emporte malgré vous.
13:27Et c'est mon panache.
13:29Cher Jean-Marie.
13:30Pour ton dernier voyage.
13:31Bon vent.
13:32Et bonne mer.
13:34Bon vent et bonne mer.
13:35Qui étaient les mots également qu'avait utilisé Marine Le Pen.
13:38Jordan Bardella était présent ce matin.
13:41Il était également présent tout à l'heure avec Christine Kelly.
13:44Pour une émission que vous avez peut-être regardé.
13:46Et le président du Rassemblement National.
13:49A dit quelques mots sur Jean-Marie Le Pen.
13:53Le Rassemblement National n'est pas le Front National.
13:56Mais il y a évidemment une histoire.
13:59Et Jean-Marie Le Pen.
14:01A été une figure incontournable.
14:03De la 4ème République.
14:05De la 5ème République.
14:06Ca a été un français.
14:07Je l'ai dit un français debout.
14:10Dont le symbole est l'illustration même d'une vie française.
14:14Et c'est ce que j'en retiens moi au fond.
14:17A été un visionnaire.
14:19Il a été un lanceur d'alerte.
14:21Sur la question de ce péril existentiel.
14:24Qui bouscule aujourd'hui notre identité.
14:27Qui menace aujourd'hui ce que nous sommes.
14:29Et ce que sera demain le peuple français.
14:31A savoir la question centrale de l'immigration.
14:34Jean-Marie Le Pen.
14:35Il faut le dire clairement.
14:37A dit un certain nombre de vérités.
14:39Et il a vu beaucoup de ces dangers.
14:41Et de ces périls.
14:42Avant toute la classe politique.
14:44Alors c'est à dire que les autres le voyaient peut-être.
14:47Mais ne voulaient pas le dire.
14:48Vous avez tous vécu les années 80.
14:50Et effectivement.
14:52Le seul qui est sur la ligne d'aujourd'hui.
14:56J'ai envie de dire le seul.
14:57Oui bien sûr.
14:5881, 82, 83.
15:00C'est Jean-Marie Le Pen.
15:01Oui c'est mais.
15:02Après on peut dire il a raison.
15:04Ou il n'a pas raison.
15:05Mais en tout cas c'est le seul qui dit précisément.
15:08Ce que d'autres disent aujourd'hui.
15:10Sur le danger de la société multiculturelle.
15:12Et combien le défaut d'assimilation.
15:16De l'immigration.
15:18Combien il faut assimiler.
15:20Si on veut précisément tous vivre.
15:22Et d'ailleurs même au-delà du Rassemblement National.
15:24On a beaucoup parlé quand même.
15:26De ce talent de visionnaire.
15:28Ce qui est intéressant avec Jean-Marie Le Pen.
15:30C'est que c'est un trait d'union.
15:31C'est un trait d'union effectivement.
15:32Entre l'extrême droite à l'ancienne.
15:34Avec tout ce qu'on sait.
15:36Qui était au départ du Front National.
15:38La force aussi composante.
15:40Autour de l'Algérie française.
15:42Ça c'est ce qu'on appelait l'extrême droite française.
15:44Et ce qu'on appelle aujourd'hui le populisme.
15:46Des partis tout à fait.
15:48Qu'on essaye de fasciser.
15:50Mais qui n'ont plus rien de fasciste.
15:52Et c'est vraiment lui.
15:54Dans le fond qui permet cette transition.
15:56Et je pense qu'aujourd'hui.
15:58Beaucoup de gens vont s'intéresser à son rôle historique.
16:00Il appartient déjà.
16:02Je crois qu'on a depuis de nombreuses journées.
16:04A peu près tout dit sur Jean-Marie Le Pen.
16:06La seule question qu'on peut se poser aujourd'hui.
16:08C'est est-ce que sa mort.
16:10D'une certaine manière.
16:12Libère Marine Le Pen.
16:14Et j'allais le dire.
16:16C'est un peu trivial de dire ça.
16:18Mais est-ce qu'au fond cette mort.
16:20Est-ce que le mot servir.
16:22Est juste.
16:24Ou est-ce qu'il est trop trivial.
16:26Précisément.
16:28Mais est-ce que le fait qu'il ne soit plus là.
16:30Peut l'aider.
16:32Précisément parce qu'il n'est plus là.
16:34C'est une question qu'on peut se poser.
16:36Moi je ne pense pas.
16:38Parce que la page est déjà tournée.
16:40Je pense vraiment que la page est déjà tournée.
16:42Marine Le Pen a déjà fait.
16:44Une telle révolution.
16:46Dans ce parti.
16:48Dans cette formation.
16:50Si on est journaliste politique.
16:52On ne peut que le constater.
16:54Moi ce qui m'a d'ailleurs plus frappé.
16:56Je le dis franchement.
16:58C'est qu'il y a eu un congrès.
17:00Il y a eu une vie de parti.
17:02Il y a eu deux personnes qui s'opposaient.
17:04Il y a eu le candidat Louis Alliot.
17:06Contre Monsieur Bardella.
17:08Et ça c'est quelque chose qui aujourd'hui.
17:10N'est pas si fréquent.
17:12Puisqu'on nous parle de démocratie.
17:14Et de démocratie vivante.
17:16Parce que vous ne trouvez pas ça par exemple.
17:18Dans le parti pardonnez-moi d'Emmanuel Macron.
17:20Vous ne trouvez pas ça non plus à la France Insoumise.
17:22C'est-à-dire un congrès et des débats.
17:24Ben oui ça c'est une question politique.
17:26Les personnes qui étaient présentes justement.
17:28Alors des anonymes à cet hommage du Val-de-Grâce.
17:30On les écoute et puis après je donne la parole.
17:32Philippe.
17:34J'ai trouvé que c'était une messe magnifique.
