Autoriser les commerçants à afficher les photos des voleurs dans leurs commerces ou sur les réseaux sociaux : la méthode la plus efficace ?

  • il y a 6 mois

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui il revient sur cette pratique qui se multiplie, ou les commerçants affichent les photos des voleurs dans leurs commerces ou sur les réseaux sociaux, malgré l'interdiction formelle par la loi.
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Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous

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Transcript
00:00 11h-13h, Pascal Praud sur Europe 1.
00:03 On passe donc à ce sujet, balance ton voleur.
00:07 Alors c'est quoi balance ton voleur face à la délinquance ?
00:11 Vous nous le dites au standard d'Europe 1, vous vous sentez souvent démuni.
00:16 Alors autorisez les commerçants par exemple à afficher les photos de leurs voleurs.
00:20 Affichez les pickpockets sur les réseaux sociaux, est-ce la méthode efficace ?
00:26 Venez témoigner bien évidemment si vous êtes avec nous, moi je voudrais qu'on écoute Jérôme Jean
00:31 qui est président du collectif RAS Le Vol.
00:34 Il était hier soir sur Europe 1 avec Hélène Zellani et il est responsable d'une boutique à Amiens.
00:38 Depuis plus d'un an maintenant, nous nous battons pour être entendus,
00:42 pour faire en sorte qu'un dispositif encadré puisse être mis en place
00:45 pour permettre aux commerçants de diffuser les visages des voleurs,
00:49 soit en les affichant dans leur magasin
00:51 et/ou pour ceux qui le veulent en les diffusant sur les réseaux sociaux
00:54 comme ça existe déjà dans d'autres pays.
00:56 Mais évidemment en France on s'offusque de tout ça et on crie au scandale et c'est bien dommage.
01:01 Ce qu'on risque en affichant des photos des voleurs c'est 45 000 euros d'amende,
01:04 un an de prison pour atteinte à la vie privée, le ministère de l'Intérieur, les vols à l'étalage.
01:09 Selon le ministère, on a augmenté en France de 14% en 2022.
01:13 Donc nous sommes avec Bastien qui est lunetier
01:15 et qui affiche justement les voleurs sur ses réseaux sociaux.
01:18 Bonjour Bastien, quelle est la différence entre un lunetier et un opticien ?
01:22 C'est la même chose ?
01:23 C'est la même chose.
01:24 Mais c'est joli lunetier.
01:26 Oui c'est ça.
01:27 Je trouve que c'est...
01:28 Il y a quelque chose de poésie, de l'ordre de la poésie.
01:32 Vous habitez à Amiens ?
01:33 C'est ça, on est sur Amiens, oui.
01:35 Bon, vous vous avez affiché...
01:36 On est dans notre entreville.
01:37 Ah vous êtes peut-être... Vous êtes proche de la maison Tronieux ?
01:41 On n'est pas très très loin, oui.
01:43 Bon après Amiens est une petite ville, vous savez.
01:45 La maison Tronieux qui faisait des chocolats.
01:47 Ah bon ?
01:48 Juste ça, qui les fait toujours.
01:49 La maison Tronieux, Madame Brigitte Macron est née Tronieux
01:53 et elle était l'héritière de la maison des chocolats.
01:56 C'est bien ça ?
01:57 C'est ça, tout à fait.
01:58 Et qui est la chocolaterie la plus célèbre d'Amiens.
02:00 C'est des bons chocolats j'imagine ?
02:01 Oui, très goûtus.
02:03 On pourrait les appeler très goûtus, comme vous dites.
02:06 C'est la grande saison du chocolat.
02:08 Ah bah oui, oui.
02:09 Vous savez pourquoi ?
02:10 Bah Pâques !
02:11 Ah, ça se connecte là, au Interligueré.
02:14 Interligueré, parce qu'on peut...
02:16 Bon en fait, en revanche, pour les lunettes c'est la saison toute l'année.
02:21 On vous vole beaucoup de lunettes ?
02:26 Oui, malheureusement, ça arrive assez régulièrement.
02:28 On a un préjudice sur l'année 2021 qui doit s'élever à peu près à 6 000 euros quand même.
02:33 Mais c'est étrange, parce que les lunettes, elles sont où vos lunettes ?
02:38 Alors elles sont dans des présentoirs.
02:40 Maintenant les solaires sont fermés à clé, on a été obligé, donc c'était un investissement.
02:45 Beaucoup sont badgés, donc sonnent quand on sort,
02:48 mais malgré tout, il y a quand même toujours des disparitions.
