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Transcription
00:00 C'est l'heure de parler du fait politique avec vous. Bonjour Flore.
00:03 Bonjour Pauline.
00:04 Pour qu'on vous entende au mieux, il vous faut un micro. C'est parti.
00:07 La campagne pour les européennes qui bat son plein, Raphaël Glucksmann et le Parti Socialiste sont entrés dans la course.
00:14 Tout à fait, avec un slogan, "Réveillez l'Europe".
00:17 Le candidat Place Publique est en troisième position dans les sondages premiers des listes de gauche.
00:23 Il a hier, lors de son meeting, fustigé en particulier Emmanuel Macron et son bilan. Écoutez-le.
00:30 Nous ne changeons pas de discours en fonction des auditoires.
00:34 Nous ne faisons pas comme Madame Ayé, qui, lorsqu'elle va sur France Inter, chante mes louanges et m'appelle à la rejoindre.
00:43 Et quand elle va sur CNews, explique que je suis un affreux bolchevique.
00:49 Et aujourd'hui, je viens devant vous comme le candidat d'une sociale démocratie européenne
00:55 qui serait débarrassée de toute forme de mollesse et de toute forme de compromission.
01:02 Alors, autant pour la majorité présidentielle, l'adversaire désigné, c'est le Rassemblement National,
01:08 autant pour Raphaël Glucksmann, c'est le camp présidentiel.
01:11 Et il espère même arriver en seconde position, à doubler la majorité dans ces européennes.
01:17 Le camp présidentiel qui semble, pour l'instant, minimiser cet adversaire
01:21 et pourtant, aujourd'hui, l'électorat macroniste de gauche pourrait être tenté par le vote Raphaël Glucksmann place publique aux européennes
01:29 puisqu'on sait que le chef de l'État a clairement droitisé, aujourd'hui, ses propos et même son programme.
01:36 Et puis, avec Raphaël Glucksmann, ce qu'on voit aussi, c'est que la gauche reprend des couleurs.
01:40 D'une part, il est porté par des thèmes qui font l'actualité européenne. Je pense notamment à la Russie.
01:45 Lui, c'est un ferveur. Il a alerté sur Vladimir Poutine bien avant la guerre en Ukraine.
01:51 Donc c'est vrai qu'aujourd'hui, ce thème le porte.
01:53 Et il veut aussi apparaître comme le candidat de l'union de la gauche après la défaite cuisante, on peut dire, de la NUP.
02:00 Ce qu'on voit aujourd'hui, c'est en tout cas qu'il arrive à donner un allant à cette gauche qui est clairement en perte de vitesse.
02:06 Je rappelle qu'il était à 6% en 2019 lorsqu'il a été élu au Parlement européen.
02:11 Aujourd'hui, à 11%. Évidemment, le scrutin est dans deux mois et demi.
02:15 Mais on voit clairement une progression de la tête de liste, place publique et PS.
02:19 Un week-end politique a été aussi marqué par une voix, celle de la droite, qui cherche à s'imposer dans le débat.
02:26 Oui, dans une campagne, on peut le dire, polarisée pour l'instant par le duel Rassemblement national-majorité présidentielle.
02:33 François-Xavier Bellamy, la tête de liste, cherche sa place. La tête de liste des Républicains cherche sa place.
02:38 Depuis janvier, il a fait beaucoup de déplacements, François-Xavier Bellamy, sur le terrain.
02:41 Il a rencontré les pêcheurs, il a rencontré les agriculteurs.
02:44 Mais pour les Républicains, l'enjeu de ces européennes est de taille.
02:48 Parce que si LR fait moins de 5% le 9 juin, c'est tout simplement la disparition de la droite française au Parlement européen.
02:56 Alors, François-Xavier Bellamy, il était ce matin chez nos confrères de France Inter.
03:00 Il ne veut pas entendre parler de survie. Je vous propose de l'écouter.
03:04 Ça suffit en fait, cette espèce de traitement totalement malhonnête qui consiste à faire croire qu'on serait en train d'essayer de survivre,
03:11 alors que nous sommes le seul parti politique dans cette élection européenne à ne pas avoir menti aux Français,
03:16 à ne pas avoir changé de ligne, à avoir un vrai bilan, à avoir eu des résultats.
