"L’avortement est encore un acte à part, certaines femmes sont culpabilisées, infantilisées"

  • il y a 6 mois
Après l’entrée de l’IVG dans la Constitution, la commission des affaires sociales du Sénat se penche sur les conditions d’accès à l’avortement. Elle auditionnait ce matin les responsables de la confédération nationale du Planning familial, qui rappellent que les lois votées pour faciliter l’accès à cette pratique restent en partie inefficaces.

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Transcript
00:00 On parlait tout à l'heure de certains médecins qui refusent de pratiquer les IVG.
00:04 Oui, aujourd'hui en France, il y a encore certains médecins, et ils ont le droit, ils ont cette clause de conscience et ils peuvent en user tel qu'ils le souhaitent.
00:11 Mais il est vrai que l'avortement en France est encore un acte à part, parce que certaines femmes sont culpabilisées, sont infantilisées.
00:20 Certaines femmes reçoivent des propos culpabilisants quand elles vont à des rendez-vous.
00:24 On leur dit que c'est un peu de leur faute, qu'elles ont loupé leur contraception, qu'elles n'ont pas fait attention.
00:30 Il faut savoir que 72% des femmes qui avortent ont un contraceptif. C'est ça aussi.
00:36 C'est-à-dire qu'il faut bien comprendre la réalité des choses.
00:39 Ce n'est pas que des jeunes qui sont complètement esservelés, qui ne savent pas.
00:44 Toutes les femmes sont concernées, quel que soit leur âge, quel que soit leur statut, et 72% d'entre elles qui avortent avaient un moyen de contraception.
00:54 [Musique]

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