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00:00Eric Ciotti est avec nous, merci Eric Ciotti d'être là, merci beaucoup parce que vous êtes un des seuls à avoir quand même prédit déjà la victoire de Donald Trump
00:11et avoir dit que pour vous c'est lui qui devait gagner. C'est vrai qu'il y a très peu d'hommes politiques qui l'ont dit apparemment.
00:21Je l'ai dit parce que d'abord j'aime toujours, je suis attaché à dire ce que je pense et encore plus depuis le mois de juin dernier, je suis totalement libéré
00:31d'un système qui était assez pesant et puis c'est vrai que pour certains, moi je vois, j'ai des collègues qui aujourd'hui en privé se réjouissent de cette victoire
00:42mais qui n'osent pas trop le dire parce qu'il y a une telle pesanteur d'un système médiatique qui en gros classe, définit et distingue le camp du bien du camp du mal.
00:53Je l'ai vécu dans d'autres cadres en France que c'est difficile de s'engager mais moi je crois que la politique, de plus en plus, ça doit être la vérité.
01:03Ça doit être la fin de la langue de bois, de ce qu'on cache, ce qui est différent dans l'expression publique et dans la pensée privée.
01:11Et je crois que les gens voient quand on n'est pas sincère, quand on ne dit pas la vérité, je crois que de plus en plus ça va être essentiel de dire ce qu'on pense
01:21et de faire ce qu'on dit parce que c'est ça qui a creusé ce fossé énorme entre les citoyens et la politique.
01:29Et donc j'ai dit qu'à la fois je pensais que Donald Trump allait gagner, ça c'était plutôt un pronostic, une analyse par rapport à la situation des Etats-Unis,
01:38par rapport à son bilan, par rapport à son projet et puis que je souhaitais qu'il gagne parce que je considérais que c'était pour l'Europe et pour la France et pour le monde
01:49que c'était sur plusieurs domaines, sur la lutte contre le wokisme, sur le combat contre l'immigration illégale, sur une forme de rétablissement des frontières
01:59parce qu'on a besoin de frontières, sur le combat contre le wokisme, que c'est lui qui tournait une page extrêmement négative y compris pour nous
02:07parce que ce qui se passe aux Etats-Unis arrive toujours en France et en Europe quelques années plus tard ou quelques mois plus tard mais systématique
02:14et qu'on subit aussi le wokisme, on subit cette forme de pression sur l'immigration.
02:22– On en parlera tout à l'heure mais c'est vrai que c'est quand même une énorme défaite pour le wokisme, la victoire de Donald Trump.
02:27– C'est la fin du wokisme, je l'espère.
02:30– Je pense aussi que c'est la fin du wokisme, ça marque la fin du wokisme, c'est terminé et vous savez que ça part toujours des Etats-Unis.
02:35– De ce délire porté par l'extrême gauche qui engraine ici nos universités.
02:39– Vous savez que d'habitude les choses qui arrivent aux Etats-Unis arrivent un an, deux ans après en France, ça arrive beaucoup plus vite là.
02:47– Oui, ça accélère.
02:49– C'est un truc de fou. Oui, Béatrice Rosen.
02:51– Oui, en anglais on dit go woke, go broke, ça veut dire si vous allez woke, vous devenez ruiné.
02:58– Go woke, go broke.
03:00– Voilà, c'est ce qui s'est passé pour Victoria's Secret, pour Kamala Harris là avec la campagne mais au-delà de ça c'est aussi la fin je pense d'un système médiatique
03:07comme disait M. Sciotti avec cette chape de plomb, tous ces médias, ces sondages, ces experts qui ont toujours tort sur tout, raison sur rien et qui finalement…
03:18– C'est une belle rentrée vous.
03:20– Pourquoi ?
03:22– Ça y va direct.
03:23– Non mais j'englobe aussi des gens comme Géraldine ou Valérie dans…
03:27– Merci, j'adore, non mais elle a le droit aujourd'hui.
03:33– Non mais dans le côté d'honneur de leçon si vous voulez, le musk bashing qu'il y a eu depuis des années à vilifier Musk alors qu'il était là pour libérer la liberté d'expression, c'est assez insupportable.
03:46– Et l'antisémitisme ?
03:48– Ah ça c'est votre dada, à chaque fois, le moindre truc tout le monde, les étiquettes infamantes.
03:52– Géraldine n'en est pas là pour faire un bébé bas, elle dit ce qu'elle pense s'il vous plaît.
03:54– J'ai pas parlé d'antisémitisme.
03:57– En plus elle n'est pas souvent, et je vais vous dire aujourd'hui, c'est quand même l'américaine, aujourd'hui elle fait ce qu'elle veut, c'est son jour.
04:05– Non et je pense que ces experts en fait n'ont rien compris, comprennent rien.
04:08– Merci, et quand on ne vous donne pas la parole c'est n'y est.
04:10– Tu m'apostrophes, je réponds, c'est normal.
04:12– Oui mais même si elle vous apostrophe, ça passe par moi et je vous dis si c'est bon ou pas.
04:14– Ah d'accord, c'est la démocratie.
04:16– Ils ont vu trois séries américaines et ils croient qu'ils sont comme les américains, qu'ils comprennent tout aux Etats-Unis,
04:21ils ont fait un voyage, un week-end aux Etats-Unis et ils croient qu'ils connaissent les Etats-Unis.
04:25Et en fait c'est pas vrai du tout aux Etats-Unis, le problème économique au-delà du problème woke, ça a été vraiment le vrai sujet.
04:35Aux Etats-Unis c'est pas comme en France, il n'y a pas d'aide sociale, donc pour eux c'est une question de survie,
04:40le point de vue économique c'est juste leur survie qui joue.
04:44– Ma mère dit, je suis très content de revoir Béatrice Rosette.
04:47– Ah bah embrassez votre maman pour moi.
04:49– Je le dis, c'est déjà, vous avez une fan.
04:52Bam ! Merci, elle ne m'a jamais dit ça sur Géraldine, merci.
04:56– C'est pas grave, embrassez-la quand même.
04:58– Merci.
04:59– Je pense que les deux sujets sont liés, Donald Trump qui apporte des réponses à la crise inflationniste américaine
05:03et qui prend, c'est ce que je voulais dire tout à l'heure, comme vice-président un représentant des classes ouvrières pauvres.
05:10– Il sera le prochain président.
05:12– J.D. Evans et qui a écrit un best-seller qui a été vendu à des millions d'exemplaires,
05:15qui a été adapté par Netflix, qui décrit la popularisation de l'Amérique,
05:19c'est ce qu'on appelle les rednecks, cette classe ouvrière blanche assez pauvre, pour ne pas dire très pauvre.
05:26Donc d'un côté vous avez Donald Trump qui essaye de trouver et qui devient,
05:29alors qu'il est milliardaire, le candidat des classes ouvrières, face à Kamala Harris.
05:35Et c'est exactement ce qui se passe en France avec la France insoumise,
05:38c'est-à-dire cette gauche qui abandonne les classes populaires au profit du wokeisme.