17:36J'ai trouvé que c'était un bel hommage.
17:38L'omélie était extraordinaire.
17:40C'est fabuleux.
17:42Et le discours à la fin.
17:44C'était vraiment très émouvant.
17:46On l'était très bien.
17:48J'ai vu la jeune garde.
17:50Et il y avait la vieille garde aussi.
17:52Tout le recueillement.
17:54L'hommage.
17:56La vérité. L'espérance. Le message d'espérance.
17:58L'ambiance de toutes ces personnes qui étaient là.
18:00C'est vraiment exceptionnel.
18:02Et puis c'était un grand bonhomme.
18:04Voilà.
18:06On ne va peut-être pas le sanctifier non plus.
18:08Ce n'est pas une messe de béatification.
18:10D'abord c'est là.
18:12Philippe Bilger.
18:14Je trouve tout de même Pascal.
18:16Que dans votre question tout à l'heure.
18:18Je suis persuadé.
18:20Alors que sur le plan du coeur.
18:22Marine Le Pen a dit qu'elle regrettait.
18:24Mais très douloureusement.
18:26D'avoir dû exclure son père.
18:28Du champ politique.
18:30Elle va tout de même.
18:32Se sentir.
18:34Un peu plus libre.
18:36Tout de même.
18:38Sans le regard à la fois tutélaire.
18:40Et peut-être trop vigilant.
18:42De ce père.
18:44Gilles-William Golnadel.
18:46J'étais en train de dire.
18:48Quand vous m'avez interrompu.
18:50J'étais en train de vous parler.
18:52Si vous le permettez.
18:54L'école maternelle répond.
18:56Je ne l'avais pas entendu.
18:58J'étais en train de vous dire.
19:00Quand tout est ad co.
19:02Cette messe ferme la parenthèse.
19:04Qui aurait dû être sacrée.
19:06Du respect pour un mort.
19:08Et d'aucuns l'ont piétiné.
19:10Puisqu'ils ont cru devoir.
19:12Trouver dans les sanglots.
19:14D'une fille.
19:16Ou d'une petite fille.
19:18Des excès.
19:20Du défunt.
19:22Mais malgré tout.
19:24On voit bien que la manière.
19:26Assez décomplexé.
19:28Dont aujourd'hui.
19:30Les responsables.
19:32Du rassemblement national.
19:34Sans réclamer.
19:36Totalement le bénéfice d'inventaire.
19:38On rendu l'hommage.
19:40A Jean-Marie Le Pen.
19:42Prouve malgré tout.
19:44Le fait qu'ils sont capables.
19:46D'apprécier.
19:48Les qualités.
19:50De ce monsieur.
19:52Et ses défauts.
19:54On va débriefer.
19:56Vous avez regardé.
19:58Jordan Bardella.
20:00Avec intérêt.
20:02Vous pourrez nous dire.
20:04Ce que vous en avez pensé.
20:06On écoutera.
20:08Jordan Bardella.
20:10Qui est revenu.
20:12Sur la censure.
20:14Vous avez regardé.
20:16Jordan Bardella.
20:18Et qu'est-ce qui vous a frappé.
20:20Et après je vous dirai.
20:22Ce qui m'a frappé.
20:24Honnêtement.
20:26Je n'ai pas envie d'être méchante.
20:28Avec Jordan Bardella.
20:30Mais ce qui me frappe souvent.
20:32C'est qu'il n'y a pas quelque chose.
20:34Qui me frappe.
20:36J'ai regardé que les 20 premières minutes.
20:38Je vous l'ai dit.
20:40Je suis parti après.
20:42Ça montre un travail.
20:44Ça montre du travail.
20:46C'est très frappant.
20:48L'aisance oratoire est là.
20:50Mais cette fois.
20:52Dans l'aisance oratoire.
20:54Il arrive à passer d'un sujet à l'autre.
20:56Tout en gardant la cohérence à son discours.
20:58J'ai trouvé très franchement.
21:00À chaque fois avec lui.
21:02On constate.
21:04Le positionnement.
21:06Je vais vous dire ce qui m'a frappé.
21:08Je l'ai trouvé plus proche d'Eric Zébour.
21:10Que de Marine Le Pen.
21:12C'est ça qui m'a frappé.
21:14Dans le positionnement.
21:16Il y a des passerelles.
21:18Entre Reconquête.
21:20Et le Rassemblement National.
21:22Il y a des passerelles.
21:24Il y a des nuances.
21:26C'est bien normal.
21:28J'ai trouvé.
21:30Qu'il était plus proche d'Eric Zébour.
21:32Que de Marine Le Pen.
21:34Sur des sujets particuliers.
21:36Sur un sujet simple.
21:38C'est plutôt la couleur.
21:40Vous ne l'avez pas écouté.
21:42Je vais vous montrer.
21:44Je l'ai écouté durant 20 minutes.
21:46J'ai été frappé.
21:48En dehors de l'apparence physique.
21:50Qui est destinée.
21:52A lui donner une maturité.
21:54Que son jeune âge.
21:56Pourrait lui enlever.
21:58Il a voulu.
22:00Faire surgir un caractère.
22:02De plus grand sérieux.
22:04Avec des références.
22:06Des références culturelles.
22:08Avec.
22:10Plus de maturité.
22:12Moins de juvénilité.
22:14Je ne peux pas dire.
22:16Véritablement.
22:18Que j'ai entendu l'essentiel.
22:20Je vous propose d'écouter.
22:22Jacques Bainville.
22:24C'est un marqueur.
22:26Jacques Bainville.
22:28C'est une référence d'Eric Zébour.
22:30C'est un marqueur.
22:32Quand tu cites Jacques Bainville.
22:34Même Marine Le Pen elle écoute.
22:36Forcément.
22:38Evidemment que les observateurs.
22:40Souligneront sans doute ce que j'ai vu.
