C'est un grand invité de 1,69 m de muscle et de sourire. Bixente Lizarazu, champion du monde 1998 de foot, publie "Vivre de sports" aux éditions Flammarion. Il raconte son quotidien, ses passions, distille quelques conseils... Ski, surf, cyclisme, plongée, jujitsu brésilien, mais plus de foot : il le commente mais n'y joue plus. "Je n'en éprouve plus l'envie", explique-t-il.
Regardez L'invité de RTL Soir du 03 avril 2024 avec Julien Sellier.
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00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 Julien Selier, William Galibert et Cyprien Signy. RTL bonsoir.
00:09 Allez RTL bonsoir à la deuxième heure. On va se bouger ce soir. En tout cas on va essayer n'est-ce pas Alex ?
00:13 Avec notre grand invité à 1m69 de muscles et de sourire. Bonsoir Michel Télizarazu.
00:18 Merci d'être avec nous. Vous êtes à la maison ici sur RTL.
00:22 Dois-je rappeler que vous êtes champion du monde 98 ? Par contre je vais donner le titre de votre nouveau livre "Vivre de sport"
00:28 au pluriel c'est en librairie, c'est aux éditions Flammarion et on vous voit torse nous sur la couverture, ça peut pas faire de mal.
00:34 Ce à quoi Cyprien a dit la photo est retouchée.
00:36 Mais on ne sait pas, elle est retouchée ou pas Michelin de la photo ?
00:41 Pas trop.
00:43 Il est modeste, il ne faut pas trop en jeter.
00:45 On va vous raconter dans ce livre votre quotidien, vos passions, vous distiller aussi quelques conseils et on plonge avec vous dans vos pratiques.
00:51 Ski, surf, cyclisme, plongée, jujitsu brésilien mais mais plus de foot. Vous le commentez mais vous n'y jouez plus.
00:57 Vous dites "je n'en éprouve plus l'envie" même un petit match avec les copains.
01:01 Si ça arrive.
01:03 J'avais envie de dire, c'est comme une lettre d'adieu, une lettre d'amour.
01:07 Vous écrivez une lettre au foot.
01:09 J'avais envie de le faire parce que c'est le moment. On n'est pas éternel.
01:15 On a fait des matchs où ça tenait la route et puis à un moment donné ça ne tiendra plus la route.
01:21 J'ai envie quand je suis sur un terrain ou quand je fais du sport d'avoir une bonne attitude.
01:28 Le foot pour moi c'est l'excellence et le haut niveau.
01:33 Un moment donné, rendez-vous d'anciens joueurs.
01:37 Je n'ai pas besoin de faire des matchs pour aller voir mes potes.
01:41 On peut se faire des restos, on n'est pas obligé de faire ça.
01:44 Par ailleurs, je fais beaucoup de sport.
01:46 Je n'ai pas besoin de faire des matchs de foot.
01:49 Je fais tellement de sport que ça ne me manque pas.
01:53 J'adore commenter le foot.
01:55 J'adore commenter les meilleurs joueurs du monde.
01:57 Mais nous, quand on est sur le terrain maintenant, malheureusement, on n'est plus les meilleurs joueurs du monde.
02:03 C'était bon quand même.
02:04 Dans cette jolie lettre au foot, on découvre que le foot a occupé toute votre vie dès l'âge de 13 ans.
02:08 A l'époque, au Pays Basque, vous affrontiez un certain Dizier Deschamps.
02:11 Déjà barbu et taillé comme un adulte vous dites.
02:14 C'était incroyable.
02:16 Il n'a pas bougé après.
02:19 Il était deux fois plus grand que les autres.
02:22 Et après, il n'a pas bougé.
02:24 Il mettait des frappes de 30 mètres.
02:26 Il mettait des buts en lucarne de 30 mètres chez les jeunes.
02:29 Il mettait des transversales, il traversait le terrain.