05:43Et c'est pour ça que vous avez des François Ruffin, des Fabien Roussel qui rompent avec la France insoumise.
05:48François Ruffin il s'en va et il dit moi je veux réconcilier la France des tours et la France des bourges,
05:52je veux encore parler à la classe ouvrière.
05:54Et donc Trump a réussi à parler à la classe ouvrière alors que Kamala Harris n'a jamais réussi
05:58et elle a choisi un vice-président qui était censé capter ce vote ouvrier
06:02mais qui était en fait un gouverneur qui avait fait un deuxième mandat hyper woke.
06:06Donc c'est pour ça que c'est lié à mon avis à la fois la défaite du wokeisme
06:10mais aussi la victoire de Trump qui a réussi à devenir le candidat des classes populaires.
06:14Et d'ailleurs c'était intéressant quand il faisait des meetings,
06:17il ne s'adressait pas à des catégories, à des communautés, il s'adressait à l'Amérique tout entière
06:21alors que Kamala Harris s'adressait à des communautés.
06:24Donald Trump on va revoir sa victoire, surtout sa marque de fabrique c'est la danse.
06:30Il adore danser, c'est incroyable.
06:32Et en plus c'est un hymne gay.
06:34Là aussi c'est un coup de génie de Trump pour montrer,
06:36contrairement à ce qu'on essaye de faire croire, je ne suis pas dans la discrimination,
06:39je ne suis pas homophobe.
06:41Donc c'est aussi le choix de cette musique.
06:43– Alors Eric Ciotti, c'est vrai qu'on en a parlé tout à l'heure ensemble,
06:49c'est vrai qu'en vrai, on en a parlé même avec les chroniqueurs,
06:53c'est vrai que pour la plupart ce qui les fait rire
06:55c'est quand même tous les donneurs de leçons qui ont perdu en fait.
06:59Après c'est vrai qu'il y en a plein ici qui disaient
07:01moi je ne connais pas trop le programme ni de Kamala Harris ni de Donald Trump.
07:04Ce qui me fait juste rire c'est que les donneurs de leçons se sont pris une énorme gamelle.
07:10– C'est partagé, ça a été une joie matinale ce matin
07:14de regarder certains commentateurs forts de leur certitude,
07:20forts de leur leçon et qui étaient consécutifs à une chape de plomb médiatique
07:28depuis des semaines, depuis des mois.
07:31Il suffit de regarder le titre des émissions,
07:34notamment sur le service public où à chaque fois le nom de Trump
07:39était accolé à l'adjectif fasciste ou au fascisme.
07:44Systématiquement c'était toutes les connotations des formes de fascisme
07:49et quand on regarde les titres des émissions liées à Kamala Harris,
07:53systématiquement c'était une femme engagée, une femme courageuse.
07:58– On a même les unes de Libération, Kamala Harris, départ gagnant,
08:03Kamala Harris, Donald tremble, voilà.
08:06– Ce qui est complètement fou c'est qu'ils n'apprennent rien,
08:09ils nous avaient fait exactement la même chose il y a 8 ans contre Hillary Clinton,
08:12toutes les médias disaient Hillary, ça y est la future présidente,
08:15ils sont même endormis, ils ont été couchés en disant
08:17demain matin c'est Hillary qui a gagné et le matin c'était Trump.
08:19Mais ils n'apprennent pas, ils ne voient la vie qu'à travers New York,
08:23Washington, Los Angeles mais le reste des Etats-Unis, ils comprennent rien.
08:26– Parce que tout le monde disait que ça allait être serré,
08:28mais ça a été une biculotterie, il a tout gagné en fait.
08:31– Oui parce que normalement on aurait…
08:33– C'est une vote populaire.
08:34– Bien sûr, c'est la première fois d'ailleurs que…
08:36– Depuis 2004 qu'un républicain a un tel résultat,
08:40une majorité absolue en vote populaire.
08:43– 5 millions de votes d'écart.
08:44– 5 millions de votes d'écart entre Trump et Harris.
08:47– Si ça avait été plus serré ça aurait pris des semaines à dépouiller,
08:50à départager, donc ça a été vraiment une grosse raclée
08:55et en fait on a constaté que toutes les Beyoncé, les Jennifer Lopez,
09:00tout ça c'est contre-productif total.
09:03– Mais je vais dire un truc aux téléspectateurs les mecs.
09:05Non mais déjà les gars, Taylor Swift avec sa guitare,
09:11écoutez moi bien, Elon Musk avec une fusée.
09:15Je vais vous dire un truc moi que je pense,
09:19Elon Musk c'est pour moi, c'est le plus grand génie sur Terre actuellement.
09:24Je vous le dis, c'est extraordinaire.
09:26Vous croyez vraiment qu'Elon Musk aurait été soutenir Donald Trump
09:30s'il n'était pas sûr qu'il allait gagner ?
09:32Mais moi à partir du moment où Elon Musk a soutenu Donald Trump,
09:36j'ai dit c'est sûr, c'est fini, Donald Trump est président, c'est terminé.
09:39Elon Musk il n'y serait jamais allé s'il n'était pas sûr à 100%
09:43que Donald Trump allait gagner.
09:44Vous croyez vraiment ?
09:45– Je ne suis pas d'accord avec vous parce que c'est un type
09:46qui prend des risques tout le temps.
09:47– Oui, oui, mais c'est là où vous vous trompez.
09:50– Il y est allé pour gagner, c'est ça.
09:51– C'est là où, pour moi, vous êtes un petit peu naïf Thomas Guénolé.
09:54– Non, il y est allé pour ses convictions.
09:55– Non, mais bien sûr, mais vous êtes un petit peu naïf Thomas Guénolé.
09:57Sachez que si Trump n'avait aucune chance de gagner,
10:00ou était dans le même cas que Kamala Harris,
10:02il n'y serait jamais allé, sachez-le.
10:04– Bien sûr.
10:05– Et il y est allé parce qu'il s'est dit
10:06j'ai beaucoup plus de chances de gagner que de perdre.
10:08Et aujourd'hui on a un président des États-Unis qui est Donald Trump
10:12et on a un maître du monde qui est Elon Musk.
10:14– C'est le favori des bookmakers, Trump.
10:16C'est le favori des bookmakers.
10:17– Bien sûr, vous voyez qu'Elon Musk…
10:20Alors nous, Cyril Hanouna ou Jean-Michel Maire ou Raymond Habou,
10:25on a des infos.
10:26Vous croyez qu'Elon Musk, lui, il n'a aucune info.
10:28Non, il n'a aucune donnée, il n'a rien.
10:30Il n'a pas des mecs qui ont travaillé sur des datas avec Twitter.
10:33Mais Thomas Guénolé, je vous adore,
10:34mais parfois vous êtes d'une naïveté qui m'attendrit.
10:38Merci.