22:42Et ce que j'ai remarqué.
22:44Je vous propose d'écouter.
22:46Monsieur Bardella.
22:48Les peuples se réveillent.
22:50L'histoire de notre pays.
22:52L'histoire de France.
22:54Est un théâtre permanent.
22:56Une confrontation permanente.
22:58Entre des hommes et des femmes.
23:00Qui se sont accommodés du déclin de la France.
23:02Et ceux qui précisément ont dit non.
23:04Et ont voulu se lever pour redresser notre pays.
23:06C'est ce que Malraux appelait.
23:08Gaulliste de la première heure.
23:10La force du non dans l'histoire.
23:12Et bien aujourd'hui.
23:14L'esprit de la soumission.
23:16L'esprit de la défaite.
23:18L'esprit de la France est trop petite.
23:20Nous nous le combattons.
23:22Le mouvement aujourd'hui qu'on est en train de voir.
23:24Dans beaucoup de démocratie occidentale.
23:26C'est au contraire un mouvement de réappropriation de la politique.
23:28Par les peuples.
23:30Il a cité Malraux.
23:32Il a cité Romain Gary.
23:34Il a cité Jacques Bainville.
23:36Il a cité de Gaulle.
23:38Donc ça c'était tout à fait frappant.
23:40Et ça aussi c'est un marqueur.
23:42Zemmourien si j'ose dire.
23:44De citer des auteurs.
23:46Oui mais Eric Zemmour.
23:48Eric Zemmour.
23:50Mais là Pascal.
23:52Je ne suis pas totalement.
23:54Il cite des auteurs.
23:56Il a des considérations culturelles.
23:58Mais rien à voir avec.
24:00L'exploitation.
24:02Que savait en faire Eric Zemmour.
24:04Non mais j'ai vraiment l'impression.
24:06Je vous dis que j'ai.
24:08Après c'est pour ça que la discussion se met en place d'ailleurs.
24:10Bon deuxième passage.
24:12Non allez-y.
24:14Si je peux me permettre.
24:18Ça vous gêne que je parle.
24:20Non mais c'est votre.
24:22Si je peux me permettre.
24:24Non mais je peux arrêter.
24:26Non mais vous me dites.
24:28Monsieur Bilger.
24:30Si ma parole vous gêne.
24:32Mais non ça m'amuse.
24:34Ça m'amuse.
24:36Je suis tellement drôle.
24:38Que même avant que je parle.
24:40Je suis drôle.
24:42Mais non mais c'est votre phrase.
24:44Si je peux me permettre.
24:46Comme si vous étiez censuré.
24:48Sur ce plateau.
24:50C'est ça qui m'amuse.
24:52Les gens se demandent.
24:54Non mais arrêtez.
24:56S'il vous plaît.
24:58Si vraiment c'est un jeu ou pas.
25:00Ou si c'est du premier ou du second degré.
25:02La parole est à monsieur Golnadel.
25:04Bien.
25:06Je me permettais simplement de dire.
25:08Par rapport à votre réflexion.
25:10De séparer un peu.
25:12Monsieur Bardellade.
25:14De Marine.
25:16Et de le rapprocher de Zemmour.
25:18En vérité tout est là.
25:20Il le dit bien.
25:22Il n'y a pas de doute que ce garçon.
25:24Vieillit.
25:26Et il vieillit bien.
25:28Mais la clé est dans ses explications.
25:30Il dit que les peuples sont en train.
25:32De se libérer.
25:34Et comme les peuples sont en train de se libérer.
25:36Sa propre parole est libérée.
25:38Et d'ailleurs.
25:40La messe elle-même.
25:42Hors de tout complexe.
25:44Assez décomplexé.
25:46Montre que l'on est dans une phase.
25:48De libération de la parole.
25:50Alors là je ne crois pas du tout.
25:52Pas du tout.
25:54Il a parlé de carapace.
25:56Il a dit qu'il avait une carapace.
25:58Et je trouve que c'est ça.
26:00Et puis objectivement.
26:02Ce qu'il a dit le passage.
26:04L'extrait qu'on donne.
26:06Il n'est pas fulgurant d'originalité.
26:08Franchement.
26:10C'est un homme qui échappe à tous les problèmes.
26:12Qu'on demande à un politique.
26:14J'entends bien.
26:16Mais les gens qui sont fulgurants.
26:18C'est une couleur.
26:20Les peuples c'est sûr.
26:22Une intervention c'est toujours une couleur.
26:24Bien sûr.
26:26Alors ce que je vous propose.
26:28C'est de voir ce qu'il dit sur le voile cette fois-ci.
26:32Moi je souhaite que le voile.
26:34Soit interdit.
26:36Des bâtiments dans lesquels on a une mission.
26:38De service public.
26:40Dans la rue.
26:42Donc l'université.
26:44Commençons par mettre les choses dans l'ordre.
26:46Moi je pense que dans tous les bâtiments.
26:48Où il y a une mission de service public.
26:50Il ne doit pas y avoir de signes religieux ostentatoires.
26:52Et l'école.
26:54C'est le cas depuis 2004.
26:56Je souhaite que le voile soit interdit à l'université.
26:58Et je souhaite qu'il soit interdit.
27:00Dans les mairies.
27:02Et notamment dans les sorties scolaires.
27:04Autre passage.
27:06Et ça va nous faire la transition.
27:08Il a parlé de la non-censure du Rassemblement National.
27:10Et on va voir.
27:12Expertiser ce qui s'est passé cet après-midi.
27:14Le PS n'a pas voté la censure.
27:16Donc le nouveau Front Populaire n'existe plus.
27:18Je vous propose d'écouter le journal Marvel.
27:22J'attends pas grand chose de ce gouvernement.
27:24Mais on ne joue pas avec les institutions.
27:26Et ce qui fonde notre différence avec la gauche.
