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Cyril Hanouna a pris la parole, hier soir à la fin de TPMP afin de répondre aux rumeurs lancées samedi par le Parisien qui évoquait un "divorce inévitable" avec le Groupe Canal Plus. Tout cela est faux a affirmé en substance l'animateur vedette qui a assuré "travailler sur d'autres solutions" avec le groupe Canal+ pour conserver une émission quotidienne en cas d'arrêt de la chaîne C8.

Dimanche, le directeur général de Canal+ France, Gérald-Brice Viret, avait également démenti les informations du Parisien en affirmant que son groupe déployait "tous ses efforts pour préserver la présence de Cyril Hanouna" sur ses antennes.

"On est en train de travailler sur de nouvelles solutions au sein du groupe pour continuer TPMP" , a déclaré l'animateur vedette en conclusion de son émission de lundi soir, précisant qu'un transfert sur une chaîne d'un groupe concurrent n'était pas d'actualité à ce stade:

"Pour l'instant je n'ai vu personne", a-t-il dit, en indiquant qu'il avait "encore un an et demi de contrat" avec le groupe Canal+. Ma priorité c'est de conserver toutes les personnes qui travaillent à mes côtés (...), c'est de continuer une émission quotidienne, en direct ou pas, peut-être avec un petit délai de quelques minutes.

En juillet, le régulateur de l'audiovisuel, l'Arcom, a écarté C8 du renouvellement de sa fréquence TNT qui arrive à échéance fin février 2025. Le groupe Canal+ a contesté cette décision devant le Conseil d'Etat, qui, selon l'animateur, rendra "sa décison mi-novembre ou fin novembre".

"Si le recours est accepté" et que C8 garde sa fréquence, "TPMP continue comme d'hab' sur C8", a-t-il détaillé. "Si éventuellement le Conseil d'Etat retoque notre recours et que C8 disparaît, il y aura d'autres solutions", a-t-il ajouté, en assurant qu'"il n'y a aucun problème entre le groupe Canal+" et lui ni avec l'actionnaire Vincent Bolloré :

"Ca fait 20 ans qu'on se connaît avec Vincent Bolloré, il a toujours été là pour moi" et "on est extrêmement proche"

Cyril Hanouna a par ailleurs confirmé qu'il était bien en train de "monter un groupe digital" pour diffuser des programmes sur internet, mais cela n'a selon lui "rien à voir" avec mon avenir personnel.