02:50 Et malgré les systèmes de vidéosurveillance, en fait, on a toujours ce genre de problème.
02:55 Et malheureusement, il n'y a que depuis qu'on a affiché que les choses bougent.
02:59 Donc effectivement, ça a quand même un intérêt.
03:01 Depuis combien de temps vous avez affiché les voleurs ?
03:04 Alors en fait, au mois de janvier, on l'a fait.
03:07 Tout simplement parce que des personnes sont passées chez nous
03:10 et donc ont essayé de voler pour 950 euros de monture.
03:13 Donc ça représentait uniquement trois montures, mais quand même une somme assez importante.
03:16 On les a arrêtées, on a récupéré notre bien, donc ça s'est, on va dire, relativement bien terminé pour nous.
03:21 Par contre, ce même couple est allé visiter un magasin juste à côté, qui était K-way,
03:24 et qui a volé une doudoune à 600 euros là-bas.
03:26 Donc le responsable de K-way à l'époque avait mis les vidéos sur les réseaux.
03:31 Je les ai vues, j'ai vu que c'était la même personne.
03:33 Je me suis dit, par solidarité, je vais les mettre aussi, parce que sur moi, on voyait mieux les visages,
03:37 histoire de pouvoir les identifier et aider les services de police éventuellement.
03:42 Et potentiellement avertir aussi nos autres voisins qu'il y a ces gens-là qui traînent dans la rue et qui sont là pour voler.
03:49 - Il y a combien, par exemple, à l'heure à laquelle nous parlons, il y a combien de photos postées sur votre vitrine ?
03:56 J'imagine que c'est sur votre vitrine que ce sont des photos...
03:59 - Non, non, non. Alors nous, on a juste mis les vidéos sur les réseaux sociaux, donc sur Facebook et Instagram.
04:04 Donc histoire de... qu'il y ait une visibilité quand même.
04:08 Et effectivement, ça a eu un impact puisque nos clients sont même étonnés que ce genre de choses arrive.
04:12 Mais pas tout à fait.
04:14 - On peut les voir, par exemple, elles sont toujours en train d'être disponibles ou vous les avez enlevées ?
04:19 - Je les ai enlevées pour la simple et bonne raison que j'ai reçu un charmant courrier de la préfecture de la Somme
04:26 me demandant de les retirer parce que je risquais 45 000 euros d'amende et trois ans de prison
04:31 et le retrait de mon agrément pour mes vidéos surveillance.
04:34 - Et vous êtes le seul commerçant, Damien, à avoir mis vos voleurs en exergue ?
04:41 - Non, non, non. Non, non, on est très nombreux et en fait c'est notre seule solution pour être entendus.
04:45 Donc finalement, on se rend compte que, voilà, aller porter plainte, c'est une chose mais qui nous...
04:49 déjà nous prend du temps. Et puis derrière, on nous dit juste "bah écoutez, que voulez-vous qu'on fasse ?"
04:53 Donc à partir de ce moment-là, nous, on n'a pas tellement de solutions.
04:56 Donc la solution, effectivement, c'est de prévenir nos voisins, nos clients
05:00 qu'effectivement il faut se méfier de telle ou telle personne
05:04 et le fait de pouvoir les afficher, effectivement, peut nous aider à ça.
05:07 - Alors là, je suis en train de voir une vidéo, effectivement, qui est encore là.
05:11 Je ne sais pas pourquoi elle est là. D'ailleurs, monsieur Olivier, vous l'aviez enregistrée peut-être ?
05:14 - C'est Jérôme Jean que l'on a entendu, qui m'a transmis les vidéos.
05:16 - Voilà. Donc là, on voit effectivement, vous étiez manifestement dans la remise
05:21 ou dans une salle à côté en train de préparer quelque chose
05:24 et vous avez un monsieur qui... avec une dame en plus, c'est un couple.
05:28 - Et alors en tout, voilà, il pique les lunettes.
05:32 Mais qu'est-ce qu'ils en font de ces lunettes, après ?
05:34 - A priori, c'est très organisé, donc c'est revendu...
05:38 Mais quand je vous dis très organisé, c'est genre apparemment ils louent des appartements
05:41 et ils organisent des ventes privées avec ce qu'ils ont volé dans la journée.
05:44 - Ah oui, c'est un réseau. - Ah oui, c'est un réseau.
05:46 - Ah oui, non, c'est vraiment un réseau. Et donc voilà, on est vraiment totalement impuissants par rapport à ça.