27:28Qui est je crois fondamentale.
27:30C'est que la gauche veut abattre les institutions.
27:32La gauche veut le désordre.
27:34La gauche veut dynamiter la Vème République.
27:36Ça n'est pas mon cas.
27:38Moi je veux rétablir l'ordre dans le pays.
27:40Je veux remettre le pays en mouvement.
27:42Et pour cela avec mon groupe.
27:44Nous allons être à l'Assemblée Nationale.
27:46Autour de nos députés.
27:48Nous avons le premier groupe à l'Assemblée Nationale.
27:50Et évidemment de sa présidente à l'Assemblée.
27:52Marine Le Pen.
27:54Les avocats des millions de Français.
27:56La motion de censure a été votée par 131 députés.
27:58Loin des 288 nécessaires pour censurer le gouvernement.
28:00Elle a été votée par des députés insoumis.
28:02Communistes.
28:04Ecologistes.
28:06Mais pas par la plus grande partie des socialistes.
28:08Le vote de la censure.
28:10C'est apparenté qu'ils ont voté pour la censure.
28:12Donc ces députés se sont désolidarisés du PS.
28:14Il s'agit de Paul Christophe.
28:16Pierre Courbon.
28:18Alain David.
28:20Peyo Dufault.
28:22Inaki Echanis.
28:24Fatihake Lwachi.
28:26Philippe Nayé.
28:28Et Claudia Rouault.
28:30Alors évidemment ça fracture le nouveau Front Populaire.
28:32Monsieur Mélenchon a dit.
28:34Le PS fracture le NFP.
28:36Mais il capitule seul.
28:38Les trois autres groupes votent la censure.
28:40Nous continuons le combat.
28:42Monsieur Léaumont a dit.
28:44Olivier Faure a fait aujourd'hui un discours d'accompagnement du gouvernement.
28:46Un gouvernement qui contre Tailloux à l'intérieur.
28:48Et Darmanin à la justice.
28:50Un gouvernement de droite extrémisée.
28:52Les électeurs sont trahis par ce choix.
28:54Lamentable.
28:56Madame Guettet.
28:58Bayrou est temporairement sauvée.
29:00La censure n'est pas adoptée.
29:02Nous entrons dans un moment politique nouveau.
29:04Je vous propose d'écouter Madame Pannot.
29:06Je vais me ranger du côté du problème.
29:08C'est à dire du côté d'Emmanuel Macron.
29:10En l'absence de vote de confiance.
29:12Cette motion de censure tient lieu de clarification.
29:14Ceux qui ont voté la motion de censure.
29:16Les communistes, les écologistes, les insoumis ensemble.
29:20Et je veux saluer les quelques socialistes qui ont eux aussi voté cette censure.
29:24Se retrouvent aujourd'hui comme seule opposition.
29:26Mais aussi comme seule alternative au macronisme.
29:28Ils sauvent et nous sauvons aujourd'hui le nouveau Front Populaire.
29:32Je veux redire que nous n'accepterons jamais un gouvernement.
29:34Et un président de la République qui ne respecte pas le résultat des urnes.
29:38Il y aura de lourdes conséquences à ce qui s'est passé aujourd'hui.
29:42Ces conséquences nous devrons en discuter dans les jours qui viennent.
29:46Donc je ne pourrai rien vous dire pour le moment.
29:48Je peux juste vous dire que le parti socialiste encore une fois s'est rangé du côté du problème.
29:52Du côté d'Emmanuel Macron.
29:54Et lorsqu'Olivier Faure disait seulement en août dernier.
29:56Ca ne date pas d'il y a 3 ans.
29:58Ca ne date pas d'il y a 10 ans.
30:00Lorsqu'il disait en août dernier.
30:02Nous n'offrirons jamais les supplétifs de la macronie.
30:04Et nous n'offrirons jamais le scalp du nouveau Front Populaire.
30:06A Emmanuel Macron et les différents gouvernements qu'il porte.
30:10Et bien c'est exactement ce qu'ont fait aujourd'hui.
30:12Ceux qui n'ont pas voté la censure.
30:14A écouter Mathilde Panot.
30:18Je vois le résultat formidable qu'a réussi François Bayrou.
30:24Dans son concert avec Olivier Faure.
30:28Ce qui me concerne.
30:30Evidemment je suis un immature en politique.
30:32Et assez naïf par rapport au réalisme de certains.
30:36Mais je trouve.
30:38J'ai écouté le discours d'Olivier Faure.
30:40Je trouve qu'il avait une belle tonalité républicaine.
30:44Je constate qu'il s'oppose.
30:46Qu'il bat en brèche LFI.
30:48Je verrai plus tard s'il y a des élections.
30:52Vous êtes un enfant.
30:54Non.
30:56Pascal je voudrais finir.
30:58Vous êtes un enfant.
31:00Si vous m'expliquez.
31:02Il a sûrement son intérêt.
31:04Dans son discours.
31:06Il est capable de dire le contraire.
31:08Dans son discours.
31:10Pourquoi vous dites non ?
31:12Je m'en fiche.
31:14Les gens sont ceux qui le font.
31:16Mais à l'Assemblée Nationale il ne peut pas agir.
31:18Il est obligé de parler.
31:20La prochaine fois il ira ou pas avec Jean-Luc Mélenchon.
31:22Ça n'est pas ça que je voulais dire.
31:24Je voulais vous dire qu'on a entendu avec le discours d'Olivier Faure.
31:28L'assomption d'une vision sociale démocrate.
31:32Claire, lucide et...
31:34Alors est-ce qu'elle durera ?
31:36Est-ce qu'elle durera ?
31:38Mais non.
31:40C'est adorable.
31:42Mais non.
31:44Vous êtes en permanence...
31:46Vous me rappelez le congrès de Rennes.
