Retour sur l'audition de "Quotidien" par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale !

  • il y a 6 mois
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00:00 Avant qu'on arrive au dos du jour et qu'on arrive sur l'audition de Yann Barthez par la commission dans le cadre de l'Assemblée nationale.
00:05 Les gars, on va rigoler.
00:08 N'inquiétez pas, ça va être du bon.
00:10 Allez, on le fait maintenant.
00:12 C'est bon, je fais ça demain.
00:14 Là franchement, je ne peux pas attendre.
00:16 Je ne peux pas attendre.
00:17 Donc il a fait comme nous.
00:20 Alors je vous explique.
00:20 Donc c'était TMC qui était écouté.
00:23 Donc TMC et Yann Barthez et son producteur Laurent Bon.
00:26 Il y avait également Julien Belvert, journaliste et chroniqueur de l'émission.
00:31 Et Ara Prikian, le numéro 2 de TF1.
00:34 Donc ils étaient 4.
00:36 Ils ont été interrogés 1 heure.
00:37 Moi j'étais seul et j'ai été interrogé 2h30.
00:40 En plus, ils avaient ramené des dossiers.
00:42 Ah, sans déconner.
00:44 On dirait qu'ils passaient l'agrégation.
00:46 Bon, pas grave.
00:47 C'est très sympa.
00:48 On s'en fout.
00:49 Je voudrais qu'on remercie Thomas Ménager d'être avec nous.
00:51 Député RN.
00:53 C'est vous d'ailleurs qui avez demandé à ce qu'il auditionne.
00:55 Exactement.
00:56 Parce qu'on ne comprenait pas comment ils n'étaient pas auditionnés alors qu'ils refusent de nous inviter.
00:59 Et je suis très heureux aussi d'avoir Fabienne Colbois qui était avec nous.
01:03 Débuté RN.
01:03 Et Fabienne, je voulais vous le dire.
01:05 Je n'ai pas eu le temps de vous le dire.
01:06 Parce que tout le monde n'a pas eu le temps de me poser des questions quand je suis allé à la commission.
01:10 Mais vous, vous m'avez posé de très bonnes questions.
01:12 Je vous le dis, c'est vrai.
01:13 Parce que vous étiez...
01:14 Alors, elle était...
01:15 Bien sûr, elle cherchait quand même à...
01:17 Une petite bête.
01:17 Voilà, de...
01:18 Non, mais si, c'est normal de comprendre les choses.
01:21 Mais c'était intelligent et c'était...
01:24 Voilà.
01:25 On vous a avancé le débat.
01:26 Vous n'invectivez pas.
01:28 Voilà, c'est ça.
01:29 Donc c'est plutôt...
01:30 Et Thomas, c'est grâce à vous qu'ils ont été entendus.
01:34 Alors, ils ont dit que c'était la deuxième fois.
01:36 Ça se finit quand les commissions ?
01:38 Je crois que c'est bientôt.
01:39 Demain.
01:40 Demain, c'est la dernière demain.
01:41 Qui sera auditionné ?
01:42 Demain, c'est les ministres demain matin.
01:44 Ah oui, ça.
01:45 Et LCP, Public Sénat, demain après-midi.
01:47 D'accord, très bien.
01:48 Très bien.
01:49 Bon, bah écoutez, donc aujourd'hui...
01:50 Alors, ça a duré qu'une heure.
01:52 Moi, ça a duré plus de temps, mais c'est vrai que...
01:54 Voilà, vous aviez plein de choses à me dire.
01:56 Et moi, vous savez, ça me fait toujours plaisir
01:58 quand on m'invite et que je reste longtemps chez les gens.
02:00 Donc ça ne me dérange pas.
02:02 Quentin Bataillon, le président de la commission,
02:04 a démarré l'audition et dès le début,
02:06 il voulait rappeler les règles à l'émission "Quotidien".
02:10 Alors oui, il est allé.
02:11 Franchement...
02:13 Il est révélé.
02:13 Mais vous savez qu'ils devront faire un format télévisuel.
02:16 Franchement, c'est un format télé.
02:18 C'est un très bon président.
02:19 Je vous jure.
02:20 Et franchement, je vous jure qu'il y a un truc.
02:23 Les gens adorent ça et c'est hypnotique.
02:26 En fait, on peut regarder ça pendant des heures.
02:27 On aime bien, en fait.
02:29 Je ne sais pas, il y a une ambiance, il y a un truc.
02:31 Et Aurélien Saint-Toulzey...
02:33 Non, mais c'est vrai.
02:34 Il est dans le rôle du méchant.
02:36 Il y a le bon, la brute et le truand.
02:38 C'est exceptionnel.
02:39 Franchement, regardez.
02:40 Je suis tellement d'accord avec Quentin Bataillon.
02:43 Je vous jure, mais ça, c'est vraiment...
02:46 Pour moi, c'est la chose la plus importante.
02:50 Pour moi, je pense qu'il a tellement raison que quand on...
02:53 C'est un mot qui va faire plaisir à mes équipes.
02:55 Ils adorent quand je dis ça.
02:56 Quand on cornerise des gens ou un parti ou un groupe,
02:59 je vais vous dire, c'est le meilleur moyen, franchement,
03:03 de les faire monter et de les victimiser.
03:06 Aujourd'hui, moi, je pense qu'aujourd'hui, les Français,
03:08 en plus, je pense à vous tous les soirs,
03:10 je pense qu'ils ont envie d'entendre tout le monde.
03:12 Moi, je suis aussi content d'entendre Fabien de Colbocque,
03:14 que Thomas Ménager, que Gilles Verdez,
03:16 même si parfois, c'est difficile.
