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00:00 Coralie Manchon, c'est le moins qu'on puisse dire.
00:02 C'est vraiment pas un conseil de métropole comme les autres.
00:04 Là, vous avez voté contre l'ordre du jour et surtout vous avez voté contre le budget.
00:09 Alors, vous pouvez nous l'expliquer.
00:10 Surtout, nous expliquez le scénario, la suite.
00:12 Vous resterez vice-présidente ?
00:14 Alors, en effet, nous avons dénoncé l'ordre du jour
00:17 parce que pour nous, à Montpellier, mais même les 31 maires des 31 communes de la métropole de Montpellier
00:24 n'ont pas été élus par nos concitoyens pour une filière CSR, pour un incinérateur à plastique sur le territoire.
00:32 Et donc, pour nous, c'était antidémocratique de le mettre à l'ordre du jour et qu'il aurait fallu...
00:38 Et d'ailleurs, j'avais fait un appel à une votation citoyenne
00:41 pour que justement chaque habitant du territoire puisse donner son avis sur cet incinérateur à plastique.
00:48 Et donc, je déplore que cette option n'ait pas été retenue.
00:51 C'est pour ça que nous avons voté contre l'ordre du jour
00:53 parce qu'à l'ordre du jour, en effet, il y avait cette DSP d'améthyste qui était mise au vote.
00:58 Ensuite, en effet, nous avons fait un accord programmatique à l'entre-deux-tours, entre écologistes et socialistes.
01:07 Nous nous sommes engagés envers les Montpellierains et les Montpellieraines
01:11 sur un programme qui était très clair de la transition écologique,
01:14 de préparer Montpellier à être une ville plus verte, plus résiliente.
01:18 Et pour nous, ça arrive dans une majorité. Il y a des accords, on discute, on échange, etc.
01:23 Mais il n'y a pas de position à vouloir rester à tout prix dans une majorité.
01:28 Pour nous, il y a des lignes rouges et les lignes rouges ont été franchies.
01:31 Elles ont été franchies avec ce projet d'incinérateur à plastique sur le territoire,
01:36 mais aussi par rapport à l'urbanisme.
01:38 Nous étions engagés envers les Montpellérains à préserver la ceinture verte de Montpellier,
01:43 à cesser l'urbanisation, l'extension urbaine de Montpellier, à préserver les corridors écologiques.
01:48 Et là, avec la ZAC Ambasséresse, avec la ZAC Gimel, avec la ZAC du Coteau de Malbos,
01:53 on n'est pas dans les engagements de campagne que nous avons eus.
01:55 Donc pour moi, il y a rupture de contrat de Michael Delafosse envers les écologistes,
01:59 mais aussi envers les Montpellérains. Nous n'avons pas été élus pour ces projets-là.
02:04 Il y a quand même un écologiste, certes exclu d'Europe Écologie des Verts,
02:10 qui, lui, n'a pas voté comme vous. Qu'est-ce qui va se passer quand même ?
02:13 Il y a des divorces en interne chez vous ?
02:15 Alors oui, on ne va pas se le cacher. Ça fait longtemps qu'il y a le divorce avec Manu Redo.
02:19 Ça fait deux ans que nous sommes sortis du groupe de Marine Renaud,
02:22 parce que nous ne reconnaissons pas, justement, dans ses positions politiques,
02:25 dans ses positions vis-à-vis du Parti Socialiste, ce qui est de la connivence.
02:30 Donc du coup, on verra par la suite ce qu'ils font.
02:35 Mais en tout cas, les lignes des écologistes, elles, sont claires.
02:37 Et il ne peut y avoir un escaladeur sur notre territoire.
02:40 Vice-présidente, vous le restez pour combien de temps, en fait ?
02:43 Alors, je ne sais pas. J'imagine jusqu'au prochain Conseil de Métropole.
02:47 Dans tous les cas, vu mon vote, ma délégation va être retirée.
02:52 Mais il est évident que je n'avais plus d'être, de rester dans la majorité.
02:57 Je ne portais pas les projets qui sont en cours. Je ne m'y reconnais pas.
03:01 Ce n'est pas ce que nous avons défendu auprès des Montpelierains
03:05 et pour lequel nous leur avions demandé de voter pour nous.
03:07 *musique*