31:48Où les pires turpitudes étaient masquées par des considérations idéologiques.
31:52En permanence en train d'espérer des orages.
31:56Même quand le présent vous contredit.
32:00Le problème n'est même pas de savoir s'ils vont encore s'allier.
32:04Moi je suis comme Pascal, je crois plutôt ça.
32:06Le problème est qu'ils se sont alliés.
32:08Comment pourrions-nous faire confiance
32:10à des gens qui toutes ont bu,
32:12se sont alliés,
32:14et en plusieurs circonstances,
32:16à deux fois sous deux chapeaux différents,
32:18avec les insoumis.
32:20Moi je ne leur ferai plus jamais confiance.
32:22Même s'ils ne recommencent pas.
32:24C'est étrange ça.
32:26Philippe, la parole est à toi.
32:28Il y a deux éléments
32:30qui sont des éléments bien sûr
32:32qui sont des éléments forts
32:34pour expliquer la position
32:36du patron des socialistes.
32:38Il y a un, le congrès qui arrive,
32:40ça c'est l'élément,
32:42on n'en parle pas assez,
32:44et où Olivier Faure joue sa place.
32:46Mais là il a gagné des points.
32:48C'est-à-dire que
32:50tous ses adversaires,
32:52le maire de Rouen,
32:54qui eux souhaitent
32:56qu'il y ait une rupture définitive
32:58avec le nouveau Front Populaire,
33:00évidemment voient l'herbe
33:02qui leur est coupée sous le pied.
33:04Et si on ajoute à ça
33:06la perspective avancée par François Bayrou
33:08de la proportionnelle,
33:10qui est l'assurance là aussi
33:12que le PS va pouvoir reprendre son autonomie,
33:14ce sont deux éléments quand même
33:16Ce sont des éléments importants.
33:18Il faut la faire voter la proportionnelle.
33:20Qui veut la proportionnelle
33:22dans l'Assemblée Nationale ?
33:24Le Rassemblement National.
33:26Les élus, pardonnez-moi,
33:28ça va être une composante
33:30assez intéressante,
33:32les écologistes,
33:34le parti d'Emmanuel Macron,
33:36peut-être pas Horizon,
33:38le Modem bien sûr,
33:40donc vous avez une majorité pour la proportionnelle.
33:42Pardon d'avoir une attitude
33:44morale.
33:46Je suis un peu déconcerté
33:48que des esprits candides
33:50comme M. Pichère
33:52puissent accorder
33:54la moindre preuve
33:56de libération
33:58par cette posture
34:00purement tactique
34:02de M. Ford.
34:04Moi je vais plus loin
34:06que toi, Elisabeth.
34:08C'est pas une question de confiance.
34:10Quelqu'un qui s'est allié
34:12avec un parti antisémite
34:14et liberticide
34:16et pour moi
34:18a totalement perdu
34:20pour toujours mon estime.
34:22Il s'est déconsidéré
34:24pour toujours.
34:26Alors le paradoxe,
34:28c'est qu'il a commis le pire
34:30en s'alliant avec LFI
34:32et je vous reconnais
34:34évidemment
34:36la vérité sur ce plan.
34:38Et donc lorsque quelqu'un
34:40forcément
34:42d'une manière tactique selon vous
34:44cherche à s'en libérer
34:46c'est beaucoup plus grave
34:48que d'avoir été...
34:50Je crois que vous ignorez le sens du mot
34:52déconsidéré.
34:54Mais non, parce que vous voyez en permanence
34:56le pire.
34:58Oui, oui.
35:00Je pense que l'alliance avec...
35:02Mais non.
35:04Pour M. Ford, visiblement, l'antisémitisme
35:06était un point de détail il y a six mois.
35:08Effectivement, il a perdu
35:10toute légitimité en ce qui me concerne.
35:12Autrement dit, on ne peut jamais
35:14se délier d'une ignominie politique.
35:16On ne peut pas changer.
35:18Vous pensez que du jour au lendemain
35:20le parti communiste
35:22de la grande époque est devenu
35:24un parti libéral et démocratique ?
35:26J'ai pas cette charité-là
35:28qui permet le rachat.
35:30Le fait que les socialistes
35:32soient détachés de LFI
35:34et battent en brèche
35:36le nouveau front populaire,
35:38ça n'est pas une donnée intéressante.
35:40En tout cas, François Bayrou
35:42a réussi son pari.
35:44Voilà, exactement.
35:46Et c'est très bien qu'il soit supporter de François Bayrou.
35:48Je l'aime bien, parce qu'il est sincère
35:50dans sa volonté d'APS20.
35:52Sincère est un mot qui lui convient.
35:54Oui.
35:56Je partage votre avis.
35:58C'est un homme sincère, d'ailleurs.
36:00C'est exactement ça que je retiens.
36:02Que vous lui reprochez, peut-être.
36:04Je ne lui reproche rien du tout.
36:06Je pense qu'effectivement,
36:08c'est la 4ème République.
36:10C'est tout. On est au cœur.
36:12C'est un exemple chimiquement pur
36:14de la 4ème République.
36:16Parce que vous avez des électeurs
36:18qui ont éli M. Ford sur un programme
36:20et vous avez M. Ford
36:22qui trahit ses électeurs. Vous pouvez me le raconter ?
36:24Ah, il ne les trahit pas.
36:26Écoutez, c'est une autre manière.
36:28Ils ont été élus juste sous une bannière
36:30de l'NFP et l'NFP demande la censure
36:32et eux n'y vont pas.
36:34C'est une autre manière de tenter d'abolir la loi sur l'aéronautique.
36:36Je vais vous dire, M. Bilger,
36:38je commence à bien vous connaître.
36:40Si je vais à la guerre,
36:42je ne suis pas sûr d'aller avec vous
36:44parce que je sais que vous allez peut-être,
36:46vous, au nom de vos idées personnelles,
36:48à un moment, me lâcher.
