Hier soir, Pascal Praud était invité de "Face à Hanouna" sur C8 pour parler de lui et pour parler de CNews et des attaques contre la chaîne info du Groupe Canal Plus et il évoque ensuite le ton de la chaîne qui a fait son succès :
"On est à la fois animateur et éditorialiste. J'adore faire ce qu'on fait car on est dans une toute petite structure, dans une liberté totale. On est très peu, juste 2 ou dans la fabrication de mon émission du soir par exemple qui fait parfois 1 million. Je pense à cet animateur qui est parti faire une matinale, sur une très grande chaîne (NDLR : Bruce Toussaint sur TF1) mais je sais qu'ils sont 45 en réunion ! Tout le monde, donne son avis, comment vous voulez-vous en sortir ? Moi, je décide seul, le matin, je me fais confiance. L'actu, il faut être passionné et ça ne te quitte jamais !"
Et Pascal Praud est également revenu sur la commission d'enquête sur la TNT qui s'est déroulée à l'Assemblée:
Le problème de C8 et de CNews c'est que ça marche. Imaginez, en 2015 on était à 0,5 sur Cnews. Hier, on était à 3,5 ou 3,7. Les gens ont compris que chez nous, il y avait une vraie liberté. Les gens disent ce qu'ils pensent.
Les commissions d'enquête seront contre productive au final. C'était des commissions politiques et si ils pouvaient nous tuer et nous empêcher de parler, ils le feraient ! Ces gens là ne viennent pas dans nos émission, car on pause des questions que les autres ne posent pas."
"Concernant Quotidien, sur TMC, je trouve que c'est malhonnête.
Quand on dit qu'il y a des questions Cnews par exemple, parce que ça parle de sécurité, ça n'a aucun sens. Ils ont la bonne conscience, "le privilège rouge". Allez demander à ceux qui ont travailler avec ces donneurs de leçons, comment ils se conduisent dans la vraie vie ! On le sait tous."
"On est à la fois animateur et éditorialiste. J'adore faire ce qu'on fait car on est dans une toute petite structure, dans une liberté totale. On est très peu, juste 2 ou dans la fabrication de mon émission du soir par exemple qui fait parfois 1 million. Je pense à cet animateur qui est parti faire une matinale, sur une très grande chaîne (NDLR : Bruce Toussaint sur TF1) mais je sais qu'ils sont 45 en réunion ! Tout le monde, donne son avis, comment vous voulez-vous en sortir ? Moi, je décide seul, le matin, je me fais confiance. L'actu, il faut être passionné et ça ne te quitte jamais !"
Et Pascal Praud est également revenu sur la commission d'enquête sur la TNT qui s'est déroulée à l'Assemblée:
Le problème de C8 et de CNews c'est que ça marche. Imaginez, en 2015 on était à 0,5 sur Cnews. Hier, on était à 3,5 ou 3,7. Les gens ont compris que chez nous, il y avait une vraie liberté. Les gens disent ce qu'ils pensent.
Les commissions d'enquête seront contre productive au final. C'était des commissions politiques et si ils pouvaient nous tuer et nous empêcher de parler, ils le feraient ! Ces gens là ne viennent pas dans nos émission, car on pause des questions que les autres ne posent pas."
"Concernant Quotidien, sur TMC, je trouve que c'est malhonnête.
Quand on dit qu'il y a des questions Cnews par exemple, parce que ça parle de sécurité, ça n'a aucun sens. Ils ont la bonne conscience, "le privilège rouge". Allez demander à ceux qui ont travailler avec ces donneurs de leçons, comment ils se conduisent dans la vraie vie ! On le sait tous."
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00:00Tu trouves qu'il y a un acharnement contre C8 et Cnews ou pas, franchement ?
00:03Honnêtement, c'est la rançon du succès, voilà. C'est-à-dire que c'est ça, c'est la rançon du succès, c'est-à-dire qu'aujourd'hui, tu es une cible
00:11parce qu'effectivement, le problème de Cnews et le problème de C8, fondamentalement, c'est que ça marche, point.
00:16Le reste...
00:17J'aimerais rappeler un truc parce que Cnews, il y a quoi, il y a 3 ans ? Ça faisait quoi ? Ça faisait 0, 0, 5 ?
00:22Alors, il y a 3-4 ans, je pense que ça avait déjà un peu monté, mais disons qu'en 2016, on est à 0,5, et aujourd'hui, hier, je crois qu'on a fait 3, 5, 3, 6, 3, 7.
00:37Tous les jours, on est au-dessus de 3. Mais parce que les gens, là encore, c'est le public.
00:41Ils ont compris que ceux qui sont autour de la table disent les choses avec liberté et non pas tels qu'ils pensent qu'il faut dire les choses.
00:52Donc c'est essentiel dans le rapport au public. Ils peuvent se tromper, bien évidemment. Quand on parle de pluralisme autour de la table, évidemment, il y a le pluralisme.
01:02Mais il n'y a pas ce qu'il y a de plus horrible sur les plateaux de télévision, c'est des gens qui te disent en dehors de l'antenne quelque chose et qui, en plateau, te disent autre chose.
01:10Ça, c'est pas possible. C'est-à-dire que moi, les gens qui me connaissent, ils me connaissent. Gilles me connaît depuis combien de temps ?
01:17– Très longtemps. – Trop longtemps, peut-être. C'est ce que tu voulais dire.
01:22– Non, jamais changé d'orientation. – Je dis en dehors de l'antenne, je dis toujours…
01:30– Qu'est-ce que tu as pensé des auditions de CNews et de CULTA ?
01:33– Je pense qu'elles seront contre-productives à l'arrivée. Je pense que, d'abord, vous avez vu des gens qui sont des commissaires politiques.
01:40Donc ces gens-là, ils reprennent une célèbre formule pour les gens qui pensent pas comme nous. 4 murs, c'est encore 3 de trop.
01:47Et s'ils pouvaient nous tuer, nous empêcher de parler, ils le feraient.