02:32 Et nous, on faisait des passes de 10 mètres.
02:35 C'est incroyable.
02:36 Il a refait les touches quand même.
02:37 L'histoire d'amour avec le foot, elle s'arrête en mai 2006.
02:42 Vous vous arrêtez en même temps que Ziné Dindzidane.
02:45 C'est l'instant vintage.
02:47 Je l'avais prévu depuis un petit moment.
02:54 Je ne savais pas que Zizou allait prendre cette décision si vite.
02:59 Mais c'est vrai qu'on se suit à peu près dans toutes les décisions.
03:02 On avait arrêté l'équipe de France en même temps.
03:05 Et puis il décide d'arrêter sa carrière à la fin de la saison, comme moi.
03:09 C'est un petit clin d'œil sympa de pouvoir s'arrêter en même temps.
03:12 Le coup de sifflet final, le jour de ce dernier match.
03:16 Bayern Munich affronté Borussia Dortmund.
03:18 Trois partout.
03:19 À ce moment-là, vous ressentez quoi ?
03:21 C'est horrible.
03:22 Ah oui, à ce moment-là ?
03:23 C'est horrible.
03:24 Je ne suis pas dans le match.
03:27 Je suis sur le terrain, je regarde le public, je vois le temps qui passe.
03:31 Je me dis que c'est ma carrière qui s'arrête.
03:33 Je n'arrive pas à être concentré dans le match.
03:35 Et en même temps, c'est magnifique.
03:37 80 000 personnes, je suis avec le Bayern Munich.
03:40 Je termine de très très belle façon.
03:43 Mais je suis triste.
03:47 Très triste.
03:49 Très triste parce que c'est la fin.
03:51 Et puis en même temps, je veux assurer aussi.
03:53 J'ai peur de me blesser.
03:55 La loose totale, si je me blesse sur le dernier match.
03:58 Tu penses à des trucs à la con comme ça.
04:00 Donc ça a été très très difficile jusqu'à la fin.
04:04 Et après la fin, ça a été plutôt une libération.
04:06 Avant de parler de surf et de ski avec vous, on aimerait vous proposer, mon cher Bichente, un petit quiz.
04:11 Un quiz 25 ans de foot.
04:13 Alors, est-ce que vous êtes prêt ?
04:15 Oui.
04:16 Allez, on y va.
04:17 Je n'ai pas le choix de toute façon.
04:18 Vous allez faire mal si vous avez dit non.
04:19 Votre premier trophée, vous en souvenez ?
04:22 Mon premier trophée, ça va être la coupe Intertoto avec Bordeaux.
04:29 Ah oui, on ne connaît pas vraiment Gautam.
04:32 C'est ça le premier trophée véritablement.
04:35 Beau trophée.
04:36 La coupe du monde.
04:38 La Ligue des champions aussi, c'est pas mal.
04:41 Votre meilleur match individuellement, perso ?
04:48 Peut-être le Bordeaux-Milan.
04:50 Ah, le 3-0.
04:52 Le 3-0, peut-être.
04:54 Demi-final de la coupe de l'UEFA.
04:56 Votre pire match ?
04:58 Vous vous êtes dit vraiment, je suis à la rue.
05:02 J'ai une mémoire sélective, on ne se rappelle pas des choses.
05:05 Mais je pense que c'est un truc en championnat.
05:07 C'est le genre de match où tu n'es pas complètement dans la motivation.
05:11 Et puis tu tombes sur un mec qui a la dalle et toi, tu es comme un couillon.
05:15 Aroscoff.
05:16 Oui, voilà.
05:18 Aroscoff.
05:19 Le stade dans lequel l'ambiance est la plus dingue ?
05:25 Dormoun, c'est pas mal du tout.
05:28 Santiago-Bernabéu, j'ai adoré.
05:30 J'ai adoré les Bayern.
05:31 Bayern, Real Madrid.
