Autour d'eux flottent des volutes apaisantes qui fleurent bon la petite graine... pourtant stimulante ! Ces baristas, torréfacteurs, caféologues sont surtout créateurs de moments délicieux autour de la passion du café de la plante à la tasse... Rencontre avec Jérôme Alexandre et Oliver Arturo, du Café Chulo de Fontaine.
Et si vous hésitez entre le frisbee et le golf, vous pouvez exceller dans l'art de pratiquer les deux à la fois ! Comme Frédéric Soubeyran et Pierre Castanier, joueurs de Disc-Golf au Grenoble-Monkey !
Et si vous hésitez entre le frisbee et le golf, vous pouvez exceller dans l'art de pratiquer les deux à la fois ! Comme Frédéric Soubeyran et Pierre Castanier, joueurs de Disc-Golf au Grenoble-Monkey !
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00:00 Avec Giltrinia Résidence, vous êtes confortablement installé pour regarder si on parlait.
00:29 Bienvenue à tous, ravis de vous accueillir ici à la rencontre de ceux qui vont au bout de leur inspiration
00:35 et qui pourraient vous donner du grain à moudrin, comme ces barristas, torréfacteurs, caféologues et autres,
00:42 créateurs de moments délicieux autour de la passion du café, de la plante à la tasse.
00:47 Et comme ces sportifs qui peut-être hésités entre le frisbee et le golf et qui excellent dans l'art de pratiquer les deux à la fois,
00:53 une vraie discipline qui pourrait bien faire mouche et qui fait mouche dans notre région.
00:59 D'ailleurs, ça s'appelle le disque golf. J'en ai un rose, rien que pour vous montrer qu'il va falloir être à droit ici sur ce plateau.
01:07 Et nos invités sont des experts, des passionnés avant tout. Frédéric Souberrand, bienvenue.
01:12 Merci.
01:13 Pierre Castanier, bienvenue.
01:15 Et vous allez tout nous dire sur ce sport que vous pratiquez et encadrez aussi encore peut-être au Moncay Grenoble,
01:23 qui propose l'ultimate, on dit, ou le frisbee encore ?
01:26 Ultimate frisbee et disque golf.
01:28 Voilà, ultimate frisbee et disque golf. J'espère que ce n'est pas aussi dur à dire qu'à pratiquer.
01:33 On va voir ça avec vous. On va jouer avec vous dans un instant.
01:36 Et autour d'eux flottent des volutes apaisantes qui fleurent bon. La petite graine qui est pourtant stimulante.
01:44 Le café est une plante. Le café est un art, un moment, un prétexte, une addiction, une passion.
01:50 Et pour vous, c'est tout ça à la fois. Oliver et Jérôme, bienvenue.
01:54 Bonjour.
01:55 Merci. Hola, que tal ? C'est ça ? Oliver Arturo, vous êtes natif d'Antigua, au Guatemala.
02:02 Exactement, je suis guatemaltec.
02:04 Eh bien, bienvenue. On est très, très heureux de faire le tour du monde ici avec vous.
02:07 Jérôme, Alexandre, vous êtes parisien.
02:11 Oui.
02:12 C'est ça ?
02:13 Mais ça va.
02:14 Mais tout va bien. On est ravis de vous accueillir ici, dans notre belle contrée.
02:18 Vous qui avez travaillé, j'ai lu, dans l'audiovisuel, dans l'organisation de voyage.
02:24 Comment est-ce que vous êtes tombé dans la marmite de café ?
02:27 Eh bien, peut-être inconsciemment au début, en travaillant dans des bureaux, on crée une certaine accoutumance au café, peut-être.
02:36 Et en 2011, j'ai quitté Paris, je me suis déraciné de Paris. J'ai pris mon sac à dos et j'ai beaucoup voyagé.
02:41 Et un peu partout dans mes voyages, j'ai goûté des cafés.
02:46 Et c'est au Guatemala particulièrement que le café m'a frappé, en plus de plein d'autres choses.
02:51 Parce qu'au Guatemala, eh bien, il y a les volcans, il y a la nature intense.
02:55 Oui, ça veut dire, je crois, pardon, la terre de forêt, c'est ça ?
03:00 Oui, tout à fait. Beaucoup d'arbres, terre d'arbres.
03:04 Que vous retrouvez ici à Grenoble, ça ressemble un petit peu ou pas ?
03:07 Ça ressemble un peu, oui.
03:09 Et puis les gens aussi, au Guatemala, des gens bienveillants, souriants.
03:16 On peut revoir. En gros plan, c'est quoi souriant ? C'est ça, d'accord.
03:22 C'est assez exceptionnel. Et puis voilà, en 2016, j'ai décidé de poser mes valises au Guatemala, mon sac à dos.
03:30 Et je suis resté là-bas et j'ai vraiment littéralement plongé dans le café, où je me suis formé en torréfaction, sur place.
03:37 Voilà, ce n'était pas fait pour, en fait. C'était ce pays qui vous a amené à cette autre passion, addiction, finalement.
03:44 Puisque vous avez consommé pas mal de café, vous avez voulu le connaître un peu mieux, alors, ce café, ce nectar.
03:49 Oui, c'est ça, c'est ça, c'est ça. J'ai voulu le connaître.
03:52 Et puis, j'ai décidé de me mettre à côté du café. Je me suis passionné pour le Guatemala et pour le café.
03:58 Et c'était à travers le café un très bon moyen de visiter le pays et d'aller explorer vraiment dans des lieux très inaccessibles.
04:08 Une formation en torréfaction, formation en barista, ce qui m'a permis de travailler dans des coffee shop de ferme,
04:15 vous avez rencontré Oliver au Guatemala. Oliver, vous êtes torréfacteur.
04:21 Je commençais à travailler dans la torréfaction avec Jérôme et sinon, à la base, je suis spécialisé dans la préparation de café.
04:28 D'accord.
04:29 Je commençais au Guatemala parce que le Guatemala, un peu comme la France, on a plusieurs terroirs où on cultive le café.
04:38 Et justement, un des objectifs de Café Chulo, c'est de présenter le Guatemala comme on présenterait la France pour le vent.
04:45 Mais le Guatemala pour le café.
04:47 D'accord. Et vous avez compris qu'à la croisée des chemins, à la croisée de vos chemins, vous avez fait naître cet établissement, cette aventure.
04:54 Ça s'appelle le Café Chulo. Parait que Chulo, ça veut dire mignon.
04:58 C'est marrant parce que c'est un petit chat avec une tête de café, avec une tête de tasse de café.
05:03 Le logo est mignon.
05:04 Voilà. Qu'est-ce que c'est ? C'est un café, c'est un bar, c'est un bar à café ?
05:07 C'est assez difficile à définir.
05:11 Avant tout, c'est un lieu de dégustation pour la torréfaction.
05:14 C'est vrai qu'on a voulu s'orienter très café.
05:18 Aussi du fait qu'on est à Fontaine, dans un quartier plutôt résidentiel, on voulait quand même s'ouvrir un maximum de gens pour être un lieu accueillant
05:25 qui rassemble la passion pour le café, mais aussi la convivialité, la passion pour le Guatemala.
05:31 On a beaucoup de documents qui permettent de présenter le pays, aussi bien d'un côté touristique historique qu'à travers le café.
