• il y a 8 mois
Replay du 1er épisode des Cafés des réseaux Planif Territoires, croisant les regards des réseaux locaux Bretagne et Ile-de-France sur les enjeux de la sobriété foncière sur leur territoire. Avec la participation de l'Institut Paris Région et de l'Agence d'urbanisme Quimper-Cornouailles-Développement.

Retrouvez également l'actualité du réseau et les présentations des différents intervenants sur le site Planif Territoires :
https://www.planif-territoires.logement.gouv.fr/

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00:00:00 Bonjour à tous, bienvenue pour ce premier épisode des Cafés des réseaux locaux planif' territoire.
00:00:05 Je suis Roxane Joly, je suis en charge des réseaux de la planification et en particulier de ce réseau
00:00:12 planif' territoire au sein du bureau QG3 d'ADGLN, le bureau de la planification urbaine et rurale et
00:00:19 du cadre de vie, dont la responsable est ici, Annelie Bonnet de Rivière, avec nous en tant que
00:00:28 panéliste. Je remercie, j'en profite pour remercier tout de suite nos intervenants et
00:00:34 également Néoclis des territoires et contextes, Fanny Lebarbier et Céline Wardé pour l'organisation
00:00:42 de ce webinaire. On y reviendra, mais c'était une organisation conjointe entre nous à l'ADGLN,
00:00:48 Fanny et Céline, et puis bien sûr nos référents locaux Christelle Mauger et François Martin.
00:00:54 Alors on a un petit souci technique du côté de la Bretagne, ils sont vraiment très loin,
00:00:59 c'est pour ça. François Martin ainsi que Morgane Yanou qui interviendront en deuxième partie de
00:01:07 ce webinaire ont des petits soucis de connexion, donc ils vont nous rejoindre dans les minutes
00:01:10 qui arrivent. On va commencer sans doute. Voilà, donc c'est parti, je vois qu'on a atteint le
00:01:17 chiffre de 98, donc on va y aller. Vous avez été plus de 200 à vous inscrire pour ce webinaire
00:01:24 avec une source de représentation des collectivités et des services de l'État, mais aussi de bureaux
00:01:29 d'études, d'agences privées, d'agences d'urbanisme, d'associations et j'en passe. Finalement c'est un
00:01:36 peu à l'image des membres du réseau PlanifTerritoire, on retrouve une grande diversité
00:01:40 d'acteurs de la planification et c'est bien tout l'intérêt. Et en plus de cette diversité d'acteurs,
00:01:44 on a également une diversité de territoires qui ont été représentés, qui sont représentés
00:01:49 donc plutôt ruraux, plutôt urbains et également aussi l'outre-mer. Donc même si les problématiques
00:01:56 de l'outre-mer ne sont pas toujours identiques, totalement identiques à celles de l'Hexagone,
00:02:01 nous avons le plaisir d'avoir avec nous des représentants de Mayotte et de la Voix de
00:02:04 Loucq notamment. Donc c'est à souligner, on est content de les avoir avec nous. Preuve s'il en
00:02:10 est, s'il en est besoin, que le sujet de la sobriété foncière dans nos territoires intéresse
00:02:15 le plus grand nombre dans le domaine de la planification. Donc avant de rentrer dans le
00:02:20 vif du sujet, quelques informations et recommandations d'usage par rapport à l'utilisation
00:02:24 de la visio. Vu le nombre de participants, seuls les intervenants ont accès à leur micro et à
00:02:31 leur caméra. Mais afin de poser des questions, je vous invite à utiliser la boîte de dialogue,
00:02:36 la fonction questions réponses de Zoom. N'hésitez pas aussi à liker, à voter pour les questions
00:02:55 qui seraient posées et dont la réponse vous intéresse fortement. Ça nous permettra à l'issue
00:03:01 des interventions de sélectionner en priorité les questions qui auront eu le plus de suffrage.
