• il y a 5 mois
Retrouvez William Leymergie entouré d’experts, du lundi au vendredi en direct dès 12h30, pour une émission dédiée aux problématiques de notre quotidien.

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00:00 (Générique)
00:05 -Bonjour William, bonjour à tous.
00:07 A la une aujourd'hui, la mobilisation de certains étudiants
00:10 pro-palestiniens prend de l'ampleur, les blocages se multiplient.
00:13 On ira à la Sorbonne, où les étudiants juifs de France
00:15 ont installé une table de dialogue.
00:17 Le gouvernement veut durcir les conditions d'attributement
00:20 des logements sociaux.
00:21 On verra qu'un projet de loi a été présenté
00:23 en Conseil des ministres ce matin.
00:25 Et puis, on fera le point sur le trajet du Bélème,
00:27 ce voilier chargé d'acheminer la flamme olympique de la Grèce
00:30 jusqu'à Marseille.
00:32 Les manifestations d'étudiants pro-palestiniens
00:36 prennent de l'ampleur un peu partout en France.
00:38 Des blocus sont organisés devant de grandes écoles du pays.
00:41 C'est le sujet à la une du quotidien régional
00:43 que nous avons choisi de vous montrer aujourd'hui.
00:45 Le Télégramme, titre Gaza, fracture les universités.
00:49 L'école supérieure de journalisme de Lille, par exemple,
00:52 a été ciblée hier.
00:53 Le mouvement est parti de Sciences Po Paris.
00:55 L'école reste occupée aujourd'hui.
00:57 La police est intervenue.
00:58 Maxime Lavandier.
00:59 -L'université de Sciences Po, toujours occupée ce matin,
01:03 sous la surveillance de policiers, postée aux abords
01:07 et bloquant les rues.
01:08 -La communauté étudiante restera forte et mobilisée
01:11 pour la Palestine jusqu'à ce que nos revendications soient entendues.
01:14 -Nous sommes les étudiants pro-Gaza !
01:17 -Un blocage initié hier par quelques étudiants
01:20 du comité Palestine-Sciences Po
01:22 après l'échec du débat interne sur le Proche-Orient.
01:25 En plus des blocages,
01:26 plusieurs étudiants ont entamé d'autres protestations.
01:30 -Il y a une grève de la faim qui a débuté hier,
01:32 donc depuis 24 heures, par 10 étudiants de Sciences Po Paris,
01:36 dont 3 étudiants sur le campus de Reims.
01:38 -Commencée ici, la mobilisation a gagné du terrain
01:41 ces derniers jours à travers la France,
01:43 principalement dans les établissements de Sciences Po,
01:45 mais pas que.
01:47 Une mobilisation a été initiée hier
01:49 à l'école supérieure de journalisme de Lille,
01:51 où l'entrée reste toujours bloquée ce matin.
01:55 -Face à ce climat de tensions,
01:57 l'Union des étudiants juifs de France
01:59 met en place une table de dialogue.
02:01 Place de la Sorbonne à Paris,
02:02 une action pour essayer de retrouver du calme sur le campus.
02:06 Maxime Legué, vous êtes sur place.
02:07 Comment est accueillie cette initiative ?
02:10 -Pour l'instant, cette initiative est très bien accueillie.
02:16 Ici, Place de la Sorbonne,
02:17 avec une ambiance et des images qui contrastent
02:20 avec celles d'hier et ces affrontements
02:23 entre les forces de l'ordre et les étudiants pro-palestiniens
02:26 sur cette même place de la Sorbonne.
02:28 Et justement, après ces vives tensions,
02:31 ces affrontements seraient le retour
02:33 d'un débat cordial et civilisé.
02:35 C'est en tout cas ce qu'espère l'Union des étudiants juifs de France
02:38 avec cette table ronde éphémère et ce slogan
02:41 "Nous n'avons pas peur de débattre",
02:43 des étudiants qui discutent, qui dialoguent
02:46 avec des Parisiens, des passants,
02:48 mais aussi des membres du corps professoral de la Sorbonne.
02:53 Des étudiants qui espèrent surtout dialoguer
02:55 avec les étudiants pro-palestiniens,
02:57 ceux qui ont des positions antagonistes au leur,
03:00 parce que l'objectif ici, c'est de sortir des outrances,
03:04 c'est de sortir des caricatures, des invectives
03:07 pour retrouver un débat calme, serein et apaisé.