05:38 C'est un peu tout ça à la fois.
05:40 Un sierre-lieu autour du café.
05:42 Avant tout, c'est surtout un bar à café plutôt, s'il fallait donner un nom, ou coffee shop comme on dit maintenant,
05:47 mais avec une spécialisation extrême envers le Guatemala.
05:51 D'accord. Ah oui, je vois ça vraiment, c'est aller au bout de la démarche.
05:54 Parce que comme 8 Français sur 10, c'est ça, 8 Français sur 10 consomment du café.
05:59 Messieurs, oui, consommateurs, Pierre, goûtez, non, même pas, ce n'est pas le goût.
06:06 Ah oui, d'accord, d'accord.
06:08 Donc présent, c'est à peu près ça, regardez, on est 5, ça fait 8 sur 10.
06:12 Et le Français en consomme 5 kilos par an, un petit peu plus, j'ai appris.
06:18 Ce sont les premiers consommateurs au monde, à votre avis, les premiers consommateurs au monde de café.
06:23 Les Français ? Les Finlandais. Ah, les Finlandais.
06:26 C'est ça, qui en consomment 7,4 kilos.
06:29 Voilà, après tout, ça réchauffe.
06:32 Et alors, dans votre café, vous l'avez dit, vous êtes barista.
06:37 Barista, ça veut dire quoi, en fait ?
06:40 Barista, c'est un terme italien. En fait, c'est un peu le barman italien.
06:46 C'est un mot qu'on a utilisé, qu'on s'est approprié dans le domaine du café,
06:49 parce que tous les serveurs barista en Italie savent préparer correctement le café.
06:57 Et pas les nôtres, pas nous ici en France.
06:59 Non, pas nous ici en France.
07:01 Malheureusement, dans un bar, quand on est barman, on ne sait pas préparer le café en France.
07:04 Et c'est bien un de nos problèmes principaux, et on essaye d'aborder ça.
07:08 Ça se développe, d'ailleurs, le mot. Il y a de plus en plus de baristas.
07:11 Aujourd'hui, c'est assez français.
07:13 Tout à fait, justement.
07:15 Le nom du café, c'est approprié ce mot-là pour définir quelqu'un qui sait préparer correctement le café.
07:20 Et Oliver, justement, va se mettre à préparer le café.
07:23 Oui, alors, dans un petit instant, parce qu'on va remonter à la source,
07:26 on va aller aux racines. On y va, au Guatemala.
07:29 Vous y étiez il y a quelques semaines.
07:31 Donc, vous allez au cœur de ces plantations.
07:35 Le caféier, c'est ça ? Il pousse à l'ombre des bananiers, c'est ça ?
07:40 En milieu ombragé, avec beaucoup de forêts, beaucoup d'arbres, comme au Guatemala.
07:46 Donc, c'est assez propre à la culture du café arabica en haute altitude,
07:50 comme c'est le cas ici, dans les images que vous voyez.
07:54 Il a besoin d'ombre pour ne pas brûler au soleil, qui est très fort.
07:57 Et puis, ça permet effectivement une diversité,
07:59 qui permet aussi d'autres récoltes au milieu des caféiers.
08:03 Donc, ça peut être des bananiers, des avocats, d'autres types d'arbres à fruits, par exemple,
08:08 ou sinon juste des plantes qui vont faire de l'ombre.
08:10 Et qu'est-ce que vous allez faire au Guatemala ?
08:12 Vous allez vous approvisionner ? Vous allez chercher vos cerises ?
08:15 Du fait de notre histoire, et que notre histoire du café a démarré au Guatemala,
08:18 on a des relations avec les producteurs, avec beaucoup d'acteurs du café en général au Guatemala,
08:23 qui sont pour certains des amis, avec lesquels on est très proches.
08:28 Et on s'intéresse beaucoup à leur travail, qui est énorme,
08:31 et qui est bien sûr le plus important pour qu'on puisse bénéficier du café ici.
08:35 Et donc, chaque année, au même titre qu'on va rendre visite à la famille et aux amis du Guatemala,
08:41 on rend visite aux producteurs, et surtout on leur pose beaucoup de questions,
08:45 on s'inquiète de savoir comment va la production, quelles sont leurs problématiques,
08:49 et de venir au maximum en aide.
08:51 Et pour connaître leurs besoins, il faut avoir une relation directement avec eux, comme ça.
08:56 C'est en cela qu'elle est engagée, cette démarche, Oliver ?
08:59 Oui, plutôt, dans la spécialisation, de connaître le produit,
09:04 de savoir comment on peut présenter le café.
09:07 Pour moi, un des mécompromis, on va dire, en servant le café du Guatemala,
09:14 c'est de le représenter et de rendre hommage au travail des producteurs.
09:18 Et ce qui n'est pas nécessairement le cas des plus grosses productions à très grande échelle.
09:22 Non.
09:23 Aujourd'hui encore, malgré les efforts, on voit de plus en plus des démarches éthiques,
09:28 et équitables. Ce n'est pas le cas général, bien sûr.
09:32 Pas généralement. Il y a beaucoup d'histoires dans les plantations de café, évidemment.
09:41 Ça date depuis l'histoire colonialiste.
09:45 C'est ça.
09:46 Et désormais, on peut profiter des coopératives, des coopératives des petits producteurs,
09:56 qui s'y mettent ensemble, qui font vraiment sa production.
10:00 Et tous ensemble, ils peuvent présenter un produit de qualité, un produit exceptionnel.
10:06 C'est ça. Et on « anoblie » ces métiers, ces savoir-faire, et enfin ces producteurs.
10:13 C'était aussi le sens de votre démarche ?
10:15 Oui, voilà. Ce qu'on propose avant tout, c'est une traçabilité totale.
10:18 Tous nos cafés, on sait très précisément d'où ils viennent,
10:20 et on a rencontré les gens et tout le travail qui se fait derrière.
10:23 C'est un peu de cette manière-là qu'on se démarque.
10:26 Et effectivement, comme disait Oliver,
10:28 généralement, quand on commence à parler un petit peu d'origine, de pays,
10:32 chez les autorifacteurs ou dans le café plus commercial,
10:35 on est sur des regroupements de producteurs qui sont à plus ou moins grande échelle,
10:39 ou des plantations qui sont à grande échelle.
10:41 On travaille aussi avec des regroupements tels que ceux-là,
10:43 mais sur des producteurs précis comme ça, on sait comment ça se passe et on leur envisite.
10:47 On a un lien humain en plus du produit.
10:49 Et ça, vous l'avez choisi. Alors là, on voit ces fameuses cerises.
10:52 Alors, est-ce que vous aussi, vous saviez que le café ressemble à une cerise
10:56 et que ce qu'on consomme, c'est le noyau ? C'est à peu près ça.
10:58 C'est exactement ça.
11:00 Le café, ces jolis fruits, bien, bien, c'est très appétissant, sont broyés, dépulpés.
11:05 Ça, c'est l'opération de dépulpage qui est faite sur place juste après à la cueillette.
11:09 On récolte, on recueille le grain qui ensuite est séché, puis torréfié par vous-même.
11:16 Vous le saviez, ça ?
11:18 Non.
11:19 C'est incroyable. Donc, heureusement, grâce à vous, aujourd'hui, on peut voir aussi,
11:24 parce que ça, c'est votre production, c'est ce qu'on peut trouver dans votre café.