00:03:05 Et enfin, je vous informe que ce webinaire est enregistré, ça nous permettra de le mettre en
00:03:10 ligne sur le site du réseau PlanifTerritoire afin qu'il puisse être revisionné ou visionné
00:03:15 par les personnes qui n'ont pas pu y assister aujourd'hui. Donc quelques mots sur ce nouveau
00:03:20 format du café des réseaux locaux PlanifTerritoire. Comme vous le savez sûrement, le réseau national
00:03:25 PlanifTerritoire est un réseau d'acteurs de la planification territoriale qui a vocation à
00:03:30 fédérer et rassembler les professionnels en charge de l'élaboration des PLUI et des SCOT,
00:03:35 de faciliter les échanges entre pairs et entre autres professionnels et de promouvoir les bonnes
00:03:40 pratiques. Il permet aussi de confronter ou plutôt de croiser les points de vue et les
00:03:45 expériences de ces différents acteurs et de différents territoires, tout ceci dans l'optique
00:03:49 d'outiller au mieux les collectivités en matière de planification. Donc on a évidemment des actions
00:03:55 au niveau national mais le réseau a aussi des déclinaisons locales, les réseaux locaux animés
00:04:00 par les services déconcentrés de l'État et c'est tout l'objet justement de ce nouveau format que
00:04:04 nous vous proposons, le café des réseaux locaux. Donc ce webinaire, comme je l'ai mentionné au
00:04:09 début, a été co-organisé avec deux référents locaux, donc Christelle Mauger pour le réseau
00:04:15 Île-de-France qui est déjà parmi nous et François Martin pour le réseau Bretagne qui est en train de
00:04:21 résoudre les difficultés techniques et de nous rejoindre. Donc je les remercie chaleureusement
00:04:25 de se prêter à cet exercice inédit et d'avoir préparé avec autant d'implication cette
00:04:30 intervention, ainsi que bien sûr leurs invités, Gianluca Marsili et Morgane Yannou. Je les laisserai
00:04:39 se présenter, Christelle et François allaient présenter. L'objectif de ce café des réseaux locaux
00:04:45 c'est d'en faire un format qui soit court et convivial, plutôt le vendredi en début d'après-midi,
00:04:49 de mettre en lumière, valoriser et capitaliser les actions des réseaux locaux mais aussi de
00:04:54 croiser les approches territoriales puisque comme on peut s'en douter on ne procède pas de la même
00:04:59 manière en Ile-de-France et en Bretagne et encore pas de la même manière dans d'autres régions.
00:05:04 Donc croiser ce regard locaux c'est aussi une manière de montrer comment les politiques
00:05:08 publiques nationales peuvent se décliner sur les territoires et y faire sens, c'est quelque
00:05:14 chose qui peut parfois poser question, le cadre national, comment on l'applique au territoire,
00:05:18 ben là c'est l'occasion justement de voir comment on se saisit de ces politiques nationales. Et on
00:05:24 l'espère, ce premier webinaire est le premier d'une série sur le même format mais qui pourra
00:05:31 aborder d'autres sujets que celui qu'on vous propose aujourd'hui qui est celui de la sobriété
00:05:36 foncière. Donc aujourd'hui sobriété foncière, évidemment un sujet hautement d'actualité,
00:05:42 c'est vrai pour la planification en général mais encore plus dans le contexte d'Objective-Zone et
00:05:49 sobriété foncière qu'on connaît actuellement, on ne peut plus le faire sans les autres, sans les
00:05:54 autres acteurs, si tant est qu'on ait pu le faire un jour en urbanisme, mais là on a réellement
00:05:59 besoin de coopération, de multiples compétences mais aussi d'une diversité de profils pour aborder
00:06:05 ces questions. Et justement les interventions de François et Christelle visent à illustrer
00:06:11 ces coopérations, montrer que travailler avec les autres relève d'une habitude de travail et c'est
00:06:18 quelque chose qui se construit et d'ailleurs pas en ajout mais que finalement dès l'initiation même
00:06:23 d'un réseau local, même petit, même très modeste, on commence déjà à avoir les retombées positives
00:06:28 de travailler ensemble. En Ile-de-France, en Bretagne, on a deux manières d'aborder les
00:06:33 questions de sobriété foncière, deux manières différentes puisque ce sont des territoires
00:06:37 différents avec des acteurs différents, des dynamiques, des enjeux et des ambitions différents
00:06:41 et justement c'est ce qu'on va voir lors de ce webinaire. Je n'en dis pas plus,
00:06:47 Christelle et François sont les plus à même de parler de leur expérience locale mais avant de
00:06:53 leur donner la parole pour ce webinaire qui est avant tout le leur, quelques mots sur leur parcours
00:06:58 professionnel de manière à mieux les connaître et à montrer aussi qu'il n'y a pas un profil type
00:07:02 pour animer un réseau local ou pour faire de la planification. Donc naturellement je vais commencer