03:18 Je ne vous le cache pas.
03:19 Mais vous êtes d'accord tous les deux sur ce qu'a dit
03:22 le président de la Commission naturelle ?
03:24 Très clairement, et c'était l'objet de cette commission.
03:26 C'est-à-dire qu'à un moment, on a entendu tous ceux qui,
03:27 comme vous, disent "on invite tout le monde".
03:29 Et les seuls qui vont fanfaronner sur Sud Radio pour dire
03:32 "nous, on fait le choix d'exclure 13 millions de Français,
03:35 qu'on soit d'accord ou pas avec le Rassemblement national",
03:37 ce n'est pas le sujet.
03:38 En fait, aujourd'hui, ils se cachent derrière l'Arkom
03:41 en disant "nous, on respecte le temps de parole".
03:43 En faisant des magnétos, on se moque de nous,
03:45 on nous tourne en hérésion.
03:46 Et il y a une différence entre la quantité et les qualités.
03:48 Être en plateau, pouvoir avoir du contradiction,
03:50 moi je sais que si je vais ici, Gilles Verdez va me tomber dessus.
03:53 Mais c'est le jeu.
03:53 Et les Français, ils décident.
03:55 - Mais même moi, quand je viens, ils me tombent dessus.
03:56 Donc je ne vais pas dire tout le monde.
03:57 - Je comprends.
03:58 - Non mais vous avez raison.
03:59 On va revoir ça.
04:01 Excusez-moi, mais c'est un petit peu malhonnête.
04:03 Quand vous venez en plateau et que vous êtes invité,
04:05 ce n'est pas pareil que quand on fait un magnéto,
04:06 où derrière, on va essayer quand même de vous tourner en ridicule.
04:10 Et ce n'est pas pareil.
04:11 Donc ça, c'est un petit peu malhonnête.
04:13 Moi, je suis, vous voyez ou pas, Fabienne Colboc,
04:15 qu'on soit d'accord avec elle ou pas, et Thomas Ménager,
04:17 je vous le dis, à la commission,
04:19 je vous le dis même à Gilles Verdez,
04:21 même si peut-être qu'il n'a pas vos idées,
04:24 que ce soit vous, Fabienne ou Thomas,
04:27 je suis sûr qu'il se dit, Fabienne,
04:30 ils ont posé des bonnes questions.
04:31 - Je suis d'accord.
04:32 - Voilà. Non mais c'est vrai.
04:33 - Oui, informer en plus des questions
04:35 qui font avancer le débat,
04:36 alors que d'autres sont plus pour invectiver la provocation.
04:38 - Quand j'y suis allé, il y en avait là
04:40 qui étaient juste pour m'attaquer.
04:41 Et en plus, je vais vous dire,
04:42 le problème, c'est qu'ils ont posé,
04:43 en fait, ils ont posé tous les mêmes questions.
04:45 - Le problème, ce n'est pas que ce soit des règlements de compte.
04:48 - C'est ça. Voilà.
04:49 - On est là pour informer.
04:51 Et puis en même temps, ce que j'ai bien aimé
04:52 dans cette commission d'enquête,
04:53 qui a été très médiatisée quand même,
04:55 c'est de parler de nos travaux aussi, en tant que député.
04:57 Parce qu'ils sont peu connus, ces commissions d'enquête,
04:59 étaient peut-être peu connues du public.
05:01 Et de parler de l'audiovisuel,
05:03 qui est un sujet super crucial pour les citoyens.
05:06 - Et moi, Fabienne ou Thomas,
05:08 moi, j'ai appris des choses sur vous,
05:10 sur comment se passait la commission, etc.
05:11 Et je suis sûr que même vous,
05:13 en m'auditionnant, en auditionnant de gens,
05:15 je suis sûr que, Fabienne,
05:16 je suis sûr que vous ne me connaissiez pas très bien.
05:18 - Oui, bien sûr.
05:18 - Voilà, vous vous êtes dit, peut-être, voilà,
05:20 on va voir ce qu'il fait, etc.
05:22 Parce que, je vais vous dire, il y a plein de gens,
05:23 Thomas, je sais qu'il connaît mieux l'émission,
05:25 mais c'est vrai qu'il y a plein de gens
05:26 qui se fient aussi qu'à des petits extraits sur les réseaux.
05:31 Et je vais vous dire, vous savez que depuis la commission,
05:34 et ça vaut ce que ça vaut,
05:35 mais l'émission n'a jamais aussi bien marché.
05:38 Et je pense qu'il y a plein de gens qui se sont dit,
05:40 tiens, peut-être qu'on va venir voir,
05:42 et on entend plein de choses.
05:44 Il y a énormément de gens aussi
05:45 qui font du mal sur les réseaux,
05:46 et je le dis, voilà,
05:49 et donc qui font qu'on retient que le mal.
05:52 Voilà, et aujourd'hui, je trouve que cette commission,
05:54 moi je vais vous dire, au départ,
05:56 on pensait et on le prenait tous comme une punition,
05:59 comme vraiment, et bien je vous le dis,
06:00 moi au contraire, je trouve que ça a été,
06:02 franchement, ça a été bénéfique,
06:04 non seulement pour vous,
06:06 parce que nous, on a,
06:08 moi je vais vous dire,
06:09 il y a le meilleur moyen de crever les abscès
06:12 et d'avancer, c'est de discuter.
06:13 - Bien sûr.
06:14 - Je suis persuadé qu'on en a discuté ensemble,
06:16 Thomas, avec Fabienne, avec les autres députés,
06:18 et moi, il y en a plein même qui sont venus me voir à la fin,
06:20 qui m'ont dit, ah oui, franchement,
06:21 on comprend mieux ce que vous faites, etc.