11:27 Oui, alors tout à fait. La petite particularité, c'est que c'est vrai que c'était une visite
11:32 qui a été organisée par nos partenaires là-bas.
11:34 Donc, je suis là d'ailleurs avec la même chemise qu'aujourd'hui.
11:37 Pas du tout préparé à faire ces travaux-là, mais c'était une activité.
11:41 On a fait un dépulpage et mis à sécher directement.
11:45 Ça, c'est du compost.
11:46 Oui, c'est parce que devient le café, rassurez-vous.
11:49 Ils nous présentaient leur pratique agricole.
11:52 Et ça, c'est que la pulpe vient nourrir, finalement, la plante.
11:55 Tout à fait. Donc, c'est un petit peu un exercice.
11:58 On a fait un lot complet en dépulpage et mettre à sécher.
12:02 Et ça sera un lot particulier qu'on pourra trouver au Café de Chouine, celui-là ?
12:04 Malheureusement, il n'y en a pas beaucoup. On va surtout être très nombreux.
12:07 On a encore pas mal d'acheteurs en Europe et dans le monde entier à vouloir s'approprier
12:10 ces lots-là qui sont en très petite quantité. C'est parfois difficile.
12:13 Ah, ça, j'imagine. Mais le bout de la démarche, c'est ici que ça se passe.
12:17 Donc, au café, la torréfaction, c'est directement dans votre atelier au Café de Choulot ?
12:21 Oui, c'est un tout petit local. On a aussi un petit torréfacteur.
12:25 Ça, c'est du grain vert avant la torréfaction.
12:27 Voilà, le grain arrive comme ça et il devient...
12:30 Ça, c'est notre ami Mathieu qui torréfiait ce matin quand vous êtes venus filmer les images.
12:34 Alors, c'est vraiment un tout petit torréfacteur,
12:36 ce qui nous permet vraiment de cuire, je veux dire, aux petits oignons.
12:39 On a vraiment une torréfaction qui est très, très soigneuse, particulièrement.
12:43 Y compris là, on retire éventuellement les grains qui ne sont pas parfaitement homogènes.
12:48 Du fait d'une production à toute petite échelle, une micro-torréfaction,
12:51 en fait, on a un soin très, très particulier. Et c'est aussi une de nos marques de fabrique.
12:56 Il faut l'écouter pour savoir aussi quand il est prêt, quand il est torréfié, c'est ça ?
13:00 Il craque comme un pop-corn ?
13:02 Exactement.
13:03 Ah, oui ?
13:04 Donc, c'est vraiment tout un savoir-faire.
13:06 C'est une démarche qui est vraiment très, très jusqu'au boutiste.
13:10 Et la dégustation ?
13:11 La dégustation, c'est tout un art.
13:13 Je vous propose d'écouter, surtout.
13:16 Ça se regarde, mais ça s'écoute.
13:18 [Bruit de sanglier]
13:40 En fait, si on ne regarde pas les images, on dirait un élevage de sanglier.
13:44 Ou dans la forêt, même.
13:46 C'est assez particulier.
13:47 C'est obligé ?
13:48 On partage ça avec le vin, en fait.
13:51 Le protocole de dégustation est assez proche.
13:53 Effectivement, on aspire peut-être d'une manière un peu bruyante le café dans le palais
13:58 pour bien asperger tout le palais et faire ressortir les arômes et ressentir toutes les sensations.
14:03 Et pour le refroidir.
14:04 Et pour le refroidir aussi, parce que le café, quand on le déguste comme ça,
14:07 ce protocole s'appelle dans le jargon "cupping", mais en fait, c'est une dégustation.
14:11 Là, les images qu'on a vues, c'est une dégustation au Guatemala il y a quelques semaines
14:15 pour choisir les cafés qu'on va désormais importer cette année.
14:19 Je vais peut-être vous laisser préparer l'eau, d'ailleurs, parce que nous aussi, on va faire du bruit.
14:23 Frédéric, vous êtes content ?
14:25 Mais c'est vrai qu'il faut beaucoup de concentration, puisqu'il faut sentir
14:31 vraiment tous les arômes entre le nez, la bouche, c'est vraiment tous les sens ici.
14:36 Et on arrive à reconnaître, mais alors, je crois qu'il y a des arômes extrêmement développés.
14:43 Il y a beaucoup, beaucoup de références.
14:45 Oui, en fait, ce sont les notes de dégustation. Donc on le voit sur l'image, là, c'est la roue des saveurs.
14:49 Il y en a plus que le vin ?
14:50 Elle a été empruntée et adaptée du vin. C'est à peu près la même roue des saveurs.
14:55 Le cacao aussi, il paraît qu'il y a énormément de notes.
14:58 Et on peut détecter en fait quelques arômes, des notes aromatiques.
15:02 Alors, le goût, c'est avant tout une expérience personnelle,
15:05 donc ça va faire appel à des souvenirs du goût chez certaines personnes.
15:11 Donc il faut au maximum que nous, quand on écrit les notes de dégustation sur notre sachet,
15:15 il faut que ça parle un petit peu aux gens.
15:17 Donc, est-ce que ça va être des fruits plutôt acidulés ? Est-ce que ça va être des fruits plutôt doux ?
15:20 Est-ce que ça va être du chocolat, du cacao ? Est-ce qu'il y aura un peu d'amertume ?
15:23 On essaye surtout de rendre au maximum accessible les cafés en donnant une sensation qu'on va avoir en bouche.
15:29 D'accord. Et là, vous préparez le café comme le thé, en fait.
15:33 Est-ce que vous pouvez nous expliquer ? On regarde Oliver.
15:38 Alors, normalement, c'est un café filtre. Ah, vous filtrez l'eau d'abord.
15:43 En fait, on rince le filtre dans un premier temps, puisque c'est un filtre papier,
15:48 donc ça a quand même pas mal de goût, le papier.
15:51 Donc on fait un petit rinçage pour débarrasser de ce goût de papier.
15:54 Et puis ensuite, on va faire une première étape qui va être de mouiller la mouture
16:03 afin de la préparer à l'extraction, à l'infusion, à retirer ce qu'elle a à l'intérieur d'elle-même.
16:10 D'accord, donc pas de violence, alors on y va tout doucement.
16:13 Tout en douceur. Cette première étape va permettre de développer et de mouiller le café pour le préparer à l'extraction.
16:21 Et ensuite, on va verser plusieurs fois pour extraire tout en douceur,
16:29 en laissant le temps à l'eau de faire son travail et de venir aller chercher dans la membrane du grain et dans la mouture,
16:37 tous ses arômes.
16:39 Ça sent incroyablement bon et donc là, on va laisser couler tout doucement.
16:44 Il y a plein d'écoles, donc là, j'ai l'impression d'assister à une cérémonie du thé au Japon avec Oliver.
16:50 C'est un peu pareil.
16:52 Justement là, c'est l'après-infusion, donc ce qu'on appelle, c'est le...
16:57 On réveille le café, on mouille la mouture du café pour la préparer à extraire tout ce qui est là-dedans.
17:03 Donc là, on s'est parti, on pourrait sentir des arômes qui...
17:07 Moi là, je sens du pain grillé. Là, je sens le pain grillé, là. Vraiment.