00:07:07 par Christelle. Donc Christelle, avant de rejoindre les services de l'État, tu as passé 17 années en
00:07:14 collectivité à l'échelon intercommunal et communal, principalement dans le domaine de l'aménagement
00:07:19 du territoire et du urbanisme et c'est justement riche de cette expérience que tu as intégré en
00:07:24 2021 le département planification et territoire de la direction régionale et interdépartementale
00:07:30 de l'environnement, de l'aménagement et des transports d'Ile-de-France. Je reprends mon
00:07:34 sou. Et outre l'animation du réseau planif territoire Ile-de-France, tu as évidemment
00:07:40 bien d'autres missions dont les quelques que je vais citer ici. Tu participes aux travaux
00:07:46 d'élaboration et de suivi du schéma directeur de la région Ile-de-France, tu fournis un appui
00:07:50 juridique aux services départementaux pour les sujets liés à la planification, tu contribues
00:07:55 aussi à l'élaboration d'outils visant à assurer la meilleure déclinaison possible des politiques
00:08:00 publiques à enjeu dans les pays de l'UI et scot-franciliens et tu appuies les collectivités
00:08:04 dans l'exercice de leurs missions liées à la publicité extérieure. Voilà pour n'en citer que
00:08:09 quelques-unes, pas besoin de souligner que tes semaines doivent être bien remplies, on apprécie
00:08:14 d'autant plus ta présence aujourd'hui avec nous. Et François, qui n'est pas encore arrivé mais je
00:08:22 vais quand même présenter sa petite biblio. François, lui, il a commencé son parcours
00:08:27 professionnel en tant qu'architecte des PLG, diplômé par le gouvernement en 1984, et suite à
00:08:36 dix ans de pratique libérale dans la région nantaise, il est devenu architecte urbaniste de
00:08:41 l'État en 1994. Et on peut dire que les services déconcentrés, il les connaît bien puisque ça fait
00:08:49 trente ans qu'il les pratique, il a vécu aussi toutes les évolutions des missions de ces services
00:08:54 déconcentrés. Et pendant ces trente ans, il a notamment travaillé en Bretagne et aussi en
00:09:00 Normandie, et c'est finalement à la DTTM du Finistère qu'il pratique depuis 25 ans ses activités
00:09:13 dans l'aménagement et dans l'urbanisme. Et évidemment, en plus d'avoir été coordinateur
00:09:17 du club PLU Bretagne puis de son successeur, le réseau planif territoire Bretagne, il est aussi
00:09:23 chef de la mission transversale stratégie territoriale depuis quinze ans et administrateur
00:09:27 de trois agences d'urbanisme du CAU. Et puis c'est dommage qu'il ne puisse pas encore l'entendre,
00:09:33 mais il aura bientôt une nouvelle casquette, je ne crois qu'il ne puisse pas m'entendre dire
00:09:39 ce que je vais dire plutôt, donc il aura bientôt une nouvelle casquette. Je comptais lui laisser
00:09:44 dire deux mots à ce sujet, puisqu'après une carrière bien remplie, à notre grand désespoir,
00:09:48 nous, planif territoire, il va prochainement affronter les chemins inconnus de la retraite,
00:09:54 mais bon, on va encore profiter de son expérience et de ses compétences pendant quelques mois,
00:09:59 en espérant qu'il arrive définitivement à nous rejoindre aujourd'hui. Voilà, il aura peut-être
00:10:04 l'occasion de dire quelques mots sur ça. Donc sans plus tarder, je vais donc laisser la parole
00:10:14 tout d'abord à Christelle et à son invité qui va nous parler des outils mobilisés par le réseau
00:10:19 Île-de-France pour répondre aux enjeux de la sobriété foncière sur son territoire. Et ensuite,
00:10:23 j'espère bien que François et son invité pourront également nous évoquer leur sujet,
00:10:30 qui est la coopération des acteurs bretons pour faire face au défi de la sobriété foncière.
00:10:34 Et quant à moi, je vais mettre temporairement, mais avec grand plaisir, dans la peau d'un
00:10:38 participant à ce webinaire et je vais écouter vos échanges avec grand intérêt. Je rappelle
00:10:44 à nos participants d'utiliser s'ils le souhaitent la fonction QR de Zoom pour poser leurs questions,
00:10:50 et on en prendra quelques-unes à l'issue des présentations. Voilà, Christelle,
00:10:54 la parole est à toi et à ton invité. Et voilà. Merci beaucoup Roxane pour cette introduction
00:11:02 et cette présentation. Je vais partager mon écran pour intervenir sur le réseau
00:11:09 Planification Île-de-France. Est-ce que vous pouvez confirmer que vous le voyez bien ? Ça
00:11:17 fonctionne ? Oui. Donc je voulais vous parler d'abord de notre réseau Planif Territoire
00:11:24 Île-de-France avant effectivement d'approfondir sur les travaux qu'il a menés, notamment sur le
00:11:28 sujet de la sobriété foncière. Donc on est sur un réseau régional qui a été créé en 2020 et qui
00:11:36 est donc piloté par l'Adriat, plus particulièrement par le service aménagement durable de l'Adriat.
