Michel-Édouard Leclerc, président du groupe E.Leclerc, était l’invité de BFM Politique de ce dimanche 24 mars.
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00:00 - Eh bien, ce n'est pas de l'histoire ancienne, parce que le pouvoir d'achat n'a pas augmenté,
00:03 mais ce que vous venez de dire, c'est tout à fait caractéristique de ce qu'on ne pouvait pas dire pendant la période de colère agricole.
00:10 Nous, nous étions dans la même période en train de négocier des baisses de prix à la demande de tous les consommateurs,
00:16 à la demande de Bruno Le Maire, on était en train d'essayer de casser l'inflation.
00:19 Et en même temps, vous avez des agriculteurs qui viennent demander des rémunérations et qui viennent demander des hausses de prix.
00:24 Simplement, on ne parle pas de la même chose, mais ce n'est pas audible. Donc, ce n'est pas la peine de s'y mettre.
00:28 En fait, je vous le dis aujourd'hui, ce que nous avons négocié, c'est avec des multinationales dont la part de produits français
00:35 ou de la part de produits agricoles français est minime. - La cote de porc à moins de 2 euros le kilo, ce n'est pas avec des multinationales.
00:41 - Ça, c'est un exemple que vous objectez à un discours général. On apprend ça chez les Geysers. Il faut cadrer les sujets.
00:49 Aujourd'hui, quand je vais négocier du chocolat avec Nestlé ou avec Mars, ça ne touche pas l'agriculteur français.
00:55 Quand je vais négocier du jus d'orange, quand je vais négocier des produits d'étergent, etc., vous voyez, l'essentiel de l'inflation était là.
01:02 Elle était là. Par contre, le revenu agricole, je pense qu'on peut augmenter le revenu des agriculteurs au niveau de la production
01:12 sans impacter considérablement le consommateur. En tout cas, je prends l'engagement, tout en baissant les prix, de ne pas altérer
01:19 cette possible augmentation des revenus des agriculteurs. - Mais est-ce qu'à la fin,