10:39– Mais en fait, j'ai plus de respect pour lui que vous,
10:40parce qu'en fait, je suis en train de dire qu'il l'a fait par corruption,
10:43et non pas parce qu'il pensait qu'il allait gagner.
10:44– Oui, je sais, mais je vous dis juste que vous êtes…
10:45– On parle d'un mec qui a pris le risque de mettre des fusées dans l'espace,
10:48dans le secteur privé.
10:49C'est un mec qui prend des risques.
10:50Et au moment où il l'a rallié, le mec était derrière dans les sondeurs.
10:53– Et moi, je suis en clientèle avec Eric Ciotti, là.
10:55Merci.
10:56– Merci.
10:57Eric Ciotti, je vous sens quand même…
11:00Parce que je sens quand même que vous jubilez aujourd'hui,
11:04mais est-ce que vous jubilez parce que vous dites,
11:06c'est vrai qu'en ce moment, en France aussi,
11:09on sent quand même que les Français en ont marre des donneurs de leçons aussi,
11:15et qu'il y a une certaine similitude entre ce qui se passe aux États-Unis
11:17et ce qui se passe en France ?
11:18– Bien sûr, il y a une véritable similitude.
11:21Moi, je l'ai vécu, je l'ai même subi au mois de juin dernier,
11:24quand on a fait l'alliance avec le Rassemblement national,
11:29avec Marine Le Pen et Jordan Bardella.
11:31Qu'est-ce qu'on a pris ?
11:33Qu'est-ce que j'ai pris ?
11:34La chape de plomb, les commentaires, l'ostracisme.
11:38Vraiment, je le redis, mais j'avais le sentiment de rentrer
11:42dans le tourbillon de la zone du mal,
11:45avec des commentaires extrêmement péjoratifs, engagés, négatifs.
11:52Et ça, les Français, je crois, ne le supportent plus aussi.
11:56Et de moins en moins.
11:58Ils en ont assez qu'on leur dicte ce qu'ils doivent faire
12:02depuis un cénacle parisien qui, vous le disiez tout à l'heure,
12:06quelque part, s'est toujours trompé,
12:08à 1 000 pays dans l'État où il se trouve,
12:11quasiment en faillite, avec une explosion de la violence,
12:15avec un record d'immigration, avec une désindustrialisation,
12:19avec des erreurs stratégiques majeures,
12:23les 35 heures, la retraite à 60 ans, la fin du nucléaire,
12:28qui nous ont mis dans la ruine aujourd'hui.
12:31Et ces gens qui se sont à peu près trompés sur tout,
12:34ils viennent dire où est le vote du bien et où est le vote du mal.
12:38Et ça, je crois qu'il y aura...
12:40Et ça va arriver. Il y a cette révolte.
12:43Elle a eu lieu aux États-Unis parce qu'ils ont dit
12:45maintenant, on en a assez, on est libres.
12:48Et moi, cette élection, c'est aussi l'élection de la liberté.
12:51Alors, bien sûr, il y a des outrances.
12:53D'abord, c'est une extraordinaire campagne de communication
12:56quand il conduit la peine à hors dur, quand il y a l'affaire Peanuts.
13:02En termes de communication politique, de mobilisation,
13:05ça n'a rien à voir avec ce qu'on peut faire ici.
13:08Les moyens aussi, l'engagement, c'est, je crois,
13:1220 milliards d'euros dépensés dans la campagne.
13:14Nous, le plafond en France, c'est 20 millions d'euros.
13:17Donc, c'est absolument pas dans la même échelle.
13:20Mais il y a des similitudes.
13:22Et je pense que ces similitudes, c'est un pays qui est fier
13:25parce que Trump, c'est aussi l'Amérique
13:29qui revient, la fierté, le patriotisme.
13:33Et ça, en France, on nous a tellement interdit.
13:36Dès que quelqu'un met un drapeau, c'est un fasciste aujourd'hui.
13:39Et là, il y a cette fierté qui est redonnée.
13:42Il y a dire, on arrête de s'excuser d'être de ce que nous sommes.
13:45Il y a dire, on défend nos frontières et c'est pas une honte.
13:49Et dire, il faut que chacun gagne sa vie.
13:53L'inflation, le prix du lait qui avait été multiplié par 10.
13:57L'économie, parce que c'était le premier argument de vote.
14:00Le deuxième, c'était l'immigration.
14:02Le troisième, c'était la simplification.
14:04Et la lutte contre les gangs et le narcotrafic.
14:07C'est en gros ce que veulent les Français.
14:09Lutter contre la violence, plus de pouvoir d'achat, moins d'immigration.
14:13Donc là aussi, il y a des similitudes.
14:15Et ça nous donne d'ailleurs un chemin.
14:17C'est ce que j'ai dit aujourd'hui en exprimant ma satisfaction.
14:21C'est de dire, il faut aussi tirer parti de ce qui s'est passé.
14:25Ne plus avoir peur, ne plus avoir tabou.
14:27C'est ça le rôle de la droite.
14:29Et je crois de l'union des droites en France.
14:31– En revanche, vous l'avez déjà croisé Bernard Montiel ?
14:33Même pas dans un plan soleil ?
14:35– Ah oui !
14:37– Béatrice Rosen, ma mère vous regarde.
14:39– Oui, pas de pression.
14:41Non, je voulais juste dire que ce qui est incroyable
14:43avec l'espace médiatique français, c'est que toute la journée
14:45j'ai vu des commentaires sur X de France Info, France Inter
14:48qui s'étonnaient que les sondages se soient trompés.
14:50Et qu'ils disaient, oui, les électeurs de Trump n'osent pas dire qu'ils votent pour lui.
14:56Donc ça biaise, donc c'était encore de leur faute, ça biaise les sondages.
14:59Sauf qu'ils passent leur temps à traiter les électeurs de Trump d'ordures,
15:03de fascistes, de nazis, et après ils s'étonnent que les gens n'osent pas le dire.
15:07Donc il y a quelque chose qui ne va pas.
15:09Et je pense que même en France, tout ça c'est terminé, on est au bout.
15:11– Valérie Benham, je vous avais dit, et à Thomas d'ailleurs qui était là,
15:14je vous avais dit, les sondages ne valent rien.
15:16Je vous l'ai dit il y a deux jours. Vrai ou pas Thomas ?
15:18– Je l'ai dit sur ce plateau aussi.
15:20– Non mais il a dit, les sondages ne valent rien.
15:22– Non mais je signale.
15:24– Vous êtes politologue, comme moi je suis charcutier.
15:27– En même un peu mieux.
15:29– Mais je ne vous ai jamais vu découper de la viande.
15:31– Vous viendrez à la maison.
15:33Les sondages sous-estiment toujours Donald Trump.
15:36Et en fait l'erreur des sondeurs et l'erreur de certains journalistes,
15:40c'est qu'ils pensaient au contraire que Donald Trump allait être surestimé
15:43lors de cette élection. Pas du tout.
15:45Donald Trump était bien sûr sous-estimé.
