Paul Melun : «On assiste à une dérive qui n'est pas d'aujourd'hui malheureusement»
L'écrivain Paul Melun à propos de la mobilisation pro-palestinienne à Sciences Po Paris : «On assiste à une dérive qui n'est pas d'aujourd'hui malheureusement» dans #HDPros2
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00:00 Il a bien fait d'y aller, Gabriel Attal en l'occurrence, si vous voulez.
00:03 On assiste à une dérive qui n'est pas d'aujourd'hui.
00:05 Malheureusement, le problème du président de la République et de sa majorité,
00:07 c'est qu'il marche sur des œufs.
00:09 Parce qu'il ne veut pas contrarier les universitaires les plus influents de ce pays,
00:12 dont certains sont effectivement woke et ont plutôt une vision bienveillante
00:16 à l'égard de ce type de mouvement.
00:17 Et dans le même temps, il sait très bien que l'opinion publique,
00:19 c'est vos fameux 80%, 20% dont vous parlez souvent, Pascal,
00:22 80% des Français trouvent absurde qu'on bloque un amphithéâtre
00:25 en disant qu'il faut libérer Gaza, etc.
00:28 Et que quand on voit une étudiante juive, on lui dit "va-t'en, sale sioniste".
00:31 Je ne me rappelle plus très bien de la formule.
00:33 Mais en tout cas, on l'empêche de parler au motif qu'elle serait juive.
00:36 Donc si vous voulez, une écrasante majorité de nos compatriotes,
00:38 et j'en fais partie, sont heurtés, sont choqués par ce qui se passe à Sciences Po.
00:42 Mais 80% de l'élite considère que ce n'est pas si mal
00:45 et qu'il ne faut pas toucher ces braves petits
00:47 parce qu'ils ont été dans les meilleurs prépas.
00:48 Le gouvernement va aujourd'hui faire un article 40.
00:51 Le président albic est mal à l'aise.
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