Retrouvez William Leymergie entouré d’experts, du lundi au vendredi en direct dès 12h30, pour une émission dédiée aux problématiques de notre quotidien.
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00:00Et voici maintenant le journal de Caroline Delage et Caroline elle-même. Bonjour.
00:09Bonjour William, bonjour à tous.
00:11Avec les principaux titres de ce journal pour commencer.
00:14L'accord trouvé à la SNCF sur les prêts retraites fait polémique.
00:17On verra que le gouvernement est accusé d'acheter la paix sociale.
00:20A Grande-Synthe, dans le nord, les obsèques de Philippe Coppemann ont lieu cet après-midi.
00:24On ira sur place où l'émotion est très vive depuis le meurtre du jeune homme.
00:28Et puis on parlera des Jeux Olympiques, nous aussi, et d'une particularité chez les athlètes qu'on ne connaît pas forcément.
00:33Ils sont de plus en plus nombreux à être issus des rangs de l'armée.
00:36On commence par le gros plan du jour.
00:39Et il concerne certaines communes rurales dont la population explose à une époque où de plus en plus de Français
00:44veulent fuir les grandes villes, trop polluées, trop peuplées, pour se réfugier à la campagne.
00:49Mais voilà, face à l'affluence, certains élus commencent à parler de limitation de la population.
00:54C'est le cas de Millos, en Gironde.
00:57Reportage Antoine Esteve.
00:59Un hypermarché au milieu de la forêt entouré de lotissement flambant neuf
01:02et des constructions qui sortent de terre un peu partout.
01:05Millos, c'est la campagne, mais ça devient un petit peu la ville aussi.
01:09Alors les élus ont décidé de mettre un coup de frein à cette urbanisation.
01:12Sur le terrain, 80 hectares constructibles ont été gelés.
01:15On a essayé de tout ce qui était de ceinturer la commune et d'essayer de restreindre ce tissu qui était urbanisable.
01:21Donc 80 hectares, zéro mètre carré créé.
01:23Et le but a vraiment été au contraire de maintenir, de contenir au maximum cette urbanisation.
01:28Dans ce village aux portes du bassin d'Arcachon et de la métropole bordelaise,
01:31la population a augmenté de 60% en 10 ans pour atteindre 12 000 habitants.
01:36Millos, c'est une ville qui est devenue très très vivante alors qu'avant c'était plutôt une ville dortoir.
01:40Donc je trouve que oui, effectivement, c'est très intéressant.
01:43D'autres dénoncent le manque d'infrastructures et de services dans une ville devenue trop peuplée.
01:47Il manque pas mal de choses, il manque surtout des cabinets médicaux, des choses comme ça.
01:53On est venu ici pour le cadre de vie, pour la petite ville.
01:56On est maintenant une ville moyenne, ça nous suffit, on est bien.
01:59Si ça pouvait rester là, ça nous irait complètement.
02:02Le maire souhaite maintenant limiter le nombre d'ouvertures de classes dans les écoles.
02:05Le but c'est de maîtriser la croissance démographique.
02:08On est un territoire qui attire beaucoup, on est un très beau territoire.
02:11Beaucoup de gens veulent venir habiter ici.
02:13Mais trop d'un coup, ce n'était pas possible.
02:15Les élus ne veulent pas que cette limitation augmente les prix de l'immobilier
02:18et contraigne les familles les plus modestes à partir.
02:21La prochaine étape, la création de logements sociaux dans le centre du village.
02:26On reste à la campagne avec un sujet qui divise depuis de très longues années finalement.
02:31Oui, ce sujet c'est le loup.
02:33Une trentaine d'années après le retour de l'animal en France,
02:36sa population dépasse désormais le millier de bêtes.
02:39Et elle a plus que doublé ces cinq dernières années.
02:41Un nouveau plan loup vient d'entrer en vigueur.
02:43Mais les tensions restent vives entre les éleveurs,
02:45qui déplorent évidemment les attaques qui se multiplient,
02:48et ceux qui pensent que la coexistence avec l'animal sauvage protégé reste possible.
02:52Corentin Brio.
02:55Pour le moment, tout se passe encore calmement au sein de l'élevage de brebis de Sylvain.
03:00Mais dans quelques semaines, la menace devrait refaire surface.
03:06Ça fait un peu plus d'un an et demi qu'on les a en permanence.
03:11Par exemple, l'année dernière, sur le mois de février, j'ai fait 60 vidéos de loups.
03:14J'ai pris plus de loups que de chevreuils, de sangliers, de safrainiers.
