PAF : Analyses, décryptages et investigations sur les émissions télé !
Du lundi au vendredi à 17h50 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "PAF" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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TVTranscription
00:00 *Musique*
00:04 *Applaudissements*
00:08 - Vous voulez aller là-bas ou là ?
00:10 - Où vous voulez, Ségolène ? Vous êtes le mieux où ?
00:12 Vous êtes le mieux à côté de moi ?
00:14 - Non, tu vois, elle voulait venir à côté de moi.
00:16 - Je pense que Ségolène a envie de rester à côté de moi.
00:18 - Je vais faire un retour de... Non, mais je vais voir les tableaux là-bas.
00:21 - Bonjour. - Bonjour.
00:23 - Alors, j'ai choisi un sujet, moi, qui me passionne.
00:25 - Les océans. - Je suis toujours passionnée pour la mer et l'océan.
00:28 Je vais t'expliquer un petit peu ce que j'ai fait au ministère
00:32 pour protéger les parties de l'océan français.
00:36 Et les chiffres de réchauffement de l'océan viennent d'être publiés
00:39 par tous les organismes internationaux,
00:41 que ce soit les centres de recherche américains,
00:44 le GIEC qui travaille sur le réchauffement climatique en France,
00:47 les ONG comme Bloom, la plateforme Océan Climat,
00:50 parce qu'il faut savoir que la France,
00:52 on a quand même ce qu'il y a de meilleur en termes de scientifiques sur l'océan,
00:56 d'administrations sur l'océan, d'ONG sur l'océan, etc.
00:59 Et donc, c'est un sujet qui nous passionne
01:01 et nous sommes une des premières puissances maritimes au monde,
01:04 puisque nous disons que le soleil ne se coule jamais sur les eaux françaises,
01:09 puisque, comme je vous expliquerai tout à l'heure,
01:11 l'atoll de Clipperton ou les îles Kergélen...
01:14 - Atoll ! Les océans !
01:16 - J'ai créé des sites protégés.
01:19 Alors, qu'est-ce qui se passe aujourd'hui ?
01:21 On a mesuré donc en mars dernier que jamais l'océan n'avait été aussi protégé
01:25 et que jamais l'océan n'avait été aussi chaud.
01:27 Et pendant très longtemps, on ne s'est pas intéressé à l'océan.
01:29 Par exemple, dans les premières négociations sur le GIEC,
01:31 il n'y avait pas l'océan.
01:32 Pourtant, c'est 70 % de la planète, la surface de l'océan, même un peu plus.
01:36 Et c'est l'océan qui absorbe le réchauffement climatique.
01:39 Et là, on se rend compte qu'il y a un tel réchauffement climatique
01:41 que l'océan est en train, à son tour, de se réchauffer,
01:44 puisque l'observateur océanique américain a calculé que, en un an,
01:49 l'océan s'était réchauffé de quoi faire bouillir 2,3 milliards de piscines olympiques.
01:54 - T'es pas un océan, toi ?
01:56 - Je me baigne beaucoup.
01:57 - C'est fou.
01:58 - Alors, quelles sont les conséquences ?
01:59 D'abord, les cyclones sont de plus en plus violents
02:02 parce qu'il y a un réchauffement avec un contraste entre l'air et l'océan.
02:07 L'impact sur la vie marine, la destruction des poissons,
02:10 la destruction de l'écosystème marin, les migrations des poissons qui changent, etc.
02:16 Le gonflement du volume d'eau, donc la hausse du niveau de la mer...
02:20 - Ah, c'est bien.
02:21 - Non, mais c'est quand je me mets là, aussi, je vais...
02:23 [Rires]
02:24 Je vais aller là-bas.
02:25 [Rires et applaudissements]
02:30 - Ça les empêche d'écouter.
02:32 [Rires et applaudissements]
02:34 - Pour que les gens comprennent encore mieux.
02:36 [Rires]
02:38 - Et donc... Non, parce que si je me mets là, je pense que Thierry va mieux écouter, non ?
02:42 - Ah non, j'écoute hyper bien. Là, le gonflement, on est au gonflement.
02:44 - Et donc, la hausse du niveau de la mer qui entraîne...
02:46 - Les inondations.
02:47 - Les inondations et puis l'érosion des côtes.
02:50 - Les côtes.
02:51 - Et quand on sait que la moitié de la population mondiale, plus de 3 milliards, 3,5 milliards de personnes
02:57 vivent à la fois des ressources en termes de poissons, ce qu'on appelle les ressources osaliotiques...
03:01 - Capitalisées.