05:33 On en a fait 10, j'en ai fait 10.
05:35 10 ? Ah ouais, c'est classe.
05:37 A Madrid et au stade olympique de Munich.
05:41 Et donc j'ai adoré ces ambiances.
05:43 Le joueur le plus fort que vous ayez affronté ?
05:46 Figo.
05:48 Parce que tout le temps 1 contre 1 avec Figo, donc c'était super duel.
05:52 Et parfois, il n'a pas aimé.
05:56 Le joueur le plus méchant que vous ayez affronté ?
06:00 Méchant que j'ai affronté ?
06:02 Que j'ai affronté ?
06:04 Moi, je n'étais pas attaquant, donc je n'ai pas trop subi ça.
06:07 Mais à l'époque, celui qui était vraiment méchant, c'était Carlos Mousser.
06:10 Avec l'OM.
06:12 Le joueur qui chantait le plus mal la marseillaise ?
06:15 Lilian.
06:16 Lilian Firave.
06:17 Il mettait le plus de chœurs.
06:18 Mais qui mettait le plus de chœurs.
06:20 Et vous étiez toujours à côté de lui en plus.
06:22 Oui, Lilian, c'est mon frère d'arme.
06:25 L'équipe qui va gagner l'euro cet été ?
06:28 La France.
06:29 Ce n'est pas la bonne réponse.
06:30 Vous avez une deuxième chance, si vous voulez.
06:32 La France.
06:33 La Belgique, vous n'y croyez pas.
06:35 Vous non plus, vous n'y croyez pas.
06:36 On est un peu outsiders, non ?
06:38 Eux non plus n'y croient pas.
06:39 Un peu.
06:40 Cette fois, on y croit parce qu'on n'est pas favoris.
06:42 Un peu, c'est déjà pas mal.
06:43 En tout cas, vous avez raconté qu'après le coup de sifflet final de votre carrière,
06:46 vous avez déprimé trois jours et puis ensuite basta.
06:48 Vous êtes redevenu, Bichent, un gamin.
06:50 Aujourd'hui, vous vivez comme un gosse.
06:52 J'ai l'impression, quand je lis votre livre, de regarder mon gamin qui court partout.
06:55 Vous rappelez que vous étiez gamin au club Mickey à Rondaille.
06:58 C'est la même chose.
06:59 Vous passez d'un sport à l'autre aujourd'hui.
07:01 Oui, il y a deux choses.
07:02 J'ai vraiment eu la chance d'abord de rester athlète.
07:05 Parce que le problème, c'est le choc hormonal quand tu arrêtes complètement le sport du jour au lendemain.
07:10 Tu pars dans une dépression, c'est normal.
07:12 C'est un état émotif.
07:14 C'est les hormones que tu as à l'intérieur du corps.
07:17 Moi, j'ai continué à faire du sport.
07:18 Je n'ai pas eu ce problème-là.
07:20 Après, c'est la liberté.
07:22 Moi, j'étais prêt.
07:24 J'avais mon bateau, je suis le capitaine du bateau.
07:27 Allez, let's go, on part.
07:28 On va conquérir le monde.
07:30 On va vivre mille choses.
07:32 J'avais envie de faire plein de trucs que je n'ai pas pu faire pendant 20 ans.
07:34 Parce que c'est super contraignant, une vie de footballeur.
07:36 Oui, c'est très contraignant.
07:38 Il y a des tactiques, il y a des astuces.
07:41 Il paraît que vous vous êtes déjà inscrit à des compétitions de ski quand vous étiez footballeur encore.
07:46 C'est totalement interdit par contrat, mais avec un faux nom.
07:49 Pas une fausse moustache, mais un faux nom.
07:51 Oui, parce que j'étais un barge.
07:53 J'étais un barge de sport et il fallait tout le temps que je me challenge.
07:56 C'est débile.
07:58 C'était débile, c'était interdit de le faire.