03:18L'éleveur dit avoir compilé des milliers de vidéos de loups,
03:21récupérées grâce à ses boîtiers automatiques disséminés autour de ses brebis.
03:26Alors que le début des estives approche,
03:28période où les bêtes prendront le chemin des montagnes,
03:31elles seront davantage exposées aux attaques de loups.
03:34Une menace redoutée par les éleveurs et les bergers.
03:38Et chaque année, le bilan des pertes s'alourdit.
03:41Cette année, on a vraiment franchi un cap.
03:44On a perdu 20% du troupeau, soit une cinquantaine de bêtes.
03:48Un discours qui varie également selon les éleveurs.
03:52On en parle beaucoup du loup, mais on ne le voit pas souvent.
03:55Certains se disent mieux préparés.
03:58Ça fait 20 ans qu'on a ça, et il n'y a aucune prédation.
04:03Maintenant, le risque zéro n'existe pas.
04:06Je suis bien d'accord avec tout le monde.
04:09Vivre avec les loups, un souhait impossible,
04:12c'est pourtant l'idée que tentent de faire passer certains.
04:15En France, on a une position anti-loup,
04:18comme ce qui s'est passé avec la bête du Gevaudan,
04:22et comme un animal dangereux.
04:24Alors qu'il y a d'autres pays, je citerais l'Espagne et l'Italie,
04:29où le loup est vu plutôt comme une bénédiction que comme un fléau.
04:33Même en Roumanie ou en Slovénie,
04:35où le tourisme est organisé autour du loup,
04:38sans que ça pose de problème pour les populations.
04:41Mi-avril, un loup a été abattu dans la région.
04:44Le deuxième depuis le début de l'année.
04:46Et le 27e en France.
04:50De nouveau, un professeur menacé de mort.
04:53Ça se passe à Toulouse.
04:54Un élève de 3e a giflé et menacé de mort son professeur de technologie
04:58qui venait de le reprendre parce qu'il perturbait le cours.
05:01L'enseignant et le chef d'établissement ont porté plainte.
05:04L'élève a été placé en garde à vue.
05:06Mathieu Devez, Nathan Thémine.
05:08Une agression d'une rare violence dans ce collège toulousain.
05:12Lundi matin, un élève de 14 ans scolarisé en 3e
05:15perturbe le cours de technologie.
05:17Rappelé à l'ordre par son professeur, il décide de l'agresser.
05:21L'élève s'est levé, l'a pris par le col de sa chemise,
05:25l'a plaqué contre le mur et lui a asséné 4 gifles plus exactement.
05:30Témoin de la scène, les élèves de la classe interviennent pour protéger l'enseignant.
05:34Ce dernier est alors victime de menaces de mort.
05:37Ils ont pris leurs camarades, qu'ils ont sortis de la salle
05:40et à ce moment-là, effectivement, manifestement,
05:43l'élève a proféré des menaces en disant des menaces de mort.
05:47Je vais te fumer, toi, tu verras.
05:50Traumatisé, le professeur s'est vu accorder 2 jours d'ITT.
05:53Il a également porté plainte.
05:55De son côté, l'élève a été exclu temporairement de l'établissement
05:59et placé en garde à vue.
06:01Selon le rectorat, il avait déjà été convoqué avec ses parents
06:04par la direction du collège en raison de son indiscipline.
06:08Le parquet précise que l'adolescent souffre de problèmes psychologiques
06:12et a été reconnu handicapé.
06:14Il devrait être présenté aujourd'hui à un juge des enfants.
06:18Et la violence à l'école, elle n'inquiète pas seulement le corps enseignant.
06:22Les élèves aussi sont de plus en plus angoissés à l'idée d'aller en cours.
06:25Ecoutez la magistrate Béatrice Brugère à ce sujet.
06:28Pour l'enceinte scolaire, dans ce rapport, il y a un chiffre qui est très intéressant
06:32dont personne ne parle, c'est que pour les élèves de CM1-CM2,
06:36donc CM1-CM2, on est sur...
06:389-10 ans.
06:399-10 ans, merci.
06:40Vous avez quasiment 23% des élèves qui viennent à l'école avec la boule au ventre
06:46parce qu'ils ont déclaré qu'ils ont très peur de la violence au sein de l'enceinte scolaire.
06:52Un enfant sur 4 de 9-10 ans a peur d'aller à l'école.
06:56Vous voyez, le rapport, il date de septembre 2022, donc il est déjà un petit peu ancien.