05:51 - Bon, vous, c'est des lunettes plutôt chics, des modèles plutôt haut de gamme
05:55 ou c'est le tout-venant ?
05:58 - On fait de tout en fait. On part de 30 euros jusqu'à des 800 euros.
06:02 Mais bon, forcément, c'est ça les 800 qui intéresse le plus.
06:05 - Bien sûr, alors les grandes marques de lunettes, c'est Oliver Peepole,
06:09 c'est Luneur, c'est Persol...
06:12 - Ah, nous on a beaucoup Fred, Ninarichi, Boss, des choses comme ça.
06:15 - Vous avez Jacques-Marie Maj peut-être ?
06:18 - Non, pas du tout. - Alors ça, Jacques-Marie...
06:20 - C'est quoi vos lunettes par exemple, Pascal ?
06:22 - Mes lunettes, je sais pas, ça doit être des lunettes toutes simples, pas marquées je pense.
06:27 - D'accord. Elles sont sympas, oui.
06:30 - Oui, peut-être, mais c'est vrai qu'il y a une mode des lunettes
06:34 et il y a des folies de lunettes d'ailleurs.
06:38 - Bah, c'est surtout, c'est facile à prendre, c'est facile à revendre a priori.
06:42 - Évidemment. Restez avec nous et on se dit au revoir après la pause,
06:46 il va être 11h57, à tout de suite parce que je me fais engueuler là maintenant par monsieur...
06:51 - Une chose que les pickpockets ne veulent pas, vous savez ce que c'est ?
06:53 - Non. - La choucroute de Colette.
06:55 - Vous êtes avec la choucroute de ma mère là !
06:58 - Faut vous dire qu'il n'y a pas de pickpockets là !
07:00 - Il la rende !
07:02 - Vous loupez quelque chose, elle est très bonne.
07:09 - J'aime pas la choucroute de ta mère. - Ah, vous aimez sérieusement la choucroute ?
07:12 - Ah c'est bon ? - Bah oui, une bonne choucroute.
07:14 - Je sais que vous préférez le boeuf bourguignon.
07:17 - Le boeuf bourguignon c'est pas mal, mais c'est vrai que...
07:20 - C'est pas la choucroute de Colette.
07:22 - Il est 11h57, à tout de suite. - Ah non !
07:25 - Bon, Bastien, je vous remercie grandement.
07:41 Là vous par exemple, la dernière fois que vous avez été volé dans votre boutique, c'était quand ?
07:45 - C'était le 5 mai, donc vous voyez c'est encore relativement frais.
07:48 - 5 mars.
07:50 - Ah oui, donc depuis, vous êtes combien dans votre boutique ?
07:53 - On est deux.
07:55 - Et a priori, il y a toujours quelqu'un qui, maintenant évidemment, qui...
07:58 Parce que là, dans la vidéo que j'ai vue, vous étiez tout seul sans doute ce jour-là ?
08:03 - Ouais, bah à chaque fois, ils s'arrangent pour nous distraire et nous emmener là où ils veulent en fait.
08:09 - Vous avez un doute par exemple, ces personnes-là, ce couple-là, vous aviez un doute ?
08:14 - Ouais, alors le problème c'est ça en fait, c'est que maintenant on se méfie un petit peu de tout le monde,
08:19 donc on est tout le temps en train de surveiller, donc pour nous c'est relativement fatigant.
08:22 Mais surtout, on n'a pas besoin de se méfier de tout le monde, donc ça c'est vraiment très compliqué de faire la part des choses.
08:28 - Et on ne peut pas faire en sorte de mettre sur la lunette quelque chose qui sifflerait au moment où ils sortent ?
08:36 - Ah oui, mais ça c'est déjà en place, mais le problème c'est que ça ne les arrête pas en fait.
08:41 Et puis ils arrivent à se procurer des dispositifs qui leur permettent de retirer les antivol aussi.
08:45 Donc c'est un enfer. Et là c'est vrai que c'est pour ça qu'on a aussi rejoint le collectif "Ras le vol",
08:51 c'est que il n'y a que Jérôme Jean actuellement qui a réussi à faire bouger un petit peu les choses,
08:56 et qui fait qu'on arrive à se faire entendre un petit peu.
08:59 - Jérôme Jean, on le rappelle, c'est lui qui a mis sur Jérôme Jean, c'est le président du collectif "Ras le vol",
09:08 il était hier soir d'ailleurs sur Europe avec Hélène Zellani, il est responsable d'une boutique à Amiens,
09:12 et c'est lui qui a mis ce dispositif encadré.