08:00 Mais à la compète, j'adorais ça.
08:02 Là, je voulais me chauffer sur un slalom avec des gamins qui avaient 15 ans.
08:05 Je ne pouvais pas donner mon nom.
08:07 À l'époque, je sentais déjà qu'il fallait quand même faire gaffe à ça.
08:09 Je ne pouvais pas donner mon nom, donc je l'ai fait.
08:11 Mais le ski, ça a toujours été la bouffée d'oxygène.
08:13 Vous racontez que quand à 15 ans, votre coach Amirignac vous dit
08:15 "Toi, tu ne passeras jamais professionnel",
08:17 vous allez vous défouler pendant plusieurs jours sur les pistes,
08:20 ouverture, fermeture et revenir quinquer comme jamais.
08:23 Oui, parce que là, c'était en hiver.
08:25 Mais si ça avait été en été, ça aurait été le surf, ça aurait été autre chose.
08:27 Ça m'a toujours sauvé de tout.
08:29 Ça m'a permis de...
08:32 Toutes les frustrations que je pouvais avoir, grâce au sport,
08:35 je pouvais les évacuer.
08:37 Et ce moment-là, c'est un moment charnière de ma carrière.
08:39 Ce truc-là, ça a tout le temps été le truc.
08:41 Il est trop petit, il ne pourra pas être footballeur professionnel.
08:44 Et ça, ça a toujours été une motivation.
08:46 Et le sport m'a permis d'évacuer tout ça.
08:49 Dans ce livre, vous racontez aussi votre amour du ski de randonnée.
08:52 Pourtant, moi je l'ai connu à une époque,
08:55 quand on était ensemble au sport à RTL,
08:58 la ski de randonnée moyen quand même.
09:00 Monter avec des skis, ce n'était pas votre truc.
09:02 Non, mais bon, c'est clair, je préfère descendre.
09:04 Je préfère de la bonne peuf, du feu glace, de la poudreuse magnifique.
09:08 Mais avec le Covid, j'ai découvert la randonnée à ski.
09:12 Parce que vous ne pouvez pas, il n'y avait pas de remontée mécanique.
09:14 Je n'ai pas eu le choix.
09:16 Et là, je me suis dit, la montée, c'est comme le vélo.
09:18 C'est le même effort avec le vélo, la même contemplation,
09:22 le même plaisir d'être seul dans la montagne.
09:24 Tu n'es pas avec les autres sur la piste aussi.
09:26 Tu n'emmerdes pas, tu es seul.
09:28 Et puis après, tu as le plaisir de la descente.
09:30 Vous faites des sports dont on parle, des sports de dépassement de soi.
09:33 Le vélo, le ski, c'est des trucs presque individuels.
09:36 Le côté jeu qu'il y avait dans le foot,
09:38 c'est-à-dire qu'il y a quelqu'un qui gagne, quelqu'un qui perd,
09:40 ça ne vous manque pas ? Un club de pétanque, une connerie comme ça ?
09:42 Dans les sports que je fais, ce ne sont pas des sports individuels,
09:46 mais que tu pratiques avec des potes.
09:47 Quand je fais de la rando à ski, on est trois, quatre mecs.
09:49 J'ai mon guide.
09:50 Vous êtes le premier quand même ?
09:52 Laissez-moi continuer.
09:54 À vélo, on part à trois, quatre, cinq.
09:58 J'essaye de me désintoxiquer à la compétition,
10:02 parce que ça n'a plus de sens.
10:04 Mais je me fais doubler à vélo,
10:06 et le mec ne me dit pas bonjour.
10:08 Je me colle dans sa roue.
10:11 Je lui mets mon souffle dans son cou.
10:14 Je lui montre que je suis là,
10:16 et si je peux le faire péter, je le fais péter.
10:18 Ça, c'est la vérité.
10:20 Et à ski, si le mec me dit "Allez, le premier en bas",
10:23 il est fou.