17:13 Et ça, c'est aussi ce que vous proposez. Il y a plein d'écoles.
17:17 Il y a l'école du perco, il y a l'école de la cafetière italienne.
17:22 Voilà, la cafetière italienne.
17:24 Il y a aussi la cafetière italienne.
17:26 Le piston.
17:27 On va parler avec les gestes.
17:29 Effectivement, on a toutes les mimiques et c'est assez rigolo parce qu'à la boutique,
17:32 les gens peuvent forcément mettre des noms et nous disent "mais j'ai la cafetière italienne".
17:36 "Ah, j'ai la cafetière piston".
17:38 Le piston.
17:39 Voilà.
17:40 Ou ça, c'est l'espresso.
17:43 Ah, ça, c'est l'espresso.
17:45 C'est terminément appelé percolateur en France.
17:47 Qui est peut-être le plus plébiscité, l'espresso avec la petite mousse ?
17:52 Alors, oui, la boisson. Mais les gens ne le font pas forcément chez eux.
17:55 Mais effectivement, la boisson, les gens aiment bien l'espresso et c'est quelque chose qu'on prépare.
17:59 Donc tout ce travail-là, en fait, d'extraction, il est très important dans le café
18:03 puisqu'on a un café qui est effectivement très fin et sa préparation nécessite beaucoup d'attention et de savoir-faire.
18:12 Et on peut rater cette étape-là.
18:14 C'est-à-dire qu'on peut avoir un bon café et faire une mauvaise extraction
18:18 et donc passer à côté de ce qu'il y a de meilleur dans le grain.
18:21 Donc c'est pour ça qu'on propose des ateliers à Café de Choulot
18:24 pour savoir préparer, faire ces méthodes-là à la maison ou faire la méthode d'espresso.
18:28 Sur inscription, on peut ? Ou on peut venir ?
18:31 Oui, c'est sur inscription. C'est le samedi après-midi.
18:33 On propose des ateliers en fonction d'un planning chaque semaine différent.
18:37 Donc on ne brusque pas parce que, je ne sais pas, l'émission va peut-être faire 50 minutes,
18:41 mais on ne va pas aller trop vite. Il y en a encore pour ?
18:45 Deux ou trois minutes et ce sera prêt.
18:46 Deux ou trois minutes, d'accord. Et après, on pourra servir et faire du bruit avec nos tasses.
18:50 Là, ce que vous nous avez apporté, ce grain de café ici, c'est vraiment…
18:56 En fait, chez vous, vous ne proposez pas… C'est un café d'exception, effectivement,
19:00 mais c'est un petit peu comme… On peut acheter des tablettes de chocolat
19:04 et se faire plaisir avec un très bon chocolatif ou c'est un petit peu pareil.
19:08 C'est-à-dire, il y a le café du quotidien et il y a dégusté…
19:11 Je peux en avoir un petit peu dans ma main ?
19:13 Regardez, faites glisser sur la table, là.
19:15 Et c'est un petit peu ça votre démarche, finalement ?
19:18 Tout à fait. C'est d'en apprendre plus ?
19:19 Tout à fait. Alors, on a un café qui est peut-être un petit peu plus cher,
19:22 bien sûr, que le café du commerce en supermarché.
19:25 La différence de goût est là et c'est vrai que certaines personnes
19:29 peuvent préférer ce café pour le week-end, le moment pour se faire plaisir,
19:32 en ayant le temps vraiment de bien le préparer et de le déguster,
19:35 plutôt que d'en faire son café du quotidien.
19:37 D'accord. Et puis là, vous nous avez apporté des petits cadeaux aussi.
19:41 Qu'est-ce que c'est, ça ? Regardez, il y a des petits bonhommes.
19:44 Ce sont des kitapenas, en fait. C'est une tradition au Guatemala
19:48 et puis dans l'ensemble du domaine maya.
19:52 C'est des petites poupées. En fait, on leur raconte nos chagrins le soir
19:56 avant de s'endormir et on les met sous l'oreiller.
19:58 Et pendant la nuit, elles vont aller nous débarrasser de nos chagrins
20:02 et le matin, on aura tout oublié.
20:04 Je ne sais pas si on la voit là. Voilà, c'est une toute petite poupée.
20:07 C'est une petite poupée, ça s'appelle les kitapenas, c'est comme quitter les peines.
20:10 Elle est bien petite pour tous ses chagrins.
20:12 Oui.
20:13 Comme ça, tant mieux. Moins il y aura de chagrins et moins elle aura besoin d'être grande.
20:18 Ah, ça y est, c'est prêt. Alors, on va vous servir.
20:23 Je vais faire passer les tasses.
20:25 Merci.
20:26 Ce sont des tasses guatémaltèques aussi ?
20:29 Tout à fait. Ce sont des tasses en céramique qui ont été faites et peintes à la main
20:34 au bord du lac Atitlán, à Santa Catarina Polopo.
20:37 Ce sont des petits bijoux, on les adore.
20:40 Bien sûr, elles sont pleines de souvenirs et d'émotions.
20:42 Ah ben moi, il y en a un qui ressemble au pain.
20:44 Alors là d'abord, je dois sentir.
20:46 Alors attention, c'est chaud déjà. Il faut effectivement sentir.
20:48 Il faut regarder aussi, il faut voir la tasse en elle-même, le liquide,
20:53 sa couleur, éventuellement un peu sa transparence. Le sentir.
20:57 Le sentir.
20:59 On peut déjà sentir quelques arômes, éventuellement on peut lui donner des notes
21:02 plutôt fruitées, un peu florales, éventuellement plus chocolatées.
21:05 Là, on est quand même sur quelque chose d'assez chocolaté, praliné.
21:07 Oui, je vous ai dit que c'est ce que j'aimais.
21:09 On a fait exprès.
21:10 Oui, on a choisi en fonction de vos préférences.
21:13 Et là ?
21:14 Ensuite, alors attention, c'est chaud.
21:16 Donc effectivement, on peut vouloir faire ce petit slurp pour l'ingurgiter,
21:20 pour le refroidir et pour s'arroser le palais. Sinon, on peut juste le boire.
21:23 Oui, je bois et...
21:25 C'est ça ?
21:27 Voilà, il faut penser à respirer.
21:29 C'est dans le nez que les arômes vont remonter et qu'on va ressentir.
21:31 Mais c'est vrai que si on fait du bruit, ça change la dégustation.
21:34 Effectivement.
21:35 Voilà.
21:36 Je ne vais pas trop en faire parce que...
21:38 Ok.
21:39 Ah, ça remonte bien jusqu'au nez.
21:42 Alors là, mon quotidien, et probablement celui de mes collègues,
21:45 va changer à partir de cette émission.
21:47 C'est vraiment un cadeau que vous nous avez fait.
21:49 C'est exceptionnel.
21:50 Merci de nous en avoir dit davantage sur la préparation et sur cet art du café,
21:55 la cérémonie du café presque.
21:56 C'est sacré, la manière dont vous le faites.
21:59 Et...
22:00 Oui, c'est moi qui le fais parce que...
22:02 En fait, c'est pour rendre hommage au travail des producteurs.
22:05 Tout à fait.
22:06 Et bien voilà, vous leur enverrez le lien, bien sûr, vers notre émission.
