Retrouvez William Leymergie entouré d’experts, du lundi au vendredi en direct dès 12h30, pour une émission dédiée aux problématiques de notre quotidien.
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00:00 [Musique]
00:05 Bonjour Caroline.
00:06 Bonjour William, bonjour à tous.
00:07 Allez, on commence par les grands titres de votre journal.
00:10 Gabriel Attal veut durcir les conditions d'indemnisation du chômage.
00:14 Après le 20h hier soir, le Premier ministre était sur le terrain ce matin dans une usine L'Oréal.
00:18 On l'entendra.
00:20 Le petit Émile, deux ans et demi, n'a pas donné signe de vie depuis juillet dernier.
00:23 Une mise en situation est organisée toute la journée.
00:26 On ira sur place.
00:28 Et puis on parlera sport avec le nageur français qui a conquis le monde à 21 ans.
00:32 Léon Marchand vient de battre un nouveau record.
00:35 On commence par le gros plan du jour.
00:38 Et il s'agit du troc qui a le vent en poupe en ce moment en France.
00:41 Les situations de précarité sont de plus en plus nombreuses.
00:44 Alors en Mayenne, un groupe Facebook propose d'échanger des biens contre de la nourriture.
00:48 C'est une solution de repli qui peut être efficace mais qui évidemment ne peut pas devenir régulière.
00:53 Michael Chahou.
00:55 Le groupe existe depuis 4 ans et compte 10 500 abonnés essentiellement sur la Mayenne
01:01 où est installée une de ses administratrices, Elodie.
01:04 3 à 4 heures par jour, bénévolement, elle trie et publie les annonces de troc
01:09 avec une nette augmentation ces derniers temps jusqu'à 50 par jour.
01:13 Ça nous dit qu'on est mal.
01:15 Ça nous dit que les risques du cœur ne sont pas prêts de fermer quand on voit ça.
01:18 On est parti dans quelque chose à la base qui était censé aider.
01:22 Et on est rendu dans quelque chose qui est essentiel.
01:24 Le constat est clair. De plus en plus, le troc proposé se fait contre nourriture.
01:29 Ici, un plan de travail contre du riz ou des pâtes
01:32 ou cette table basse contre des bonbons ou du lait pour enfants.
01:36 On est arrivé dans un stade qui est quand même très inquiétant.
01:40 Vous avez des trocs de tout, que ce soit vos meubles.
01:42 Mais à un moment donné, quand les gens n'ont plus rien à troquer, comment ils vont manger ?
01:46 Parce que là, c'est une solution de dépannage.
01:48 Mais on ne va pas pouvoir dépanner non plus à un moment donné
01:51 quand vous n'avez plus rien à troquer.
01:53 Elodie, qui a connu la précarité, fait cela pour donner un coup de main, dit-elle.
01:57 Même si elle sent bien que la situation explose
02:00 et que bientôt, elle n'aura plus les moyens de gérer autant d'annonces 7 jours sur 7.
02:06 Et Gabriel Attal s'est exprimé à la télévision hier soir.
02:09 Pour parler du travail et notamment de l'assurance chômage qu'il veut durcir.
02:14 Le Premier ministre, en effet, a confirmé son souhait de durcir les règles d'indemnisation
02:18 pour inciter au retour à l'emploi.
02:20 La durée de versement des cotisations pourrait être réduite de 18 à 12 mois.
02:24 L'objectif, c'est d'atteindre le plein emploi d'ici 2026.
02:28 Et vous voyez, dès ce matin, il était sur le terrain, en compagnie de la ministre du Travail,
02:32 pour visiter une usine l'Oréal à Rambouillet, dans les Yvelines.
02:35 Toutes les étapes du dialogue social seront respectées.
02:39 Le document de cadrage sera concerté par la ministre.
02:43 Toutes les étapes seront respectées pour que les partenaires sociaux puissent, évidemment,
02:46 c'est leur responsabilité, pouvoir discuter et travailler sur ce sujet-là.
02:51 Ensuite, je souhaite que cette réforme entre en vigueur d'ici à l'automne.
02:56 Et donc c'est le travail qui va être mené.
02:57 Ça laisse quand même un certain nombre de mois pour négocier et pour discuter.
03:01 Qui sont les chômeurs de longue durée ?
03:03 Ce sont des ouvriers, très massivement, des employés, et qui sont de plus de 50 ans.
