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Transcription
00:00 compliqué, tendu.
00:02 Oui, mais la violence que nous avons vue...
00:04 Donc tout le monde l'avait vu venir ?
00:06 Pardon, la violence que nous avons...
00:07 Personne ne pouvait imaginer une telle violence.
00:09 C'est la raison pour laquelle nous avons tout de suite déployé
00:12 des renforts inédits sur place.
00:14 Plusieurs cellules interministérielles de crise ont été réunies
00:17 et présidées par le Premier ministre lui-même.
00:19 J'y ai assisté et donc je peux aussi témoigner
00:22 de ce qui a été mis en place.
00:23 Aussi bien des renforts en hommes et en femmes,
00:26 bien évidemment, de sécurité.
00:27 3 000 forces de l'ordre sont déjà sur place.
00:30 C'est deux fois plus que ce qui est normalement prévu
00:32 sur place en Nouvelle-Calédonie.
00:34 Il y aura d'autres des renforts, Priska Tevno ?
00:36 3 000 déjà. On était à 1 700 sur place.
00:40 1 000 sont venus compléter dès dimanche dernier
00:43 et le reste arrive dans les heures prochaines.
00:46 Il est important de rappeler cela aussi.
00:47 Ces forces de sécurité vont rester aussi longtemps que nécessaire
00:51 jusqu'au jour...
00:52 Si nécessaire.
00:53 Comme l'a répété et l'a rappelé le Président de la République.
00:56 Le Président sera aussi sur place avec le carnet de chèques, bien sûr.
00:59 Les violences ont eu des conséquences considérables
01:02 sur l'économie locale.
01:03 On parle d'un milliard d'euros de dégâts.
01:04 C'est l'État qui va réquéler la facture, c'est-à-dire nous,
01:07 l'État français.
01:08 Ce n'est pas tant d'y aller avec le carnet de chèques,
01:10 c'est aussi de comprendre ce qui se passe.
01:11 Nous avons des familles, des travailleurs qui ont tout perdu.
01:16 Et qu'est-ce qu'on fait ? On reste les bras croisés, on les regarde.
01:19 Il faut pouvoir être là aussi, en solidarité nationale.
01:22 Ça ne veut pas dire que nous allons dédouaner,
01:25 et décharger les responsables de ces actes.

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