03:20 Pas de survie Pauline, mais pourtant, les Républicains, pour l'instant, aujourd'hui, dans ce sondage IFOP,
03:26 pour Le Figaro et LCI, sont à 7% dans les sondages, ce qui est vraiment très bas.
03:32 Alors, Éric Ciotti, il est peut-être un peu plus inquiet que François-Xavier Bellamy,
03:37 puisque ce week-end, lors du meeting de campagne samedi à Aubertvilliers,
03:41 lui, il a appelé, il a sonné le rappel des troupes, il a appelé les électeurs à revenir, à revenir voter pour les Républicains.
03:49 Et puis, lors de ce meeting, ce qu'on a vu aussi, c'est qu'évidemment, Emmanuel Macron, c'était lui aussi, là encore, comme Raphaël Guzman, la cible de ceux qui ont pris la parole.
03:59 Et donc, les Républicains, ils veulent incarner, ils ont même personnifié les thèmes de cette campagne européenne.
04:05 On a vu sur scène Céline Imard, agricultrice, et puis l'ancien chef du renseignement militaire, Christophe Gomart,
04:13 deux recrues récentes et surtout qui emportent avec eux des thèmes chers aux Européennes de cette année.
04:20 - Autre recrue dont on a parlé ce week-end ?
04:22 - Autre recrue à droite, il n'y a pas que les électeurs qui semblent désertés.
04:26 Le soutien, visiblement, s'en va aussi. L'ancienne membre du Haut Conseil à l'intégration sous Nicolas Sarkozy, Malika Sorel, rallie le Rassemblement National.
04:33 Elle l'a annoncé dans une interview dans le Figaro ce matin et devient même numéro 2 de la liste de Jordane Bardella.
04:39 Cette fillonniste de la première heure a écrit plusieurs essais sur l'immigration et elle a affirmé, dans cette interview au Figaro,
04:46 ne pas avoir trouvé chez LR des personnalités ayant suffisamment de courage politique pour adresser la France.
04:51 Elle se tourne donc vers Marine Le Pen et Jordane Bardella qui, selon elle,
04:56 l'ERN est le seul parti qui défende les intérêts de la France contre le chaos migratoire et sécuritaire.
05:01 - Le calendrier de la semaine, je ne voudrais pas spoiler, mais le rendez-vous de jeudi risque de vous surprendre.
05:07 Mais on va commencer par le déplacement d'Emmanuel Macron.
05:10 - Tout à fait, Emmanuel Macron, d'aujourd'hui, il est arrivé en Guyane, du 25 au 28 mars, il est en Guyane.
05:17 Ensuite, pour une visite d'Etat au Brésil, il doit rester 48 heures en Guyane, une visite sous le thème notamment de la sécurité.
05:24 Ensuite, il part au Brésil pour parler des enjeux climatiques et renouer les relations diplomatiques mises à mal par le mandat de Jair Bolsonaro.
05:31 Le 26 mars, l'INSEE dévoile le déficit public de la France pour l'année de ville 23,
05:36 un déficit qui voit vraisemblablement s'envoler.
05:39 De toute façon, le ministre des Comptes publics, Thomas Cazeneuve, l'a annoncé la semaine dernière et il dépassera sans doute les 5%.
05:44 Et puis, blagues sur les blondes, railleries sur les roues, discrimination des cheveux crépus, chauves.
05:50 L'Assemblée nationale examine un projet de loi pour sanctionner la discrimination capillaire en milieu professionnel.
05:55 Et enfin, le vendredi... - Un problème de société dont il faut s'emparer.
05:58 - Tout à fait important et majeur. - Majeur.
06:01 - Et le 29 mars, très attendu, le projet de loi d'orientation de la souveraineté agricole sera présenté en Conseil des ministres, en préparation depuis plus d'un an.
06:09 Il arrive enfin, normalement, le 29 mars, en Conseil des ministres.
06:13 - Merci beaucoup, Flore, c'était le fait politique et le programme de la semaine.
06:17 A bientôt, on se retrouve dans un quart d'heure. A tout à l'heure.
06:20 *Musique*

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