07:00On parle de 23%, donc c'est pratiquement un élève sur 4.
07:05À Grande-Synthe, dans le Nord, les obsèques du jeune Philippe ont lieu aujourd'hui.
07:09Cet après-midi, oui, et hier, les habitants de la ville ont rendu hommage
07:12à ce jeune homme tabassé à mort.
07:14Son décès a provoqué une très vive émotion dans la ville.
07:16Reportage sur place, Maxime Leguet, Fabrice Elsner et Clotilde Payet.
07:20Des fleurs, des bougies et des mots d'adieu.
07:23Sur les lieux du drame où Philippe Kopman, jeune homme de 22 ans, a été tué la semaine dernière,
07:27l'heure est à l'émotion.
07:29Des habitants, mais aussi des amis de Philippe sont venus se recueillir sur place.
07:34La veille au soir, on se parlait en plus.
07:37Ça fait mal de voir, on a l'impression qu'il avait senti qu'il allait lui arriver quelque chose.
07:42Il me disait qu'il parlait souvent à mon petit Robs, qu'il nous rappelait de nous quand on était plus jeunes
07:46et qu'il essayait de le remettre dans le droit chemin au maximum.
07:48Vraiment, il était altruiste, mais avec les jeunes et tout.
07:50Les obsèques du jeune homme se tiendront cet après-midi à 14h30.
07:54Certains, plus ou moins proches, tiennent à être présents pour soutenir la famille de Philippe.
07:59Vous allez participer à ces obsèques ?
08:01Ah oui, tout à fait.
08:02Pourquoi c'est important pour vous d'y aller ?
08:04C'est très important parce que j'ai des enfants.
08:06Et pour la maman, ça doit être très difficile de perdre un enfant.
08:11Je sais qui c'est, je connais ses frères.
08:14Il faut quand même, comme nous on dirait entre jeunes, se donner la force un minimum dans ces moments-là.
08:20Dans cette ville de 20 000 habitants, les agressions se multiplient,
08:24alors que les effectifs de police sont de moins en moins nombreux dans la ville.
08:28La majorité des effectifs sont constamment sur des missions d'opération, lutte clandestine contre l'immigration.
08:35Donc à un moment donné, on ne peut pas être en patrouille et sécuriser les quartiers et faire la migration.
08:42On n'a pas ces demandes.
08:43Selon le policier, des agressions similaires ont déjà eu lieu dans un autre quartier proche de Grande-Synthe au mois de mars.
08:50Les contrôleurs aériens ont finalement annulé leur préavis de grève pour demain.
08:54Oui, un premier syndicat a levé son préavis après un accord de dernière minute trouvé avec la direction générale de l'aviation civile.
09:00Le trafic de VSS annoncé très fortement perturbé avant cet accord.
09:04Et puis il y a un autre accord qui fait polémique, c'est celui de la SNCF sur les pré-retraites des cheminots,
09:09qui annule en partie la très controversée réforme des retraites.
09:12Le gouvernement est accusé d'acheter la paix sociale à l'approche des Jeux Olympiques.
09:16Maxime Lavandier.
09:18C'est un accord que les quatre principaux syndicats ont signé, y compris Sudrail.
09:23Il prévoit d'améliorer le départ à la retraite en scindant la fin de carrière du salarié en deux périodes.
09:28Payé à 100% lorsqu'il travaille, puis à 75% lorsqu'il ne travaillera plus.
09:34Les cheminots bénéficieront de ce dispositif pendant 18 mois jusqu'à leur départ à la retraite.
09:38Pour les aiguilleurs ou conducteurs considérés comme des métiers pénibles,
09:42il pourra s'étendre à 30 mois et même jusqu'à 36 mois pour les contrôleurs.
09:46L'accord permet de compenser en partie les effets néfastes de la réforme des retraites.
09:51Un dispositif donc très avantageux pour la fin de carrière des agents de la SNCF.
09:56La réforme des retraites avait rehaussé l'âge de départ à 59 ans contre 64 ans pour le reste de la population.
10:03Un accord qui crée la polémique et qui semble vecteur d'une paix sociale à quelques mois des Jeux Olympiques et Paralympiques
10:10et après plusieurs grèves des contrôleurs, notamment celle de février qui a pénalisé des milliers de voyageurs.
10:16La pré-retraite à la SNCF, c'est une capitulation de l'Etat.
10:20Le chantage à la grève a payé, la gréviculture a gagné.
10:25Ce nouveau dispositif, effectif au 1er janvier, pourrait donner des idées à d'autres.