03:11 Alors depuis ce matin, il y a eu des débats, certes musclés, animés,
03:14 mais qui sont restés courtois.
03:16 Voilà ce que l'on peut dire ici, Place de la Sorbonne,
03:19 où ce débat a lieu depuis la fin de matinée,
03:22 qui se déroulera toute la journée jusqu'à 18h.
03:25 -Merci beaucoup, Maxime.
03:26 Merci à Charles Pousseau, qui est avec vous.
03:29 Avant d'arriver en France, puis au Royaume-Uni,
03:31 ce mouvement étudiant de contestation a été lancé
03:33 dans les universités américaines, outre-Atlantique.
03:36 Certains n'ont pas hésité à camper devant leur établissement
03:39 pour faire entendre leurs revendications,
03:41 mais la tension avec les autorités est très vite montée.
03:44 Alors Joe Biden est sorti du silence
03:46 pour appeler au retour à l'ordre.
03:48 Marine Sabourin.
03:49 (Cris de foule)
03:52 Ces scènes de tension sont devenues quotidiennes.
03:55 A l'université de Portland, la police est intervenue
03:57 après le blocage d'une partie du campus
03:59 par des étudiants pro-palestiniens.
04:02 Au moins 12 personnes ont été interpellées.
04:05 A 450 km de là, à l'université de Washington,
04:08 des dizaines de tentes sont toujours installées
04:10 aux abords de l'université.
04:12 Ces étudiants demandent à la direction
04:14 de rompre tout lien avec Israël.
04:16 (Cris de foule)
04:18 A l'université de Columbia,
04:19 l'épicentre de la mobilisation pro-palestinienne,
04:22 la police est dorénavant stationnée 24 heures sur 24.
04:26 C'est donc une crise sans précédent
04:27 à laquelle doit faire face Joe Biden,
04:29 et cela pourrait être un tournant dans sa campagne.
04:32 Son jeune électorat pourrait s'abstenir
04:34 aux prochaines élections.
04:35 Sous pression, il a rompu son silence hier.
04:38 (Cris de foule)
04:40 -L'antisémitisme et les menaces contre des étudiants juifs
04:43 n'ont pas leur place ni sur les campus ni en Amérique.
04:46 Il n'y a pas de place pour les discours de haine
04:48 ou la violence, sous quelque forme qu'elle soit,
04:51 qu'il s'agisse d'antisémitisme, d'islamophobie
04:53 ou de discrimination à l'encontre des Américains arabes
04:56 ou des Américains palestiniens.
04:59 -Depuis le 17 avril, une quarantaine d'universités
05:02 est impactée par la mobilisation pro-palestinienne.
05:05 (Cris de foule)
05:07 -Le Brésil est touché par des pluies diluviennes
05:09 qui ont fait au moins 29 morts et 70 disparus.
05:11 Plus de 10 000 personnes ont été évacuées de leur logement.
05:14 C'est notre chiffre du jour.
05:15 Ces intempéries qui touchent le sud du pays
05:18 sont qualifiées de pires désastres climatiques jamais vus.
05:21 Corentin Briau.
05:22 -Malgré un semblant de retour au calme,
05:26 le paysage est encore meurtri
05:29 et les sauvetages en bateau se multiplient.
05:31 Le bilan des dégâts causés par les pluies torrentielles
05:36 et leur cortège d'inondations et de glissements de terrain est lourd.
05:39 Au milieu des rues inondées de ce village du sud du Brésil,
05:43 les habitants, encore sous le choc des dernières heures,
05:46 tentent d'apporter leur aide.
05:48 -Je suis originaire d'ici,
05:51 alors je compatis avec tous ceux qui vivent ici.
05:53 C'est très triste et c'est regrettable que tout cela se produise.
05:56 C'est bouleversant.
05:57 -C'est ce qui s'est passé.
05:58 -Je suis venu ici pour aider les gens,
06:01 leur permettre de quitter les crues, parce que c'est dur en bas.
06:04 Elles sont très dangereuses avec beaucoup de courant.
06:06 Et j'ai apporté un bateau de 6 m,
06:08 ce qui nous permet de faire sortir les gens.
06:10 -Dans certaines zones,
06:13 des sinistrés, obligés de se réfugier sur le toit de leur maison.
06:17 Des images spectaculaires qui traduisent une situation dramatique,
06:21 car le bilan humain est lourd et il peut encore empirer.