36:50Mais pas du tout. Je déteste la guerre.
36:52Mais vous comprenez ce que je veux dire.
36:54Il y a un moment, la fidélité, la loyauté,
36:56même à un engagement pris, tu vas jusqu'au bout.
36:58Mais lorsqu'on le respecte par ailleurs
37:00d'une autre manière...
37:02Non mais il y a toujours...
37:04On peut toujours se trouver...
37:06Vous êtes un adepte de la deuxième chance.
37:08Ecoutons M. Bayrou avec,
37:10si vous voulez, M. Bayrou et Yael Brown-Pivet.
37:12Alors ça, c'était avant le vote.
37:14Mais c'est vrai qu'il aura été habile,
37:16François Bayrou. Il aura réussi son coup,
37:18comme vous l'avez dit. Tractation,
37:20habileté,
37:22il y a un côté joueur de bonne taux,
37:24elle est où ma réforme, elle est où ma réforme
37:26et on joue comme ça.
37:28Et manifestement,
37:30c'est ce qu'on a dit ce matin, cette phrase,
37:32il est peut-être probable.
37:34Donc tu ne comprends rien à la fin de la phrase,
37:36mais tu comprends quand même qu'on va revenir sur la réforme des retraites un peu,
37:38mais ce n'est pas sûr quand même.
37:40Et si vous regardiez sur les bancs, vous aviez vu que
37:42François Hollande, à ce moment-là, approuvait.
37:44Oui, il approuvait une phrase qui était...
37:46Si vous voulez...
37:48Si vous avez raison.
37:50Ecoutez M. Bayrou et Mme Brown-Pivet.
37:52Bayrou qui a rappelé à François Hollande
37:54qu'il avait voté pour lui.
37:56Nous ne voulons pas,
37:58dit votre motion de censure,
38:00nous ne voulons pas qu'on sorte
38:02de l'affrontement pour
38:04entrer dans la pratique
38:06du dialogue, de la négociation,
38:08de la construction
38:10de l'avenir que nous avons à faire ensemble.
38:12C'est la raison pour laquelle
38:14les bancs que vous appelez
38:16à vous soutenir sont totalement
38:18vides. Vous avez...
38:20Vous êtes dans une situation...
38:22Vous êtes dans une situation
38:24où vous voulez
38:26choisir la guerre
38:28intestine au sein de notre pays.
38:30Vous voulez...
38:32Vous voulez que
38:34l'affrontement soit la loi.
38:36Que la...
38:38Que la...
38:40Que l'affrontement
38:42soit la loi.
38:44Et vous voulez que la
38:46conflictualisation
38:48comme...
38:50Excusez-moi M. le Premier ministre.
38:52Il ne doit pas être un dialogue.
38:54Je demande aux députés de la France insoumise
38:56de bien vouloir se taire et d'écouter
38:58M. le Premier ministre qui va
39:00faire son intervention et nous reprendrons
39:02le cours de nos travaux. Mais on n'est pas
39:04dans un débat. On est
39:06dans un examen
39:08tel qu'il est prévu par nos textes.
39:10Seul le Premier ministre a la parole.
39:12Seul le Premier ministre a la parole.
39:14M. le Premier ministre, allez-y.
39:16Je vous remercie de vous taire s'il vous plaît.
39:18Allez-y M. le Premier ministre.
39:20Toute cette séquence
39:22repose sur une seule phrase
39:24qui a été dite hier.
39:26Une phrase un peu emberlifiquetée
39:28dont on a parlé ce matin.
39:30Il est peut-être probable
39:32vous allez réécouter ce que
39:34dit M. Bayrou. Formidable
39:36phrase. Il est peut-être probable.
39:38C'est un nom en rhétorique ça ?
39:40C'est un oxymore. C'est deux mots qui vont
39:42ensemble. C'est ça. Un oxymore. Il est peut-être probable.
39:44C'est redondant. Pardonnez-moi.
39:46C'est redondant et...
39:48Vous avez parlé de la quatrième.
39:50C'est du Edgar Ford.
39:52Parfait. C'est du Edgar Ford.
39:54L'immobilisme est en marche.
39:56Ce n'est pas oxymorique.
39:58C'est redondant.
40:00Il est peut-être probable.
40:02Non.
40:04Il est peut-être probable
40:06qu'il se produise
40:08une situation dans laquelle
40:10des marges de progression
40:12de mouvements, de changements,
40:14d'adaptations auront été identifiés
40:16sans qu'il y ait
40:18un accord général.
40:20Si c'est le cas, nous proposerons un texte
40:22qui reprendra
40:24ces adaptations et ces progrès
40:26et nous le soumettrons
40:28à l'Assemblée.
40:30Il n'y a rien de plus simple,
40:32de plus clair
40:34et de plus franc.
40:36C'est curieux. Je voyais plus d'opposition entre peut-être et probable.
40:38Pour moi, probable, vous, non ?
40:40C'est que c'est vraiment très très peut-être.
40:42Peut-être, c'est pas probable.
40:44Il est sans doute probable.
40:46Ça vous ferait choquer ?
40:48Peut-être et sans doute, c'est pareil.
40:50Peut-être est probable.
40:52Peut-être me paraît un peu,
40:54mais bon...
40:56C'est redondant.
40:58Je ne trouve pas que ce soit redondant.
41:00C'est redondant, mais on a vu l'image.
41:02C'est une image qui est importante,
41:04c'est-à-dire François Hollande,
41:06l'assentiment de François Hollande.
41:08On l'a vu clairement.
41:10Un mot sur Red Summit.
41:12Red Summit ne sera pas sanctionné, manifestement.
41:14Monsieur Chenier avait parlé de Red Summit.
41:16On aurait pu imaginer que
41:18le Rassemblement national...