15:47Et sachez-le, tous les gens aux États-Unis qui sont un petit peu sérieux
15:50et qui travaillent un peu et qui sont quand même cérébrés,
15:55savaient très bien que Donald Trump était vraiment, sachez-le, sous-estimé
15:59et qu'il allait gagner quoi qu'il arrive.
16:01Moi je vais vous dire, j'ai eu un pote aux États-Unis qui m'a dit,
16:04parce qu'il y a un mec qui avait parié 28 millions de dollars
16:06sur la victoire de Donald Trump.
16:08Et il m'a appelé, il m'a dit, si j'étais toi,
16:10je parierais tout ton argent sur la victoire de Donald Trump,
16:12tu es sûr de gagner, crois-moi, vas-y.
16:14Et bien aujourd'hui, malheureusement, je suis toujours au même point.
16:18Je vais vous dire, quand vous vous y intéressez un peu,
16:21vous comprenez qu'il y a deux, trois états clés
16:23et que lorsque les deux, trois états clés sont gagnés par un candidat,
16:27il n'y a plus aucune chance, bien entendu, que l'autre gagne.
16:30Et c'était incroyable parce que la plupart des personnes
16:34qui commentaient cet événement essayaient de nous faire croire
16:37jusqu'à 6h du matin, alors que Donald Trump
16:40était en train de sabrer le champagne tranquillement dans son bureau,
16:44qu'il nous disait, ce n'est pas encore sûr,
16:46il peut y avoir un retournement de situation.
16:49Le gars est mené 6-0, 5-0, 40-0, mais attention,
16:53il peut se passer un truc.
16:55C'était incroyable.
16:56On va revenir là-dessus et on va revenir sur les images.
16:58Merci Eric Ciotti d'être avec nous.
17:00Merci Béatrice Rosen.
17:02Ma mère vous embrasse également, Eric.
17:04Merci.
17:05Et Gauthier Lebré, pour l'instant, vous ne faites pas partie
17:07de ses petits préférés.
17:09Elle m'a laissé un message juste sur Eric Ciotti et Béatrice Rosen
17:12et sur Géraldine Maillet.
17:14Un truc négatif.
17:15N'embêtez pas Béatrice.
17:17Voilà ce qu'elle a mis.
17:19Merci.
17:20On va revenir sur ce qui s'est passé.
17:22Je voudrais qu'on revoie cette séquence sur BFM.
17:25Regardez où ils ont menacé de couper le micro d'un des intervenants.
17:29Regardez.
17:30On a entendu Kamala Harris, on a entendu Barack Obama
17:33dire que Donald Trump était un fasciste, que c'était Hitler.
17:35On a dit qu'on n'était pas dans l'injectif ce matin.
17:38Quand j'entends quelqu'un qui traite de criminel,
17:42quand un monsieur traite...
17:44Vous savez, il est 6h30.
17:46Les gens se réveillent et nous regardent.
17:48On coupera vos micros si vous ne vous arrêtez pas.
17:50Pardonnez-moi, cette condamnation est enregistrée.
17:52Non, non, elle n'est pas enregistrée.
17:54Stop.
17:55Stop, sinon vous sortez.
17:56L'information, s'il vous plaît.
17:58L'information d'abord.
18:00C'est incroyable.
18:01C'est fou, sans rigoler.
18:02C'est la preuve.
18:03C'est fou, Eric Ciotti, franchement.
18:05Ce n'est pas incroyable, ça ?
18:07C'est ce que nous avons l'habitude de subir.
18:12Qu'est-ce que vous en pensez, les autres ?
18:14C'était affligeant, mais ils ont laissé le représentant des démocrates de France
18:20balancer tout ce qu'il voulait sur Trump
18:22en disant que c'était un prédateur sexuel, un escroc, Hitler, etc.
18:26Et l'autre, le pauvre vieux, il a voulu répondre au nom des républicains.
18:29Ils lui ont tout de suite dit que c'est bon.
18:31On ne veut que des chiffres.
18:32Ils lui ont coupé le micro.
18:33C'était énorme.
18:35Je ne l'ai pas vu en direct parce que j'étais moi-même dans une matinale.
18:37Mais c'est vrai qu'au début, je me suis dit que c'est parce qu'ils ne veulent pas
18:40qu'un débat s'installe en matinale.
18:41On peut comprendre, on accueille les gens, on ne fait pas de débat.
18:44Mais en fait, vu qu'avant, le représentant des démocrates a pu insulter copieusement
18:49Donald Trump, la logique voulait laisser le représentant républicain répondre.
18:53Donc, c'est vrai que je ne comprends pas très bien la réaction.
18:56Il y a un autre média.
18:57Est-ce que vous connaissez Thomas Snégaroff ?
19:00Oui.
19:01Il y a beaucoup de gens qui me confondent avec lui et ça commence à m'agacer.
19:03Je lance un appel.
19:04D'accord, Thomas Snégaroff et moi, on ne nous a jamais vus ensemble dans la même
19:07pièce mais ce sont bien deux personnes différentes.
19:09Thomas Snégaroff qui est un journaliste et historien qui avait déclaré en août
19:12dernier que Kamala Harris était la pire candidate pour Donald Trump.
19:15Voilà, vous voyez le problème.
19:16Je n'ai rien contre ce garçon.
19:17Je ne le connaissais pas de mien.
19:18Mais qui dit compétente sur les dossiers.
19:20On sait très bien Gauthier Lebrun.
19:21C'est ça qui me choque le plus.
19:22Bien sûr, compétente sur les dossiers.
19:24Tout le monde sait que c'est le contraire.
19:25Exactement.
19:26Tout le monde sait que c'est le contraire.
19:27Elle a été absente pendant quatre ans.
19:28C'était sa faille.
19:34C'est l'argument qui est totalement faux.
19:36Trump prend cette balle à l'oreille.
19:39C'est fait.
19:40Il est président.
19:41Biden ne s'est pas encore retiré.
19:42Donc Biden, sous la pression d'Hollywood, de Barack Obama, de son propre camp, se retire
19:48sans doute plus rapidement que prévu.
19:50Et quand elle prend la place, dans l'espace médiatique, chez les démocrates, il y a
19:53un petit espoir en disant qu'il y a un équilibre par rapport à l'âge qui vient de s'inverser
19:57sur la forme physique parce que vous avez quand même un homme qui venait de prendre une balle
20:00qui se relève en criant fight, fight, fight.
20:02Alors que vous avez Joe Biden qui a fait un débat quelques jours plus tôt où il balbutie
20:05et où il n'est pas maître de ce qu'il dit.
20:07Mais sur Compétente, sur les dossiers, je ne comprends pas pourquoi il dit ça.
20:10C'est de la désinformation.
20:11Alors que tout le contraire lui a été justement reproché pendant quatre ans à la Maison-Blanche.
20:15C'est sûr.
20:16Alors j'aimerais qu'on montre un truc parce qu'on parlait tout à l'heure.
20:19C'est vrai qu'ils avaient du mal à dire que Trump allait gagner.