00:11:42 Et quand on a monté ce réseau, on ne l'a pas fait tout seul au sein du service aménagement
00:11:47 durable. On s'est appuyé sur une équipe d'appui, justement, un certain nombre de participants
00:11:53 volontaires pour nous aider à monter ce réseau, notamment l'Institut Paris Région, le CEREMA,
00:11:58 mais aussi des collectivités et puis des partenaires des services de l'État. Et donc on
00:12:04 a brainstormé pour voir quel pouvait être le format qui était le mieux à même de répondre
00:12:08 aux attentes. Et on consulte encore aujourd'hui l'équipe d'appui sur l'organisation des rencontres,
00:12:15 le choix des thématiques, des intervenants, etc. Donc on est vraiment dans l'idée d'une
00:12:19 co-élaboration pour le fonctionnement de ce réseau. Alors à qui il s'adresse ? Alors ce réseau avant
00:12:27 il s'appelait Club PLUI, donc il s'adressait principalement aux agents des collectivités
00:12:34 dans les structures intercommunales et aussi aux agents de l'État, mais il s'est progressivement
00:12:39 élargi à mesure qu'il s'est développé le réseau national et qu'il est devenu planif'territoire.
00:12:44 Donc on s'adresse bien sûr aux intercommunalités, mais aussi aux communes. Et puis à toute la
00:12:50 chaîne d'acteurs qui va travailler dans le domaine de la planification, donc les structures
00:12:53 portes de SCOT, les agences d'urbanisme, toutes les structures qui vont appuyer les collectivités
00:12:59 dans ces travaux-là, donc les bureaux, les buts de réo d'études notamment. Et puis bien sûr à nos
00:13:04 collègues des agents de l'État et notamment ceux qui accompagnent les collectivités au quotidien
00:13:09 dans l'élaboration de leurs documents d'urbanisme, notamment dans les services départementaux. Donc
00:13:15 voilà sur la vocation de ce réseau, c'est vraiment l'idée de s'informer, d'échanger, de partager.
00:13:23 Voilà ce qui est vraiment important pour nous, c'est les retours d'expérience à toutes les
00:13:28 phases de l'élaboration de la vie d'un document d'urbanisme. On laisse beaucoup la parole aux
00:13:33 collectivités dans les rencontres qu'on organise parce que c'est important qu'on puisse avoir
00:13:38 justement ce rétexte en plus de ce qu'on peut faire par ailleurs, notamment la partie éclairage
00:13:43 juridique. Donc concrètement comment ça se traduit en Île-de-France ce réseau planif-territoire ? On
00:13:50 organise deux rencontres annuelles qu'on fait en présentiel parce qu'on aime bien aussi avoir ces
00:13:57 temps d'échange informels sur le matin, sur le temps du midi, qui permettent aux personnes qui
00:14:03 viennent de différents territoires d'échanger sur des temps qui ne sont pas forcément des temps
00:14:08 de réunion en pleinière. Donc on organise ça en présentiel sur Paris et puis on a généralement
00:14:15 une thématique qui est vraiment le fil directeur de la rencontre. Alors j'ai mis là sur la slide
00:14:21 les thématiques des dernières rencontres. La dernière qu'on a faite était au mois de décembre
00:14:27 et on a vraiment beaucoup traité le sujet des risques naturels et comment on pouvait traiter
00:14:34 ce sujet dans les documents de planification à toutes les échelles de la planification,
00:14:38 du PLU au PLI, on passe par le SCOT, mais on a aussi traité d'autres sujets. On avait parlé
00:14:44 patrimoine à la rencontre précédente, transition énergétique encore avant, etc. Donc on brasse
00:14:50 un certain nombre de sujets parfois liés à l'actualité, notamment les risques naturels.
00:14:55 On avait aussi accès parce qu'on avait la stratégie locale du risque d'inondation qui
00:15:00 venait d'être mise en place. On s'était appuyé sur cette actualité pour monter le programme de
00:15:07 la journée. Et voilà, petite info pour ceux que ça intéresse, la prochaine rencontre du réseau
00:15:12 planif territorial de France, elle est déjà calée. Ce sera le 3 juin 2024 sur le thème de la santé.
00:15:17 Entre ces deux rencontres annuelles, on transmet aussi une lettre d'information où on va
00:15:25 revenir un peu sur l'actualité de la planification francilienne. On va aussi avoir des points
00:15:33 d'approfondissement sur le sujet qu'on a traité à la précédente rencontre. On va pouvoir mettre
00:15:36 peut-être plus des articles de fond, des liens vers des comptes rendus de réunion,
00:15:43 vers des replay de webinaire, etc. Et puis on a aussi cet espace partagé sur la plateforme
00:15:49 Osmos qui nous permet tout au long de l'année de venir échanger, partager des ressources,
00:15:55 partager des informations. Donc voilà, pour être membre de ce groupe Osmos, il suffit de
00:16:00 nous adresser un mail. J'ai remis l'adresse en dessous, on pourra vous la communiquer.