41:20Ils ont été assez gentils, j'ai trouvé, le Rassemblement national.
41:22C'est vrai.
41:24Ne pas avoir d'estime
41:26pour le Rassemblement national
41:28et donc en avoir pour un parti antisémite,
41:30moi, je l'aurais mal pris.
41:32Mais j'ai trouvé que, manifestement,
41:34ils ne sont pas dans une logique d'affrontement
41:36et ils attendent.
41:38Il est peut-être probable qu'ils soient dans l'attente.
41:40Et il faudrait que les ministres
41:42entendent leurs premiers ministres
41:44et comprennent que
41:46cette volonté de
41:48sortir les âneries habituelles
41:50sur le Rassemblement national
41:52n'ont plus cours.
41:54Le tweet d'Emmanuel Macron sur
41:56Israël qui a été fortement commenté
41:58après 15 mois de calvaire injustifiable
42:00et cet adjectif
42:02injustifiable, soulagement immense pour les Gazaouis.
42:04Donc on a le sentiment
42:06que la réponse d'Israël
42:08à travers, peut-être,
42:10ce tweet était...
42:12C'est pire que ça.
42:14Il y a quelque chose.
42:16Il est tellement inqualifiable
42:18que j'ai du mal à le qualifier, ce tweet.
42:20Parce que ça veut dire que
42:22le calvaire des Gaza...
42:24Pour les Gazaouis, il y a un calvaire.
42:26Mais pour les otages,
42:28il n'y en a pas.
42:30Je suis désolé.
42:32Il n'y a pas d'autre exégèse possible
42:34de ça. Alors quand vous regardez
42:36cela de cette manière...
42:38On peut considérer que le calvaire
42:40concerne également les otages et leurs familles.
42:42Non, monsieur. Si vous le relisez,
42:44après 15 mois
42:46de calvaire
42:48incaliviable, soulagement
42:50immense pour les Gazaouis.
42:52Espoir pour les...
42:54Virgule, virgule.
42:56Espoir pour les otages et leurs familles.
42:58On peut considérer
43:00que le calvaire injustifiable
43:02va sur les deux propositions du tweet.
43:04Je pense qu'il va falloir
43:06désormais, tous les soirs,
43:08agramer rien.
43:10Mais par ailleurs,
43:12on comprend mieux pourquoi on ne va pas manifester
43:14contre l'antisémitisme.
43:16Le tweet est extraordinairement ambigü
43:18et mal construit.
43:20Une personne qui le lit vite se demande
43:22s'ils ne sont pas Gazaouis.
43:24On va dire qu'il y a une ambiguïté quand même.
43:26En général, quand le président
43:28de la République se donne le mal
43:30sur un sujet aussi important
43:32que de faire
43:34ce genre de message,
43:36en principe, on ne le fait pas activement.
43:38On ne le relie.
43:40Je suis d'accord avec vous.
43:42Sur le plan purement grammatical,
43:44j'ai l'impression que
43:46soulagement immense pour les Gazaouis et espoir pour les otages
43:48et leurs familles peut être relié
43:50après 15 mois de calvaire injustifiable.
43:52C'est le mot injustifiable.
43:54C'est possible.
43:56Honnêtement, en l'entendant le dire,
43:58c'est possible.
44:00C'est vraiment injustifiable.
44:02Il y a une justification qui est le 7 octobre.
44:04On va accueillir
44:06à 20h54
44:08notre ami Gauthier Lebrecht
44:10qui est là tous les soirs.
44:12On parlera évidemment politique.
44:14On a parlé de Jordan Bardella tout à l'heure.
44:16Ça va être intéressant d'écouter
44:18ce que diront vos amis tout à l'heure.
44:20J'ai émis l'idée que Jordan Bardella
44:22avait du Zemmour
44:24dans son discours, peut-être plus que
44:26du Marine Le Pen.
44:28C'est ce que certains lui ont reproché
44:30au moment de la prise du Rassemblement
44:32national. C'est pourquoi il n'était pas aimé
44:34des amis de Marine Le Pen à Hénin-Beaumont.
44:36Pour justifier ça,
44:38on a parlé qu'il a cité Bainville,
44:40qui est un marqueur d'Éric Zemmour.
44:42Il a fait beaucoup de citations.
44:44On n'est pas surpris, il a grandi avec Éric Zemmour.
44:46Il l'a dit de multiples fois.
44:48Il a grandi devant Éric Zemmour
44:50pendant des années.
44:52C'est une émission de télévision
44:54de Laurent Ruquier.
44:56C'est ce que vous voulez dire.
44:58Il est 20h55.
45:00Je voulais qu'on vous parle également
45:02du Puy-du-Fou-Grand-Avecon du Passe-Culture.
45:04Je pense qu'on en parlera...
45:06On en parlera dans l'émission.
45:08On aura Nicolas Devilliers.
45:10Et on en parlera évidemment.
45:12C'est hallucinant.
45:14On peut en faire du rap
45:16qui vous raconte absolument des horreurs sur la France.
45:18On peut aller à la fête de l'Huma.
45:20C'est incroyable.
45:22Franchement, c'est incroyable.
45:24J'avais cette idée depuis le départ.
45:26Ça s'appelle la mesquinerie.
45:28Je voulais vous dire qu'un des plus grands réalisateurs
45:30de cinéma est mort.
45:32David Lynch.
45:34David Lynch.
45:36C'est sa famille qui l'a appris ce soir.
45:38Il est auteur de 10 longs métrages
45:40parmi Elephant Man,
45:42Blue Velvet, Mulholland Drive.
45:44C'est formidable parce que vous pouvez faire une soirée
45:46complète sur Mulholland Drive
45:48pour chercher le sens.