03:09 Je les connais, je les rencontre.
03:11 Ce sont des gens qui ont un double malheur.
03:14 Le malheur de l'unitilité et le malheur de la pauvreté.
03:19 Et à ces gens-là, Gabriel Réalatal, plutôt que de les relever,
03:24 vient les enfoncer, quasiment les dénoncer.
03:26 Je crois que, sur le fond, l'obsession du gouvernement pour les privés d'emploi
03:30 vire maintenant aux troubles obsessionnels.
03:32 C'est clair, il y a de très bons psychiatres.
03:34 Je recommande au gouvernement parce que ça s'inscrit en dehors de toute rationalité économique.
03:38 Il n'y a aucune étude économique qui démontre qu'en tirant les droits des privés d'emploi vers le bas,
03:43 on crée de l'emploi.
03:44 Au contraire, qu'est-ce qu'on fait ?
03:45 On force à accepter n'importe quel emploi et on tire les salaires vers le bas
03:49 puisque les entreprises n'ont pas besoin d'améliorer les conditions de travail
03:53 ou d'augmenter les salaires pour pouvoir recruter.
03:55 C'est pour ça que ces annonces sont un problème pour l'ensemble des salariés
03:58 et pas seulement pour les privés d'emploi.
03:59 Le chiffre du jour, maintenant.
04:01 Plus 450 millions d'euros, c'est l'augmentation de la fraude à la sécurité sociale.
04:07 L'année dernière, en 2023, le chiffre vient d'être communiqué.
04:11 C'est aujourd'hui la journée mondiale de lutte contre l'endométriose.
04:16 Occasion de parler de ce sujet qui touche de nombreux femmes.
04:18 Oui, en France, 2 millions de femmes souffrent d'endométriose
04:21 et pourtant l'Assemblée nationale a décidé de rejeter un article
04:24 qui autorisait les congés menstruels en entreprise.
04:27 Catherine Vautrin, la ministre de la Santé, était interrogée sur ce sujet ce matin.
04:33 Le sujet pour nous aujourd'hui, c'est d'avoir la capacité de soigner cette maladie
04:37 et c'est le sens du travail qui a été fait par cette start-up qui s'appelle Ziwi
04:40 qui est absolument remarquable et qui apportera des vraies réponses.
04:44 On aura le dernier test de la Haute Autorité de Santé au mois de juin prochain
04:47 pour un remboursement d'ici la fin de l'année
04:49 et ça sera un énorme progrès pour toutes les femmes concernées.
04:52 Mais pardon Madame la ministre, ce n'était pas ma question.
04:53 C'est ma réponse.
04:54 Alors la lutte contre l'endométriose, c'est le sujet à l'œil du quotidien régional
04:58 que nous avons choisi de vous montrer aujourd'hui.
05:00 La Nouvelle République qui titre l'endométriose au grand jour.
05:03 Certaines entreprises n'ont pas atterdu la loi.
05:06 Elles ont adopté un rythme qui permet aux femmes de ne pas travailler
05:09 quand elles ne s'en sentent pas capables.
05:11 Reportage dans les Landes, Antoine Estève.
05:13 Comment libérer la parole des femmes sur leur lieu de travail quand elles souffrent en silence ?
05:18 C'est le point de départ de la réflexion des fondatrices de cette marque de lingerie.
05:22 Ici, on compte 15 salariés, 15 femmes, aucun homme.
05:25 Et chacune s'exprime librement et peut tout simplement demander à ne pas venir au bureau
05:29 quand ça ne va pas.
05:30 Il n'y a pas besoin de prévenir vraiment en amont.
05:32 On peut le dire tout à fait au dernier moment.
05:35 C'est ça qui est important parce que c'est vrai que ça ne se prévoit pas forcément.
05:38 Il n'y a pas un moment où on se sent plus mal qu'un autre.
05:41 C'est ça qui est vraiment génial, on peut le dire au dernier moment,
05:44 avec aucun jugement et beaucoup de bienveillance.
05:46 Les souffrances dues à l'endométriose frappent plus de 2 millions de Françaises.
05:50 Les règles douloureuses concernent plus d'une femme sur deux.
05:53 Dans cette entreprise, elle bénéficie de jours supplémentaires de télétravail
05:56 ou de congés payés pour les situations les plus compliquées.
05:59 En réfléchissant évidemment aux règles, on va penser aussi évidemment à la ménopause.
