Kévin Bossuet, professeur d'histoire en banlieue parisienne, sur l'arrêté anti-mendicité sur le point d'être testé à Amiens : «Nous ne sommes pas des gens sans cœur, nous voulons simplement vivre en sécurité»
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00:00 -A partout. -Alors Thierry, je vais encore
00:02 reparler des mêmes réseaux de transport,
00:04 mais qu'est-ce que c'est que la mendicité agressive au quotidien ?
00:09 Suffit de prendre certaines lignes de métro,
00:11 de prendre certaines lignes de tramway.
00:13 Moi, j'en ai été victime, notamment sur la ligne 7,
00:17 où vous avez un migrant,
00:19 et j'ai eu beaucoup de peine en le voyant,
00:21 qui était dans une situation délicate,
00:23 qui m'a demandé de l'argent, je n'avais pas d'argent sur moi,
00:26 il a commencé à s'énerver,
00:28 et il m'a menacé de me couper le pied, et c'est ça tout le temps,
00:31 quand vous allez aux portes de Paris,
00:32 quand vous allez à Stalingrad,
00:34 quand vous allez aux portes de la Chapelle,
00:36 quand vous allez à la Villette.
00:37 Donc nous ne sommes pas des gens sans cœur,
00:40 nous sommes des gens qui voulons, tout simplement,
00:43 vivre en sécurité, et cela ne nous empêche pas,
00:46 ensuite, surtout en ce jour de Pâques,
00:49 d'avoir également une pensée pour ceux qui souffrent,
00:51 pour ceux, en effet, qui sont pauvres
00:54 et qui n'ont pas assez d'argent.
00:56 Mais il faut vraiment finir avec cette mendicité agressive,
00:59 parce qu'au quotidien, c'est extrêmement pénible à vivre.
01:02 Alors peut-être que ce qui a été proposé n'est pas la panacée,
01:05 mais il faut bien être à la recherche d'une solution
01:08 pour assurer la sécurité de tous.
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