06:25 Le gouverneur de l'Etat, touché par ces inondations,
06:28 a exprimé son inquiétude quant à l'évolution de la situation.
06:32 -Il y a déjà 29 morts enregistrées à l'heure actuelle.
06:36 Et c'est avec la plus grande tristesse
06:37 que je peux affirmer qu'il y en aura encore davantage,
06:40 parce que nous ne pouvons pas accéder à certains endroits
06:43 et que nous connaissons des glissements de terrain
06:45 et des inondations qui se trouvent dans des endroits inaccessibles.
06:49 Malheureusement, ces chiffres vont augmenter.
06:52 -60 personnes sont toujours portées disparues dans la région.
06:56 Plus de 600 militaires devraient être envoyés en renfort.
07:00 -Retour en France avec la pagaille.
07:03 Côté circulation, en Ile-de-France, l'autoroute A6-B est restée fermée
07:07 toute la matinée dans les 200,
07:09 après un incendie dans le tunnel de Bicêtre au sud de Paris.
07:13 L'incident, déclaré aux alentours de 2h du matin,
07:15 a fait un blessé léger, d'après les pompiers.
07:18 La loi logement a été présentée ce matin au Conseil des ministres.
07:22 Un texte très controversé qui vise à intégrer
07:24 les logements intermédiaires
07:25 dans le calcul des quotas des logements sociaux
07:27 et aussi à durcir les règles pour les locataires les plus aisés.
07:31 En France, ce sont 10 millions de personnes qui vivent dans des HLM.
07:34 Solène Boulan.
07:36 -Faire la chasse aux locataires trop riches,
07:39 c'est l'un des objectifs de Guillaume Casbarian.
07:41 Le ministre délégué aux logements a dévoilé son plan de réforme
07:44 des habitations à loyer modéré,
07:46 et les conditions seront plus strictes.
07:49 Le texte prévoit notamment de pénaliser les ménages
07:52 dont les revenus ont augmenté depuis l'attribution d'un logement social,
07:56 car des plafonds de ressources existent pour obtenir et rester dans un HLM.
08:00 Par exemple, une personne seule vivant à Paris ou en Ile-de-France
08:04 ne doit pas dépasser 26 044 euros de revenus fiscales annuels,
08:08 cela descend à 22 642 euros dans les autres régions françaises.
08:13 Mais selon le ministre,
08:14 environ 8 % des locataires seraient au-dessus de ce plafond.
08:17 Si un dépassement de 20 % du plafond des ressources
08:20 est aujourd'hui autorisé,
08:22 cette marge pourrait bientôt disparaître.
08:24 Un surloyer s'appliquerait dès le premier euro
08:27 de dépassement des ressources,
08:29 et si le plafond est dépassé de 20 % pendant deux années de suite,
08:32 le bail sera alors résilié,
08:34 à l'exception des plus de 65 ans
08:36 et des personnes en situation de handicap.
08:39 Autre mesure, la prise en compte du patrimoine
08:41 des ménages vivants en logement social
08:43 dans l'évaluation des ressources.
08:45 Par exemple, un propriétaire d'un bien équivalent à un logement social
08:49 n'aurait alors plus le droit de rester dans son HLM.
08:52 Le texte entend également donner un pouvoir supplémentaire au maire
08:55 en termes d'attribution des logements sociaux,
08:57 car en 2023, 2,6 millions de ménages étaient en attente.
09:01 Le texte doit être examiné au Sénat vers la mi-juin.
09:04 -A trois mois des Jeux olympiques,
09:06 c'est la chasse au taxi clandestin
09:08 qui tente de capter une partie des voyageurs
09:10 aux abords des aéroports et des gares.
09:12 Les unités de policiers spécialisés
09:14 renforcent leur contrôle pour lutter contre ce phénomène,
09:17 parce qu'il s'agit non seulement de concurrence déloyale
09:19 pour les transporteurs en règle,
09:21 mais aussi une mise en danger potentielle pour la clientèle
09:24 lorsqu'elle monte à son insu
09:26 dans des véhicules parfois non assurés.
09:27 Jean-Michel Decaze.
09:30 -Le dispositif est ultra discret.
09:33 Les policiers patrouillent en civil
09:35 dans la zone des taxis de l'aéroport d'Orly.
09:38 Un van aux vitres fumées attire l'attention,
09:41 immatriculé en République tchèque.
