Les Jeux olympiques de Paris sont l'occasion pour la France de tester la vidéosurveillance par algorithme. Une technologie déjà utilisée sous certaines conditions à Nice et qui soulève de nombreuses questions.
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00:00 "La personne vient d'être localisée, elle se situe au niveau de la place Masséna, en direction de la statue Apollon."
00:08 Grâce à des caméras dotées d'intelligence artificielle, la ville de Nice repère rapidement certaines incivilités.
00:15 "Là vous voyez, il identifie la personne, il identifie l'objet, quand vous vous séparez de l'objet, il déclenche l'alerte comme quoi il y a eu un dépôt.
00:23 Donc cette solution, elle a été validée par le parquet et on peut l'utiliser pour un certain nombre d'endroits qui sont identifiés comme étant particulièrement propices à des dépôts sauvages."
00:34 Pour l'instant, Nice utilise la vidéosurveillance algorithmique uniquement pour repérer les départs de feu et les dépôts sauvages d'ordures.
00:42 Près de 4 500 caméras avec des images d'une grande précision qui convergent vers ce centre de supervision.
00:49 Un système de vidéosurveillance algorithmique qui sera testé pendant les Jeux Olympiques.
00:54 "Nous avons équipé 150 sites, ce qui équivaut à 3 255 caméras.
00:59 Ce système, par le biais de la caméra thermique, nous permet d'avoir à l'instant T toute information sur une personne pénétrant sur un site.
01:08 Donc derrière, ça s'appelle une alarme intrusion, ça nous permet aussi une rapidité d'intervention des forces de l'ordre."
01:14 Néanmoins, certaines ONG, dont Amnesty International, s'inquiètent de potentielles dérives.
01:20 "D'une part en raison du dispositif en lui-même et des risques sur les droits humains,
01:23 mais on considère aussi que ça peut ouvrir la voie à l'utilisation de technologies toujours plus intrusives, comme par exemple la reconnaissance faciale."
01:30 Mais les autorités l'assurent, aucun des logiciels employés ne permet l'utilisation de la reconnaissance faciale.
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