06:23 Après, c'est ce que je vous ai dit, en fait,
06:24 vous en faites quand même une grosse page de pub,
06:25 on voulait en faire un peu les prud'hommes,
06:27 parce qu'en fait, et on l'a vu encore aujourd'hui,
06:28 je ne sais pas si vous allez y revenir,
06:29 mais au final, le rapporteur Saint-Aoul,
06:31 il ne veut pas forcément faire avancer les débats,
06:32 il a encore parlé de vous aujourd'hui,
06:34 alors que c'était absolument pas du tout le sujet,
06:36 on avait TMC, c'était pas du tout l'objectif.
06:37 - Écoutez, vous savez, moi,
06:39 les gens amoureux sont toujours les bienvenus.
06:42 Alors, le rappel du président de la commission
06:46 n'a pas trop plu à Yann Martès,
06:47 qui était, voilà, il n'était pas bien,
06:50 il n'était pas heureux d'être là, lui, regardez.
06:54 C'est normal, il était passé au plus de montreuil
06:56 avant d'arriver, hein.
06:56 [Rires]
06:58 - Ça cligne au cours.
06:59 - Sans déconner.
07:01 - Alors, est-ce que vous trouvez que la tenue
07:02 est un manque de respect ?
07:03 - Évidemment, vous, quand vous êtes venus,
07:04 souvent ici, vous êtes parfois, même en survêtement,
07:06 là, vous étiez habillé, vous aviez une chemise,
07:08 pas de cravate, mais une veste noire,
07:09 une cravate, une chemise noire, etc.
07:11 Vous étiez, vous êtes…
07:12 - Est-ce que vous trouvez que c'est un manque de respect
07:13 pour vous, Thomas ?
07:14 - Moi, je n'ai pas envie de commenter la tenue
07:16 de Yann Martès.
07:17 - Parce qu'il y en a beaucoup qui ont…
07:18 - C'est mon avis, personnellement, je ne suis pas trop fan,
07:20 mais après, c'est juste…
07:22 - Moi, je suis, voilà, chacun…
07:23 - Sur leur avis, en fait, la représentation nationale,
07:24 ils nous ont dit, en gros, je viens,
07:25 mais je vous respecte pas.
07:27 - C'est même une provocation, moi, je trouve,
07:28 même plus qu'un manque de respect.
07:29 - Après, il y a des gens sur Twitter qui ont dit ça,
07:30 moi, franchement, là-dessus, je vous dis la vérité,
07:32 chacun, moi, j'aurais très bien pu arriver autrement,
07:35 en plus, je vais vous dire…
07:36 - En fait, moi, c'était une tenue qui me plaisait,
07:38 voilà, j'ai regardé, j'ai dit, c'est pas mal,
07:40 j'aurais très bien pu venir.
07:41 - C'est une tenue confortable.
07:43 - Voilà.
07:43 - Il n'avait pas envie d'être là.
07:44 - En plus, je vais vous dire un truc,
07:45 c'était le matin, moi, c'était l'après-midi.
07:46 - Il a voulu faire le rebelle.
07:47 - Bah, pareil, voilà.
07:48 Après, Thomas, je comprends.
07:49 - C'est la tenue, plus je ne suis pas content d'être là,
07:51 c'est un peu l'inverse, vous êtes bien habillé pour vous,
07:52 vous avez fait un effort, vous avez dit,
07:53 je suis très content d'être là, c'est un honneur,
07:54 lui, il arrive, il dit, je ne suis pas content d'être là,
07:56 en gros, ça me fait chier d'être ici, mal habillé,
07:58 je trouve que c'est un peu un mépris
07:59 et eux vont être jugés de manière très sympathique
08:01 et vous, on va vous tomber dessus, donc c'est un peu l'inverse.
08:03 - Non, moi, c'est un truc parce que lui,
08:04 il fait ses émissions en costume.
08:06 - Oui.
08:06 - Ah, c'est vrai.
08:07 - Toi, tu fais tes émissions comme ça,
08:08 donc si tu avais été comme ça, on aurait dit, c'est Anouna.
08:10 Là, il est en costume toute la semaine
08:11 et quand il va à l'Assemblée à la République française,
08:15 il se met avec une peau de chamois.
08:17 [Rires]
08:19 - C'est un choix politique.
08:20 - Excusez-moi, il n'a pas pris ça.
08:21 - Un message politique.
08:22 - Je pensais que c'était un message politique.
08:23 - Oui, il n'y a rien qui est au hasard,
08:24 même dans toute cette mise en scène.
08:26 - Oui.
08:26 - C'est une provoque.
08:27 - Et si, comment il dit ?
08:28 - Bien sûr, c'est une manière de dire,
08:30 je ne veux pas être là, je ne devrais pas être là, quasiment.
08:33 Je ne sais pas ce que je fais là,
08:35 vous avez voulu m'interroger, ben voilà,
08:37 je vais lire mes feuilles, ostensiblement,
08:38 il levait ses feuilles pour bien montrer
08:40 qu'on lui avait sans doute écrit un texte
08:42 et je trouve qu'il a été arrogant,
08:45 il voulait montrer qu'il était en défaveur de l'interrogatoire.
08:50 - Alors, selon lui, la communauté...
08:51 - Il l'a dit, il l'a dit.
08:53 - Exactement.
08:53 - Alors, il était tellement pas content d'être là
08:56 qu'au lieu de parler de Quotidien et de son émission,
08:58 il a voulu nous mettre que des tacles.