20:22C'était très drôle.
20:23Regardez sur BFM TV.
20:25Ils cherchaient absolument à temporiser sur la victoire de Donald Trump alors que Donald
20:28Trump, là, il était en train de danser le sirtaki avec Elon Musk dans son bureau.
20:32Alors c'est vrai.
20:33Excusez-moi.
20:34Oui, Gilles Verdez.
20:35Rien.
20:36Non, mais moi quand j'ai pris une raclée terrible, je ne sais même pas comment je
20:41peux réagir.
20:42Je bois les paroles de M.
20:43Schiotti.
20:44C'est bien la première fois.
20:45Non, mais c'est vrai.
20:46Parce que quand on prend une raclée comme ça, on ferme sa gueule et on écoute les
20:50explications.
20:51Non, on s'est parlé ce matin.
20:52Ça a été…
20:53Oui, mais j'ai reconnu que vous aviez gagné.
20:56Moi, je n'ai rien gagné.
20:57Moi, c'est mon pronostic.
20:58Vous avez gagné parce que vous aviez prévu.
21:00Ben oui.
21:01Ben voilà.
21:02Moi, j'avais prévu l'inverse.
21:03Non, c'est vrai que ce n'est pas bien.
21:04Mais nous, notre joie, je le dis à Gauthier Lebray et moi, je vous le dis, ce n'est
21:08pas tant Donald Trump.
21:10C'est surtout, en fait, c'est surtout la raclée.
21:13Ben oui.
21:14Les woke.
21:15Et c'est ça qui me fait rire.
21:16D'ailleurs, ce sera le débat dans un instant.
21:17C'est la fin du wokisme.
21:18En plus, il y a Fabrizio qui arrive.
21:19On va se régaler.
21:20Mais c'est vrai qu'en fait, c'est ça.
21:21C'est que je les voyais tous.
21:23Ils nous disaient tous.
21:24Parce que moi, qui, par exemple, qui ne connaît rien.
21:27Ou quelqu'un qui ne connaît rien sur le truc.
21:29Tous les médias français te disaient, il faut absolument voter Kamala Harris.
21:32Surtout pas Trump.
21:33Vous allez voir, de toute façon, c'est Kamala Harris qui va gagner.
21:36C'est serré, mais je suis sûr qu'elle va finir par gagner, etc.
21:38Enfin, ils disaient que c'était serré.
21:39Il n'y en a pas un qui disait, à mon avis, Trump va lui mettre une déculottée.
21:44Donc voilà.
21:45Et c'est vrai que c'est incroyable.
21:46Mais c'est ça qui m'a fait rire, moi, en fait.
21:48Et je pense qu'aux États-Unis, c'est un petit peu pareil.
21:50Parce qu'à part Fox News, tous les médias américains, pratiquement,
21:54disaient, il faut voter Kamala Harris.
21:56Il faut faire barrage contre Donald Trump.
21:58Résultat, l'écart, il est très, très, très important.
22:015 millions de voix d'écart.
22:02– Parce que publiés quasiment tous les jours sur X,
22:06les prises de position des médias américains étaient à 80% pour Kamala Harris.
22:12– Absolument.
22:13– Je pense que c'est une réaction aussi.
22:14Je pense que c'est une réaction aussi.
22:16Cette joie mauvaise que nous avons, c'est évidemment,
22:19déjà parce que c'est un revers terrible pour les woke,
22:21et pour le discours dominant qui disait qu'il le réduisait à Hitler,
22:25ce qui est quand même complètement insupportable.
22:27Vous-même, vous avez été réduit à Mussolini quand vous avez rejoint Marine Le Pen.
22:30C'est tellement excessif que ça en devient ridicule.
22:32Mais sur Trump lui-même, évidemment, si on en parle,
22:35il y a des dizaines de réserves sur le personnage qui est insultant,
22:38qui a dit au président français qu'il a léché le cul du président chinois.
22:43Je rappelle ses propos.
22:44D'ailleurs, Emmanuel Macron a eu ce soir Donald Trump au téléphone.
22:47Mais on était quand même restés là sur la relation avec les deux hommes.
22:50Et puis, il y a eu évidemment le Capitole.
22:52Je sais, je l'ai dit pour vous faire plaisir parce que je sais que ça vous fait toujours rire.
22:55Et puis, il y a eu évidemment sa responsabilité sur ce qui s'est passé au Capitole.
22:59Donc, le personnage, il y a mille réserves à faire sur le personnage.
23:01Après, sur la défaite pour le wokisme, oui, évidemment, tant mieux.
23:04– C'est un bonheur, c'est un bonheur.
23:06– Oui, enfin, ils disent que Trump est très vulgaire.
23:09C'est vrai que c'est un personnage vulgaire.
23:11– Enfin, balayons devant notre porte.
23:13On a des députés qui font du white honour dans l'Assemblée.
23:17– Exactement, tu as raison.
23:18– Mais d'ailleurs, il ressemble beaucoup plus à Jean-Luc Mélenchon qu'à Marine Le Pen.
23:23– Ah si, c'est sur la forme.
23:24– Bien sûr que si.
23:25– Sur la forme, si, je suis d'accord avec vous.
23:26– C'est pas sur le front.
23:27– Quand Mélenchon arrive le soir des législatives et dit, on a gagné…
23:32– Il nous faut Matignon.
23:33– Il nous faut Matignon, il aurait pu le faire.
23:35– C'est Trump qui ne reconnaît pas la victoire de Biden.
23:36– Il aurait pu le faire.
23:37– C'est exactement pareil.
23:38– Il aurait pu le faire, je suis désolé.
23:39– C'est exactement pareil.
23:40– S'il vous plaît, on ne vous a pas donné la parole.
23:41– Ce n'est pas compliqué.
23:42– Je suis en clientèle avec Éric Ciotti là.
23:44– Ok, ok.
23:45– Ah oui, occupez-vous de la coiffure d'Oswald Ska.
23:47– Ça ne lui fait pas plaisir, on s'est dit que Trump pisse chez Mélenchon.
23:49– C'est n'importe quoi.
23:50– Qu'est-ce que vous en pensez ?
23:51– C'est pas comparable.
23:52– Donc, la similitude avec Mélenchon peut-être sur la forme.
23:57– La bordélisation.
23:59– La différence, elle est tellement totale sur le fond parce que…
24:02– La time star, excuse-moi.
24:04– La politique, ça doit être le fond aussi.
24:06– Oui, exactement.
24:09– Parce qu'il est revenu du fond du trou quand même avec les condamnations,
24:14les attaques, des prises de position même au sein du parti républicain.
24:18Donc, il a fait une remontada extraordinaire.
24:21Mais pourquoi ?
24:22Parce que lorsqu'il a gouverné de 2016 à 2020,
24:28les États-Unis n'ont rarement été aussi prospères.
24:31– C'est vrai.
24:32– Le pouvoir d'achat, le chômage étaient aussi faibles.