06:05 On va penser d'une manière générale au confort des femmes dans leur vie.
06:08 On va penser à l'IVG.
06:09 On va penser au parcours PMA avec toutes les difficultés que les femmes ont aujourd'hui
06:14 pour certaines avoir des enfants.
06:16 Et on s'est dit, quelque part, est-ce que le rôle de l'entreprise,
06:19 ce n'est pas à un moment donné de faciliter la vie tout simplement de ces femmes ?
06:22 Et une majorité des salariés a déjà bénéficié de ce dispositif.
06:25 Pour moi, ça a été super.
06:27 Ça m'a beaucoup aidée dans un moment particulier, on va dire.
06:31 Et du coup, c'est vrai que j'ai trouvé ça super.
06:33 En plus, il n'y a pas besoin de justification particulière.
06:36 Vraiment, je me suis sentie tout simplement libre d'en parler.
06:39 En France, la loi ne prévoit absolument rien pour toutes ces situations de douleur
06:42 spécifiques aux femmes dans leur vie professionnelle.
06:45 Seul l'arrêt de travail est pris en compte,
06:47 mais il est considéré comme très excluant par celles qui doivent le demander.
06:52 Il y a du nouveau dans l'enquête sur la disparition du petit Emile.
06:56 En tout cas, ce qu'on appelle une mise en situation est organisée aujourd'hui,
06:59 toute la journée d'ailleurs, pour essayer de comprendre ce qui s'est passé.
07:02 Il a disparu l'été dernier dans les Alpes de Haute-Provence.
07:05 Le petit garçon de 2 ans et demi n'a toujours pas été retrouvé.
07:08 On va retrouver Célia Barotte qui est sur place.
07:11 Bonjour Célia.
07:12 Mise en situation qui a commencé tôt ce matin à 9h, qui doit durer toute la journée.
07:15 En quoi ça consiste exactement et quelle différence avec une reconstitution ?
07:21 Il n'y a pas vraiment de grande différence.
07:24 Une mise en situation permet une confrontation des témoignages
07:29 qui ont été recueillis tout au long de l'enquête.
07:32 Minute par minute, les habitants, les témoins, les membres de la famille d'Emile
07:36 vont devoir reproduire leur journée du 8 juillet.
07:40 Mais une reconstitution, c'est lorsqu'il y a un accusé,
07:43 lorsqu'on sait qui est impliqué dans la disparition ou dans un meurtre.
07:47 Là, cette fois, dans cette affaire concernant la disparition d'Emile,
07:51 personne n'est accusé.
07:53 En l'absence d'accusé, les juges d'instruction demandent une mise en situation
07:58 pour faire avancer l'enquête et déceler les incohérences potentielles
08:02 entre les différents témoignages dont tout reste à éclaircir.
08:05 Puisque depuis le 8 juillet dernier, aucune piste n'est écartée.
08:10 Chaque minute va être refaite, réalisée par les habitants du Haut-Vernay.
08:17 Et tout simplement, cela va permettre de faire avancer l'enquête.
08:21 Et pour cette journée particulière, un arrêté municipal a été déposé
08:25 pour interdire l'accès aux hameaux jusque demain matin.
08:29 Cela va permettre de garantir le secret de l'instruction.
08:32 Et tout cela est assuré sur place par une centaine de gendarmes
08:35 qui contrôlent les véhicules, contrôlent les allées et venues
08:38 pour éviter la présence des journalistes sur les lieux de la disparition d'Émile
08:42 qui jusqu'à aujourd'hui, on ne sait toujours pas où le petit garçon est.
08:48 Les gendarmes sont toujours à sa recherche.
08:51 Merci beaucoup Célia Barotte, en direct des Alpes d'eau de Provence.
08:55 Alice, maintenant la situation est très préoccupante.
08:58 Des scènes de violence sans précédent sont observées depuis quelques jours
09:01 dans le quartier des Moulins.
09:02 L'insécurité liée au trafic de stupéchiens est devenue inteniable
09:05 à tel point que le premier adjoint de la ville essaie de faire appel à l'armée
09:09 pour rétablir l'ordre.
09:11 Franck Triviaux, Adrien Spiteri.
09:13 Lundi soir, dans le quartier des Moulins à Nice,
09:17 aux abords d'un point de deal, des coups de feu sont tirés.
09:21 Mardi, c'est un affrontement d'une rare violence
09:25 qui éclate sur la place des Amarillis.