22:09 Ils ont fait vraiment du très, très beau travail.
22:10 Et vous aussi.
22:11 Merci beaucoup.
22:12 Maintenant, on va avoir plein d'énergie...
22:13 Oui, Fred ?
22:14 Non, je dis, c'est sympa.
22:16 C'est doux, hein ?
22:17 Et ? Qu'est-ce qu'il en dit ?
22:18 En tant que non connaisseur total, je le trouve moins amer que des cafés standards.
22:23 Laissez-le refroidir, il va s'adoucir.
22:25 Ah, alors on va laisser refroidir.
22:27 On finit la dégustation tout à l'heure.
22:28 Merci beaucoup, Café de Choulot à Fontaine.
22:31 On vous retrouve quand même en fin d'émission, bien sûr.
22:33 Merci.
22:34 A tout de suite.
22:44 C'est vrai que quand même, pour un excitant, il est très, très apaisant, ce breuvage.
22:47 C'est toujours aussi incroyable.
22:50 Le sport est infini.
22:52 Il peut être ancestral, archaïque ou moderne, et mélanger les tendances.
22:57 C'est un peu tout ça, le disque golf.
23:00 Il est à la fois...
23:01 C'est moderne, agréable, facile, sportif.
23:04 Bien sûr.
23:05 Et puis archaïque, regardez, on a tous fait, on jette tous des choses quand on est petit.
23:08 C'est très, très accessible.
23:09 Voilà.
23:10 Et donc, c'est le principe même du disque golf.
23:13 Alors, le principe, on lance un...
23:15 C'est un frisbee.
23:17 L'Ultimate, c'est un frisbee.
23:19 Alors, frisbee, il me semble que c'est même une marque.
23:21 C'est une marque.
23:22 Et oui, c'est vrai, aux États-Unis.
23:24 C'est une marque déposée, donc en fait, on va plutôt dire disque.
23:27 Et donc, d'où le nom disque golf.
23:29 Et donc, le but, c'est à partir d'un point de départ, un petit départ,
23:32 de lancer ce disque jusqu'à une corbeille,
23:34 dont vous pouvez voir un modèle réduit ici, au milieu du plateau.
23:37 Sur notre plateau.
23:38 En vrai, il faut imaginer ça en deux fois plus gros, deux fois plus haut, deux fois plus large.
23:41 On va le voir d'ailleurs.
23:43 Et le but, c'est donc que le frisbee arrive dans les chaînes ou dans la nacelle et il reste.
23:47 À ce moment-là, le trou est fini.
23:49 Évidemment, il faut utiliser le moins de lancers possibles
23:51 pour arriver du petit départ à la corbeille d'arrivée.
23:54 D'accord. Alors, le point de départ.
23:56 D'abord, le point de départ de cette discipline, c'est quoi ?
23:59 Elle est encore assez récente ?
24:01 Non, c'est une discipline qui est née aux États-Unis.
24:04 Fixer une date de départ, je ne connais pas.
24:06 Mais ça doit être sûrement dans les années 70.
24:08 Les premiers disques, au début, ils avaient très peu de disques différents.
24:11 Il y a des disques un peu antiques qui existent, qui datent de cette période-là,
24:14 où les gens avaient un ou deux disques.
24:16 Et puis, une cinquantaine d'années à peu près.
24:19 Ça s'est développé et popularisé depuis.
24:22 Et il est arrivé ici alors que Grenoble et sa région grenobloise a un club de frisbee.
24:27 Le club d'ultimate frisbee.
24:29 Et qui a aussi sa section disc golf.
24:31 Les Monkeys, oui.
24:33 Et qui est un club qui vit bien d'ailleurs.
24:34 Et vous, comment est-ce que vous avez découvert ce sport, Frédéric ?
24:38 Moi, j'ai commencé à jouer au siècle dernier.
24:41 À l'ultimate.
24:43 J'habitais en région parisienne à ce moment-là.
24:45 Et j'ai découvert par un copain qui m'a amené à l'ultimate.
24:47 J'ai joué.
24:48 C'est sportif, l'ultimate.
24:50 Exactement, c'est sportif.
24:51 Et comme on peut voir, ce n'est plus tout à fait ma caractéristique première.
24:54 C'est vrai, c'est quand même attention.
24:56 C'est moins qu'il faut.
24:58 Et donc, comme beaucoup de joueurs, j'ai découvert le disque golf
25:01 pour pouvoir continuer à pratiquer des sports de disques.
25:03 En ayant une pratique un peu plus adaptée à mon état de forme.
25:07 Et ce n'est pas nécessaire, alors, d'avoir...
25:09 Certains passent du golf au disque golf ?
25:13 Ou est-ce que vraiment ça n'a rien à voir ?
25:15 Je connais de trois personnes comme ça.
25:16 Mais effectivement, je pense que c'est assez marginal.
25:19 Il n'y a pas forcément de lien entre le golf et le disque golf.
25:21 La transition ultimate frisbee vers disque golf se fait plus souvent.
25:24 Parce qu'on découvre le disque golf par des gens de notre club
25:27 qui connaissent le disque golf.
25:29 Et venant de l'ultimate, on peut arriver au disque golf.
25:31 Je ne vais pas dire que c'est une espèce de pré-retraite.
25:33 Mais c'est une pratique alternative très différente.
25:38 Avec aussi un aspect individuel par rapport à un aspect collectif.
25:41 Et avec aussi un aspect naturel, plein de nature.
25:45 Qui est différent qu'un stade de foot ou de rugby
25:47 où on peut jouer à l'ultimate.
25:49 On va le voir cet aspect nature avec les parcours.
25:52 Là, on va à Jary, au disque golf du Clos Jouvin.
25:56 Un parcours il y a déjà quelques années.
25:58 Vous êtes combien de pratiquants au disque golf ?
26:02 Au Monki, on doit être une quinzaine, vingtaine.
26:05 Avec des gens qui ont vraiment leur licence disque golf à la fédération.
26:09 Et d'autres qui pratiquent plus en amateur tout en faisant l'ultimate à côté.
26:12 Des jeunes ?
26:13 Des jeunes aussi.
26:14 En France, je pense qu'il doit y avoir 500 participants.
26:17 Dont à peu près 50 femmes.
26:20 Donc ça reste quand même un sport marginal.
26:23 Mais avec 10% de femmes.
26:25 Mais une vraie compète, c'est véritablement...
26:28 Oui, il y a vraiment des compétitions.
26:30 Des compétitions nationales, dont un championnat de France
26:32 qu'on a pu organiser en 2019 à Jary par exemple.
26:35 Ou ce qu'on appelle des national tours,
26:37 en plusieurs étapes à travers la France.
26:39 Ou des compétitions régionales qui permettent de se qualifier
26:41 pour les compétitions nationales.
26:43 Même s'il y a peu de joueurs, il y a quand même
26:45 beaucoup de lieux de pratique en France.
26:47 J'ai vu, il y a une centaine de parcours référencés en France.
26:49 Comme celui de Jary.
26:50 Alors des petits, des certains en station de ski
26:52 qui ne sont pas forcément ouverts toute l'année.
26:54 Plus comme une activité qu'on peut proposer.
26:56 Voilà, une activité de vacances,
26:59 avec des locations d'y se proposer.
27:00 Mais ensuite les parcours vraiment disponibles
27:02 pour la compétition avec un 18 trous.