03:02 - Et un quart de la population mondiale habite à moins de 100 km des côtes,
03:06 vous voyez à quel point, donc, la population même mondiale est menacée.
03:10 Je dis tout ça, non pas pour faire peur, mais pour dire, eh bien, il y a encore plus de motivation à agir
03:15 contre le réchauffement climatique.
03:16 Et enfin, phénomène nouveau qu'on a découvert récemment, c'est que lorsque l'océan se réchauffe,
03:23 l'eau s'évapore et donc ça provoque des pluies diluviennes.
03:27 Et regardez ce qui se passe.
03:28 - C'est vrai.
03:29 - Sous toutes les latitudes, sur tous les continents.
03:31 - Oui, oui.
03:32 - Quand il pleut, matin il pleut de façon très violente.
03:34 Et regardez les inondations dans la plupart des régions françaises.
03:38 - Je n'en avais pas.
03:39 - Je pense qu'on peut leur témoigner toute notre solidarité.
03:42 - C'est sûr.
03:43 - Parce que c'est quand même terrible.
03:44 - C'est vrai que c'est incroyable, on n'avait pas ça avant.
03:45 - Et on n'avait pas ça avant.
03:46 - C'est vrai.
03:47 - Et donc, cette évaporation dans l'air qui est saturée d'eau provoque ces pluies diluviennes.
03:52 Et le paradoxe, c'est que, paradoxalement, justement, on a aussi des périodes de sécheresse intense.
03:58 Or, il faudrait inventer un système pour que lorsqu'il y a des périodes de pluie, des périodes de pluie,
04:03 on récupère cette eau.
04:05 - Vous avez vu que récemment, il y a eu un conflit terrible sur la question des réserves d'eau à Saint-Sauline.
04:11 Parce qu'on va pomper l'eau dans les nappes phréatiques.
04:13 Vous voyez que c'est aberrant parce que l'eau, ce qu'on appelle l'eau de ruissellement,
04:17 c'est-à-dire l'eau de pluie et l'eau des rivières qui débordent,
04:21 serait suffisamment abondante si elle était stockée pour arroser l'été quand il fait chaud.
04:27 Or, toute cette eau actuellement est perdue et retourne à la mer.
04:30 Donc là, il y a des technologies à inventer, la réactivité à avoir, de bon sens par rapport à ce potentiel.
04:37 - C'est vrai, c'est important, d'autant plus que vous voyez, les Pyrénées-Orientales,
04:40 elles sont pleines de sécheresse.
04:41 Vous vous rendez compte ?
04:42 Alors qu'en France, partout en France, on est sous la pluie.
04:44 - Bien sûr, oui, c'est vrai.
04:45 - Il y a des inondations partout et là-bas, c'est la sécheresse.
04:47 - Bien sûr.
04:48 - Ce n'est pas normal. Il faudrait trouver des digues, je ne sais pas, des chemins pour amener l'eau là-bas.
04:51 - Mais même dans les régions concernées qui sont actuellement sous l'eau,
04:53 elles vont sans doute subir la sécheresse l'été prochain.
04:56 Cette fin de sauline que je connais bien près du Marais-Poit-de-Vin, s'il y a de la sécheresse.
05:00 Alors qu'aujourd'hui, les rivières débordent et l'eau n'est pas stockée.
05:05 Donc là, il y a vraiment un travail intelligent à faire.
05:08 - C'est intéressant, ça.
05:09 - Alors en plus, l'océan est frappé, non seulement souffre de ce réchauffement climatique
05:13 avec les conséquences qu'on vient de voir, mais en plus, il y a la pollution.
05:16 Il y a l'équivalent d'un continent entier.
05:19 C'est comme si un continent européen était de plastique sous l'eau.
05:23 Donc là aussi, franchement, il faudrait accélérer les interdictions de sacs plastiques à usage unique.
05:30 Ce que j'avais fait d'ailleurs.
05:31 Puis après, les lobbies sont revenus à la charge.
05:33 Mais là, il y a un vrai problème.
05:35 Et puis, il y a un impact aussi sur ce qu'on appelle le blanchiment du corail.
05:39 Vous avez préparé deux belles photos.
05:41 - Alors, le blanchiment du corail.
05:43 - Le corail vivant et le corail anéanti.
05:48 - Vous connaissez combien d'océans, Polska ?
05:50 - J'y pensais, là.
05:51 - Oui, bah oui.
05:52 - Télépathie ?
05:53 - Non, non, pas télépathie.
05:54 Juste...
05:55 - Une question générale.
05:56 - Une question.
05:57 Comment vous connaissez l'océan ?
05:58 - Océan Atlantique, océan Pacifique, océan Antarctique.
