Après l'envoi de menaces terroristes à des lycéens sur leurs espaces numériques de travail, la présence policière a été renforcée devant les établissements
Des messages de menaces d'attentat terroriste accompagnés d'une vidéo de décapitation, ont été envoyés à partir de mercredi à des lycées de la région parisienne via les Espaces numériques de travail. Une cinquantaine d'établissements sont concernés en Ile-de-France.
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00:00 Non, vous l'avez dit, une journée totalement chamboulée, aussi bien pour les élèves que pour les professeurs.
00:04 D'abord, il y avait cette présence policière toute la journée devant l'entrée du lycée,
00:09 avec des policiers qui ont fait des allées et venues l'après-midi dans les salles de classe,
00:13 qui ont d'ailleurs évacué quelques salles de classe pour faire des vérifications, accompagnées d'un chien.
00:17 Et puis, évidemment, cette vidéo dont vous parliez à l'instant était sur toutes les lèvres, aujourd'hui,
00:22 des élèves que nous avons pu rencontrer avec Hugo Dorsemaine. Je vous propose de les écouter.
00:26 Il incite notamment à la haine, tout ce qui n'est pas islamique ou autre, donc il faut tuer tout le monde.
00:31 Donc ouais, c'est très violent. Il y avait également une vidéo assez choquante où on voit deux personnages se faire égorger.
00:36 Tout d'abord, j'ai eu un petit peu peur.
00:38 Ensuite, je me suis dit que c'était juste un canular, c'était plaisantin qui voulait s'amuser.
00:42 Ça ne m'a pas fait si peur que ça.
00:44 Le lycée était vide. Il y avait beaucoup de profs qui n'étaient pas là et beaucoup d'élèves qui n'étaient pas là.
00:49 C'est vraiment très, très vide par rapport à d'habitude.
00:51 Il y a 50% de la classe, on est une quinzaine présents, donc on verra bien cet après-midi si ça reviendra, si ça part.
00:58 Mais je pense qu'il y aura moins de monde que d'habitude.
01:01 Une journée marquée aussi par un taux d'absentéisme très fort.
01:04 J'ai pu m'entretenir avec une professeure de physique chimie qui m'expliquait que normalement,
01:08 sur une classe de 28 élèves, eh bien aujourd'hui, seulement deux sont venus.
01:11 Alors, les professeurs et les autres élèves qu'on a pu rencontrer l'expliquent notamment peut être par la peur des parents d'élèves
01:16 qui n'ont pas osé mettre leurs enfants au lycée aujourd'hui.
01:19 Donc, vous le voyez, une journée très chamboulée, compliquée.
01:22 Alors, le directeur maintient, lui, demain, la journée devrait être normale et les cours devraient se tenir normalement.