00:16:05 On peut vous transmettre toutes les infos. Vous n'avez pas besoin d'être membre du réseau pour
00:16:11 avoir accès à nos ressources. On partage toutes les présentations et les comptes rendus synthétiques
00:16:17 des réunions sur le site internet de Planifions nos Territoires. Donc on a un espace pour l'Île
00:16:23 de France et donc vous retrouvez toutes les infos sur l'espace internet. Donc on va plus
00:16:29 parler maintenant du sujet qui nous réunit aujourd'hui qui est la sobriété foncière,
00:16:33 mais avant de vous présenter un peu ce sur quoi on a travaillé, notamment à l'occasion d'une
00:16:38 journée au mois d'avril 2022, juste quand même vous redire quelques mots du contexte francilien,
00:16:45 parce qu'on a un territoire qui est un peu spécifique en matière de consommation d'ENAF.
00:16:52 On a une consommation brute d'espaces naturels, agricoles et forestiers qui diminue globalement
00:16:59 depuis les années 2000 et qui est relativement maîtrisée. Ça correspond à peu près à 880
00:17:06 hectares par an sur la base du MOSS. Le MOSS c'est le mode d'occupation des sols, j'en dirai un mot
00:17:11 juste après. Donc 884 hectares par an précisément sur la période 2012-2021 et en fait l'Île de
00:17:19 France elle consomme très peu par rapport au reste du territoire, on est à 4% de la consommation
00:17:25 nationale brute d'espaces naturels, agricoles et forestiers alors même que l'Île de France
00:17:29 représente 20% de l'accroissement de la population et 53% de celui des emplois.
00:17:36 L'autre particularité de l'Île de France c'est qu'on a une consommation ENAF qui est
00:17:43 relativement équilibrée entre le logement et l'activité puisqu'on est à 49% pour l'activité
00:17:50 et 39% pour l'habitat alors que les ratios sont plus de l'ordre de 25% et de 67% au niveau
00:17:57 national. Donc au niveau au niveau national on a une consommation qui est plus axée logement
00:18:03 alors qu'elle est plus mixte sur le territoire francilien. Autre particularité, un taux de
00:18:10 renouvellement urbain qui est beaucoup plus élevé qu'au plan national mais pour autant il est très
00:18:15 contrasté. Juste pour ceux qui ne connaîtraient pas la définition du taux de renouvellement urbain,
00:18:21 c'est vraiment le rapport entre les mètres carrés de surface de plancher qui sont mis en chantier
00:18:26 dans la tâche urbaine par rapport au total des surfaces de plancher qui sont mises en chantier.
00:18:30 Et donc on vous a remis les deux cartographies où on voit qu'effectivement on a un taux de
00:18:35 renouvellement qui est très très important dans le centre de l'île de France au niveau du territoire
00:18:40 de la métropole du Grand Paris mais qui peut être un peu plus contrasté sur le reste du territoire.
00:18:45 Donc on a quand même des vrais enjeux de préservation de certains espaces et de
00:18:50 renaturation de la zone dense donc il y a un vrai enjeu aussi à venir prendre en compte ces sujets
00:18:57 de sobriété foncière à l'échelle de l'île de France. Et donc on a une trajectoire ZAN,
00:19:04 zéro artificialisation net, qui est déclinée dans un document qui là aussi est spécifique à
00:19:10 l'île de France qui est le schéma directeur de la région île de France et donc ce schéma est en
00:19:14 cours de révision. Il a été arrêté au mois de juillet, juillet dernier, et là les travaux se
00:19:20 poursuivent. Et puis dernier point un petit peu spécifique aussi à l'île de France mais qui rend
00:19:26 aussi l'existence de ce réseau peut-être encore plus importante, c'est qu'on a une planification
00:19:30 urbaine qui est bien ancrée mais qui n'est pas encore suffisamment intercommunale. On a plus de
00:19:39 plus de 1000 communes qui restent couvertes par des PLU et pas par des PLUI. On a un nombre de
00:19:46 SCOT qui progresse mais qui reste encore assez modéré par rapport à ce qu'on peut retrouver sur
00:19:52 d'autres territoires. Donc il y a cette idée de venir aussi encourager et développer la
00:19:56 planification intercommunale à l'échelle de l'île de France. On a travaillé sur ce sujet
00:20:06 la sobriété foncière dans le cadre du réseau notamment à l'occasion d'une rencontre qui était
00:20:11 dédiée aux ânes et qui s'était déroulée en avril 2022. Ce qui nous paraît important aussi à
00:20:18 chacune de ces rencontres avant de laisser la parole au territoire, avant de faire des retours
00:20:23 d'expérience et aussi peut-être venir un peu expliciter les textes. Donc on avait profité
00:20:28 pour venir décrypter avec l'aide des services du ministère la loi climat et résilience qui
00:20:34 était parue il y a quelques mois avec ces deux étapes de la trajectoire. La première qui visait
00:20:39 vraiment à maîtriser l'étalement urbain et la deuxième étape de la trajectoire avec cette
00:20:44 volonté de venir protéger les sols vivants et notamment dans les espaces déjà urbanisés. On
00:20:50 avait essayé d'expliciter le mécanisme du calcul de l'artificialisation nette d'un territoire avec
00:20:56 la déduction des surfaces nouvellement désartificialisées par rapport aux surfaces
00:21:01 nouvellement artificialisées. Donc effectivement il y a ce côté aussi pédagogique où on explique,
00:21:07 on vient représenter l'articulation entre les objectifs nationaux, le niveau régional,
00:21:12 les SCOT et les PLU avec encore cette spécificité francilienne puisque le ZRIV n'est pas
00:21:19 concerné par l'obligation de cette trajectoire de réduction de -50% pour la première décennie.