06:01 - Non.
06:02 - Si.
06:03 - Non, non, enlève celui-là.
06:04 - Non, non, c'est pas vrai.
06:05 - Non, non, c'est une bonne question.
06:06 - Il y en a un autre.
06:07 - Il y en a cinq.
06:08 - C'est vers l'Australie.
06:09 - Indien.
06:10 - Bien sûr, indien.
06:11 - Et l'océan Arctique et Antarctique.
06:13 - Arctique, bienvenue dans le toilette.
06:14 - Il y a cinq parties de l'océan.
06:16 - Alors, les océanographes parlent de l'océan au singulier,
06:20 parce que tous les océans communiquent.
06:22 - Bien sûr, ils s'appellent.
06:23 - Donc il n'y a qu'un seul océan, avec cinq parties de l'océan,
06:26 et ils disent ça parce que c'est très important
06:28 de comprendre que ce qui se passe quelque part
06:30 impacte de l'autre côté de la planète.
06:32 On ne peut pas se sauver tout seul en faisant quelque chose,
06:35 mais ça impacte de l'autre côté de la planète.
06:37 - Un pacte de bière.
06:38 - Voilà.
06:39 Et alors, comme c'est passionnant, ce sujet de l'océan,
06:43 ça me permet là aussi de valoriser un peu ce que nous avons fait
06:47 au ministère de l'Environnement.
06:48 Quand je suis arrivée en 2014, il y avait 4 % de l'océan
06:51 qui était protégé.
06:52 Quand je suis partie, il y en avait 22 %.
06:54 - Et 4 %, c'est deux fois plus qu'Anne Hidalgo.
06:56 (Rires)
06:58 - Et donc, ça veut dire aujourd'hui,
07:00 nous avons 2,5 millions de kilomètres carrés
07:03 de l'océan français protégés.
07:05 Alors, j'ai préparé aussi des belles photos,
07:07 mais je ne sais pas.
07:08 Donc, par exemple, j'ai créé, avec les équipes,
07:10 j'ai signé l'air marine dans l'atoll de Clipperton.
07:14 Regardez, ça, c'est un petit atoll français.
07:16 - C'est où, ça, Clipperton, ça ?
07:17 - Alors, c'est près du Mexique, c'est au large du Mexique,
07:19 dans l'océan Pacifique.
07:20 - J'ai un pote là-bas.
07:21 - Il y a aussi...
07:22 - On les appelle.
07:23 - Je vous ai mis tous les parcs marins et les airs marines.
07:26 Donc, il y a la réserve naturelle des terres australes françaises.
07:29 J'ai créé aussi le parc marin du Cap Corse.
07:32 - C'est beau, le bassin d'Arcachon.
07:33 - Celui de l'estuaire de la Gironde.
07:34 Le bassin d'Arcachon, que j'ai signé en 2014.
07:36 - Oui, on le voit.
07:37 - L'estuaire de la Gironde et des Perthuis.
07:39 - C'est beau.
07:40 - Vous, qui avez créé tout ça.
07:41 - Oui, j'ai créé tout ça.
07:42 - Et le parc de Martier, avec les équipes, quoi,
07:43 que j'ai remotivé parce que je trouvais ça tellement important.
07:46 - Vous êtes allé partout, là ? Vous êtes allé partout ?
07:48 - Je suis allé partout.
07:49 - Ah ouais, même à la mer ?
07:50 - Non, à Clipperton, j'ai pas eu le temps.
07:51 - Non, ah ouais.
07:52 - À Kerguelen, enfin, c'était loin, disons.
07:53 - Chez Gargamel ?
07:54 - Chez Gargamel.
07:55 - Ah d'accord.
07:56 - Aussi, Kerguelen.
07:57 - Oui.
07:58 - Dans les terres australes françaises.
07:59 Et partout, des équipes formidables, des scientifiques, des associations
08:04 et l'ensemble des professions concernées.
08:06 Vous voyez, les pêcheurs, les agriculteurs, le tourisme,
08:09 parce qu'il faut trouver des équilibres.
08:10 - Bien sûr.
08:11 - Quand on a créé le parc marin en Martinique,
08:14 il y avait quand même des tensions.
08:15 Au Cap-Corte, vous imaginez les tensions qu'il y a eues.
08:17 - Bien sûr.
08:18 - Et bien, finalement, ils ont réussi à se rassembler.
08:19 Et j'ai pu signer, c'est la création de ces parcs marins.
08:21 - Ah, bravo.
08:22 - C'est une façon de protéger, d'empêcher la surpêche,
08:25 d'empêcher la pollution ou les bateaux polluants de passer dans ces espaces.