09:00 Il a voulu nous mettre que des tacles, regardez,
09:04 c'est la technique Yann Barthez, bien entendu,
09:06 vous le connaissez, voilà, regardez,
09:08 donc, premier tacle qu'il a voulu mettre à TPMP,
09:11 c'est au sujet des audiences.
09:13 Malheureusement, je pense qu'il ne les a pas en ce moment,
09:16 regardez, et malheureusement, Yann Barthez,
09:19 il n'a pas les chiffres actuellement...
09:21 - Il n'avait pas dit qu'il s'en foutait des audiences,
09:22 qu'il n'en avait pas...
09:24 - Alors, je vais vous dire un autre truc,
09:25 il dit qu'il s'en fout des audiences,
09:25 et je vais vous raconter quelque chose,
09:27 à vous, madame la députée, et vous, monsieur le député,
09:29 je vais vous raconter quelque chose,
09:30 parce que je vais vous montrer la malhonnêteté de ces gens.
09:34 Ils ont toujours dit qu'ils s'en fichaient des audiences,
09:36 c'est ce qu'ils disent toujours,
09:37 nous, on fait une émission de qualité.
09:38 Maintenant, le premier Talk de France,
09:40 voilà, là, c'est lundi, mardi, j'espère encore ce soir,
09:43 c'était TPMP, il n'y a même pas de débat,
09:45 et ce n'est pas que sur le quart d'heure de fin,
09:46 c'est sur toute l'émission, voilà,
09:48 merci, vous pouvez prendre de 19h35, 40,
09:52 tel démarre, jusqu'à la fin, c'était PMP, voilà.
09:54 Donc, la malhonnêteté de ces gens,
09:57 je vais vous raconter quelque chose,
09:58 et vous allez comprendre ici.
10:01 Ils ont toujours dit, nous, on s'en fout des audiences,
10:03 les audiences, ça ne nous intéresse pas,
10:04 on veut juste faire une émission de qualité.
10:07 Moi, il se trouve que, je le dis,
10:09 je suis un spécialiste des audiences,
10:11 je vous le dis, même les autres chaînes,
10:13 vous pouvez venir ici, les autres chaînes,
10:14 les autres directeurs de chaînes m'appellent
10:16 pour me dire, Cyril, parce que les audiences,
10:18 c'est des calages aussi, c'est-à-dire que,
10:20 quand on envoie la pub à telle heure,
10:21 et puis, il y a ce qu'on appelle des copyrights,
10:23 c'est-à-dire que c'est des parties d'émissions,
10:25 dès qu'on met un copyright, pour, voilà,
10:28 la médiamétrie, ils prennent en compte,
10:29 donc ils disent, c'est une troisième
10:30 ou une deuxième partie d'émission.
10:32 Et, un jour, je suis dans mon bureau, je vous le dis,
10:36 et je regarde, et je suis avec mes équipes,
10:37 et je dis, vous voyez, l'AP1, c'est un carton,
10:40 l'AP2, ça marche très bien, mais,
10:44 regardez, quand on revient de pub,
10:45 on met très longtemps à remonter en audience.
10:48 Donc, ce qu'on va faire, c'est que,
10:50 on va revenir de pub, on va continuer l'AP2,
10:54 on va vérifier si on peut mettre un copyright
10:56 pendant l'émission, c'est-à-dire,
10:57 une coupure dans l'émission pour dire
10:59 que c'est une autre partie,
11:00 et on va le faire au moment où on est le pic d'audience.
11:01 Et je dis, à quelle heure est le pic d'audience ?
11:03 Ils regardent, et je dis, c'est 20h49.
11:05 Eh bien, les gars, à partir de demain,
11:07 on mettra le copyright à 20h49.
11:09 Je l'ai fait.
11:12 Donc, je l'ai fait moi, et donc,
11:13 ils ont dit qu'ils s'en foutaient des audiences.
11:15 Et donc, à partir de ce moment-là,
11:16 forcément, en affichage tous les jours,
11:19 ils prenaient, et on était loin devant.
11:22 Et donc, qu'est-ce qu'ils ont fait ?
11:24 Trois semaines après un mois,
11:25 ils ont fait exactement pareil que nous,
11:27 c'est-à-dire qu'ils ont fait un copyright,
11:29 donc, ils s'en foutent des audiences,
11:29 mais ils font exactement pareil que nous.
11:32 On a découpé l'émission en trois,
11:33 P1, P2, P3.
11:34 Qu'est-ce qu'ils ont fait ?
11:35 Ils ont fait exactement pareil que nous,
11:36 et vous remarquerez,
11:37 ils font exactement les mêmes heures de pub, etc.
11:42 Ils essaient vraiment de se caler sur nous.
11:44 Ils ont raison, mais moi, ce qui me dérange,
11:47 moi, qu'on dise oui, les audiences m'intéressent,
11:50 et oui, c'est une récompense,
11:51 comme quand on est à l'école, on a une bonne note.
11:53 Et puis, comme c'est quand même une manière aussi
11:56 d'intéresser le plus de monde possible.
11:57 Si on intéresse le plus de monde possible,
11:59 c'est qu'on a fait un bon travail,
12:00 je le prends comme ça.
12:01 Après, il y a des émissions très, très bien,
12:03 qui font des audiences plus confidentielles,
12:05 mais qui sont aussi de qualité.
12:06 Mais il y a des gens qui disent,
12:07 nous, on prend le parti justement
12:09 de faire vraiment des émissions,
12:10 on ne veut pas d'audience.
12:11 Mais si tu dis, je ne veux pas faire d'audience,
12:13 tu ne fais pas ça.
12:15 Tu dis que les audiences ne t'intéressent pas.
