• il y a 8 mois

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Transcription
00:00 François Vasquez, je vais vous dire quelque chose qui va peut-être vous énerver.
00:06 Je pense qu'il y a eu dans les propos de René Revol quelque chose d'assez intéressant,
00:10 c'est-à-dire qu'aujourd'hui on est dans une étape de lancement de la procédure de mise en concurrence.
00:16 Donc on ne votera qu'en juillet 2025 et on pourra ne pas voter. Donc tout va bien.
00:23 Écoutez, cette phrase est de l'ordre de la manipulation.
00:27 Parce que si on avait voulu faire un débat, si on avait voulu ouvrir un champ de négociation,
00:32 prévenir les citoyens et trouver en effet les meilleures solutions,
00:36 encore fallait-il qu'on ne sorte pas la mesure en urgence.
00:39 Ce qui a été fait, c'est qu'on m'a sorti des audiences, des commissions environnement,
00:44 des bureaux de métropole pour que je ne puisse pas parler sur cette délibération auprès des élus.
00:50 Donc il était avéré qu'on voulait se servir de l'urgence comme d'une manière d'imposer cette décision
00:56 sans concertation, sans débat démocratique.
00:59 L'urgence, c'est une arme de destruction massive du débat démocratique.
01:03 Il faut le savoir. Et c'est toujours utilisé par les lobbies industriels.
01:06 Ce qui est regrettable, c'est que c'est encore le cas dans la métropole de Montpellier en 2024.
01:11 C'est-à-dire que c'est la voix des lobbies industriels qui parle et qui dirige la politique.
01:16 On l'a vu dans mon dos pendant ce mandat.
01:18 On le voit d'une décision qui sort du chapeau totalement contraire à la stratégie qui avait été votée en 2022.
01:25 C'est-à-dire zéro déchet, une décision contraire qui sort, qui a été planifiée par qui, voulue par qui.
01:33 On voit bien que c'est de l'ordre de la manipulation et on dit, René Revol le dit,
01:38 qu'on rentre dans un champ de négociation jusqu'à la signature. Mais c'est faux.
01:42 Une fois qu'on entre dans ces procédures de comité de pilotage, on entre, on monte à bord d'un train fou.
01:51 Ça ne s'arrêtera pas. On n'arrête pas une procédure. On va arriver l'été prochain et vous le verrez.
01:56 Et il y aura le choix du délégataire. On n'est plus maintenant à discuter des options
02:02 et à savoir si le CSR a des problèmes majeurs, ce qui est le cas pour la santé, pour l'environnement
02:07 et pour les finances de la métropole. On en est à savoir qui va s'en occuper.
02:11 Quel est le prestataire ? Quelle est la multinationale ? Voilà la question qui est en jeu.
02:15 Le débat est tout à fait étranger à cela.
02:18 Vous voulez dire qu'on ne pourra pas plus voter contre ?
02:22 Pour moi, les dés sont jetés. Les préjugés ont gagné. J'ai fait tout mon possible avec mes amis écologistes.
02:30 Je parle des vrais écologistes. Ceux qui se sont prononcés, je pense qu'il n'y a pas de doute là-dessus.
02:34 Ceux qui sont donc à l'extérieur actuellement et ceux qui sont sur les délibérations, vous l'avez vu,
02:40 il est facile de les distinguer. Ce qui est certain, c'est que maintenant, on est lancé.
02:46 Rien n'arrêtera cette volonté parce que, je vous le dis, les préjugés ont été plus forts que tout.
02:52 Et surtout, la pression des lobbys industriels qui veulent à tout prix persister dans les outils
02:58 qui forment l'essentiel de leur business. N'oubliez pas que le trimechano-biologique CSR qui se fait
03:04 est la copie conforme du trimechano-biologique compost, c'est-à-dire améthyste.
03:10 Sauf qu'au lieu de prétendre valoriser par du compost ce qui a été faux,
03:14 on prétend valoriser par une incinération ce qui sera tout aussi faux mais plus dangereux.
03:18 dangereux.
03:18 *musique*

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