45:50J'ai un ami, un très grand critique,
45:52Philippe Rouillet,
45:54qui a fait un film d'une demi-heure
45:56pour expliquer comment il fallait le comprendre.
45:58Il l'a fait remarquablement.
46:00Mais moi, je n'ai, après,
46:02pas toujours bien compris le film.
46:04C'est-à-dire que si le deuxième film est encore plus
46:06incompréhensible que Le Moyen Ombra,
46:08il faudrait faire un troisième film.
46:10On avait trouvé le besoin de l'expliquer.
46:12Mais il y a un film, son premier film
46:14en noir et blanc, et moi je me souviens très bien de l'avoir vu
46:16à sa sortie, c'était en 1980.
46:18Vous allez voir un extrait
46:20avec John Hurt.
46:22C'est Elephant Man qui est une histoire vraie.
46:24Avec Je ne suis pas un animal,
46:26Je ne suis pas un animal, je m'appelle John Merrick.
46:28C'est un film absolument bouleversant,
46:30déchirant, qui était en noir et blanc.
46:32Et je vous propose de voir juste un extrait
46:34de cela.
46:50...
47:06Et c'est une des plus...
47:08Oui, ça fait partie des célèbres
47:10répliques du cinéma mondial.
47:12Si vous dites Je ne suis pas un animal,
47:14Je ne suis pas un animal, je suis un être humain, etc.
47:16Je pense qu'il y a beaucoup de gens
47:18qui comprennent la référence.
47:20David Lynch. Il avait 78 ans.
47:22Et puis, je voulais également...
47:24Et là, c'est le monde du football
47:26qui nous écoute ce soir.
47:28Tout le monde du football connaît
47:30Walter Klovig, qui était une figure
47:32de l'hôtellerie du monde du football
47:34corse. Et il est
47:36mort dans la nuit de mercredi
47:38à jeudi.
47:40Et pourquoi je vous parle de lui ? Parce qu'il avait
47:42l'hôtel qui s'appelle Chez Walter
47:44à Casamoza. Et
47:46toutes les équipes de football
47:48depuis les années 70
47:50qui ont joué à Bastia
47:52se sont arrêtées à Casamoza
47:54et ont dormi à l'hôtel
47:56chez Walter. Tout le monde
47:58du football, il y a plein de gens qui nous écoutent
48:00ce soir, je suis persuadé,
48:02qui sont des footballeurs, qui ont joué au football
48:04dans tous les clubs des années 70-80.
48:06Et quand vous rentriez dans son
48:08hôtel, je crois que c'est son fils aujourd'hui qui a
48:10d'ailleurs cet hôtel, vous avez un portrait de
48:12Jazik, qui était un des grands joueurs de
48:14Bastia. Et vous aviez tous les
48:16joueurs de la grande époque de Bastia,
48:18Johnny Reb, Jazik, Zimako,
48:20Fanfan Félix,
48:22Orlando Ucci et
48:24Pierre Ickyard. Toute cette équipe qui était allée
48:26en 1978
48:28avec une épopée
48:30extraordinaire qui avait terminé en finale
48:32de Coupe d'Europe. Il y avait également
48:34Crimeau, Lacuesta, etc.
48:36Donc voilà, je vous parle chinois,
48:38je crois qu'il parle un peu. Mais vous avez les yeux
48:40qui brillent quand vous parlez chinois.
48:42Je vois que je vous parle vraiment.
48:44Donc on a une pensée pour lui, Walter,
48:46et puis on a une pensée pour son fils
48:48également. Monsieur Gauthier Lebret.
48:50Joli programme ce soir, on sera donc avec Nicolas Devilliers
48:52pour parler du pass culture. On sera
48:54aussi avec Priska Thévenot et Sébastien
48:56Chenu pour le duel politique
48:58à 22h. Jean-Luc Mélenchon,
49:00figurez-vous, il a parlé en live
49:02sur sa chaîne YouTube ce
49:04soir pour évidemment attaquer le Parti
49:06socialiste après leur refus
49:08de censurer. Il a parlé des cris de putois
49:10du Parti socialiste. Donc on reviendra évidemment
49:12sur cette guerre qui continue
49:14entre le PS et la France insoumise.
49:16Et puis j'ai oublié le plus grand
49:18joueur. Quel est le plus grand joueur
49:20de toute l'histoire Corse ? J'ai oublié de le citer.
49:22Claude Papy.
49:24Claude Papy qui est décédé très jeune
49:26et qui était évidemment dans cette équipe
49:28était le capitaine, qui était le numéro 10
49:30du Sporting, le club
49:32de Bastien. Arnaud Elkar a été à la réalisation
49:34ce soir. David Tonnelier
49:36était à la vision.
49:38Greg Possidalo était au son. Merci à
49:40Benjamino, à Robin Piette, à Elolyse
49:42Tertrais, Félix
49:44Pérola qui est de retour parce que
49:46méfiez-vous, il y a eu une grippe terrible.
49:48C'est un jeune,
49:50Félix Pérola.
49:52Huit jours, il a 22 ans.
49:54Huit jours, il a été
49:56sur le côté. 43
49:58de fièvre. Je ne savais même pas qu'on pouvait monter
50:00jusqu'à 43. Il avait 43 de
50:02fièvre. C'est dangereux ça.
50:04Oui mais c'est...
50:06Je peux vous dire que...
50:08C'est chaud quoi.
50:10Je suis vacciné. Mais il est revenu.
50:12Il est en pleine forme parce qu'il est
50:14jeune. Merci à tous.
50:16Demain soir, ce sera
50:18notre ami Eliott Deval qui sera là.
50:20Bien évidemment.
50:22Vous également à partir de 22h.
50:24Non, à partir de 21h. À partir de demain,
50:26100% politique, le vendredi, qu'on lance
50:28y compris à 21h. Ah bah écoutez,
50:30bon vent.
50:32Merci. À demain matin.