Pour le journaliste Dimitri Pavlenko, dans l’affaire du petit Émile, «il y a un effet de diversion recherché par les médias». Selon lui, «ça change de l’actualité de ces derniers temps».
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00:00 Je pense qu'il y a un peu deux raisons circonstancielles
00:03 qui font que depuis 48 heures, on ne parle plus que des milles.
00:06 Il y a un, ça se produit, la découverte du corps
00:08 en plein milieu d'un week-end pascal.
00:09 Et donc, ça produit une information
00:12 à un moment où il ne se passe pas grand-chose.
00:13 Il y a un effet de diversion, en fait.
00:15 Et les médias sont comme ça.
00:17 Quand ils sont sur une longue séquence sur un sujet,
00:19 par exemple, on a parlé beaucoup de drogue,
00:21 d'insécurité, de délinquance en ville,
00:23 là, il y a un effet quelque part, entre guillemets, "dépaysant".
00:25 Ça se passe dans un endroit où en théorie, il ne se passe rien.
00:28 C'est la France de l'envers, c'est la France de la campagne,
00:31 c'est la France rurale,
00:32 c'est la France des petits villages un peu mystérieux,
00:34 dans ces coins de Habdeho de Provence
00:36 où il se passe des choses, mais on ne sait pas trop.
00:40 Et je pense qu'il y a ce double effet.
00:42 Il y a un effet de diversion recherché par les médias.
00:45 Ça change de l'actualité de ces derniers temps
00:47 à un moment de creux de l'actualité,
00:48 et ça prend du coup un effet de zoom très fort.
00:51 -Oui.
00:52 ♪ ♪ ♪
00:55 [SILENCE]