09:43 Les policiers enfilent leur brassard
09:45 avant d'interroger le chauffeur.
09:48 -Vous êtes un chauffeur professionnel ?
09:50 Vous avez une licence pour faire ce travail ?
09:52 -Le conducteur est géorgien, sans autorisation administrative.
09:56 -Au cours des contrôles, mes enquêteurs m'ont fait part
09:58 que ce monsieur ne disposait pas de permis de conduire
10:00 et le véhicule n'était pas assuré.
10:02 -Pour le chauffeur, la course depuis Disneyland s'arrête là.
10:04 Il avait demandé 145 euros aux passagers britanniques,
10:08 tarif dans la norme supérieure, mais somme illégalement perçue.
10:13 Le conducteur risque entre 800 et 1 500 euros d'amende,
10:17 parfois une comparution immédiate.
10:20 -Un plan d'action spécial sera mis en place
10:22 à l'occasion des Jeux olympiques,
10:24 qui couvrira l'intégralité des zones aéroportuaires.
10:28 Et Paris, toutes les gares ferroviaires
10:32 et l'intégralité des Cités olympiques.
10:34 -En ce moment, les 90 policiers de l'unité de contrôle
10:38 des transports de personnes de Paris
10:40 procèdent à une cinquantaine de gardes à vue par mois.
10:43 Ils ont affaire à des chauffeurs individuels,
10:45 parfois à des réseaux clandestins de transport.
10:49 -Notre homme du jour a réussi ses débuts en tant que réalisateur.
10:53 Avec un petit truc en plus, l'humoriste Artus
10:55 a signé le meilleur démarrage de l'année.
10:57 Sorti le 1er mai dernier, le film a réuni plus de 279 000 spectateurs
11:02 en une seule journée.
11:03 C'est mieux que des blockbusters comme "Dune",
11:05 deuxième partie de "Kung Fu Panda 4", par exemple.
11:09 Un peu de douceur avec du chocolat, mais pas n'importe lequel.
11:13 On connaît bien sûr le noir, le blanc ou encore le chocolat au lait.
11:16 Mais voici le chocolat blond, né d'une erreur en 2012.
11:20 Il a un goût très caramélisé.
11:22 Il se retrouve de plus en plus chez les pâtissiers.
11:24 C'est notre gros plan du jour, tant crève du hôtel.
11:28 Tout est né d'une erreur de pâtissier.
11:30 En 2012, le chef chocolatier Frédéric Beau, en démonstration au Japon,
11:35 oublie pendant plusieurs heures son chocolat blanc sur le feu.
11:38 Et quand il récupère les résidus quelques jours plus tard,
11:40 le chocolat a pris cette étonnante couleur blonde.
11:43 -Il a été stocké après mon décor pendant 4 jours.
11:47 C'était à Osaka.
11:48 Et puis, au bout de 4 jours, on part et les pâtissiers me disent
11:51 "Ah, Bossan, Bossan, mettez, ça, c'est à vous, c'est à vous."
11:54 Je dis "Mais non, ça, c'est pas moi.
11:56 Moi, j'ai pas de chocolat. Je suis désolé, je suis désolé."
11:57 "Si, si, c'est à vous."
11:59 J'ai mis du temps à comprendre que mon chocolat blanc,
12:01 eh bien, au contraire de l'accoutumé, il n'a pas brûlé.
12:04 Comme par enchantement, il est devenu blond.
12:07 -Une transformation due à la maillardisation,
12:09 un ensemble de réactions chimiques naturelles
12:12 qui surviennent pendant la cuisson des aliments,
12:14 elle entraîne ce brunissement
12:15 et l'apparition d'arômes très caractéristiques.
12:18 -Dès lors que ça commence à caraméliser,
12:21 que ce soit du rôti de porc ou de la brioche
12:23 ou du pain grillé chez vous le matin,
12:25 quand on sent ces bonnes odeurs de grillé, de torréfié,
12:28 c'est la réaction de maillard.
12:30 J'ai vu le chocolat incroyable, une couleur incroyable,
12:32 une odeur incroyable.
12:33 C'est comme ça que Dulce est née.
12:35 -Il a ensuite fallu 7 ans au chef pour raffiner la recette.
12:38 Déposée par Valrhona, le géant dromoie du chocolat,
12:41 elle n'est pas reconnue officiellement en France,
12:43 mais connaît néanmoins un véritable succès.
12:46 -Aujourd'hui, il est extrêmement utilisé.