09:28 Face à cette situation, la CRS 81 a été déployée sur place.
09:34 Une présence nécessaire mais insuffisante pour de nombreux rivres.
09:37 On pourrait peut-être envisager d'envoyer l'armée de manière même provisoire
09:41 dans ces endroits pour faire rétablir l'ordre et la loi.
09:47 La police, on sait qu'elle a souvent des problèmes quand elle intervient.
09:51 Est-ce que la force sentinelle, c'est une bonne solution ?
09:53 Je pense que oui, ça peut remettre de l'ordre dans ces quartiers
09:57 mais avant tout, il faut que la justice intervienne.
09:59 Le déploiement de l'armée, la municipalité de Nice y est favorable.
10:03 Elle se dit prête à mettre en oeuvre des moyens supplémentaires
10:06 pour assurer la sécurité alors que la situation se dégrade de jour en jour dans le quartier.
10:11 Ça fait 40 ans que je suis dans le quartier, mais au jour d'aujourd'hui,
10:15 c'est plus notre époque, c'est fini.
10:17 C'est fini, on a honte, on a honte, voilà, c'est tout.
10:21 On regarde et on ne peut rien faire, voilà, on subit.
10:24 Excédé par la violence et le trafic de drogue,
10:27 certains habitants assurent ne plus vouloir se laisser faire.
10:31 Les députés ont adopté ce matin une résolution qui condamne.
10:37 C'était un massacre sur la population algérienne, mais c'était en France.
10:41 La répression sanglante et meurtrière de manifestants algériens par la police
10:45 était le 17 octobre 1961.
10:47 Il s'agissait d'un rassemblement pacifique et l'intervention de la police,
10:52 orchestrée à l'époque par Maurice Papon, avait fait plusieurs dizaines de victimes,
10:55 d'après les historiens.
10:58 Un autre projet de loi lié au cheveu, qui fait l'actualité du jour.
11:03 C'est un texte pour lutter contre la discrimination capillaire,
11:06 notamment dans le milieu professionnel qui est présenté à l'Assemblée nationale aujourd'hui.
11:09 Il prévoit en effet d'inscrire dans la loi l'impossibilité de ne pas embaucher
11:13 une personne en raison de sa coupe de cheveux. Thibault Marcheteau.
11:17 Dans les rues de Paris, différentes coupes, couleurs ou textures de cheveux.
11:21 Selon plusieurs études, certaines défavoriseraient un candidat à l'embauche.
11:25 Moi j'ai choisi un emploi justement un peu par rapport à ça, pas que,
11:29 mais j'ai toujours voulu un travail où je pourrais me faire toutes les couleurs de cheveux,
11:32 tous les piercings, mais je sais que c'est pas le cas dans tous les emplois,
11:35 et c'est un problème.
11:37 Dans ce salon de coiffure, nombreux sont les clients qui freinent leurs envies,
11:40 à cause de leurs emplois.
11:42 On rencontre énormément de personnes chez nous qui sont, j'irais presque frustrées,
11:46 par le fait d'être contraints de porter plutôt un style de coupe qu'une autre,
11:53 parce que sur le domaine professionnel, on impose certaines coupes ou certaines façons de se coiffer.
12:02 Pour le député qui a proposé ce texte, la nécessité qu'il soit voté n'est pas anecdotique.
12:07 6 personnes sur 10 dans le monde n'ont pas les cheveux lisses.
12:11 Et je vais vous dire, c'est une question sanitaire, puisque les hommes et les femmes
12:15 qui utilisent des produits lissants, notamment les femmes, ont 3 fois plus de chances
12:20 de développer un cancer de l'utérus ou 3 fois plus de chances de développer un fibrome
12:26 que quelques qui n'en utilisent pas.
12:28 Si le texte est voté, la France serait le premier pays du monde à légiférer sur la discrimination capillaire.
12:34 Dans l'Oise, une commune a décidé de punir lourdement chaque incivilité.
12:40 Et par exemple, un jeune homme s'est vu attribuer une amende salée de 537 euros il y a quelques jours,
12:46 parce qu'en promenant ses chiens, il les a laissés déféquer dans un parc et n'a pas ramassé leurs crottes.
12:51 Jean-Laurent Constantini, Aminata Demphal.
12:53 Ce sont des images de vidéosurveillance qui ont permis à la police d'identifier l'auteur de l'infraction.