09:15 - Je vous remercie grandement, je précise parce qu'il y a l'excellent Lionel Gougelot qui nous écoute tous les jours,
09:21 et je le remercie, qui me dit qu'il y a également des macarons qu'on peut se procurer dans la boutique "Tronieux" à Hamon.
09:30 - Hamon à Amiens ? Hamon c'est Géraldine, et Hamon c'est la choucroute.
09:34 Mais Amiens, c'est les macarons !
09:38 Donc on ira peut-être. Merci Bastien, merci beaucoup, vous êtes lunetier, ça coûte combien une belle paire de lunettes ?
09:46 - Il y en a pour toutes les bourses. En moyenne il faut compter 300 euros à peu près.
09:52 - Merci beaucoup et bonne journée à vous les 12h08. - A bientôt, au revoir.
09:57 - Argyles, on est avec Argyles, exactement. - C'est un joli prénom Argyles, de quelle origine ? Bonjour Argyles.
10:04 - Bonjour, je suis algérien. - Alors ça s'écrit A-G-H-I-L-E-S, Argyles.
10:11 - Oui voilà. - C'est joli. Qu'est-ce que vous faites vous dans le métro ? Vous postez, vous filmez ?
10:17 - Oui voilà, en fait je filme et j'essaie d'avertir justement les gens qu'il y a des pickpockets dans le métro pour qu'ils fassent attention à leurs affaires.
10:26 - Alors moi j'ai vu votre vidéo parce qu'elle est virale, tout le monde ne l'a peut-être pas vue, mais effectivement vous vous baladez sur TikTok, j'ai vu ça ce matin d'ailleurs par hasard,
10:35 et comment vous opérez dans ces cas-là ? Vous êtes en train de filmer et puis vous prenez la parole en public ?
10:42 - En fait quand on voit des pickpockets, déjà on les reconnaît assez facilement, ils ont des associations dans leurs bras,
10:51 d'ailleurs les associations, enfin ils ont des pétitions dans leurs bras et d'ailleurs les associations n'existent pas,
10:56 voilà, on fait des recherches sur Google, il y a plein d'orthographes etc, enfin c'est vraiment facile en fait de reconnaître les pickpockets.
11:02 - Ce que vous voulez dire, ils font semblant de faire signer des gens, ce que vous appelez des associations et des pétitions dans leurs bras, c'est qu'ils ont des feuilles...
11:12 - Des formulaires ! - Des formulaires, exactement, pour faire signer les gens. Ah bon ? Je savais pas, c'est vrai que les pickpockets...
11:18 - On les vole. - Ah bon ? - C'est un prétexte pour voler les gens justement.
11:22 - Ça c'est un prétexte pour arrêter les gens ? - Oui voilà, pour arrêter les gens et ensuite du coup les voler discrètement.
11:28 - Bon qu'est-ce qui leur vole ? Tout ce qu'ils peuvent, mais faut être habile quand même pour voler un téléphone...
11:33 - Un téléphone ! - Bah oui, faut aller dans une poche, une montre, tout ça, faut être habile parce que ça se fait sans violence a priori.
11:39 - Bah oui, mais parfois vous savez, vous avez par exemple mal fermé votre poche ou vraiment le téléphone qui sort carrément de votre poche en fait,
11:46 ou même parfois vous oubliez même de fermer votre sac. Et puis en majorité elles n'opèrent pas toutes seules, elles sont plusieurs justement.
11:53 - Ou dans les sacs à dos et tout ça. - Et vous trouvez que c'est efficace ce que vous faites ? Vous prévenez les gens, donc vous prenez la parole,
11:59 vous dites "attention, pickpocket" ? - Oui voilà, bah moi je trouve franchement que c'est vraiment efficace, je veux dire, on avertit les touristes,
12:06 on essaye aussi d'avertir même pas forcément les touristes, juste les gens en général, il n'y a pas que les touristes qui sont volés.
12:11 - Vous avez des pancartes aussi ? - Oui voilà, on met des pancartes, des enceintes, vraiment pour essayer de diffuser le message à la plus grande distance possible en fait.
12:20 Et on essaie aussi du coup de faire tourner leur tête sur les réseaux. - Mais c'est interdit tout ça ce que vous faites, vous n'avez pas le droit de faire ça ?