12:47 Les pâtissiers en font des tablettes,
12:49 des moulages de pâtes, des mousses, des tartelettes, etc.
12:54 C'est devenu un splendide nouveau champ des possibles
12:57 pour les artisans.
12:58 -En dessert, le chef niçois Philippe Taillac
13:00 marie le chocolat blond à la noisette.
13:02 Dans une tartelette, Frédéric Beau le préfère, lui,
13:05 accompagné d'une crème de vanille et de pommes,
13:07 juste rôties au four.
13:09 -Du foot avec les demi-finales allées de la Ligue Europa.
13:12 Hier soir, Marseille a dominé les Italiens de l'Atalanta-Bergamme,
13:15 mais les Olympiens se sont montrés trop imprécis
13:17 dans le dernier geste pour espérer l'emporter.
13:19 Score final 1 partout.
13:21 Le ticket pour la finale à Dublin se jouera lors du match retour.
13:25 C'est jeudi prochain. Sylvain Michel.
13:27 -Le Vélodrome n'a qu'un rêve, voir ses joueurs disputer la finale
13:32 le 22 mai.
13:33 Soutien indéfectible, mais cette première manche face à l'Atalanta
13:37 débute bien mal.
13:38 -Attention, Scamacca qui est bien servi !
13:42 Scamacca marque pour l'Atalanta après 10 minutes.
13:45 -Marseille est en difficulté face au pressing italien,
13:49 mais cet OM a du cœur et du talent.
13:52 -Un OPA qui laisse à Chancel Bemba, la frotte de Bemba !
13:55 -Ouais ! Super !
13:58 -En fin de 1re période, les hommes de Jean-Louis Gasset
14:02 sont même tout proches de prendre l'avantage.
14:05 Le 11e but d'Oba Meiyong cette saison en Ligue Europa attend.
14:09 Au retour de Vestiaire, le match s'équilibre
14:12 et les intentions marseillaises sont tout autres,
14:15 ce qui laisse des espaces au Bergamasque.
14:17 Lukman, à peine entré en jeu à la place de Scamacca,
14:20 est à deux doigts d'en profiter.
14:23 Les Italiens sont fatigués.
14:25 Progressivement, Marseille prend le dessus.
14:28 -Oba Meiyong qui a trouvé Unai.
14:30 Frappe d'Unai ! Sur la porte !
14:34 -L'OM pourra regretter ses occasions manquées,
14:36 mais aussi se dire qu'il a fait mieux que rivalisé.
14:39 Il faudra faire au moins aussi bien dans une semaine
14:43 pour disputer une 6e finale européenne.
14:47 -On embarque à bord du Bélème,
14:49 le 2d plus grand voilier de France mis à l'eau en 1896.
14:53 Il a été choisi pour transporter la flamme olympique
14:56 entre Athènes et Marseille.
14:58 Le symbole de l'olympisme est au coeur de la vie de l'équipage.
15:01 On monte à bord avec Mathéo Rollet.
15:04 -Un, deux... Allez, Henri !
15:06 -Le 27 avril dernier, le Bélème a quitté la Grèce
15:08 en direction de Marseille, avec à son bord un équipage de matelots
15:12 chargé de ramener la flamme olympique sur le territoire français.
15:16 Un voyage au coeur de l'histoire
15:17 où le symbole de Paris 2024 est chouchouté.
15:20 -C'est intéressant qu'elle participe à la vie du bord,
15:22 que les jeunes puissent la voir, les membres d'équipage également.
15:26 On n'est pas censés non plus que la garder dans un local fermé.
15:30 Le but, c'est de faire vivre la flamme
15:32 avec la vie d'équipage du Bélème également.
15:34 -A bord du Bélème, il y a également 16 jeunes,
15:37 âgés de 18 à 24 ans,
15:39 qui ont été sélectionnés pour faire partie du périple.
15:41 -Vous pouvez vous rapprocher.
15:43 Il y a l'orifice ici où on va pouvoir mettre la paraffine.
15:46 -Et on peut tenir combien de temps avec le plat ?
15:49 -Nous, on s'est donné une base de 8 heures.
15:51 -Une aventure de 12 jours dans la peau d'un marin,
15:53 et cela demande un peu d'organisation.
15:56 -Ici, du coup, c'est notre couchette, avec le sac de couchage, tout ça.
15:59 Là, il y a une petite lumière.
