• il y a 8 mois
Invité à s’exprimer au Sénat à l’initiative de la Délégation des collectivités territoriales, ce jeudi 4 avril, à l’occasion du premier anniversaire de la signature de la charte sur la simplification des normes, le Premier ministre a réaffirmé sa volonté de « simplifier » et « réduire le stock de normes ». « Notre droit est devenu obèse », a notamment lancé le Premier ministre, qui reconnaît une part de « responsabilité » du gouvernement dans cette inflation normative.

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Transcription
00:00 On remercie M. le Président Larcher
00:01 pour votre invitation et l'organisation
00:03 de cet événement autour d'un enjeu qui vous est cher
00:06 et qui m'est cher,
00:07 qui traverse largement les courants politiques,
00:09 la simplification.
00:11 Simplifier, simplifier la vie, simplifier les procédures,
00:15 simplifier l'administration,
00:16 simplifier l'accès aux aides, aux subventions,
00:19 c'est un objectif qui nous rassemble,
00:21 gouvernement et parlementaire.
00:24 C'est aussi une demande pressante,
00:26 exigeante des élus locaux et des Français
00:28 au cours de mes déplacements, de mes échanges.
00:31 Une fois, on ne parle pas de procédures trop lourdes,
00:34 de démarches kafkaïennes,
00:35 de parcours administratifs ubuesques.
00:38 Il y a plusieurs étapes, comme un cercle vicieux
00:41 face à la complexité administrative.
00:43 L'incompréhension, d'abord,
00:45 face à une multiplication de serfats, de guichets,
00:48 de compétences entremêlées.
00:50 La colère, ensuite,
00:51 quand on en est à son 3e rendez-vous,
00:53 au 10e justificatif différent à fournir,
00:56 à la 3e fois où l'on vous dit
00:58 "Ah non, pour ça, il faut s'adresser ailleurs."
01:00 Cette colère, c'est celle des agriculteurs
01:03 à qui l'on impose plus d'une dizaine de normes,
01:05 rien que sur la taille des haies,
01:07 celle des artisans qui ne peuvent pas embaucher librement,
01:09 celle des classes moyennes
01:11 qui n'en peuvent plus devoir se justifier de tout,
01:13 celle des plus fragiles qui passent à côté de certaines aides,
01:16 celle des élus locaux, bien sûr, et j'en suis un moi-même
01:20 depuis 10 ans, maintenant, dans ma commune.
01:23 Mais après cette colère, il y a une 3e étape
01:25 qui est peut-être la plus insidieuse, la plus dangereuse.
01:28 C'est la résignation.
01:30 La résignation qui pousse à arrêter d'essayer,
01:32 de faire, d'innover, d'entreprendre.
01:35 La résignation qui pousse au découragement d'élus
01:37 qui n'en peuvent plus d'être noyés
01:39 sous les normes et les contraintes,
01:40 d'élus qui se sentent enfermés dans des carcans
01:42 alors qu'ils ne demandent qu'à faire vivre
01:44 et à développer leur territoire.
01:46 La résignation des Français qui préfèrent renoncer
01:49 et perdre confiance dans notre administration,
01:52 perdre la confiance dans leurs élus,
01:54 une résignation qui nourrit les rancœurs, les extrêmes
01:57 et le sentiment de déclin.
01:59 Je le dis ici, le paradis des normes,
02:01 c'est l'enfer des Français.
02:02 Alors il y a urgence, urgence à simplifier.
02:05 C'était au coeur de ma déclaration de politique générale,
02:08 c'est au coeur des engagements que j'ai pris
02:10 devant les élus, devant les Français,
02:11 et c'est le sens même du message
02:13 que je suis venu vous adresser aujourd'hui.
02:15 L'heure est à la simplification, et avec les parlementaires,
02:18 avec mon gouvernement, nous y travaillons à chaque instant.
02:21 Toutes et tous, nous prenons nos responsabilités
02:24 et nous agissons. Depuis 2017,
02:25 suivant le cap fixé par le président de la République,
02:28 nous cherchons à agir pour libérer les Français
02:30 de bon nombre de normes et de contraintes
02:31 qui pèsent sur nous.
02:33 Evidemment, nous ne sommes pas au bout du chemin,
02:34 et je n'exclus pas que nous ayons,
02:37 dans le même temps que nous avons simplifié certains points,
02:40 contribué à complexifier d'autres points.
02:44 (Générique)

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