13:01 A Pont-Sainte-Maxence dans l'Oise, un habitant écope d'une amende de 537 euros
13:06 pour avoir laissé ses deux chiens déféquer sur une place publique.
13:10 Dans la catégorie "je fais ce que je veux, je suis plus malin que tout le monde,
13:13 sauf que je me suis fait choper, je demande, et bien on a un vainqueur qui remporte 2 fois 135 euros,
13:19 plus de 167 euros pour frais de nettoyage, soit 537 euros, bravo à lui."
13:24 Les avis des habitants de la commune sont mitigés.
13:27 Pour eux, cette amende est certes dissuasive, mais aussi très élevée.
13:31 "C'est justifié, parce qu'il faut être dissuasif. Moi-même, je fais des bêtises, je paie le prix fort."
13:36 "C'est un peu élevé, une amende, oui, c'est vrai pour marquer le coup, je pense, 75 euros, 35 euros,
13:41 après, voilà, quand la personne, je pense qu'elle aura compris avec ça."
13:45 "Je suis désolée, on prend la responsabilité d'avoir un chien, on respecte l'avis des gens, donc non, c'est pas trop."
13:51 Depuis 2018, la municipalité a décidé de punir d'une amende de 135 euros les crachats dans la rue,
13:57 les mégots jetés sur la chaussée et les déjections canines non ramassées.
14:01 Une mesure qui, d'après le maire, a permis une baisse significative des incivilités.
14:07 "Et puis, Caroline, vous voulez nous parler d'un pêcheur, mais c'est un pêcheur pas tout à fait comme les autres."
14:13 "Il pêche dans la Seine, sur les quais de Paris, pour connaître un peu mieux,
14:17 alors pas pour manger le poisson, mais pour mieux connaître les espèces qui s'y trouvent."
14:21 "Et à force d'observer, Bill François, c'est son nom, il est finalement plutôt positif sur l'évolution de la pollution."
14:27 "Oh là là !" "Le fleuve qui traverse la capitale, regardez ce reportage d'Anthony Rodriguez."
14:31 Comme chaque semaine, Bill François lance sa ligne dans les eaux parisiennes.
14:36 Ce pêcheur arpente les quais de Seine à la recherche d'animaux marins depuis près de 10 ans.
14:41 Aujourd'hui, la pêche est bonne. Accroché à son hameçon, un Sillurglan,
14:46 le plus gros des poissons parmi les 40 espèces présentes dans la Seine.
14:50 "Alors je ne le sors pas de l'eau, parce qu'il ne faut pas les abîmer, évidemment."
14:54 "Le but quand on pêche, c'est de connaître mieux les poissons, de pouvoir les recenser, de pouvoir les observer, les mesurer,
15:01 savoir comment ils grandissent, etc. Mais surtout pas de les abîmer ou quoi que ce soit."
15:06 Une qualité de l'eau qui s'améliore grâce notamment au plan baignade lancé en 2015 par la ville de Paris.
15:11 C'est plus de 1,4 milliard d'euros qui ont été déployés pour la tenue des épreuves olympiques.
15:17 Un investissement qui s'avère payant.
15:19 "Globalement, la qualité de l'eau est très bonne et elle s'améliore constamment dans la Seine."
15:25 "On voit plein d'espèces qui reviennent, pas seulement des poissons, aussi des insectes aquatiques, même des méduses, des crustacés."
15:34 Seule ombre au tableau, l'ouverture des plages fluviales à partir de 2025, qui pourrait créer une pollution liée notamment aux crèmes solaires.
15:41 "C'est sûr que les activités de baignade, il va falloir surveiller notamment que ça ne se fasse pas au détriment des habitats naturels des poissons,
15:48 et en particulier des frayers, c'est-à-dire des zones de reproduction, parce que les poissons ne peuvent pas se reproduire n'importe où."
15:54 Un habitat naturel qui devrait continuer à prospérer, la mairie de Paris a promis de dépolluer la Seine à 75% pour le début des Jeux olympiques.
16:04 "Il y a encore quatre mois. Et puis un peu de crème solaire, c'est agréable."
16:09 "Tiens, justement, pour les Jeux olympiques de Paris, l'équipe de France de tir à l'arc se prépare à l'échéance tant attendue, vous ne connaissez peut-être pas les membres de l'équipe."
16:18 "Oui, et il y a une journée en condition qui a été organisée justement pour que les automatismes soient pris.