00:21:27 Donc le réseau c'est aussi ça, c'est revenir sur les textes, aider au décryptage et puis échanger,
00:21:33 juste pour illustrer un petit peu, je vous ai mis en carte sur la slide quelques-uns des échanges
00:21:38 qu'on avait eus sur ce sujet, c'était comment est-ce qu'on peut s'emparer de ce sujet et comment
00:21:46 on peut traduire les objectifs de la loi climat dans un PLU qui est encore en cours alors même
00:21:50 que le ZRIV n'est pas approuvé, alors même que le chantier des SCOT n'est pas engagé. Donc on avait
00:21:56 eu tout un tas d'échanges sur comment on peut anticiper ou pas sur cette trajectoire et on avait
00:22:02 notamment attiré l'attention sur quelques points de vigilance, notamment sur le fait que certaines
00:22:07 mesures de la loi climat et résilience étaient quand même d'application immédiate. Et puis
00:22:14 cette journée c'était aussi l'occasion de représenter des outils et là encore l'avantage
00:22:18 d'avoir un réseau local c'est qu'on peut du coup développer sur les points qui sont spécifiques à
00:22:23 l'île de France et donc on a des outils spécifiques sur notre région notamment le mode d'occupation
00:22:28 des sols qui est la référence pour notre territoire. Donc on avait présenté les
00:22:35 différences entre ce MOSS et puis les fichiers fonciers qui sont utilisés par ailleurs et qui
00:22:39 ont chacun des avantages un petit peu différents mais pour nous le MOSS c'est vraiment l'outil
00:22:46 de référence et qui est vraiment un outil très précieux de suivi de la consommation d'espace.
00:22:53 Et échanger dans le cadre de ce réseau c'est aussi revenir sur nos outils, sur la façon dont
00:22:58 ils peuvent être exploités, la façon dont ils vont venir aussi s'articuler avec d'autres outils
00:23:04 notamment l'OCSGE qui va permettre de suivre l'artificialisation donc on avait eu un certain
00:23:10 nombre d'échanges sur ces outils. Et puis surtout, et c'est peut-être ce qui va vous intéresser le
00:23:17 plus, on a aussi mené des travaux en lien avec l'IPR et le CREMA donc il y a des études qui ont
00:23:24 été menées et le réseau Planif c'est l'occasion de venir partager et de venir échanger sur ces
00:23:32 études. Donc on va vous en dire quelques mots, je vais juste laisser la parole dans une seconde à
00:23:37 monsieur Marzi qui vous présentera l'étude sur la façon dont ont été repérées les potentiels de
00:23:43 densification à partir des PLU et des données foncières et puis on dira aussi quelques mots
00:23:48 des retours des territoires qui ont été menés sur quelques expériences. Donc je vais tout de
00:23:54 suite départager mon écran pour laisser la parole à Guillaume-Luca Marzi de l'Institut Paris Région.
00:24:00 Merci Christelle, merci pour cette invitation. Je remplace exceptionnellement mon collègue Damien
00:24:11 Delaville qui était présent lors de la rencontre consacrée aux années 2022 et moi je suis chef de
00:24:22 projet SIGE, géographe un peu à l'origine et je travaille au sein du département d'urbanisme et
00:24:32 aménagement du territoire de l'Institut Paris Région. Je m'occupe de diagnostics foncières
00:24:37 pour les collectivités, je suis également responsable du suivi des opérations d'aménagement
00:24:44 en région Île-de-France et récemment je me suis occupé aussi de travaux par exemple l'impact
00:24:50 spatial des data centers en Île-de-France. Je vais vous faire du coup un partage d'écran.
00:24:59 Est-ce que c'est bon pour vous ?