08:28 Et puis surtout, de faire de l'éducation aussi avec les écoles
08:31 pour qu'ils connaissent ce territoire quand même merveilleux de la France.
08:36 - On peut applaudir ces gars-là, parce que ça tourne.
08:38 [ Applaudissements ]
08:43 - Moi, ça m'a donné envie d'aller à Clipperton.
08:48 - Ah oui ? Pourquoi pas ?
08:50 - C'est à côté du Mexique, je ne sais pas.
08:51 - J'adore, j'avais été au Mexique.
08:53 - Le prince Albert de Monaco, quand j'ai classé Clipperton, m'a remercié.
08:57 - Il est sympa, lui.
08:58 - Il a fait son service militaire dans la marine à Clipperton.
09:02 - Ah, Clipperton !
09:03 - Oui, c'est intéressant.
09:04 - C'est fou, ça.
09:05 - Il m'a beaucoup surpris quand on a fait les...
09:06 - À Toulume, avec Pépito de Bollenfou.
09:08 - Il y a le musée océanographique à Monaco.
09:11 - Ah oui ?
09:12 - Et donc, il avait beaucoup suivi toutes ces créations d'air marine protégées
09:15 et de parcs marins.
09:16 - C'est fort.
09:17 - C'est passionnant.
09:18 - Alors, on va parler maintenant...
09:19 Gilles, tu regardes...
09:21 Vous regardez Ségolène, vous êtes subjugué.
09:24 - Je bois ses paroles, c'est exactement le moment.
09:26 - Fais gaffe de ne pas devenir ivre de Ségolène.
09:29 - Oh !
09:30 - La semaine dernière, elle nous a parlé d'une exposition des impressionnistes.
09:33 - Bien sûr.
09:34 - Jeudi, le dimanche, j'y étais avec ma femme.
09:36 - Alors, justement, j'ai choisi aujourd'hui de continuer.
09:38 - Justement, tu ne veux pas lui parler d'un truc très loin comme ça, Guida ?
09:41 - Oui !
09:42 - C'est vrai, c'est bien, oui.
09:44 J'ai réussi à y aller.
09:45 - C'est vrai, il s'est allé la semaine dernière.
09:47 - J'ai fait les places.
09:48 - Vous l'avez vu ?
09:49 - Il y avait un créneau.
09:50 J'ai dit, allez, on y va.
09:51 - Bravo.
09:52 - Ceux qui ne peuvent pas venir jusque-là...
09:53 - Bien sûr.
09:54 - Peuvent lire.
09:55 Il y a beaucoup de publications.
09:56 - On a parlé de Claude Monet la semaine dernière.
09:59 - Oui, cette exposition, j'ai choisi de vous en montrer quelques autres tableaux de cette exposition.
10:03 - C'est encore Claude Monet, là, ou c'est Patrick Ozaïs ?
10:05 - Elle est reprise dans les publications artistiques du monde entier.
10:08 Elle a un impact considérable.
10:09 C'est bien de temps en temps aussi de dire de la créativité française et des musées français.
10:13 Donc du musée du Dorset qui a monté cette exposition à l'occasion des 150 ans de la création.
10:20 - De Daniel.
10:21 - Alors regardez derrière.
10:22 - C'est Pissarro derrière nous.
10:24 - Pissarro, oui.
10:25 - La métoire rouge de Pissarro.
10:26 - C'est un peintre ?
10:27 - Camille.
10:28 - Voilà, c'est un impressionniste.
10:29 - C'est quoi son nom de face ?
10:30 - Camille Pissarro.
10:31 - Comment ?
10:32 - Son prénom, Camille Pissarro.
10:33 - C'est ça.
10:34 - Camille Pissarro, je le connais, il était dans ma face.
10:35 - Claude Monet, je vous ai préparé les coquelicots.
10:36 Alors, c'est Pissarro.
10:38 - Oui.
10:39 - On admire, on n'a même pas besoin de connaître les...
10:41 - C'est bon, ça c'est les toits rouges de Pissarro, ça.
10:44 - Oui.
10:45 - Et ça après, on a quoi ? On a un autre bail.
10:47 - Je me rappelle, j'avais préparé le crenoir, le déjeuner des cassas.
10:50 - Ça c'est quoi ça ?
10:51 - Une petite danseuse de Degas.
10:52 - Typique.
10:53 - Donc il y a toute une série des danseuses de Degas.
10:56 - C'est qui ça ?
10:57 - Ça c'est la repasseuse de Degas parce que les impressionnistes vont peindre aussi de la vie quotidienne.
