DB - 13-03-2024
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TVTranscription
00:00 (Musique militaire)
00:02 (...)
00:12 (...)
00:36 -Quand J. Bassier et son complice arrivent à Sainte-Pélagie
00:39 avec l'intention d'étrangler Salvatore dans sa cellule,
00:42 ils ne peuvent que constater que la cage est vide et l'oiseau en volet.
00:46 Un drap oublié, brodé aux initiales d'Hortense Fréval,
00:49 leur donne à penser que la jeune femme a participé à l'évasion.
00:52 Le policier compte bien se servir de cette pièce à conviction.
00:55 Le soir, au théâtre, au cours de la représentation,
00:58 ils se présentent à Plantard qui, aussitôt, s'empresse de prévenir Salvatore.
01:03 Les évadés, réfugiés chez des amis sûrs, se demandent qui a pu les trahir.
01:08 Cariol, un moment soupçonné, jure de sa loyauté envers ses compagnons de lutte.
01:13 Le général de Prémont lui accorde alors sa confiance
01:16 et le charge d'un message pour Deleuquinque.
01:19 C'est l'ordre d'insurrection immédiate en faveur du duc d'Orléans,
01:23 futur Louis-Philippe Ier, roi des Français.
01:26 Quand au théâtre, le rideau tombé, Hortense regagne sa loge,
01:31 elle y trouve son habilleuse, baillonnée et ligotée par J. Bassier et Maillochon.
01:36 Les deux bandits, persuadés que Salvatore viendra cette nuit même rejoindre la comédienne,
01:41 l'attendent tranquillement pour le prendre au piège.
01:44 Pendant ce temps, Jacques Halle, qui a été livré au Carbonari,
01:48 compare devant les conjurés.
01:51 -Monsieur, vous êtes à ma merci.
01:54 Êtes-vous décidé, oui ou non, à faire ce que je vous demande ?
01:58 Non.
02:02 Dans ce cas, vous serez jugé et condamné.
02:06 Croyez-vous.
02:07 Je vous le répète.
02:09 Signez l'ordre d'élargissement de vos compagnons
02:13 et vous aurez la vie sauve.
02:15 -Il n'y a aucun papier officiel.
02:17 -J. Bassier vous en fournira.
02:19 -S'il revient, ce qui m'étonnerait fort.
02:23 -Jusqu'à présent, il a toujours tenu parole.
02:26 -J. Bassier agit pour son propre compte.
02:29 Il a déjà essayé de me supprimer pour prendre ma place.
02:32 -Ou pour vous empêcher de nuire.
02:35 -Il a commis pour servir vos idées.
02:37 -Vous en avez accusé Salvatore.
02:39 -Peut-être pour le protéger.
02:41 Mais je n'ai pas à me disculper devant vous.
02:45 Tout ce que je peux vous dire, c'est que votre ami est en danger de mort.
02:49 J. Bassier veut sa peau et il l'aura
02:52 si vous perdez votre temps avec moi au lieu de le neutraliser.
02:55 N'attendez pas qu'il revienne pour vous rendre des comptes.
02:58 Il ne reviendra pas.
03:00 -Nous irons le chercher.
03:03 Lui et quelques autres.
03:04 -Oui. Je peux vous le dire à présent, M. Jacqual.
03:08 Nous n'aurons plus besoin de personne pour délivrer nos amis.
03:12 Car bientôt, nous déclencherons la suraction.
03:15 -Au bénéfice de qui ?
03:18 -Pourvu que ça change. -Bravo, monsieur.
03:21 -Bravo.
03:23 -J'ai presque envie de vous prendre au sérieux.
03:26 -Il serait temps, car vous allez bientôt mourir.
03:29 -Encore ?
03:32 -On vous aurait fini de jouer au pot rouge, M. Lébricant.
03:36 Penché sur le sentier de la guerre, vous voyez pas que vous devez tenir.
03:40 Pour qui sont les bonapartistes ?
03:42 Pour la République, puisqu'il n'y a plus d'empereur possible.
03:46 Pour qui sont les républicains, puisqu'aujourd'hui la bourgeoisie est contre ?
03:50 -Pour le dicte d'Orléans. -Louis Fillet, roi des Français.
03:53 -Vous l'aurez, votre roi.
03:55 Je peux tout autant mieux vous l'affirmer
03:58 car vous avez déjà son ministre de la police.
04:01 Si vous voulez bien prendre connaissance de ce document.