12:27 - Alors oui, on sait que l'interdit c'est le droit à l'image, mais on s'est déjà expliqué avec des policiers, ils nous ont dit en privé comme quoi,
12:33 réalistiquement c'est vrai qu'ils ont le droit de porter plainte, mais ils ne vont jamais le faire vu qu'ils ont largement plus de choses à perdre en fait que nous.
12:40 - Bon, je ne sais pas, quel âge vous avez à Riles ? - Moi j'ai 16 ans. - 16 ans ? - Oui, 16 ans.
12:47 - Non vous avez une voix de quelqu'un qui n'a pas 16 ans, vous êtes une voix d'homme !
12:51 - Ouais je sais, beaucoup de gens me le disent, mais non, là je viens de sortir du lycée là par exemple. - Et vous êtes en quoi ?
12:57 - Moi je suis en seconde, j'ai redoublé l'ACP. - Et qu'est-ce que vous avez fait par exemple ce matin, en cours ? Ça m'intéresse toujours.
13:04 - Ce matin par exemple, vous savez il y a un concours un peu international, il s'appelle "Kongourou", genre en mathématiques. - Ah oui, le concours "Kongourou".
13:12 - Et donc vous avez fait le concours "Kongourou" ? - Ouais, du coup voilà, je l'ai fait. - Et on dit de la slip.
13:19 - Non ! - Je blague, je blague, c'est idiot.
13:24 - Et parce que vous, vous aimez bien les maths ? - Non pas du tout, c'est obligatoire en fait.
13:29 - Ah c'est obligatoire ? - Oui, le professeur nous inscrit, on doit le passer. - Et c'était quoi les épreuves ce matin ?
13:35 - Bah franchement, pour vous dire, moi j'ai pas trop suivi, vraiment j'étais vraiment à l'arrache sur le concours, mais c'était des questions un peu de mathématiques en général, après c'était pour gagner une calculatrice du coup, pour le meilleur de la classe.
13:49 - Et quelle est l'épreuve, pas l'épreuve mais la discipline que vous préférez au lycée ?
13:55 - Bah on va dire, moi c'est professionnel, du coup c'est un peu, quand il y a les enseignements professionnels, deux fois trois heures par semaine, mais du coup c'est de l'informatique en général.
14:08 - Et c'est pour ça peut-être que vous vous retrouvez avec TikTok, parce que vous êtes assez doué dans ce domaine pour poster des vidéos, même si votre compte TikTok, je crois, il a sauté, car les vidéos étaient trop virales.
14:19 - Bah exactement en fait. - C'est-à-dire qu'il vous l'a supprimé votre compte, ça veut dire quoi "sauter" ?
14:23 - Il a définitivement été banni en fait. - Ah oui, par TikTok lui-même ?
14:29 - Oui voilà, par TikTok. - Ah oui, parce que vous enfreigniez la loi ?
14:34 - Voilà exactement, c'est parce que d'après eux, j'enfreins pas forcément la loi, mais j'enfreins leur loi à eux, parce que leur loi, eux TikTok, ils se basent pas sur l'ordre de la France, mais voilà.
14:44 D'après eux, ils considèrent ça comme de l'harcèlement et de l'intimidation, du coup ils ont banni mon compte.
14:48 - Eh bien écoutez, merci, c'était intéressant d'évoquer ce chapitre "Balance ton voleur", merci beaucoup à Ariles. Il y a cours cet après-midi à Ariles ?
14:59 - Non, moi j'ai fini. - Ah bah vous avez la belle vie, c'est jeudi. Et vous faites quoi cet après-midi ?
15:05 - Franchement je sais pas, on va... D'ailleurs franchement, les après-midi de libre, on essaie d'aller au Louvre pour voir si ça a des pickpockets, mais on doit un peu s'organiser, du coup je sais pas vraiment si on va y aller, mais voilà, on va le fêter, on espère pas un peu.
15:17 - Bah écoutez, c'est sympa, faites attention à vous aussi, parce que je l'ai dit, c'est pas forcément légal ce que vous faites, mais faites de la prévention dans les meilleures conditions, j'ai envie de dire.
15:30 Et puis merci de nous avoir rappelé, à 12h14, on va marquer une pause, et puis on va peut-être changer de sujet.
15:37 J'ai quand même l'impression que notre ami Fabrice Laffitte, ce n'est plus le Fabrice Laffitte qu'on a connu en première saison.
15:44 - Il est un peu fatigué ces derniers jours. - Là, j'ai l'impression qu'il est un peu souffrant.
15:50 - Ah vous trouvez ? - On ne l'entend plus, il ne parle plus, il n'y a plus de musique, il n'y a plus rien, il est assis.