10:24 Allez, c'est parti.
10:26 J'essaie vraiment de me calmer par rapport à ça,
10:28 parce que j'essaie aussi d'avoir une approche durable du sport,
10:32 et ne pas me blesser, ne pas faire n'importe quoi.
10:35 Ce serait quand même dommage de se faire une jambe sur une pétanque.
10:38 C'est pour ça que je proposais la pétanque,
10:39 parce que là, ça peut risquer.
10:41 Ou les fichettes.
10:42 Sinon, je fais du sport pour le partager,
10:44 parce que je veux avoir des souvenirs communs.
10:46 Je veux le faire avec des amis,
10:48 je veux aller faire des bouffes après le sport.
10:50 La compète, évidemment, ça m'excite un peu,
10:54 mais j'ai envie de voyager en faisant du sport.
10:56 J'ai envie de le vivre.
10:57 Transpirer aussi, peut-être.
10:59 Les sports, le défi.
11:01 À vélo, par exemple, c'est pas le chrono,
11:03 c'est pas la course avec le mec.
11:05 Si j'ai décidé de faire un col, je pose papi à terre.
11:07 Ça, c'est ma règle.
11:09 Quelle que soit la pente,
11:10 même si c'est dans le tour des Flandres.
11:13 Le Copenberg !
11:14 Même si le Copenberg, derrière, ça glisse.
11:17 Let's go, on y va !
11:19 Bichentelizarazu, vous restez avec nous,
11:21 vous êtes notre grand invité.
11:22 Vivre de sport avec un S étant librairie.
11:24 Dans un instant, on va surfer aussi avec vous, tout de suite.
11:26 Allez, RTL, bonsoir à la deuxième heure
11:34 avec notre grand invité ce soir.
11:36 Bichentelizarazu pour son livre qui donne envie de bouger.
11:39 Donc, vivre de sport.
11:40 Il y a un large chapitre, Bichent, consacré à votre passion, le surf.
11:43 Première planche à 10 ans.
11:45 Votre papa vous a dit "elle vient d'Hawaï".
11:47 Elle venait pas d'Hawaï.
11:49 Elle venait d'Ondaï.
11:51 Ça ressemble un peu, le surf.
11:53 Une ville frontalière.
11:55 C'est pas très loin.
11:56 Dans ce livre, vous racontez votre expérience à Turpot, Tahiti.
11:59 Vague de légende, ça sera celle des JO d'ailleurs.
12:02 L'une des plus méchantes du monde.
12:03 On en parlait ici même, dans ce studio,
12:05 il y a quelque temps, avec la surfeuse de Vague géante, Justine Dupont.
12:08 Elle était à votre place dans ce studio.
12:09 La vague, elle est juste parfaite.
12:11 C'est une vague qui ne déroule que d'un côté,
12:14 et qui forme un tube.
12:15 C'est la manœuvre phare du surf.
12:17 C'est vraiment passer sous la vague,
12:19 se faire enfermer par elle,
12:20 se sentir un peu dans son cœur, dans son ventre.
12:22 Il paraît que les coraux sont vraiment, pour le coup, extrêmement proches.
12:25 D'où le danger de cette vague.
12:27 C'est qu'il y a très peu de fond, en fait, c'est ça ?
12:29 Oui, c'est ça.
12:30 Elle est très violente aussi.
12:31 Elle est violente, c'est un peu plus sec,
12:33 et il y a moins d'eau,
12:35 donc moi j'utilise un casque.
12:37 Cette vague, elle est terrible, vous l'avez surfée ?
12:39 Oui.
12:40 Avec ou sans casque ?
12:42 Sans casque, mais pas dans le ventre.
12:44 Pas dans le tube, comme elle dit.
12:46 Parce que moi, je ne voulais pas me faire éclater,
12:48 donc je l'ai surfée un peu sec,
12:49 mais je l'ai surfée, bon, pas des conditions comme Justine,
12:52 où ce sont des conditions qui sont vraiment dantesques.