10:29Les contrôleurs aériens menacent une grève pour le pont de l'Ascension.
10:34Quel est le chiffre du jour ?
10:36En pleine vacances de printemps, cap sur les croisières qui séduisent de plus en plus de vacanciers.
10:43Les paquebots ont fait voyager 31,7 millions de passagers en 2023 et c'est notre chiffre du jour.
10:50Une nouvelle fiche de paix ?
10:52Absolument, c'est Bruno Le Maire qui l'a présentée ce matin.
10:55Regardez la nouvelle fiche de paix proposée par le ministre de l'Économie.
10:58Il l'a postée sur les réseaux sociaux.
11:00Très simplifiée, 15 lignes au lieu de 55 dans cet avant-après.
11:04Aucun effet sur le montant versé sur notre compte, malheureusement.
11:09Deux lignes principales, la somme totale versée par l'employeur et celle reçue par le salarié.
11:16On va parler de ce qui va se passer cet été.
11:18Alors les températures cet été ne sont pas encore là, évidemment.
11:21On suppose, oui, mais on peut se tromper.
11:23Mais on craint déjà, et c'est ça qui nous intéresse maintenant, les nuisances des moustiques.
11:28Et pas n'importe lesquelles.
11:29D'ailleurs, c'est le sujet à la une du quotidien régional que nous avons choisi de vous montrer aujourd'hui.
11:32La Charente Libre, titre moustique-tigre.
11:35La Charente se prépare déjà.
11:37Un nombre record de cas de maladies de dengue importés dans l'Hexagone ont été recensés.
11:42Et la crainte d'une chaîne de contamination chez nous est de plus en plus grande.
11:46Reportage à Marseille de l'Orpara.
11:50Les symptômes de la dengue s'assimilent à ceux d'une grippe.
11:53Ce qui alerte les médecins d'un cas potentiel, c'est si au bout de 72 heures,
11:57l'état du patient s'aggrave et s'il revient d'une zone d'endémie.
12:01Dans ces cas-là, il faut quand même prolonger les investigations,
12:04donc faire un bilan sanguin standard et y associer une sérologie de dengue
12:08pour confirmer le diagnostic de dengue.
12:10En règle générale, la dengue, c'est un syndrome grippal qui se règle en quelques jours.
12:16Malheureusement, il existe des formes gravissimes, en particulier la dengue hémorragique,
12:21qui peuvent aller jusqu'au choc hypovolymique et même jusqu'au décès.
12:25Le virus de la dengue se transmet par le moustique-tigre installé dès les beaux jours
12:29sur une bonne partie du territoire.
12:31Pour se protéger, éviter la piqûre, il faut utiliser des anti-moustiques, mais de façon rigoureuse.
12:38C'est le mettre 3-4 fois par jour, parce que les gens qui vont se baigner par exemple,
12:41à chaque fois qu'ils vont se baigner, ils vont se retrouver à perdre le poids du anti-moustique.
12:44Quand le jour commence à sortir et quand la nuit tombe, c'est là où il y a le plus de moustiques.
12:48Donc mettre des vêtements à manches longues, protéger ses poignets, protéger ses chevilles.
12:53Et utiliser des moustiquaires surtout pour les personnes fragiles,
12:57d'autant plus si ces personnes se retrouvent dans des pays à risque,
13:01car quand il y a la dengue, il y a souvent le paludisme ou encore le chikungunya.
13:07Alors comme chaque jour, on fait un petit point sur les Jeux Olympiques de Paris.
13:10Saviez-vous que parmi les espoirs de médailles françaises, derrière les sportifs,
13:15se cache en fait un grand nombre de militaires ?
13:17C'est le cas par exemple d'un judoka, ou encore d'un kayakiste, Nicolas Gestin.
13:23L'armée, qui est employeuse historique des athlètes français,
13:26a multiplié les recrutements en amont des Jeux Olympiques de Paris,
13:29en espérant récolter une moisson de médailles.
13:31Et figurez-vous qu'au dernier JO de Tokyo, la moitié des médailles en or étaient des militaires.
13:35La moitié.
13:36La moitié. Corentin Brio.
13:40Luka Meretze porte depuis peu l'uniforme militaire.
13:45Alors les premiers entraînements sont un peu déroutants.
13:48C'est impressionnant, c'est lourd.
13:50C'est la première fois que je vais porter une arme dans mes mains,
13:53donc c'est pas un jouet quoi.
13:56Mais Luka a aussi une autre vie.