00:25:03 Ok, donc en 2019 l'Institut Paris Région a élaboré une méthodologie qui permet d'effectuer
00:25:17 un diagnostic foncier sur une commune ou un groupement de communes en utilisant les
00:25:24 règlements d'urbanisme en vigueur ainsi que les données foncières disponibles. Donc l'objectif
00:25:30 principal de cette méthode était de repérer les parcelles présentant le plus grand potentiel
00:25:36 de mutation et de quantifier cette mutabilité. La présentation est divisée en deux parties,
00:25:46 première partie plutôt méthode, la deuxième sur un peu un retour des expériences avec les
00:25:54 collectivités, en particulier celle avec Valais-Soudour en Paris. Dans notre démarche,
00:26:01 donc visant à récupérer les potentiels de densification, il était crucial de bien
00:26:06 comprendre les règlements de construction du logement et d'avoir aussi une vision claire
00:26:09 des projets en cours sur le territoire. Pour cela, nous nous appuyons sur trois sources
00:26:16 principales de connaissances, ce que vous voyez dans le slide, donc les PLU et à l'occasion aussi
00:26:22 les plans loco-durbanisme intercommunal qui nous permettent de localiser des secteurs propices à
00:26:28 la construction de logement. Ces documents, comme vous le savez bien, définissent également des
00:26:34 règles préférentielles d'implantation de bâtiments et des gabarits maximums pour les
00:26:39 constructions. De plus, dans notre outil, nous cartographions aussi les contraintes de construction
00:26:47 telles que les espaces remarquables, les espaces boisées classées, le bâtiment architectural et
00:26:54 autres types d'objets spatials. Par la suite, nous exploitons aussi les données des fichiers fonciers
00:27:03 qui comprennent des informations foncières et mobilières déclarées aux impôts. Cela nous
00:27:07 permet d'obtenir des informations précieuses, notamment sur l'occupation actuelle des parcelles,
00:27:14 les surfaces de planchers disponibles, mais aussi l'âge des bâtiments et les typologies
00:27:20 du propriétaire. En partie finale, on va croiser tout ça avec les informations provenant des
00:27:28 permis de construire enregistrés dans la base de données citadelle. Cela nous donne une vision
00:27:34 claire sur tous les secteurs qui vont se transformer à court terme. Avant de débuter le travail,
00:27:44 la phase d'analyse, la partie qui demande plus de temps et qui représente une contrainte à
00:27:55 l'exploitation de ce modèle d'analyse, c'est celle de la préparation des données en entrée. D'une
00:28:02 part, il y a la traduction des règles des différents zonages dans un tableau Excel. D'autre
00:28:08 part, il y a aussi la construction du référentiel parcellaire qui se fait dans les outils SIG,
00:28:16 notamment dans ces travaux de préparation de construction de références parcellaires. Par
00:28:25 exemple, il y a la partie de distinguo des différents limites parcellaires, par exemple,
00:28:34 entre les limites de rue, les limites de fonds de parcelles, les limites latérales. Ces éléments
00:28:40 vont nous permettre d'attribuer le bon type de retrait aux parcelles. Pour entrer dans le vif du
00:28:48 sujet, sous la méthodologie d'analyse, si l'objectif principal a été de déterminer à partir des
00:28:55 PLU et des fichiers fonciers les parcelles sous ces types de mutés en vue de la construction
00:29:01 de logements, ce qu'on va faire c'est que nous allons... Pour chaque secteur du PLU, nous
00:29:16 examinons attentivement les règles dirigissant la construction, telles que par exemple le gabarit
00:29:22 maximal, la hauteur, le nombre d'étages, afin de déterminer les possibilités de construction
00:29:28 sur chaque parcelle. Donc, vous voyez bien ce process qui permet d'aller des zonages jusqu'à
00:29:40 atterrir sous les parcelles. Grâce à ces règles et au quasiment que nous avons fait, nous
00:29:52 identifions les parcelles présentant les conditions les plus favorables à une mutation dans le diffus,
00:29:56 en mettant l'accent sur les constructions anciennes et les propriétés surtout détenues par des
00:30:03 personnes physiques et morales. Pour ces parcelles sélectionnées, nous calculons aussi le potentiel
00:30:10 de constructible, c'est-à-dire la surface de plancher disponible pour la construction de
00:30:15 logements. Nous comparons ensuite ce potentiel aux surfaces et aux usages existants obtenus
00:30:25 grâce aux informations des fichiers fonciers. À quel moment on dit qu'une parcelle est mutable ?
00:30:35 Donc, on la considère avec une forte probabilité de muter si son potentiel de constructibilité est
00:30:43 significativement supérieur à la surface existante, avec surtout un rapport supérieur de 1 à 4.