04:05 Il est signé Louis-Philippe.
04:12 -Le théâtre va fermer. Il ne viendra plus.
04:21 -Ah, ça !
04:23 C'est ce que tu espères, hein, ma jolie ?
04:26 -Vois-tu, nous, dans notre métier, on nous a appris la patience.
04:30 Il va tout d'un coup rester dix petites minutes de plus
04:34 et s'il n'arrive pas, on ira l'attendre chez toi.
04:38 Il finira bien par se montrer.
04:41 -Au secours !
04:43 Au secours !
04:47 -C'est pas la peine de dégoziller la baraquée vite à ce temps-là.
04:50 -Encore ! -Encore ? Pense à autre chose.
04:54 -Attends, je vais ouvrir du monde.
04:56 ...
05:25 ...
05:37 -Oh là, il y a encore quelqu'un ?
05:39 Il y a quelqu'un ? Répondez, mon Dieu !
05:42 ...
05:51 Eh bien, plantard, c'est encore un coup de ton oreille, ça.
05:55 Depuis ce foutu coup de canon à Hyéna.
05:58 Allez, madame, faut pas rêver avant de dormir.
06:01 ...
06:17 -Non.
06:19 -On a plus le temps d'attendre. Il faut filer avant qu'ils nous enferment.
06:23 -A cette heure-ci, il faut passer par la scène. Il peut nous voir.
06:26 -T'es pas mon chou, non ? T'as qu'à l'endormir, le vieux. Pense devant.
06:30 ...
06:38 -Français, Cosec !
06:40 Oh, lieutenant, par ici ! Par ici, la tour est faite.
06:44 ...
07:14 ...
07:24 ...
07:28 ...
07:58 ...
08:07 -Mademoiselle, je vais chercher un petit alcool.
08:10 ...
08:27 -Ah, ben voilà.
08:28 J'ai vu souvent la mort en face.
08:31 Sans avoir trop d'introuille, mais alors...
08:34 Alors, ce toit, il a une sale tête.
08:37 ...
08:40 Oh, elle m'inspire pas confiance.
08:43 Mais alors, pas du tout, hein ?
08:45 ...
08:48 Et mon chien ? Qui c'est qui prendra mon chien ?
08:51 -Moi. Je le prendrai jusqu'à ce que vous soyez rétabli.
08:53 Vous agitez pas comme ça, plantard.
08:56 ...
08:59 -Tant que j'en profite, je peux bouger un peu.
09:02 ...
09:05 Ah, il faut que je vous dise aussi,
09:07 Mademoiselle Hortense,
09:09 je m'en vais content.
09:12 Parce que je vous sais bien causant, mon lieutenant et vous.
09:17 ...
09:19 Quand vous penserez à moi, vous allez rigoler.
09:24 Vous irez là-haut, là, par ici.
09:26 Il va causer tout le tranché.
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09:55 -M. Salvatore !
09:57 ...
10:01 Vous n'en avez rien de nouveau.
10:03 Justin voudrait vous voir. Il vient avec Alcrombe.
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10:31 -Ah ! Je reviens des catacombes.
10:34 -Jacques-Al est avec nous. -Jacques-Al ?
10:37 -Je vous expliquerai. Ce qui est sûr, c'est que Jacques-Al est pour la révolution.
10:42 Et puis, on connaît le nom de l'assassin du ministre.
10:46 C'est Jim Assier. Il est recherché par toute la police.
10:50 Ils ont ordre de la battre. -Ils vont trouver le travail tout fait.
10:54 Il est ici bien raide, au frais dans la cave.
10:57 Avec son copain qui va se réveiller baïonné et saucissonné.
11:01 J'ai bien envie d'aller lui régler aussi son compte.
11:04 -Non. Allez vite aux catacombes. Je vous rejoindrai.
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11:12 ...
11:16 ...
11:20 ...
11:27 -Hortense, voulez-vous être ma femme ?
11:31 ...
11:37 -Moi aussi, je vous aime, Roland.
11:40 Mais la vie de tous les jours ne nous rendra-t-elle pas indifférents l'un à l'autre ?
11:45 Je redoute cet avenir d'amour quotidien.
11:49 Essayez de me comprendre. -Mais nous aimons, je le sais.
11:53 Le jour où je reviendrai, tu t'écrouleras.
11:57 ...
12:06 ...
12:08 -Au revoir. A ce jour-là.
12:11 ...
12:15 A ce jour-là, mon amour.
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14:01 *musique*