27:04 Des distances nécessaires pour la compétition.
27:07 Il y en a un peu moins,
27:08 peut-être trentaine, quarantaine en France.
27:09 Je n'ai pas les chiffres exacts.
27:10 Mais vous avez organisé aussi le championnat de France
27:12 de N2 par équipe.
27:13 C'est quand même...
27:14 Exactement.
27:15 Alors ça c'est une compétition...
27:16 En février.
27:17 En février dernier.
27:18 C'est une compétition qui est encore plus récente en France
27:19 puisqu'on va pratiquer par équipe.
27:21 Par équipe de 6 joueurs.
27:23 Et donc là, au lieu de jouer chacun pour soi
27:26 et de compter son nombre de lancers
27:28 sur un parcours 18 trous,
27:30 on va jouer en fait face à une équipe
27:31 avec 4 matchs.
27:32 2 matchs en simple et 2 matchs en double.
27:34 Où on lance alternativement avec son partenaire.
27:37 Et le but c'est de remporter des trous.
27:39 Faire mieux que son adversaire sur un trou.
27:41 Pour gagner un point.
27:42 Et à ce moment-là, à la fin, on fait les comptes
27:44 et on voit si on a gagné face à l'équipe adversaire.
27:46 Alors il y en a qui ne perdent pas de temps.
27:48 Alors je crois qu'il y a un Américain
27:49 qui s'appelait Kevin Jones.
27:51 C'est il y a 3 ans dans le Massachusetts.
27:53 Donc il va au bout de son idée lui aussi.
27:56 Alors ça c'est excessivement rare.
27:58 Voilà.
27:59 C'est un bel voilà.
28:00 Même vous, vous êtes encore ébahis.
28:02 C'est-à-dire il a tout réussi en un coup.
28:04 Ça s'appelle un trou en un.
28:05 C'est un ace.
28:06 Alors déjà, je ne connais pas la distance de trou
28:08 mais ça doit être plus d'une centaine de mètres.
28:09 Donc déjà, il faut arriver à 100 mètres.
28:10 Oui, c'était en pied.
28:12 Et ça fait à peu près 157 mètres.
28:14 Ok. Bon voilà.
28:15 Ça ce sont des distances, on va dire américaines.
28:17 Je ne prétends pas attendre.
28:18 Si j'atteindrais 100 mètres un jour,
28:19 ça m'ira très bien.
28:20 Mais peut-être qu'il y a passé plusieurs jours et nuits.
28:23 Après c'est un des...
28:24 Finalement, on ne voit que le dernier.
28:26 J'ai eu la chance de croiser ce joueur
28:28 sur une compétition en Finlande.
28:29 Moi, je jouais à la compétition amateur
28:31 et lui à la compétition professionnelle.
28:32 Il est très sympa.
28:33 Et oui, quand on les voit lancer de près,
28:36 c'est vraiment impressionnant.
28:37 La puissance, l'explosivité qui est demandée.
28:40 C'est sportif ?
28:41 Parce que vous disiez à ma condition physique
28:43 qu'il faut quand même se préparer aussi.
28:44 Il faut tenir, c'est endurant.
28:45 Quels sont les aptitudes ?
28:47 Ce qui est...
28:48 Sur le côté sportif, je vais plutôt laisser Pierre parler.
28:51 Ce qui est intéressant dans ce sport,
28:52 c'est qu'il y a une dimension sportive
28:53 avec du très haut niveau.
28:56 Les champions, comme on a vu là.
28:57 Et au niveau du club, on a des très bons joueurs.
29:00 Mais c'est aussi une pratique
29:01 qui peut se jouer de manière complètement amateur.
29:03 Comme vous disiez tout à l'heure,
29:05 lancer un frisbee, c'est un peu comme taper...
29:08 Celui-là, il est délicat.
29:10 Donc, lancer un frisbee, c'est lourd quand même déjà.
29:16 C'est assez lourd.
29:17 Ce ne sont pas des disques
29:18 qui sont faits pour être rattrapés,
29:19 à la différence de l'ultimate.
29:20 Je n'ai même pas de main gauche.
29:23 Attention, c'est bon ?
29:24 Et hop, pof, le micro.
29:26 Donc, c'est un geste qu'on a tous naturellement.
29:29 Et ce qui est intéressant,
29:30 on en reparlera peut-être tout à l'heure,
29:31 mais c'est un sport qui peut se jouer en famille,
29:34 qui peut se jouer aussi avec des anciens,
29:36 même plus vieux que moi,
29:37 des très jeunes,
29:39 des...
29:40 Certaines formes de handicap aussi.
29:41 C'est ça qui est intéressant.
29:42 C'est que ça peut se jouer...
29:44 Il y a une dimension sportive
29:47 pour ceux qui veulent faire du sport
29:48 et où on peut travailler son geste,
29:50 vraiment améliorer et gagner des mètres.
29:51 Pierre en parlait tout à l'heure.
29:53 Mais aussi une dimension
29:54 qui peut être simplement ludique
29:55 et une balade aménagée, en fait.
29:57 Voir belle et apaisante,
29:59 votre coup de cœur, c'est là-haut aussi.
30:02 Donc, ça, c'est un nouveau parcours
30:04 qui date de cette année.
30:05 Et en fait, vous avez aménagé à Saint-Nizier.
30:09 C'est un petit peu votre bébé, celui-ci ?
30:11 C'est vous qui avez poussé avec des habitants
30:14 pour pouvoir aménager le parcours de Saint-Nizier.
30:17 Le plus beau de France.
30:19 En tout cas, celui qui a la plus belle vue, c'est ça ?
30:21 C'est ça.
30:22 C'est un jury absolument neutre de Saint-Nizart
30:24 qui a déclaré que c'était le parcours
30:26 avec la plus belle vue de France.
30:28 Après, le plus beau tremplin, voilà.
30:30 C'est logique.
30:31 Et là, on voit ce que décrivait Pierre tout à l'heure,
30:33 c'est-à-dire le point de départ, le tis,
30:35 et l'arrivée.
30:36 Donc, le trou d'eau, là, qui est assez sympa,
30:37 qui est mythique,
30:38 on passe dans le tunnel.
30:39 Oui, alors je ne les ai pas tous gardés
30:40 parce qu'il y en a 9.
30:41 9 trous, c'est un 9 trous.
30:43 On peut jouer ce qu'on veut,
30:45 les parcours qu'on veut.
30:46 Ce qui est intéressant, c'est qu'il y a
30:47 deux points de départ différents.
30:48 Et donc, comme je dis souvent,
30:49 c'est comme on peut faire en famille
30:50 ou avec des joueurs de niveaux différents.
30:52 C'est comme si on skiait ensemble.
30:53 Un qui skie sur la bleue,
30:54 un qui skie sur la noire,
30:55 mais on reste ensemble.
30:56 En fait, celui-là, il est mythique.
30:57 Le disque, il va partir sur l'extérieur,
30:59 il va revenir.
31:00 Il est flippant, en clair.
31:02 On serre un peu les fesses
31:04 quand on lance le frisbee,
31:05 il est sympa comme tout.
31:06 - C'est vrai que présenté comme ça,
31:08 ça donne envie de partir à l'aventure,
31:10 ça c'est sûr.