12:16 Donc, c'est tout est.
12:18 Moi, ce qui me gêne,
12:19 je vous le dis, Thomas Bénadier,
12:20 c'est la malhonnêteté de ces gens.
12:22 C'est tout est malhonnête.
12:24 C'est l'arrogance.
12:25 C'est ce que je vous ai toujours dit.
12:26 Moi, je n'aime pas l'arrogance.
12:27 Moi, vous savez, quand j'ai quelque chose à dire à quelqu'un,
12:29 et c'est peut-être mon défaut,
12:31 vous le voyez ici, je lui dis,
12:33 et on passe à autre chose,
12:34 mais je suis frontal.
12:36 D'ailleurs, je l'ai appelé un jour,
12:36 Yann Barthez, parce qu'il avait fait un truc sur moi.
12:38 Bon, voilà, je le dis, je n'ai pas besoin.
12:41 Eux, c'est toujours insidieux.
12:43 C'est toujours des petits coups par derrière.
12:45 Et c'est des petits trucs sur les réseaux
12:47 pour que l'Arkom s'intéresse à nous
12:49 et des dénonciations à l'Arkom
12:50 et des petits trucs sur les invités
12:52 où ils leur disent,
12:52 ah, si vous allez chez Hanouna,
12:53 vous ne venez pas chez nous.
12:54 Parce qu'il y a eu plein d'invités qui m'ont dit ça.
12:56 Qui m'ont dit, si vous allez chez Hanouna,
12:58 ben tant pis, vous ne venez pas chez nous.
13:00 Je lui ai dit, écoutez...
13:00 – Nous, on ne nous invite pas, donc la question ne se pose pas.
13:03 – Ah ben moi, je suis déçue alors.
13:04 – Vous n'irez pas chez eux.
13:05 – Je suis d'accord, c'est hypocrite.
13:07 C'est ce qu'on nous a répondu.
13:08 Ce qu'on nous a répondu, c'était vraiment totalement...
13:09 – Alors, on va revenir là-dessus.
13:11 – Ok, d'accord.
13:11 – Mais voyez ce que je vous ai...
13:12 L'exemple que je viens de vous donner...
13:13 – On l'a ressenti ce matin.
13:14 – Je vous jure, l'exemple que je viens de vous donner,
13:15 c'est exactement leur méthode.
13:18 Et moi, ça, ça me rend fou.
13:19 Moi, je déteste cette malhonnêteté, je vous le dis.
13:24 Alors, il a aussi taclé sur les émissions du Covid,
13:28 Yann Barthez, et je vais lui répondre.
13:30 – Ah oui ?
13:33 – Voilà, alors, nous, parce qu'on avait fait un Zoom,
13:35 bien entendu, parce que je vous le dis, et je le dis...
13:37 Et vous savez, moi, j'ai un truc ici.
13:39 Et je pense que tous les techniciens qui travaillent avec moi ici,
13:41 que ce soit Jo, que ce soit...
13:43 Tous les cadreurs, franchement, je suis heureux de les retrouver tous les jours.
13:46 Et on s'entend.
13:47 Franchement, je crois qu'ils sont heureux d'être avec moi tous les jours.
13:49 Je le pense.
13:50 Après, il y en a peut-être deux, trois qui ont du mal à voir Gilles Verdez,
13:53 mais sinon... Non, non, mais c'est vrai.
13:55 Et nous, on n'a pas voulu faire une émission plateau,
13:57 parce que j'avais dit, j'ai dit les gars, moi, je ne prends pas le risque de...
14:01 À l'époque, on ne savait pas ce qu'était le Covid.
14:03 Je dis, moi, je ne prends pas le risque de mettre des techniciens en danger.
14:07 Et donc, je reste chez moi, je fais le truc de chez moi, voilà, à l'époque.
14:11 Et je ne prends pas le risque.
14:12 Et là, on nous le reproche.
14:13 Alors que lui, les techniciens, les gens qui y travaillent,
14:17 ils s'en foutent totalement.
14:18 Et moi, ça aussi, si je vous le dis, ça me dérange.
14:21 Moi, s'il n'avait pas parlé de nous,
14:22 moi, je n'ai pas passé mon audition à parler de quotidien.
14:25 Je ne crois pas.
14:26 – Et sans vous nommer, surtout.
14:28 – C'est ça.
14:28 – Il ne vous nomme même pas.
14:29 – Il ne nous nomme pas parce que, aussi, c'est un peu autre, excusez-moi.
14:32 Alors, vous le savez, nous, on a fait le choix d'être en direct chaque soir.
14:35 TPP est d'ailleurs la seule émission en direct tous les soirs.
14:37 Et Yann Barthez, lui, justifie le fait qu'il ne soit pas en direct
14:40 pour, je cite, "maîtriser l'antenne",
14:41 sous-entendu qu'elle n'est pas maîtrisée chez nous.
14:44 Voilà, alors, ça, il fait ce qu'il veut, c'est son problème.
14:46 Mais qui ? Qui ne vienne pas tacler les autres ?
14:48 Et puis, Yann Barthez, bien sûr qu'il a une oreillette
14:50 parce qu'on l'a vu à cette commission, excusez-moi,
14:52 après, c'est mon avis, Fabienne et Thomas, je ne vous mets pas du tout dans l'histoire.
14:56 Mais on a vu que ce n'était rien.
14:57 C'était la marionnette de Laurent Bon, son producteur,
15:00 et que seul, même Valérie Benahim, qui est assez…
15:03 Elle me l'a dit tout à l'heure, elle m'a dit que c'est un truc de fou.