16:23 Les archers tricolores s'inspirent de la méthode coréenne. Pour briller, c'est instauré par Laurent Trehanner, qui est coréen d'ailleurs, ça tombe bien.
16:30 L'objectif, c'est de faire de Paris 2024 la compétition d'une vie. Paul Jorgel, Henri Gnacia."
16:35 C'est une journée qui pourrait sembler erronaudine de prime abord. La réalité en est tout autre pour les archers français présélectionnés pour les Jeux olympiques.
16:44 "Il faut être prêt, il faut être performant, tout de suite, maintenant. Et après, paf, tout l'exercice des médias.
16:50 Donc ça aussi, c'est hyper important de se rendre compte de tout ça en fait, de se rendre compte de comment ça sera une vraie journée aux Jeux olympiques
16:56 et arriver à trouver les petits trucs qui feront le jour J qu'on sera performant."
17:02 Ce mercredi, à l'INSEP, l'équipe de France de tir à l'arc a participé à une compétition en arène fictive,
17:08 histoire de se tester en conditions réelles et de se jauger à moins de 4 mois des Jeux de Paris.
17:13 "Si à Tokyo, la France était rentrée bredouille, à Rio, elle avait pu compter sur l'unique médaille d'argent remportée par Jean-Charles Valadon."
17:40 "Moi j'ai eu la chance de connaître quelques finales déjà, et aujourd'hui, là, pas forcément le cas de tous mes coéquipiers,
17:48 donc c'est important d'avoir la possibilité de se mettre dans cette configuration.
17:52 C'est un peu ce qu'ils font en Corée, donc notre head coach avait un peu demandé ça, ça a été le souhait de la fédération."
17:57 S'inspirer des meilleurs donc, avant d'enchaîner sur les compétitions officielles, la cible reste la même pour tout le monde,
18:03 décrocher un ticket pour l'esplanade des Invalides cet été.
18:08 "Toujours sur le même sujet, à 4 mois des Jeux, il y en a un qui est déjà prêt, et il est bon lui."
18:14 C'est le nageur Léon Marchand qui n'en finit plus d'impressionner.
18:17 Le record mat du monde du 400 mètres 4 nages vient d'établir une nouvelle marque, celle du 200 yards.
18:22 C'était au championnat universitaire aux Etats-Unis.
18:24 Le prodige français de 21 ans a battu le record de la distance en 1 minute 28 secondes 97 centièmes.
18:31 Léon Marchand c'est évidemment notre homme du jour.
18:33 Il est déjà qu'un tuple champion du monde et il fascine évidemment tout le monde de la natation et bien plus encore.
18:39 Grégory Prasse.
18:40 "Les premiers indicateurs de forme sont bons pour Léon Marchand.
18:45 Au départ du relais 4 fois 200 nages libres, il a tout simplement battu le record NCAA de la distance en 1 minute 28 secondes et 97 centièmes.
18:55 Il a relégué très rapidement la concurrence assez loin sur le début de ce relais,
18:59 principalement grâce aux parties sous l'eau découlées de plus en plus impressionnantes.
19:04 Mais au final, ASU Arizona State, l'université de Léon Marchand termine deuxième de ce relais, battu par l'université de Californie.
19:13 Les deux coops de supporters dans le bassin d'Indiana Police se faisaient face à face pendant les quelques 6 minutes de ce relais.
19:19 L'ambiance était impressionnante mais au final donc c'est California qui s'impose.
19:25 California d'ailleurs qui est en tête du classement par équipe. Arizona State pointe à la troisième place à l'issue de la première journée.
19:33 Pour Bob Bowman, pour Léon Marchand et pour Arizona State, il va falloir aller chercher les points sur les courses individuelles
19:39 s'ils veulent remporter le premier titre de leur histoire NCAA.
19:43 L'actualité sportive du jour c'est aussi du football.
19:47 Du football féminin. Hier les Lyonnaises se sont qualifiées pour les demi-finales de la Ligue des champions grâce à une victoire.
19:52 4 buts à 1 face aux portugaises du Benfica. Victoire 6-2 sur l'ensemble des matchs allés et retours.
20:00 En cas de victoire des parisiennes à 21h ce soir les deux équipes françaises s'affrontent en demi.
20:06 Et voilà le but.
20:10 Merci Caroline. Est-ce que vous connaissez le...
20:12 [Musique]