24:34Il y avait une prospérité économique extraordinaire.
24:37Le nombre de soldats américains engagés sur les théâtres extérieurs
24:41a été divisé par 4, je crois.
24:43Il a renoué le dialogue au Proche-Orient.
24:46Les accords d'Abraham avec les Émirats arabes unis étaient sur le point d'arriver.
24:51Donc, c'est plutôt quelqu'un qui avait installé
24:53moins d'agressivité sur la scène internationale.
24:56Donc, tout ça, ça compte.
24:58Donc, il y a la forme et les médias se sont limités à la forme.
25:03C'est pour ça que leur analyse, souvent, on peut les excuser certains,
25:06ont été biaisés.
25:08Mais c'est le fond qui compte.
25:10La politique, c'est quand même le fond.
25:12C'est ce qu'on a fait.
25:14– La forme de Donald Trump compte énormément.
25:16– C'est pareil en France.
25:17Parce qu'en France, il n'y a plus de fond.
25:19Plus personne ne fait rien.
25:20On est dans l'immobilisme.
25:21– L'efficacité, bien sûr.
25:22Ça n'a rien à voir avec Jean-Luc Mélenchon.
25:24– La forme de Jean-Luc Mélenchon.
25:25– L'efficacité de Jean-Luc Mélenchon.
25:27– Non, mais en tout cas, Donald Trump et Jean-Luc Mélenchon,
25:29ils ne sont pas au même niveau.
25:31Il y en a un qui joue en Ligue des chansons,
25:32et l'autre, toujours en national.
25:33Excusez-moi, Jean-Michel Maire.
25:35– Moi, au niveau médiatique, il y a un truc qui m'a vraiment fait marrer ce matin,
25:37puisque j'ai regardé toute la nuit, comme vous,
25:39et au petit matin…
25:40– Vous m'avez appelé, d'ailleurs.
25:41– Oui, on s'est appelé.
25:42Et ce matin, je l'ai dit sur BFM, je switchais,
25:44mais j'étais plutôt sur BFM vers 5-6 heures.
25:46Et comme j'imagine qu'ils avaient plutôt prévu la victoire de Kamila Harris,
25:49il n'y avait que des invités…
25:50– Ça, c'est Kamala.
25:51– Kamala Harris.
25:52– Kamala, c'est le prince charles.
25:53– Kamala, c'est le prince charles.
25:54– Elle n'a même pas réussi à ce qu'on se souvienne de son nom.
25:56– Kamala, c'est le prince charles.
25:57Elle ne peut pas être partout.
25:58– Et du coup, ils avaient prévu que des invités pratiquement démocrates.
26:01Et donc, ils se sont retrouvés avec que des gens qu'elle avait perdus.
26:04Pourquoi elle a perdu ? Franchement, incompréhensible.
26:07Je n'ai aucune idée.
26:09– Il y a Louis Sarkozy qui était sur LCI ce matin.
26:11Il a expliqué que le parti démocrate de Kamala Harris
26:13avait subi, selon lui, une véritable humiliation.
26:16Bravo, Louis Sarkozy.
26:17Exceptionnel.
26:18Sarkozy, une fois de plus, est monstreux.
26:20– Il faut ajouter à Dearborn, la plus grande ville à majorité arabe des États-Unis.
26:24– À Dearborn ?
26:25– Dearborn.
26:26– Ça a 10 bornes d'ici ?
26:27– 1000 bornes.
26:28– Dans le Michigan.
26:29La plus grande ville à majorité arabe des États-Unis.
26:32Trump arrive en tête parce que la communauté musulmane
26:35rejette aussi le wokisme et les positions aussi sur Gaza de Kamala Harris.
26:40Et lui, il a joué l'ambiguïté.
26:41Mais donc, il ne faut pas croire que justement,
26:44parce que Kamala Harris, elle a eu de cesse de s'adresser encore une fois aux communautés
26:47alors que Trump a voulu parler à une Amérique rassemblée.
26:49La stratégie de Trump, anti-wok, parlant des sujets économiques,
26:53a été ultra payante, même auprès des minorités.
26:56– Exactement.
26:57Alors, j'aurais convienu sur l'édito de mon ami Pascal Praud,
27:01sur CNews ce matin, sur l'élection américaine.
27:03Il a parlé d'un naufrage général.
27:05Tu es d'accord avec Pascal Praud ?
27:06Franchement, oui.
27:07Jean-Michel Maire, bien sûr.
27:08Isa ?
27:09– Moi, je suis entièrement d'accord avec lui.
27:10Pour moi, le seul véritable point noir,
27:12c'est le fait que l'environnement, il n'en a rien à foutre
27:14et que ça, c'est préjudiciable.
27:15Mais à part ça, moi, ce qui me frappe le plus,
27:17c'est effectivement les latinos et les noirs
27:19qui ont voté en masse pour Trump.
27:21Alors qu'on a tout le monde à souligner sur le fait
27:23que comme elle était noire, elle allait rafler
27:25tous les votes des noirs et des latinos.
27:27C'est le contraire qui s'est passé.
27:29Et ça aussi, c'est une gifle pour les médias français.
27:32– Oui.
27:33– C'est tout.
27:34– Qui voulait dire qu'il était d'accord, Jean-Michel ?
27:36– Non, mais il faut exactement les mêmes erreurs
27:38que les médias en France.
27:40On le voit bien, à chaque fois qu'on a un débat ici
27:42et qu'on regarde le sondage des téléspectateurs,
27:44on n'est plus à avoir les pieds sur terre encore
27:46et tous les jours, ils sont hors-sol comme les médias
27:48et ils continuent à vous dire,
27:50les migrants, les squatteurs, etc.
27:52Ils sont complètement hors-sol.
27:54Vous allez prendre le boomerang dans la gueule, c'est sûr.
27:56– D'ailleurs, Trump a été sur beaucoup de médias alternatifs,
27:58de podcasts, etc.
28:00parce qu'il savait déjà que c'était peine perdue
28:02dans les médias mainstream.
28:04C'est un petit peu la même chose qui se passe en France.
28:06– Enfin Marine Le Pen, justement,
28:08elle veut être mainstream,
28:10elle ne va pas sur les plateformes
28:12ou les médias alternatifs.
28:13Et d'ailleurs, sa réaction sur Donald Trump
28:15a été plutôt distante.
28:17Elle n'a pas sauté au plafond quand Donald Trump a été élu.
28:19– Justement, on va voir les différentes réactions.
28:21Emmanuel Macron, c'est quoi ses relations avec Donald Trump ?
28:23Il n'est pas à la folie.
28:25– Emmanuel Macron a demandé un coup de téléphone
28:27à Donald Trump quasiment dès sa victoire.
28:29Donc, il se sont eu, il y a quelques minutes,
28:31le quasiment premier coup de téléphone
28:33de Donald Trump, président élu,
28:35à un président en fonction.
28:37Donc, c'est des relations qui se sont détériorées.
28:39Ça avait très bien commencé en 2017.