31:11 Mais quand on parlait tout à l'heure
31:12 de cette dimension naturelle
31:13 et qui est très intégrée,
31:14 vous n'avez pas réalisé de grands chantiers
31:16 pour aménager ce parcours.
31:18 Finalement, c'est le parcours
31:19 qui s'est adapté à son environnement naturel.
31:22 - Exactement.
31:23 C'est très peu impactant
31:24 par rapport à d'autres sports.
31:25 On va très peu impacter l'environnement.
31:27 En gros, c'est un trou dans le sol
31:30 pour fixer la corbeille, c'est tout.
31:32 Et ça se démonte facilement.
31:34 Il n'y a pas besoin d'arroser,
31:35 il n'y a pas besoin d'entretenir,
31:37 couper les branches qui vont nous gêner.
31:38 Et l'autre chose qui est intéressante,
31:40 c'est que ce n'est pas impactant
31:41 sur la pratique du site.
31:43 Ça n'empêche pas les randonneurs,
31:45 les promeneurs.
31:46 Quand on joue au parc du Clos Jouvin,
31:47 il y a les mémères à chiens
31:49 ou les pépères à chiens.
31:51 - Oui, attention.
31:52 - Tout à fait.
31:53 Donc ce n'est pas gênant du tout.
31:54 Des familles, même en compétition,
31:56 on peut jouer, c'est prévu pour.
31:58 On arrête un peu le jeu et on joue.
32:00 Il n'y a ni de privatisation,
32:02 ni d'impact majeur.
32:03 - Pas de blessure, parce que vous ne pouvez pas lancer
32:05 sur la tête d'une dame avec un chien.
32:07 - En tout cas, pas une blessure très grave.
32:09 - Non, d'accord.
32:10 Et vous ne le faites pas piquer aussi,
32:11 parce qu'il y a un frisbee qui tombe à côté.
32:13 Parce que je crois qu'il y a la carte d'identité.
32:16 C'est un peu comme le ballon
32:17 qu'on envoie avec une petite carte.
32:19 - Là, on voit sur mon disque,
32:21 il y a mon prénom, mon numéro de joueur.
32:23 On peut me retrouver sur Internet
32:24 et mon numéro de téléphone.
32:25 Et quand on perd un disque,
32:26 ce qui n'arrive pas tout le temps,
32:27 mais ça peut arriver,
32:28 surtout quand on fait le drive,
32:29 on va très loin et qu'il ne va pas tout à fait
32:31 où on voulait, on est malheureux
32:32 et on a perdu son disque.
32:33 - Et c'est arrivé.
32:34 - Et c'est arrivé.
32:35 Une fois dans le train,
32:36 il y a quelqu'un qui m'appelle.
32:37 "Allô Fred",
32:38 parce que c'est marqué mon prénom.
32:39 "J'ai retrouvé un frisbee à vous."
32:41 Et donc, j'ai fini par le récupérer.
32:43 - C'est vachement sympa.
32:44 - C'est très sympa.
32:45 - Ça pourrait être un petit défi.
32:46 Il ne faut pas que ce soit trop polluant non plus.
32:47 Il faut qu'il soit retrouvé.
32:48 Donc, il faut savoir où est-ce qu'on les lance.
32:50 Et donc, il y a forcément plusieurs gabarits,
32:52 plusieurs dimensions.
32:53 Il n'y a pas de fabrique artisanale, à priori ?
32:57 - Non, les plus grands fabricants sont soit américains,
32:59 soit nordiques en Europe,
33:01 surtout finlandais, finlandais-suédois.
33:03 Donc, il y a plusieurs marques.
33:04 - Premier café.
33:05 - La Finlande.
33:06 - Et voilà.
33:07 - Effectivement.
33:08 Les meilleurs européens sont finlandais.
33:09 Vous allez avoir plusieurs types de disques
33:11 et ça va être plus leur profil
33:12 ou leur caractéristique de vol qui vont être différentes.
33:14 Les disques font à peu près tous la même taille.
33:16 Là, vous voyez, ils font à peu près tous la même taille.
33:18 Et vous allez avoir des disques plus, on va dire,
33:20 biseautés, avec des angles d'attaque plus importants
33:24 ou des disques un peu moins, justement,
33:26 avec des angles d'attaque moins forts.
33:28 Et les disques vont avoir différentes particularités de vol.
33:31 - Mais on change de disque sur le parcours ?
33:33 - On change de disque sur le parcours.
33:34 Là, vous avez Frédéric qui a amené son sac,
33:35 qui va contenir pour une compétition une vingtaine de disques.
33:38 Alors, chez soi, on en a beaucoup plus.
33:39 Moi, je pratique avec ma compagne.
33:41 Je pense qu'on doit avoir 100 ou 120 disques chez nous.
33:43 - Ah, d'accord. Oui.
33:44 - Ils ont des caractéristiques de vol différents.
33:46 - Donc là, le disque que vous avez lancé,
33:48 c'est un disque qu'on va appeler un putter.
33:49 C'est celui qui nous sert pour les derniers lancés.
33:51 - Non, c'est le mien. C'est le tout petit.
33:53 - Voilà. C'est le même en version petite.
33:54 Celui-là ne sert pas en compétition.
33:56 C'est celui-là.
33:57 Donc, c'est le disque qui va servir à viser les chaînes
33:59 ou pour les derniers lancés sur 20 ou 30 m.
34:01 Frédéric parlait du drive.
34:03 Et là, on va utiliser les disques les plus acérés, on va dire,
34:05 et peut espérer atteindre 100 m ou plus,
34:08 si on est un très bon lanceur.
34:10 Et donc, les disques vont avoir des tendances aussi
34:12 à aller à droite, à aller à gauche, à flotter plus ou moins.
34:14 On va devoir aussi s'adapter à la direction du vent
34:16 pour le choix du disque.
34:18 - Il faut être bon en physique, alors.
34:20 - Tout cet aspect choix du disque, stratégie de comment résoudre le trou
34:23 par rapport au lancé qu'on doit faire,
34:25 c'est aussi ça qui est très intéressant.
34:27 - D'accord. En tout cas, moi, je suis très honorée déjà d'avoir le rose
34:29 avec du brillant, avec des paillettes.
34:31 Je ne sais pas si je vais avoir l'air un peu bête.
34:33 J'y vais au feeling. C'est ça.
34:35 Donc, il est là-dessous.
34:37 - Il faut regarder un maillon.
34:38 - Il faut regarder le ?
34:39 - Un maillon. Regardez un maillon et vous le lancez dessus.
34:41 - Il faut regarder un maillon.
34:42 - Et vous lancez le disque dessus.
34:43 - Peu importe lequel.
34:44 - 3, 2, 1.
34:46 - C'était très dur.
34:47 - On l'a entendu.
34:48 Je ne vais pas avoir droit à plusieurs essais où Oliver peut...
34:51 Oh, mince. Bon.
34:53 Il n'y en a pas un autre, là ?
34:54 Un tout petit ? Non. C'est bon. Tant pis.
34:56 Donc, je suis vaincue.
34:58 J'imagine que pour... Ah, super.
35:00 J'imagine que pour progresser...
35:02 Ça ne marche pas.
35:05 Bon, je vais essayer les fléchettes plutôt.
35:07 Écoutez, merci pour cette belle découverte.