13:59Sur les tatamis, médaillé de bronze au dernier JO et champion d'Europe de judo,
14:04il allie dorénavant entre engagement militaire et sportif, un choix de vie,
14:09devenu, comme pour beaucoup de sportifs français, nécessaire.
14:13A l'époque, j'avais 800 euros de revenus,
14:17et avec les 800 euros, il fallait que je paye mon loyer,
14:22que je m'achète à manger,
14:25que je paye ma carte d'abonnement,
14:27donc je suis aussi passé par là, on passe tous par là.
14:31L'armée des champions, dispositif héritier du bataillon de Joinville
14:35que fréquentèrent Michel Platini ou encore Yannick Noah,
14:38offre une stabilité financière avec un salaire de 1300 euros net
14:42et des perspectives d'évolution.
14:45Ils ont un réel contrat de travail pour être sportifs de haut niveau,
14:48pour performer dans leur discipline.
14:52Ce cadre là, il est important, ça stabilise effectivement pour certains
14:57leur entraînement, leur vie de tous les jours, ça les libère,
15:01et on a de nombreux exemples d'athlètes qu'on a recrutés
15:04avec un niveau de performance intéressant,
15:07et qui aujourd'hui sont les meilleurs du monde.
15:13Nicolas Gestin, champion du monde de canoë et kayak,
15:16s'est également engagé.
15:18Il a trouvé en parallèle de la pratique de sa passion une sécurité.
15:21Car si en cette préparation des Jeux Olympiques,
15:24les pensées sont rivées vers son sport,
15:27il faut aussi anticiper l'après Paris 2024.
15:30Est-ce qu'on va continuer à 200 à l'heure ?
15:33Est-ce qu'on s'entraîne toujours à Paris ?
15:35Il y a plein d'inconnus, et d'avoir un poste à l'armée,
15:38en fait il n'y a pas mieux pour moi,
15:40parce que je sais que je suis serein sur les prochaines années,
15:43et ça va continuer, je vais pouvoir pallier,
15:45et vivre de ma passion, donc ça c'est une chance hors normes.
15:50Aux derniers Jeux Olympiques de Tokyo,
15:52les athlètes engagés dans l'armée ne représentaient que 14%
15:55de la délégation française.
15:57Mais ils ont remporté 40% des médailles,
16:00et la moitié des titres olympiques.
16:04On passe au foot.
16:06Oui, parce qu'il y a un match décisif ce soir,
16:08l'AS Monaco, deuxième de la Ligue 1,
16:11reçoit Lille, quatrième du classement.
16:13Seulement trois points les séparent,
16:15c'est un match au sommet qui peut être crucial
16:17pour la qualification en Ligue des Champions.
16:19Maxime Gapayard.
16:21Trois jours après sa victoire à Brest,
16:23Monaco a l'occasion d'assommer un deuxième concurrent direct,
16:26Lille.
16:28C'est un grand match pour les deux équipes.
16:30C'est peut-être le match le plus décisif
16:33avec Brest dans cette semaine.
16:35Mais nous, on est conscients, bien sûr,
16:38de la situation du tableau.
16:41Nouveau dauphin du PSG, Monaco a son destin en main,
16:44mais au moindre faux pas, la deuxième place
16:46pourrait lui échapper.
17:03D'autant plus qu'en cas de victoire,
17:05Monaco prendrait six points d'avance
17:07sur son adversaire du soir qui occupe la quatrième position.
17:10L'opération serait belle en vue d'une qualification directe
17:13pour la Ligue des Champions qui concerne
17:15les trois premiers du championnat.
17:32Le podium et l'Europe seront dans toutes les têtes ce soir à Louis II
17:35où les Monégasques n'ont remporté qu'un seul
17:37de leurs sept derniers matchs.
17:41Une image de fin.
17:42Une image assez impressionnante, vous allez voir.
17:44Plusieurs chevaux en liberté ont dévalé
17:46les rues de Londres ce matin au galop.
17:49Parmi les voitures, les scooters, les passants interloqués,
17:52ils ont semé la panique.
17:54Il y avait un cheval, vous voyez, qui était blessé, couvert de sang.
17:57La police et l'armée ont été mobilisés
17:59pour les neutraliser.
18:01Il y aurait quand même une personne blessée dans cet incident.
18:04A priori, ils auraient pu s'échapper d'un exercice
18:07de répétition d'une parade militaire.
18:10Oui, mais ils ont leur selle.
18:12C'est ça, oui.
18:13Les cavaliers sont tombés.
18:15Ils ont été projetés.
18:17Merci beaucoup.