28:41Donald Trump, qui a reçu en grande pompe à Paris
28:43pour le 14 juillet, dîner à la tour Eiffel,
28:45il trouve ça formidable.
28:47Il veut faire une parade militaire en rentrant aux Etats-Unis
28:49comme en France.
28:51– Il lui a même tapé sur l'épaule.
28:53– Après, il reçoit Emmanuel Macron à Washington
28:55et il dit à Emmanuel Macron,
28:57vous avez des pellicules sur la veste,
28:59et il lui fait comme ça.
29:01– Et il lui a même présenté aux Etats-Unis,
29:03il lui a même présenté Patrick et Dan Schulter.
29:05– Voilà, c'est ça.
29:07Donc là, ça allait plutôt bien.
29:09– C'est vrai. Premier acte de détérioration,
29:11c'est Trump qui décide de sortir des accords de Paris.
29:13Et souvenez-vous la prise de parole
29:15d'Emmanuel Macron.
29:17Il fait une prise de parole à la télé en disant
29:19« Make your planet great again »,
29:21pour reprendre le slogan de Trump sur l'Amérique.
29:23Et après, ça a carrément viré à l'insulte
29:25puisque Trump a dit d'Emmanuel Macron
29:27qu'il était stupide.
29:29Il s'est mis à l'imiter dans ses meetings
29:31en disant « Emmanuel Macron voulait augmenter
29:33les taxes sur les entreprises américaines ».
29:35Moi, je lui ai dit « Emmanuel, je vais mettre des taxes
29:37sur les vins et les champagnes français ».
29:39Et donc là, il imite Emmanuel Macron
29:41qui dirait « Oh non, Donald, don't do that, don't do that ».
29:43Donc c'est évoqué de lui.
29:45Et le point culminant, c'est le cas de le dire,
29:47si j'ose dire, je n'ai pas fait extrait,
29:49c'est le président chinois. – Qu'est-ce qui s'est passé ?
29:51– Je vais citer Donald Trump,
29:53c'est sa phrase préférée depuis ce matin.
29:55Il a dit de Emmanuel Macron
29:57« Emmanuel Macron lèche le cul du président chinois ».
29:59Fin de citation.
30:01Et donc vous voyez que c'est vraiment les outrances de Trump.
30:03Il est allé jusqu'à insulter
30:05et dire cela du président français.
30:07Et donc maintenant, évidemment, tweet d'Emmanuel Macron
30:09ce matin pour dire
30:11« On fera ça dans le respect, vous viendrez avec vos convictions ».
30:13– On va le mettre, le tweet d'Emmanuel Macron.
30:15– « Et moi, je viendrai avec les miennes ».
30:17Et donc les deux hommes se sont eus pendant une vingtaine de minutes.
30:19– Félicitations au président Donald Trump, prêt à travailler ensemble
30:21comme nous avons su le faire durant quatre années,
30:23avec vos convictions et avec les miennes, avec respect.
30:25– Voilà, respect. Trump n'a pas énormément respecté Emmanuel Macron.
30:27– Pour plus de paix et de prospérité,
30:29mais avec respect, c'est le…
30:31– Et même avec vos convictions et avec les miennes,
30:33le message subliminal, je ne cèderai pas non plus.
30:35– Excusez-moi, je peux vous dire juste un petit truc ?
30:37– Oui, il s'en fout.
30:39– Je peux vous dire juste un petit truc.
30:41Vraiment, entre nous, les gars,
30:43comme disait Jacques Chirac, ça lui en touche une sans faire bouger l'autre.
30:45Je pense que c'est vraiment le cadet de ses soucis.
30:47Vraiment, quand je vous dis le cadet de ses soucis,
30:49là, je pense que sa priorité c'est d'appeler Vladimir Poutine.
30:51– Non mais il a eu Macron au téléphone quand même.
30:53Il l'a accepté.
30:55Évidemment, ce n'est pas Trump qui a appelé Emmanuel Macron.
30:57– Il a dû l'appeler quatre fois à chaque fois.
30:59On le passe, on le passe.
31:01– Il était en double appel.
31:03– Et puis, il faut voir les dynamiques.
31:05Vous avez quelqu'un qui revient, qui est un véritable phénix,
31:07qui a tout surmonté, les procès, les tentatives d'assassinat,
31:11et qui reprend le pouvoir, et vous en avez un autre
31:13qui est en fin de course, il lui reste deux ans,
31:15il est en fin de mandat.
31:17– Il lui reste quand même deux ans et demi.
31:19– Oui, mais bon, on a bien vu qu'il n'a plus tout le pouvoir.
31:21Le pouvoir est aussi parti à Matignon.
31:23Donc, il n'a plus toutes les cartes en main quand même, Emmanuel Macron.
31:25Ils ne sont pas dans les mêmes dynamiques au sein même de leur propre pays.
31:27– Et Marine Le Pen, elle n'a pas fait un tweet hyper enthousiaste.
31:29– Deux réactions de Marine Le Pen.
31:31Effectivement, un tweet très factuel où elle dit quand même
31:33félicitations à Donald Trump.
31:35Mais il faut savoir, il y a une vexation personnelle pour Marine Le Pen.
31:37Elle a tenté de rencontrer Donald Trump,
31:39qu'elle a beaucoup soutenu en 2016.
31:41Elle s'est rendue à la Trump Tower en 2017.
31:43Et elle est restée au rez-de-chaussée de la Trump Tower
31:45puisque Donald Trump a refusé de la recevoir.
31:49Et ensuite, c'est deux stratégies qui s'opposent.
31:51Je disais tout à l'heure, dans les outrances,
31:53il ressemble plus à Mélenchon qu'à Marine Le Pen
31:55parce que Marine Le Pen, elle est dans la stratégie de normalisation.
31:57– Elle ne va pas faire des médias Mélenchon par exemple.
31:59– C'est plus Zemmour à ce moment-là.
32:01– Pardon ? – C'est plus Zemmour alors à ce moment-là.
32:03– C'est plus Zemmour ou c'est plutôt le père,
32:05Jean-Marie Le Pen, qui aurait réussi.
32:07– Non, non, non, il n'y a pas le côté…
32:09– Ah si ? – Non, non, c'est pas Zemmour.
32:11– Ah si, c'est Zemmour ou Jean-Marie Le Pen qui auraient réussi.
32:13Et donc, Marine Le Pen, évidemment,
32:15elle est dans une stratégie en termes de communication pure.
32:17Et même économiquement,
32:19elle a beaucoup de divergences avec Trump.
32:21Le protectionnisme, ok, mais le libéralisme,
32:23elle n'est pas du tout libérale, Marine Le Pen.
32:25Et Jordan Bardella, par contre, fait une réaction un peu plus chaleureuse.
32:27– Exactement. – À la victoire de Trump, voilà.
32:29– Éric Ciotti, est-ce que vous pensez
32:31que ça va changer quelque chose pour la France,
32:33Donald Trump président des États-Unis ?