35:10 On peut aller vous rencontrer alors à Jari, soit à Jari, soit à Saint-Nizier, alors.
35:13 - À Saint-Nizier, venez jouer.
35:15 On peut louer des disques pour 2 euros la journée dans 3 de nos commerces.
35:20 Et on peut prendre des petits flyers, là, qui présentent le parcours,
35:23 qui permettent de noter ses résultats avec les copains.
35:25 Il y a les règles de jeu. C'est sympa. Ça fait un souvenir.
35:27 - Et c'est hyper ludique et ça fait sortir avec les beaux jours, justement.
35:30 Ça, c'est un plaisir.
35:32 Merci pour cette découverte.
35:33 On espère vous revoir bientôt avec des médailles aussi.
35:36 D'accord ? Vous reviendrez.
35:37 Ah, pourquoi il y en a ?
35:39 - Vous parlez d'une médaille ?
35:40 - Oh là là.
35:41 - J'ai amené la médaille...
35:42 - Ils sont vraiment touffes.
35:43 - Conquise par les Monkeys, justement, au championnat par équipe,
35:46 fait en février. On a terminé 2e.
35:48 Bon, sur 7, ça ne me prend pas en compte.
35:50 - Non, mais c'est bien quand même.
35:51 - Ce qui nous permettra de jouer en division 1 l'année prochaine.
35:54 - Et voilà. Bravo à vous.
35:55 Et aussi honoré par un trophée de l'Office municipal des sports, aussi, cette année.
36:00 Allez, tout de suite, les petits coups de cœur.
36:10 - Ah, mon coup de cœur du soir, c'est facile.
36:11 Il est à la fois dans ma tasse et à côté.
36:14 Mais où est-ce qu'on va ? On retourne à Saint-Nizier ?
36:18 Hein ? Alors, Fred, comme par hasard, pourquoi Saint-Nizier ? Le bon plan.
36:23 - C'est pas original. J'habite à Saint-Nizier.
36:25 C'est un super village.
36:26 Je trouve que je l'ai mis en coup de cœur parce que c'est un village qui avait tout pour être un village dortoir,
36:33 pour être sur une route, sur un trajet, un village qu'on traverse, qu'on ne s'arrête pas,
36:37 avec des gens qui ne viennent que dormir là-bas parce qu'on est proche de l'agglo.
36:42 Et c'est un village qui a réussi, depuis quelques années, à recréer une vie villageoise.
36:45 Il y a une appropriation par les villageois et le parcours de Disque Golf en est un exemple.
36:50 On peut louer des disques à l'épicerie, qui est toute nouvelle.
36:54 Ça fait deux ans qu'on a une épicerie, c'est chouette.
36:56 Et donc, ça en fait un lieu qui est sympa à vivre, mais aussi sympa à visiter.
37:02 Il faut monter pour la journée.
37:04 Il y a maintenant un bar qui se tient bien.
37:06 Il y a bientôt une boulangerie.
37:08 C'est vraiment un chouette endroit.
37:09 Il y a des chouettes balades à faire.
37:10 Et venez jouer au Disque Golf, c'est sûr.
37:12 Il n'y a pas un tremplin ?
37:13 Sur le tremplin, oui, tout à fait.
37:14 Qui pourrait revivre, naître comme un vrai site historique.
37:17 Il y a des vrais projets en ce moment.
37:19 Il peut y avoir des jolies choses.
37:21 On devra en reparler sous peu.
37:22 Pourvu de respecter toujours les populations, la montagne, un beau projet bien intégré,
37:27 ça serait chouette parce qu'il est quand même joli, ce tremplin.
37:30 C'est sûr, et plein d'histoires.
37:32 L'histoire, le patrimoine Olivers, un petit coup de cœur à vous.
37:36 C'est plutôt original.
37:37 Ah non, là on est à la cafeteuse.
37:40 Non, ça c'est vous.
37:42 Ça c'est vous, oui.
37:43 Oui, c'est vous Jérôme, la cafeteuse.
37:46 Tout à fait, oui.
37:47 C'est un des endroits où on peut aller se poser,
37:53 pour se délasser, pour bouquiner, pour rigoler avec Laura,
37:56 qui est vraiment super, exceptionnelle.
37:58 Manger des choses délicieuses et en plus vraiment très abordables,
38:01 ce qui fait tout ça une exception à Grenoble.
38:04 Super concept.
38:05 C'est un endroit, il y a une belle terrasse, on y est bien.
38:09 On y mange bien, elle est adorable.
38:11 Il y a des animations, il y a des concerts, il y a des jeux, il y a plein de choses.
38:15 C'est un lieu où on peut aller pour n'importe quelle raison ou sans aucune raison.
38:19 Pour aller chiner et rencontrer Laura, qui est absolument adorable.
38:24 C'est bon, on a retrouvé, qu'est-ce que c'est votre petit coup de cœur ?
38:28 C'est un cimetière.
38:30 Oui, c'est un cimetière.
38:31 Mais pas n'importe lequel.
38:32 C'est à Saint-Martin-le-Vinou, pourquoi ?
38:34 C'est vraiment l'un des plus beaux cimetières de la Globe, je trouve, à mon avis.
38:39 On est à côté des falaises et en face, on a la vue sur le Mougerot.
38:44 C'est apaisant et ça me rend sain.
38:49 Vous vous y arrêtez, vous les visitez, c'est pour son propre patrimoine ?
38:53 Oui, j'y vais exprès au cimetière.
38:55 On peut s'évaluer à l'intérieur du cimetière.
39:02 Tu peux lire les dates, les personnes qui ont déjà vécu, qui ont une histoire.
39:09 Il y a des gens qui ont des plaques aussi.
39:12 Tu peux trouver de l'inspiration.
39:15 C'est vrai que le cimetière n'est pas triste dans la culture amérique centrale ou amérique du sud.
39:21 C'est avec le fameux Dia de los Muertos où tout s'illumine.
39:25 C'est très important.
39:27 Merci pour cette très belle découverte, très inspirante aussi.
39:30 Un endroit qui va renaître de ses cendres ?
39:33 Un petit coup de cœur nostalgique pour ma part, c'était un bar à bière,
39:38 une micro-brasserie qui existait sur Grenoble et qui a fermé il y a quelques mois,
39:41 tenue par un ancien du club qui s'appelle Damien.
39:44 Il brassait ses propres bières, il importait des bières de partout dans le monde.
39:48 Je ne suis pas un grand amateur de café,
39:51 mais ça m'a donné un peu l'amour de la bière et de tout ce qui peut exister.
39:56 Ce bar va bientôt réouvrir.
39:58 Je ne connais pas les nouveaux propriétaires, mais on espère que ce sera aussi bien qu'avant.
40:01 Le message est passé. En tout cas, merci beaucoup pour ces belles découvertes.
40:04 Un dernier, là, ça y est, il a bien refroidi. On peut aussi le boire comme ça.
40:07 Il ne faut pas non plus s'étouffer.
40:11 Un grand merci pour cette très belle couverte et pour toutes ces belles odeurs
40:15 que vous avez dispersées ici sur ce plateau.
40:18 Merci à vous tous et à très vite. Au revoir.
40:21 Vous avez profité de Si on parlait avec Gilles Trignan Résidence.
40:35 [Musique]