15:55 - Je ne peux pas trop parler aujourd'hui. - Il n'y a plus de musique, il n'y a plus d'illustration musicale, on a entendu "Froline" tout à l'heure, qui était une référence à un plat culinaire plutôt de l'Est de l'Europe.
16:07 - Mais au-delà de ça, c'est un peu léger peut-être ? - Barry White peut-être, on la voit.
16:15 - C'est la fois ! - Non mais je crois que c'est la semaine du bonheur par exemple, non ?
16:21 - C'était hier la journée internationale du bonheur, aujourd'hui c'est plus le bonheur. - C'est toujours le bonheur quand on nous écoute !
16:28 - C'est la semaine de la francophonie par exemple, vous pourriez célébrer en chanson cette semaine de la francophonie ?
16:38 - Non mais parce que vous êtes en train de lui reprocher ce qu'il ne fait pas, c'est assez jouissif !
16:42 - Il peut être force de proposition ! - Mais bien sûr, mais il l'est !
16:47 - C'est la semaine de la francophonie par exemple, quel est le chanteur qui symbolise le mieux la France ?
16:52 - Par exemple Yves Duteil, on ne l'entend pas souvent ! Yves Duteil c'est quelqu'un qui aime les mots, qui aime la poésie...
16:59 - J'ai la guitare qui me démange... - Ah ben tiens, Géraldine a chanté une petite chanson...
17:05 - J'ai la guitare qui me démange, alors je gratte un petit peu... - C'est la semaine de la francophonie...
17:11 - Ben bonjour la francophonie ! - Yves Duteil !
17:14 - Y'a Virage, moi j'aime bien Virage, Yves Duteil, y'a Prendre un enfant par la main...
17:19 - Laissez lui une petite demi-heure, il vous sort ça, ne vous inquiétez pas !
17:22 - La semaine de la francophonie...
17:24 - Tout ce qui vient du pont qu'on traversait la guerre, pour passer la rivière tout près de la maison,
17:29 le petit pont de bois, que l'on tenait de la guerre, que par un grand mystère et deux piquets sous bois...
17:35 - On se modernise, c'est bien ! Yves Duteil c'est un classique !
17:38 - Voilà, ça c'est la semaine de la francophonie !
17:41 - Pour l'enlever vers demain...
17:45 - C'est un peu ce que j'ai fait avec Olivier Guedec !
17:49 - Pour lui donner confiance, on ne sonne pas...
17:51 - Prendre un enfant pour le roi...
17:55 - Oh, ça ça me fait rire !
17:57 - Vous avez appris les pas...
17:59 - Redonnez-moi la cadence danser, me les lancer danser...
18:02 - Ne me laissez pas la danse danser, pas la danser comme ça...
18:05 - Venez m'apprendre la danse danser, la danser avec moi...
18:08 - J'avais encore un concert, une petite répétition...
18:10 - Voilà !
18:12 - Qui porte son histoire à travers ses accents...
18:16 - Voilà ! La langue, la langue verte !
18:19 - Et le parfum des airs...
18:21 - Le fromage de chèvre et le pain de frondon...
18:24 - La francophonie, allez !
18:25 - Du Mont-Saint-Michel jusqu'à la Contrescarpe...
18:29 - En écoutant parler les gens de ce pays...
18:33 - On dirait que le vent s'est pris dans une arbre...
18:36 - Vous voyez ?
18:37 - Et qu'il en a gardé toutes les armes...
18:40 - Il vient de passer deux minutes, là !
18:42 - Je vous en prie !
18:44 - Vous n'êtes pas à côté de lui, vous !
18:51 - On vient de passer deux minutes merveilleuses !
18:56 - Force de proposition, amis !
18:58 - Regardez la francophonie !
19:00 - Il est sympa, en plus, Yves Duteil !
19:03 - C'est le patrimoine !
19:09 - On va recevoir Henri Dès avant 13h !
19:13 - Florian Carasumaglia, je ne sais plus ce qu'il fait...
19:20 - Je travaille, Pascal !
19:22 - Je le voyais sortir de la régie...
19:25 - Bravo Fabrice !
19:28 - C'était très bien !
19:30 - On marque une pause et on revient avec les photos d'Emmanuel Macron
19:34 - qui ont fait réagir en boxe !
19:36 - A tout de suite !
19:37 - Et pour réagir avec Pascal Pro de 11h à 13h,
19:39 vous composez ce numéro non surtaxé !
19:41 Appelez Pascal Pro au 01 80 20 39 21.

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