Le tribunal a refusé d’homologuer la peine qui avait été proposée par le procureur et que le prévenu, ainsi que le camarade qui avait filmé la scène, avaient accepté dans le cadre de la comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.
Le jeune homme qui avait mâché une souris vivante jusqu’à ce que mort s’en suive, en septembre dernier lors d’une fête d’intégration à Marseille, sera bel et bien jugé en audience correctionnelle. Le tribunal a en effet refusé d’homologuer la peine qui avait été proposée par le procureur et que le prévenu, ainsi que le camarade qui avait filmé la scène, avaient accepté dans le cadre de la comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. La présidente a en effet estimé "que compte tenu des circonstances, de la nature des faits et des diverses constitutions de partie civile, une audience correctionnelle, une audience correctionnelle était nécessaire pour que se tienne un débat contradictoire".
Vif soulagement du côté des nombreuses associations de défense animale qui souhaitaient se constituer parties civiles dans cette affaire. "1000 euros d’amende, c’était scandaleux!", considère Me Isabelle Terrin pour la société protectrice des animaux maltraités et errants (SPAME).
Le troisième étudiant, poursuivi quant à lui pour avoir diffusé la vidéo sur les réseaux sociaux, avait refusé la CRPC et sera donc jugé avec ses deux camarades devant le tribunal judiciaire de Marseille le 12 avril prochain.
Le jeune homme qui avait mâché une souris vivante jusqu’à ce que mort s’en suive, en septembre dernier lors d’une fête d’intégration à Marseille, sera bel et bien jugé en audience correctionnelle. Le tribunal a en effet refusé d’homologuer la peine qui avait été proposée par le procureur et que le prévenu, ainsi que le camarade qui avait filmé la scène, avaient accepté dans le cadre de la comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. La présidente a en effet estimé "que compte tenu des circonstances, de la nature des faits et des diverses constitutions de partie civile, une audience correctionnelle, une audience correctionnelle était nécessaire pour que se tienne un débat contradictoire".
Vif soulagement du côté des nombreuses associations de défense animale qui souhaitaient se constituer parties civiles dans cette affaire. "1000 euros d’amende, c’était scandaleux!", considère Me Isabelle Terrin pour la société protectrice des animaux maltraités et errants (SPAME).
Le troisième étudiant, poursuivi quant à lui pour avoir diffusé la vidéo sur les réseaux sociaux, avait refusé la CRPC et sera donc jugé avec ses deux camarades devant le tribunal judiciaire de Marseille le 12 avril prochain.
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NewsTranscription
00:00 La mémoire de cette petite souris va être évoquée là où elle doit l'être,
00:05 c'est-à-dire dans l'enceinte d'un tribunal correctionnel.
00:08 Le tribunal a finalement refusé d'homologuer la peine d'une simple amende,
00:12 initialement proposée par le procureur de la République dans l'affaire dite de la petite souris.
00:17 Ce jeune homme avait, lors d'une soirée étudiante,
00:19 mâché puis avalé une souris vivante,
00:21 tout en étant filmé par un autre étudiant, lui aussi mis en cause.
00:25 Moi ce que j'attends c'est une peine dissuasive.
00:27 C'est une peine qui met un frein à cette maltraitance envers les animaux,
00:31 cette torture qu'on leur inflige dans des conditions ignobles.
00:34 Vous vous rendez compte ? Mâcher une souris, c'est juste ignoble,
00:39 il n'y a pas les rats goûtants, ça vient du fin fond de l'âge des cavernes un acte comme ça.
00:44 Donc moi ce que j'attends c'est qu'elle passe, qu'elle cogne un peu la justice
00:47 pour éviter à d'autres souris d'avoir le même calvaire
00:50 et à d'autres animaux, à la cause entière, d'être préservées.
00:54 Une décision félicitée par les partis civils qui attendent désormais le procès en correctionnel.
01:00 C'est une bonne chose parce que le débat va être public
01:04 et que j'espère que la sanction sera à la hauteur de l'acte de cruauté que la petite souris a subie.
01:11 Ça n'a pas resté impuni puisque à ce moment-là ça deviendrait banalisé.
01:16 Et je pense que vu notre société et l'état de violence que l'on observe,
01:22 il faut vraiment que les sanctions soient appliquées puisque les lois existent.
01:25 L'audience en correctionnel se tiendra le 12 avril prochain au tribunal judiciaire de Marseille.