15:05 - Oui, j'ai été étonnée, d'ailleurs, de voir que parfois,
15:08 vous posiez des questions à Yann Barthez et que Laurent Bon répondait à vous.
15:11 - Ah oui, parce que… - Moi, je voulais entendre Yann Barthez.
15:13 - Oui, mais Yann Barthez, c'est un geek qui va manger du quinoa le soir
15:19 et qui va être, non mais c'est vrai, excusez-moi, je connais Yann Barthez.
15:21 Yann Barthez, c'est zéro, c'est rien, oui.
15:25 - Non, mais clairement, on n'avait pas de réponse et c'est vrai qu'il se passait la parole.
15:29 C'est vrai qu'à un moment, je ne sais pas si vous l'avez,
15:30 mais il s'est paumé dans ses fiches.
15:32 - Bien sûr, bien sûr.
15:33 - Vous aviez fait la blaguière, mais on l'a vue en live et ça, c'était incroyable.
15:37 - Ça, je vais le faire, je vais le faire dans un instant.
15:39 Juste, je voudrais voir, juste, je voudrais qu'on montre entre tous les tacles de Yann Barthez,
15:43 Laurent Bon et Ara Pricky envers nous et envers le Rassemblement national aussi.
15:47 Quentin Bataillon a voulu remettre un peu d'ordre.
15:49 On a fait une petite compile de la masterclass de Quentin Bataillon.
15:52 On regarde.
15:52 - Ah, ça, c'est…
15:54 - Non, parce que votre audition devait être agitée, elle a été calme
15:57 et l'audition devait être calme et elle a été agitée.
15:59 - Oui, parce qu'ils sont arrogants.
16:01 Je les connais, j'ai travaillé avec eux, je les connais, ils sont arrogants.
16:04 Ils pensent qu'ils connaissent tout sur tout et ils pensent qu'ils sont au-dessus de tout le monde.
16:08 Ils sont persuadés qu'ils sont plus intelligents que Quentin Bataillon
16:11 et que tous les gens réunissent ici.
16:12 Je vais vous dire un truc, il y a un truc qui ne trompe pas.
16:13 Même Aurélien Saint-Aoul, à la fin, je pense qu'il a dû se dire
16:17 « est-ce que je ne préfère pas Anouna à eux ? »
16:20 Non, mais c'est compliqué le rôle de Quentin Bataillon.
16:22 - Oui, très compliqué, mais je le remplace quelques fois,
16:25 mais pas sur les auditions, on va dire, sensibles et importantes,
16:30 mais vraiment, il fait un très très bon boulot.
16:33 Le président, vous savez, quand on est président, c'est donner la parole à tous
16:36 et quelque soit, on oublie son étiquette politique,
16:39 comme à la présidence de l'Assemblée nationale, il y a différents partis,
16:42 et donc on est là pour donner et faire en sorte que le débat se passe bien
16:45 et qu'on puisse être...
16:46 parce que c'est beaucoup suivi aussi à la santé en direct,
16:50 donc que ceux qui regardent puissent être bien éclairés
16:53 et de bien comprendre où on parle et qu'on ne soit pas dans les règlements de compte.
16:56 - Après, je dirais, vos conflits ou vos tacts,
16:59 est-ce que ce n'est pas un peu comme nous en politique ?
17:03 - C'est ça. - Est-ce que ce n'est pas le jeu ?
17:05 - C'est le jeu, bien sûr, mais c'est vrai que nous, on les attaque moins qui nous attaquent.
17:10 - Oui, c'est peut-être ça.
17:13 - Mais après, vous savez, nous, on attend 9h02 le matin
17:16 et la meilleure réponse, c'est les audiences.
17:18 - Après, ce qui est certain, pour rebondir sur ma collègue,
17:20 je le dis encore plus librement, puisque moi, je suis dans l'opposition,
17:22 c'est vrai que le président Bataillon a mené les auditions de manière équilibrée
17:26 en donnant la parole à tout le monde.
17:27 Mais c'est vrai qu'ils vont attaquer surtout sur les sanctions de l'ARCOM.
17:32 Et en fait, on compare ce qui n'est pas comparable.
17:33 Nous, c'est ce qu'on a compris pendant les auditions.
17:35 C'est-à-dire qu'on compare ce qui est enregistré, répété, écrit et imprompteur
17:39 avec une émission de liberté où chacun est libre et où les Français font leur opinion,
17:43 ce qui n'est pas du tout le même.
17:44 - Ce n'est pas du tout le même.
17:45 - C'est pas du tout le même genre.
17:46 - Ce n'est pas direct.
17:48 - C'est un espèce de journal, je vais vous dire.
17:50 Et Yann Barthez, il n'y a pas un mot qui sort qui n'est pas écrit avant par ses équipes.
17:55 Donc voilà, comme on le dit, c'est pour ça qu'on l'appelle Jeff Panaclotte.
17:57 Vous étiez à la commission pour l'attribution des fréquences.
18:02 Voilà ce qui se terminera demain, d'ailleurs, avec les anciens ministres de la Culture.
18:06 Et ensuite, ça y est, vous aurez fait votre boulot.
18:09 - Non, après, ça commence.
18:11 Après, il y a le rapport.
18:12 - Oui, franchement, vous bossez plus que moi.
18:15 - C'est le rapporteur Saint-Augustin qui va faire le rapport.
18:18 Donc on attend de voir.
18:19 - Et après, nous, on peut faire des propositions et des annexes aussi.
18:21 - D'accord.
18:22 - Oui, on va y réagir.
18:24 - Voilà, du coup...
18:25 - Alors, on va revenir sur la commission.