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Transcription
00:00et je sens la pression sur elle, que l'enquête soit close ou non, le poids d'un monde sur ses épaules et sa solitude.
00:04Donc voilà, maintenant on attend de savoir si c'est vraiment Bappé qui est cité dans la plainte.
00:08Allez, on va parler maintenant, ce week-end, il y a eu un article du Parisien qui a fait énormément réagir,
00:12l'article de Benoît Daragon, je voulais revenir dessus puisque tout le monde attendait,
00:16voilà, tout le monde en a parlé en fait, moins de coups de jambes ont parlé ce week-end, alors il n'y a plus grave,
00:20mais c'est vrai que tout est parti de cet article
00:22qui disait que TPMP, déjà, s'arrêterait le 20 décembre.
00:34Sachez que TPMP va s'arrêter le 20 décembre juste pour les vacances, mais qu'on sera de retour le 6 janvier, bien entendu,
00:39et jusqu'à fin février.
00:41Donc on sera là, il n'y a pas du tout de débat là-dessus, c'est sûr et certain, donc il n'y a pas de débat là-dessus.
00:55Deux, cet article disait que j'étais en très mauvais terme avec le groupe Canal+.
01:09Canal+, donc, avec le groupe Canal qui est, donc,
01:16on fait partie du groupe Canal+, ici, et le directeur général de la chaîne,
01:22directeur des antennes et des programmes du groupe Canal+, a réagi dimanche matin,
01:26Gérald Brice viré, bien entendu, en disant, démontant, bien sûr, cette information.
01:31Alors qu'en est-il ? Sachez-le, sachez-le, nous, donc, la chaîne devrait s'arrêter le 28 février.
01:38Il y a un recours au Conseil d'État, donc le Conseil d'État va donner sa décision mi-novembre,
01:45à peu près mi-novembre ou fin novembre, à peu près.
01:48Si le recours, bien entendu,
01:57est accepté et si, forcément, la sélection de C8 revient et qu'on est reselectionnés,
02:02puisque on a vu que les chaînes qui avaient été sélectionnées ne sont pas prêtes,
02:06si on est reselectionnés, TPMP continue, comme d'habitude, sur C8.
02:10En direct, toujours, etc.
02:13Voilà, en tout cas, ça continuera.
02:16Si, éventuellement, le Conseil d'État retoque, donc, notre recours,
02:24et que C8 disparaît, il y aura d'autres solutions.
02:29Sachez-le, on est en train de travailler sur d'autres solutions,
02:32et pour vous dire, sachez que ça se passe très très bien avec le groupe Canal+,
02:36et il faut que vous sachiez quelque chose,
02:38voilà, moi, je suis, je vais vous raconter mon histoire avec l'actionnaire Vincent Bolloré,
02:47ce n'est pas une histoire de 2 ans, ça fait 20 ans qu'on se connaît,
02:57ça fait 20 ans que Vincent Bolloré me suit, même quand j'étais, à l'époque, sur Comédie,
03:01pour vous dire, il a toujours été là pour moi,
03:04c'est quand il a lancé Direct8, à l'époque, il m'avait dit,
03:07il m'appelait toutes les semaines, moi, j'étais tranquillement chez moi,
03:09en train de manger des chips et de jouer à la Playstation,
03:11il m'appelait toutes les semaines pour me dire qu'est-ce que tu fais, etc.
03:19Et il me disait à chaque fois, je sais qu'on va finir par travailler ensemble,
03:23et je te le dis, tu seras,
03:29voilà, tu auras le plus gros succès en télé de toutes ces années,
03:33il m'a dit, j'espère qu'on le fera ensemble.
03:40Donc ça fait des années qu'on se connaît, sachez-le, on se dit tout,
03:44on est extrêmement proches,
03:50et donc il n'y a aucun problème entre le groupe Canal+, et moi.
04:00J'ai eu l'occasion de parler avec Maxime Saada,
04:04le président du directeur du groupe, pratiquement tous les jours,
04:08au téléphone, chez lui,
04:12on est en train de travailler sur de nombreuses solutions au sein du groupe,
04:16pour continuer, bien entendu, TPMP,
04:19donc on travaille sur des solutions,
04:21on attend bien entendu la décision du Conseil d'État, c'est la première étape,
04:25mais voilà, d'autre part, on a dit également que j'avais vu Nicolas Tavernaud,
04:31qui est un ami, depuis des années, qui est pour moi,
04:39un des plus grands, un des grands monsieurs de la télévision,
04:42c'était l'ancien patron du groupe M6, et maintenant il est dans le groupe,
04:51BFM, RMC, etc., on s'est vu bien entendu.
04:56On s'est vu Nicolas Tavernaud, et on se voit, sachez-le,
05:04pratiquement toutes les deux, trois semaines, trois semaines, un mois,
05:07parce qu'on s'aime beaucoup, et on parle de télévision ensemble,
05:10et il me donne sa vision, et je lui donne ma vision,
05:12et c'est vrai qu'on a parlé de ce qui allait se passer après,
05:15et tous les deux on parle, on s'en discute à peu près toutes les semaines, tous les deux.
05:18Donc c'est normal que je lui en parle, et que je lui dise comment il voit les choses.
05:22Sachez qu'aujourd'hui, la première étape, c'est le recours.
05:34Si vous avez des questions, demandez-les-moi,
05:36peut-être des questions que se posent les téléspectateurs,
05:38mais en tout cas, sachez, moi, ma priorité, et je le redis,
05:41c'est de conserver toutes les personnes qui travaillent à mes côtés,
05:45et donc tous les techniciens qui sont là,
05:48et donc c'est de continuer une émission quotidienne.
06:00Bien sûr, direct ou pas,
06:08peut-être avec un petit délai de quelques minutes,
06:11mais en tout cas, c'est de conserver.
06:19Toutes les personnes qui sont là,
06:21et qu'elles continuent à travailler avec moi,
06:23et qu'elles puissent se dire, il n'y a même pas eu...
06:31Voilà, de latence, et on va continuer ensemble,
06:34et qu'il n'y ait pas de problème pour trouver du travail ailleurs,
06:38parce que des quotidiennes en télé, il y en a peu.

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