11:02 - J'ai des chemises à lui donner.
11:03 - Et ils vont peindre aussi le bonheur de vivre après la guerre, comme je vous l'ai expliqué, c'était après la guerre de 70,
11:09 c'était la répression de la commune.
11:11 Il y avait à nouveau un bonheur de vivre et un besoin de lumière, c'est ça aussi.
11:15 - C'est beau la repasseuse de Degas.
11:17 - C'est beau la repasseuse de la lumière.
11:18 - C'est Degas, ça.
11:19 - C'est Degas, oui.
11:20 - Et c'était deux pour faire ça.
11:21 - Et il y avait le crenoir.
11:24 - J'avais un mannequin.
11:25 - Le crenoir, le déjeuner des canottiers, je ne sais pas si on peut le voir.
11:28 Après, son soleil levant, celui de la dernière fois.
11:30 - Je ne sais pas si on peut le voir, s'il vous plaît.
11:33 - Le déjeuner des canottiers.
11:35 - Le déjeuner, ils ont déjeuné en paix de Stéphane Echers.
11:38 - C'est le reflet de toute une, ça, c'est la découverte des bords de Marne, des bords de Seine.
11:44 - Non, ça, c'est la repasseuse, ça.
11:46 - Ils ont dû s'en mêler.
11:47 - C'est pas grave.
11:48 - Bon, j'arrête, moi.
11:49 - Il faut qu'elle prenne du fabulon.
11:51 - Ça, c'est les toits rouges de Pissarro.
11:53 - Bravo.
11:54 - J'aurais tout envoyé, pourtant.
11:56 - Bah oui, mais non, moi, j'en ai 3 sur mes fiches, vous voyez ou pas ?
11:58 - Oui, c'est ce qu'ils ont suivi.
11:59 - Mais les courreaux, il n'y a pas eu les courreaux.
12:01 - C'est pas grave.
12:02 - Les courreaux, bah non, c'est le terme acheté.
12:03 - Allez voir sur Internet, vous regardez, impressionnistes,
12:05 et puis vous passez un bon moment comme ça.
12:07 Regardez un tableau tous les jours, par exemple.
12:09 Il faut lire une poésie tous les jours, regarder un beau tableau tous les jours.
12:13 Voilà, ça apporte de la beauté et de l'optimisme.
12:17 - Gilles, il y a une expo, là, ça, c'est la même expo ?
12:19 - Oui, c'est la même.
12:20 - T'as vu ? - Oui, bien sûr.
12:21 - T'as vu la repasseuse ?
12:22 - En quelle vous avez préféré, donc ?
12:24 - Ah bah, impression "Soleil levant", je peux faire une confinance à la Ségolène ?
12:27 - Oui, bien sûr, mais alors tu en peux rester ou bien...
12:30 - Non, mais...
12:31 - Tu me le dis, hein.
12:32 - Quand vous aviez parlé d'impression "Soleil levant", en regardant le tableau,
12:35 je me suis dit, j'espère que pour vous, le soleil va se lever de nouveau
12:39 pour une belle carrière politique.
12:40 - Bah, il est déjà levé, hein.
12:41 - Oh là là !
12:42 - Mais oh !
12:43 - Mais c'est faux !
12:44 - Oh, c'est faux !
12:45 - Oh, c'est faux !
12:46 - Non, c'est faux.
12:47 - Non, mais...
12:48 - Non, mais...
12:49 - Non, mais faut pas faire de lien entre la réaction...
12:51 - T'as regardé les sondages ?
12:52 - Non, mais...
12:53 - Elle est comme ça, hein.
12:54 - Bah, de lourd ! C'est pour ça que j'ai dit ça.
12:55 - Bah, donc, il s'est déjà levé, le soleil.
12:57 - On vous parle d'expression artistique.
12:58 - Oui.
12:59 - Non, mais qu'elle soit candidate, qu'elle nous...
13:00 Voilà, je...
13:01 - Parce qu'on peut plus de la LFI.
13:02 - J'adore.
13:03 - Il en peut plus de la LFI.
13:04 Il en peut plus de la LFI.
13:05 Il veut que vous vous présentiez parce qu'il trouve personne.
13:07 - Il faut qu'il y ait une carrière gauche.
13:08 - Il faut qu'il y ait une carrière gauche.
13:29 - Ça, c'est deux gars.
13:40 - Oui.
13:41 - Et puis elle a...
13:42 - Pourtant, j'ai l'impression que c'est deux filles.
13:43 - Deux filles.
13:44 - Voilà.
13:45 - Merci, Théogolène.
13:46 Applaudissements pour Théogolène.