18:27 Il y en a un qui avait une prédiction sur le déroulé de cette commission d'enquête,
18:30 c'est Pascal Prot, regardez.
18:31 - Alors, c'est ennuyeux.
18:32 Moi, je suis très ennuyeux pour mon excellent ami Yann Barthez,
18:36 parce que là, il n'aura pas l'oreillette et il n'a pas le prompteur.
18:37 Donc, comme tout ce qui est écrit est généralement ce qu'il lit à l'antenne
18:43 et écrit par quelqu'un d'autre et qu'il le découvre et qu'il le lit.
18:46 Mais là, ça va être plus difficile.
18:48 C'est Jeff Panaclotte.
18:50 - Alors, Pascal Prot, c'est le Nostradamus des commissions d'audition.
18:56 Yann Barthez, voilà, il a l'oreillette, il a le prompteur.
19:00 C'est vrai que vous lui dites bonjour, s'il n'a pas le prompteur,
19:03 il ne sait pas quoi répondre.
19:04 Là, il était complètement perdu dans ses fils.
19:07 Le talent, ça ne s'invente pas.
19:10 Regardez, le pauvre.
19:11 - Le pauvre Quentin Bataillon, il est gentil, sérieux.
19:13 Vous vous rendez compte, c'était moi le président de la commission.
19:15 Franchement, allez, dépêche-toi un peu, là.
19:17 Franchement, c'est ça.
19:19 C'est fou, c'était un moment incroyable.
19:22 - C'est vrai que ça nous arrive aussi.
19:25 Il y a des fois, il y a des députés qui se trompent d'amendement aussi
19:28 à défendre dans l'hémicycle.
19:29 - Oui, mais alors, je vais vous dire un truc, Fabienne.
19:31 Vous, vous avez le droit de vous tromper.
19:33 Ce n'est pas votre métier.
19:34 Je suis désolé.
19:35 Moi, qu'un animateur arrive comme ça, ce n'est pas un animateur pour moi.
19:39 Excusez-moi, je vous dis la vérité.
19:41 C'est catastrophique.
19:42 Vous, ce n'est pas votre métier.
19:44 Et je le comprends tout à fait.
19:45 Vous avez des notes, vous avez travaillé.
19:46 Là, ça veut tout dire.
19:49 Ce n'est pas son métier.
19:50 - Même quand tu te trompes d'amendement, tu arrives à rebondir.
19:53 - Exactement.
19:54 - Elle a improvisé un truc de fou.
19:57 - Moi, c'est ce que j'allais dire.
19:59 Si tu cherches, tu cherches.
20:00 Mais si c'est pour sortir un truc vraiment fort,
20:02 là, il a cherché pour sortir ce qu'il a sorti.
20:05 Ça n'a rien de cherché, en fait.
20:06 Tu n'as pas besoin de chercher pour dire ça.
20:08 Parce que je ne sais pas si on l'a, ce qu'il va dire.
20:09 Tu n'as pas besoin de chercher.
20:10 - Non, mais c'est rien.
20:11 - Il peut y avoir une pirouette, un peu d'humour.
20:13 - Tout le monde a repris ce moment.
20:15 Mais c'était malheureusement pas le seul.
20:17 Yann Martès était complètement perdu
20:18 lorsqu'on lui a posé une question sur ses propres audiences.
20:20 Regardez.
20:21 - Je vais vous le dire.
20:24 Je le dis, il voulait une augmentation de son contrat.
20:29 Surtout qu'il avait entendu dire que j'avais un gros contrat.
20:34 Et il voulait que le contrat augmente.
20:38 Forcément, ça a été refusé.
20:42 Je ne sais plus.
20:43 C'est ce que je sais.
20:44 Et derrière, TMC lui a fait une proposition.
20:47 - Encore une fois, l'hypocrisie,
20:48 il fait semblant de ne pas se souvenir de ses audiences.
20:50 Le mec anime son émission, il la produit,
20:52 en tout cas éditorialement à l'époque.
20:53 Évidemment qu'il connaissait ses audiences.
20:55 Il fait semblant de ne pas se souvenir de ses audiences.
20:56 Il faut arrêter de prendre les gens pour des cons, non ?
20:58 - Je crois que c'est volontairement méprisant.
21:01 Je ne sais pas comment vous, vous l'avez pris.
21:03 - C'est une posture.
21:04 - J'ai eu l'impression que c'était du mépris.
21:07 Vous avez des questions, je n'ai pas à vous répondre.
21:09 Je m'en fous.
21:10 - Vous êtes là.
21:11 - Comme je ne suis pas là.
21:12 - C'est bien que Thomas Ménager soit là,
21:13 parce que vous lui avez posé la fameuse question
21:15 que tout le monde attendait.
21:16 Vous lui avez posé une question sur le pluralisme dans Quotidien,
21:19 puisqu'il avait dit, je cite,
21:20 qu'ils invitaient qui ils voulaient dans leur émission,
21:23 puisqu'ils sont sur une chaîne privée.
21:24 Regardez.
21:25 Vous l'avez, les gars ?
21:33 Merci.
21:34 Apparemment, ça arrive,
21:35 parce que ce n'était pas le Magneto qui suivait.
21:37 Donc là, ils sont en train de chercher sur Google,
21:39 Magneto Thomas Ménager sur le pluralisme dans Quotidien.
21:42 Ils sont en train de taper.
21:43 Ça va arriver dans un instant.
21:44 S'il y a encore une personne en régie,
21:46 si elle peut me parler, ou si...
21:48 Eh bien, lance-le, alors.
21:49 Merci.