16:01 Voilà, comme ça, avec de quoi ranger.
16:06 Voilà, mon doudou.
16:09 -Après avoir vécu la récupération de la flamme olympique en Grèce,
16:12 comme le veut la coutume, l'équipage du Bélème
16:14 devra patienter encore un peu
16:15 avant de rejoindre le port de Marseille et de passer le relais.
16:18 En attendant, ces jeunes hommes et ces jeunes femmes
16:20 se sont offerts un moment d'exception,
16:22 naviguer à côté d'un volcan italien en éruption,
16:24 le Stromboli, au large de la Sicile.
16:27 -De la voile, toujours avec des championnes
16:30 qui sont aussi des mamans, et inversement.
16:32 Charline Picon, championne olympique à Rio en 2016,
16:35 Sarastey Aerts, forme la "Mama Team".
16:38 Et derrière ces profils de femmes fortes
16:40 se cachent deux parcours de compétitrices.
16:42 Leur portrait avec Benjamin Sauteret.
16:44 -En 2019, la nouvelle tombe.
16:47 La planche à voile RSX, discipline de prédilection de Charline Picon,
16:51 ne sera pas au Jeu de Paris.
16:53 Mais pas question de les manquer.
16:55 La championne olympique 2016, c'est déjà vers qui se tourner.
16:59 -L'idée du 49ers que je vois sur ce parking,
17:02 j'étais au Portugal et je lui envoie un message en disant
17:04 "T'inquiète pas si t'entends des bruits
17:06 comme quand on va faire du 49ers ensemble."
17:09 C'était une évidence, en fait.
17:11 On se connaît depuis qu'on est toutes jeunes.
17:13 Pour moi, Sarah, c'était la barreuse d'exception.
17:16 Donc voilà.
17:17 -Sarastey Aerts, spécialité, le dériveur.
17:21 Retraitée depuis Rio, mère de deux enfants depuis,
17:24 la championne du monde 2008 se sentait prête à repartir.
17:28 -A la fin des Jeux, je me souviens très bien,
17:30 j'attendais qu'une chose, c'est qu'elle m'écrive.
17:32 Elle m'écrivait pas tout de suite.
17:33 Je me disais "Bon, bah, c'est foutu."
17:35 Et puis elle m'a écrit, et là, j'ai fait "Bon, bah, OK."
17:37 Je pense que dans les 5 minutes.
17:39 -C'est les enfants qui ont suivi, je lui ai répondu "Oui".
17:42 -Maman toutes les deux, elle se surnomme la "Mama Team".
17:45 Mais ne vous y trompez pas, derrière ses sourires
17:47 se cachent deux grandes compétitrices.
17:50 -Maintenant, on n'est pas que des mamans,
17:52 et on est aussi des Warriors,
17:53 donc il faut bien qu'on switch de costume
17:58 quand on va sur l'eau, mais c'est des beaux projets.
18:01 -Le projet se passe donc sur 49ers, dériveurs doubles
18:04 sur lesquels elle valide leur qualification fin mars.
18:08 3 ans de navigation ensemble,
18:09 mais quelques semaines seulement pour peaufiner les détails.
18:13 -On peut pas faire tout ce qu'on aurait aimé faire,
18:15 et notamment le choix du matériel.
18:18 Faut pas qu'on y passe des jours et des jours.
18:21 -On a pas mal de choses à mettre en place,
18:22 mais faut pas trop se perdre non plus.
18:24 Et le jour J, si on a l'envie et qu'on est là toutes les deux,
18:28 ouais, on peut faire quelque chose.
18:30 -D'autant plus en France.
18:32 -Les Jeux à la maison, c'est ce qui fait qu'on a ressigné aussi.
18:34 Dans une carrière, c'est une opportunité unique
18:37 de vivre les Jeux olympiques dans son pays.
18:41 Donc ouais, on a tenté notre chance.
18:44 -À bas l'or, ce serait dingue.
18:46 Finir championne olympique, en tout cas, de notre carrière,
18:50 ce serait incroyable, parce qu'il l'a déjà vécue, pas moi.
18:52 -Objectif donc, une 3e médaille.
18:54 À 39 ans pour Charline Picon, après l'or à Rio et l'argent à Tokyo.
18:58 Une 1re pour Sarah Steyart, à 37 ans.
19:01 Les Rochelaises ont rendez-vous à Marseille fin juillet.
19:04 ...
19:06 [Musique]

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