12:55 Les photos sont bien assez impressionnantes,
12:57 il y a quoi ?
12:58 Oui, mais bon, ça peut être beaucoup plus gros que ça.
12:59 Mais c'était déjà très gros, très impressionnant pour moi.
13:02 J'ai été driveé par Rayman Avant de Basto Alair,
13:04 qui est la légende du gardien de Thiopo,
13:07 et donc il a assuré le coup,
13:09 il m'a placé sur les bonnes vagues
13:10 pour pas que je me fasse éclater.
13:11 Oui, parce qu'on est traspéré par un jet ski, c'est ça ?
13:13 Moi, je me suis fait déjà éclater en Polynésie,
13:16 sur le récif, tu te fais lacerer sur le récif,
13:19 et cette vague-là, oui, il y a des accidents,
13:21 c'est une vague qui est dangereuse,
13:22 qui est sublime,
13:23 c'est à la fois le paradis et l'enfer.
13:26 C'est-à-dire qu'on a peur quand on y va ?
13:28 J'ai surfé 6 ou 7 fois,
13:29 et je me rappelle d'un jour,
13:31 j'ai dû surfer 15 vagues,
13:33 j'ai tout le temps eu mal au bide.
13:36 Ah oui, à ce point-là ?
13:37 Tout le temps, c'est jamais parti.
13:38 Parce que tu sais que t'es pas à la rue.
13:41 Mais c'était mon challenge,
13:42 je voulais le faire une fois,
13:44 et je l'ai fait dans des bonnes conditions,
13:46 avec un spécialiste.
13:47 Et c'est quoi votre spot de surf ?
13:49 Celui où on peut vous croiser de temps en temps,
13:50 comme ça, je me rappelle ?
13:51 Tu peux pas le donner !
13:52 Alors ça, je veux plus le dire,
13:55 parce qu'il y a trop de monde qui fait du surf maintenant,
13:57 et du coup, même l'été,
13:59 j'ai perdu le goût de faire du surf.
14:00 Je préfère aller faire du vélo,
14:02 parce que moi j'aime faire du sport,
14:04 mais j'aime être tranquille aussi.
14:05 Et le surf l'été, c'est un sérieux.
14:07 Sur la côte basque, c'est l'enfer,
14:08 donc je vais pas dire où je vais.
14:10 Et à Munich, vous faisiez comment ?
14:11 Parce que c'est quand même dans la mer.
14:13 Je faisais du foot, beaucoup de foot.
14:15 Et j'écoutais de la musique de vagues,
14:18 et de mouettes.
14:19 C'est vrai ?
14:20 Oui, c'est vrai.
14:21 Ça marche vraiment ça ?
14:22 Euh, non.
14:23 Y a des collègues footballeurs
14:25 que vous avez emmenés surfer ?
14:27 Y en a qui sont pas mauvais ?
14:29 J'ai Gaëtan Huard, gardien de but,
14:32 des Girondins de Bordeaux.
14:34 Ça a été un fiasco,
14:36 j'ai pris la dérive dans les coucougnettes.
14:38 Il a la coiffure, Gaëtan.
14:40 Oui, c'est vrai qu'il avait la coiffure de surfeur.
14:43 Je sais pas à quoi ressemble Gaëtan Huard aujourd'hui.
14:45 Page 100, il y a votre semaine type de sport.
14:47 Lundi, mercredi, vendredi, yoga, gainage, renforcement, jujitsu.
14:51 Mardi, jeudi, samedi, vélo, 3-4 heures.
14:53 Surfe quand c'est possible.
14:55 Et le dimanche, vous faites quoi ?
14:57 Téléfoot !
14:58 Bien placé !
15:00 Dimanche, c'est poulet frites aussi, c'est ça ?