21:50 Alors, ça, c'était la réponse du Méliard,
21:52 parce que c'est lui qui a plus répondu, à la limite,
21:53 que Yann Barthez,
21:54 puisque Yann Barthez, il était dans sa polaire.
21:56 Donc, qu'est-ce qu'il vous a dit, Yann Barthez, là-dessus ?
22:00 - Non, on ne nous a pas répondu.
22:01 On a continué sur la même ligne de "on fait ce qu'on veut"
22:03 et nous, ce qu'on a voulu expliquer.
22:05 Et nous, on ne voulait pas que cette commission d'enquête,
22:06 ce soit à un moment, ou un procès de Moscou,
22:08 parce qu'il était ça depuis le début contre vous.
22:10 On ne voulait pas le faire avec Yann Barthez,
22:13 quand bien même il ne nous invite pas.
22:14 L'idée, c'était de lui dire
22:15 "il y a 13 millions de Français qui votent pour nous,
22:17 que vous le vouliez ou non,
22:18 il est logique qu'on puisse venir s'exprimer devant vous,
22:21 sans être coupé, sans être tourné en dérision,
22:23 parce que la fréquence TNT qui est donnée,
22:26 qui vous est donnée, à vous, qui est donnée à TMC,
22:29 elle appartient aux Français, et à ces 13 millions de Français.
22:31 Donc, est-ce que vous acceptez de rejeter 42% des Français ?
22:36 Et ça, je trouve qu'il n'a pas apporté de réponse, et il continue.
22:38 Et surtout, il s'est caché derrière une chose,
22:40 sur le fait qu'on n'accréditait pas à nos meetings.
22:42 Nous, moi je lui ai dit "chiche, vous serez accrédité, invitez-nous".
22:46 Et là, il a trouvé une autre excuse, une autre raison.
22:48 Donc, on voit bien que c'est un combat politique,
22:50 que ce n'est vraiment pas une volonté de faire du pluralisme sur TMC.
22:54 – Fabienne Colbock, est-ce que vous avez été convaincue par l'arrêt ?
22:58 – Non, après ils ont dit quand même que si la loi changeait,
23:03 ils changeraient leur pratique.
23:05 – Oui, bien sûr, mais le truc c'est que c'est très malhonnête de dire
23:08 "oui, on ne reçoit pas des personnes du RN sur le plateau,
23:12 mais on respecte le pluralisme parce qu'on se fout de leur gueule dans les magnétos".
23:16 – Mais c'est sûr que ne pas être en direct, ne pas avoir les réponses,
23:20 ce n'est pas le même impact que d'être…
23:23 Après, il n'est pas hors la loi.
23:26 – Il n'est pas hors la loi.
23:28 – Il y a la loi et il y a la morale, chers collègues.
23:30 Et par principe, par honnêteté, c'est aux Français de se faire leur opinion.
23:33 Quand ils écoutent ici, ils écoutent Gilles Verdes,
23:35 ils écoutent tout le monde, ils se font leur propre opinion.
23:37 Et aujourd'hui, on a une chaîne qui se dit en fait,
23:39 on va leur dire ce que les Français doivent penser.
23:41 On va leur dire, ils doivent penser ça, ils doivent voter ça.
23:43 Et la réalité et le rôle des médias, quels qu'ils soient,
23:46 que ce soit vous ou eux, c'est de laisser les Français
23:49 se faire leur propre opinion, voter et choisir,
23:51 et forcer de constater qu'on a quand même quelques électeurs,
23:53 donc c'est assez étonnant de les mépriser.
23:55 Aurélien Saint-Aoul a fait remarquer à Ara Aprikian
23:57 qu'apparemment, ce serait le seul à pouvoir me maîtriser.
24:00 Ça se voit qu'il ne connaît pas du tout Aurélien.
24:02 Je n'ai rien contre Aurélien Saint-Aoul.
24:04 Il y avait Ara Aprikian ici, je vais vous dire,
24:07 on avait une liberté de ton qui était exactement la même.
24:10 Et c'est vrai que vraiment, Ara Aprikian, c'était le seul à me maîtriser.
24:15 Pourquoi ? Parce que c'était celui qui me faisait le plus rire, regardez.
24:20 L'Empatho ! L'Empatho ! L'Empatho !
24:24 Ah ah ah ah !
24:26 Allez, ne pas perdre ça, viens.
24:28 Fléchissement ! Les bras tendus !
24:30 On fléchit les genoux ! On rentre le ventre !
24:33 Tout doit voler dans le bureau ! C'est parti, c'est ça !
24:36 On ne veut plus rien sur les bureaux ! C'est ça la France !
24:40 Ah ah ah ah !
24:42 Certains disent que vous êtes le seul à pouvoir contrôler M.E.L.A.
24:46 Ah ah ah ah !
24:48 C'est vrai qu'on vous dira ce qu'on va, on ne crache pas dans la soupe.
24:51 On a vraiment rigolé avec Ara Aprikian.
24:53 Franchement, on a passé des moments incroyables, je vous le dis.
24:56 C'était incroyable ce qu'il nous laissait faire.
24:58 C'était incroyable.
24:59 Et c'est vrai que ce sera toujours et il sera toujours mis dans notre cœur,
25:02 comme Xavier Grandon.
25:04 Merci en tout cas à vous deux d'avoir été avec nous.
25:06 Vous revenez quand vous voulez.
25:07 Merci.
25:08 Et merci parce que vous venez, vous nous dites,
25:11 et puis là vous allez bosser maintenant.
25:13 Un peu, oui, c'est ça.
25:14 On ne connaît pas ça nous.
25:15 Merci en tout cas, merci.
25:16 Merci Fabien Colboc.
25:18 le bec.
25:19 [Musique]

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