32:35– Oui, parce que je pense que ça fait tomber des dominos,
32:39des tabous,
32:41et que les Français,
32:43plus ils avancent, plus ils mesurent
32:45que le discours qu'on leur sert,
32:47le danger de l'union des droites,
32:49tout ça, c'est du bullshit,
32:51comme auraient dit d'autres.
32:53Et que, finalement,
32:55à un moment,
32:57ils voient bien que tous ceux
32:59qui servent ce discours,
33:01qui maintiennent ce discours,
33:03ce sont les acteurs de l'impuissance.
33:05Et qu'il faut, à un moment,
33:07balayer l'impuissance,
33:09l'immobilisme, qu'il faut agir,
33:11qu'il faut arrêter de parler,
33:13qu'ils voient les Français,
33:15ils ne supportent plus la dégradation,
33:17le déclin de leur pays.
33:19À une vitesse accélérée.
33:21Et je crois que ça fait partie
33:23de cette prise de conscience,
33:25pour dire, on nous ment,
33:27on nous dit pas la vérité.
33:29Depuis des années,
33:31ceux qui nous disent le danger, il est là,
33:33en fait, le danger, c'est eux.
33:35Ce sont eux qui ont mis le pays dans cette situation.
33:37Et à un moment, il faut les balayer,
33:39il faut changer.
33:41Je crois que la leçon à tirer, c'est ça.
33:43– Bernard Montiel ?
33:45– Ce qui est très curieux dans cette histoire,
33:47c'est qu'il a félicité.
33:49Il a dit qu'il attendait de voir un peu les actions.
33:51En fait, il pense à l'Ukraine,
33:53parce que le président Trump a dit tout de même,
33:55je vais stopper la guerre immédiatement en Ukraine.
33:59Alors, on attend de voir, je le souhaite.
34:01– À l'inverse, je pense qu'il fera.
34:03– Juste une phrase, plus personne ne parle de Kamala Harris,
34:05elle n'a même pas dénié venir devant la nation,
34:09et même devant son juge.
34:11– Ce soir, normalement, à 22h.
34:13– A 22h, on sera passé à autre chose.
34:17– Hillary Clinton avait fait pareil.
34:19– D'ailleurs, batterie éliminée.
34:21– Je ne la connais pas du tout,
34:23je n'ai rien contre elle, mais Kamala Harris…
34:25– Aucun respect pour tous les gens qui étaient venus l'accueillir.
34:27– C'est une forme de mépris,
34:29assez commune à la gauche d'ailleurs,
34:31parce qu'elle considère avec beaucoup de mépris,
34:33de considération…
34:35– C'est votre jour au lendemain ?
34:37Jusque-là, ça allait.
34:39Pourquoi vous vous enfoncez là ?
34:41On est déjà au plus mal et tout.
34:43– C'est vrai là-dessus.
34:45– C'est vrai, c'est de la stratégie de communication.
34:47Qu'est-ce que vous voulez qu'elle sorte dire ?
34:49– C'est le respect.
34:51Quand une équipe de foot vient de perdre,
34:53elle va voir ses supporters…
34:55– Nicolas Sarkozy, quand il a perdu,
34:57c'est le moment où il a fait son meilleur discours.
34:59Si je l'avais fait avant, il aurait gagné d'ailleurs.
35:01– J'aurais aimé d'ailleurs.
35:03– On voit les grands hommes ou les grandes femmes politiques
35:05dans la défaite aussi, dans la capacité à encaisser
35:07et à produire de l'intelligence dans un discours intéressant.
35:09– Exactement.
35:11Alors, il y a eu pas mal de rigolades aussi.
35:13Il y a jusqu'à 10 heures du matin,
35:15France 2 était en mode élection américaine.
35:17C'est vrai qu'il y a eu plein de choses
35:19et on voudrait juste revenir sur le discours de Donald Trump
35:21qui a remercié Elon Musk, bien entendu,
35:23qu'il a énormément soutenu pendant sa campagne présidentielle.
35:25Je pense qu'il a une très grande part
35:27dans le succès de Donald Trump aussi.
35:29C'est limite…
35:31– C'est un jour.
35:33– Ça y est, il a une mission officielle.
35:35Avant même que Trump soit investi le 20 janvier prochain,
35:37il va charger Elon Musk
35:39d'un grand plan de simplification dans les normes.
35:41Un peu ce qu'avait fait le président argentin,
35:43vous savez, avec la tronçonneuse, couper les normes.
35:45Donc c'est ce que fera Musk,
35:47il aura donc une fonction officielle dans la prochaine équipe.
35:49– Je sais, et il n'y a pas que lui puisque,
35:51c'est vrai, Taylor Swift va avoir une fonction officielle aussi
35:53chez les démocrates puisqu'elle va chanter des comptines
35:55à Kamala Harris pour la faire dormir.
35:57– Ce que vous dites, il a joué dans la victoire de Trump,
35:59c'est ce que dénoncent les démocrates
36:01en disant que c'est injuste d'avoir un soutien pareil
36:03qu'à X qui pouvait être mis à la disposition
36:05de Trump, après le choix des Américains, évidemment.
36:07– Non, parce que même Google a reconnu
36:09que quand on faisait dans le moteur de recherche…
36:11– En démocrate, c'est vrai.
36:13– Oui, mais donc ce n'est pas vrai.
36:15Et donc, et sur Facebook,
36:17et sur tous les autres réseaux sociaux,
36:19c'était totalement biaisé,
36:21pro-démocrate.
36:23Et c'est une ancienne démocrate qui vous le dit.
36:25Et ils ont reconnu.
36:27Donc voilà, ce n'est pas vrai du tout cet argument-là.
36:29C'est mauvais joueur, mauvais perdant.
36:31– En tout cas, c'est ce qu'il dit.
36:33– Sur les dons également.
36:35– Sur les dons de campagne, absolument.
36:37– Les premiers dons qui s'élèvent en centaines
36:39de millions de dollars, ce sont les GAFAM
36:41pour Kamala Harris.
36:43– Et c'est vrai qu'il a fait une campagne parallèle
36:45aux grands médias, puisqu'évidemment, à part Fox News,
36:47il n'était soutenu par aucun média,
36:49avec cet ancien journaliste de Fox News
36:51qui est venu l'interviewer pour sa chaîne YouTube,
36:53Taker Carlson, et qui s'est fait virer de Fox News
36:55parce qu'il était accusé d'être trop pro-Trump
36:57et qu'il disait sur la chaîne Fox
36:59que Trump avait gagné la précédente élection
37:01et qu'elle lui avait été volée par Joe Biden.
37:03Donc c'est vrai, il a fait une campagne aussi,
37:05en dehors évidemment des deux débats,
37:07l'un avec Biden, l'autre avec Kamala Harris,
37:09parallèle avec parfois les réseaux sociaux
37:11qui peuvent être plus puissants que des chaînes de télévision.
37:13– Sous-titrage Société Radio-Canada

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