15:02 Oui, alors ça peut pas être et téléfoot et poulet frites,
15:04 mais s'il n'y a pas téléfoot, il y a poulet frites.
15:06 C'est vrai ?
15:07 Généralement, après le vélo,
15:08 parce que le combo parfait, c'est 4 heures de vélo et le poulet frites.
15:11 Je fais du sport pour manger.
15:13 C'est-à-dire que là, au niveau diététique,
15:15 c'est pas aussi strict qu'avant.
15:17 Et donc, quand t'as fait 5-6 heures de vélo,
15:19 ou t'as fait, je sais pas, une rondeau de 3 heures,
15:22 bon après, tu peux manger à ta faim.
15:24 Bah, kebab !
15:25 C'est ça qui vous manque.
15:27 C'est les 3-4 heures de vélo avant le kebab.
15:29 Renouvelez votre abonnement Vélib.
15:31 Je vais regarder Paris-Roubaix et puis je mangerai kebab.
15:33 Ça va être ça.
15:34 Mais c'est vrai que c'est très déculpabilisant aussi,
15:36 parce que vous expliquez que vous bouffez des guimauves
15:39 comme tout le monde, en quelque sorte.
15:40 Oui, j'ai du chocolat, j'adore le chocolat,
15:43 je me fais une plaque par jour quasiment.
15:45 Après, c'est pas un exemple,
15:46 parce que la diététique, c'est quand même un sujet important
15:49 pour la santé.
15:50 Mais je peux me permettre certains excès,
15:52 parce que justement, je fais beaucoup de sport.
15:54 Après, c'est beaucoup pour certains,
15:56 mais pour moi, c'est juste normal,
15:58 parce que je suis né comme ça.
16:00 C'est ma nature.
16:01 Et en fait, le sport a toujours été le truc
16:03 qui me permettait de trouver mon équilibre.
16:06 Donc, moi, je n'avais pas le choix.
16:09 Et encore une fois, je sais que parfois,
16:11 certains me disent "Waouh, l'addiction au sport,
16:13 c'est une maladie, la bigorexie, c'est une maladie".
16:15 Mais moi, le sport, en fait, ça me fait juste du bien,
16:18 ça me rend heureux.
16:19 Et je le fais en plus avec des potes,
16:22 en bougeant à droite, à gauche, en voyageant.
16:25 Donc, il n'y a que du positif dans ma pratique sportive.
16:28 - Juste avant de parler cuisine,
16:29 avec Angèle Ferromac qui va nous rejoindre.
16:31 Le pêché mignon, vous, c'est le rabougo ?
16:33 - Il est bon, le rabougo.
16:34 - C'est quoi le rabougo ?
16:35 - Jambon espagnol.
16:37 - Il est très bon.
16:38 - C'est vrai, vous l'avez déjà goûté ?
16:39 - Il a goûté, évidemment.
16:41 Le jambon de chez nous, il est excellent.
16:43 - Il est excellent.
16:44 Bichente, vous restez avec nous,
16:45 vous êtes notre grande invitée pour votre livre "Vivre de sport".
16:47 La suite dans RTL, bonsoir.
16:49 Plus 5, le jambon espagnol,
16:50 c'est la cuisine d'Angèle et sa guinguette.
16:52 Salut Angèle !
16:53 - Bonsoir tout le monde !
16:54 - On mange quoi ce soir ?
16:55 - Ce soir, je vais vous partager une recette d'aïoli.
16:58 - Et puis, la musique, c'est dans un instant,
17:00 à live de Hervé, le chanteur qui revient avec un nouveau single,
17:03 "C'est ma faute, Hervé" vient de s'installer dans ce studio.
17:06 Salut Hervé !
17:07 - Bonsoir, ça va ?
17:08 - Bienvenue dans RTL, bonsoir.
17:09 Vous allez interpréter votre tout nouveau titre,
17:11 juste après ça.
17:12 RTL
17:14 [SILENCE]