00:30:51 Pour chacune de ces parcelles, nous calculons le nombre hypothétique de logements pouvant être
00:31:01 créés en utilisant comme référence un logement moyen de 70 mètres carrés. En suivant cette
00:31:10 méthode étape par étape, nous sommes en mesure d'identifier précisément les parcelles présentes
00:31:16 sur le territoire avec un fort potentiel de mutation, surtout pour la construction d'oles
00:31:24 diffuses. Ce process qui au début était effectué de manière un peu manuelle, aujourd'hui a été
00:31:34 complètement automatisé. Donc, si on voulait faire une sorte de répartition de l'emploi temps qu'on
00:31:43 y dédie, aujourd'hui on pourrait estimer que 70-80% du temps est dédié à la préparation des données
00:31:52 en entrée et 20% à la partie analytique et donc à la traduction des variables en résultats qui
00:32:00 amènent à générer le nombre de logements à la parcelle. Donc, un travail qui reste aujourd'hui
00:32:09 très complexe mais qui peut être réutilisé sur n'importe quel territoire parce que si le
00:32:21 territoire est doté d'un document d'urbanisme et a à disposition les fichiers fonciers,
00:32:29 en croisant ces deux éléments avec bien évidemment une expertise importante sous la
00:32:36 partie d'interprétation des règles, nous pouvons après appliquer le modèle sur n'importe quel
00:32:42 territoire en France. Comme je vous disais, le tout premier travail a été réalisé en 2019,
00:32:53 le commanditaire était toujours l'établissement public territorial de Valais-Sud-Gaune-Paris et
00:33:01 comme vous pouvez le voir via le slide, la restitution des informations qui ont été produites
00:33:14 dans l'analyse sont restituées à l'ILO. Donc, ce qu'on va identifier d'un point de vue
00:33:20 cartographique c'est surtout le potentiel de densification des ILO, ce qui est déjà très
00:33:26 intéressant avec des ILO qui sont faiblement ou fortement densifiables. Après, on peut aller voir
00:33:33 avec plus de précision les logements potentiels pour chaque parcelle qu'on indique avec des petits
00:33:41 points, avec des tailles qui peuvent varier de 5 logements, de 6 à 50 et voir parfois à plus de
00:33:48 5 ans de logement. On affiche bien évidemment toujours les périmètres de projet pour aller se
00:33:56 concentrer surtout sur les opérations possibles dans le tissu diffus. Donc, dans le tableau,
00:34:02 vous avez un peu une historique de ce que nous avait demandé par le commanditaire qui était
00:34:10 un peu le suivi de la construction de logements et surtout sur le rapport qu'il y avait entre la
00:34:15 construction dans le diffus et toutes les programmations à l'intérieur des périmètres
00:34:19 de projet. Et dans le dernier tableau, les logements potentiels pour chaque typologie de secteur.
00:34:30 Pour conclure, notre dernier travail qui est remonté il y a quelques mois dans lequel nous
00:34:40 avons mené quasi la même typologie d'exercice mais cette fois avec un zonage qui était harmonisé
00:34:48 à l'intérieur du nouveau document d'urbanisme de Valais-Sud, donc avec des zonages intercommunaux
00:34:57 cette fois mais qui parfois présentaient bien évidemment des exceptions sur des communes.
00:35:03 Donc, les résultats étaient toujours très appréciés par le commanditaire d'un point de vue de réalité
00:35:18 plutôt. Après, bien évidemment, parfois il y a quelques erreurs mais comme dans le cas de Clamart,
00:35:26 on peut bien voir que la plupart du potentiel de densification se situe sur l'axe qui va du
00:35:33 centre-ville de Clamart qui est la zone au centre ici jusqu'à la partie nord qui est la gare,
00:35:41 donc les deux axes un peu structurants de la partie nord de la ville, avenue Georges-Jaurès et rue
00:35:50 Victor Hugo et qui sont un peu l'axe du tissu collectif dans la zone U2 du PLUI. Et donc là,
00:35:59 ça situe la plupart du potentiel de densification. Le reste du territoire, bien évidemment, étant la
00:36:06 plupart recouvert par une partie de forêt et de tissus pavillonnaires, ne montre pas des points
00:36:15 de potentialité. À cause aussi, après, bien évidemment, d'une partie des règles qui ont
00:36:25 été élaborées dans le cadre du PLUI qui sont parfois très restrictives dans certains tissus.
00:36:32 Donc, je vous renvoie aussi à quelques références de l'Institut avec des notes rapides à la fois
00:36:42 sur les questions de densification, sur le souillage d'usines et aussi un rapport d'études
00:36:46 qui a été produit récemment sur le sort et le sort de l'habitat individuel en Ile-de-France.
00:36:52 Je pourrais vous poster et vous partager mon adresse mail et également celui de Damien
00:36:59 de la Ville dans le chat. Et après, je n'hésiterai pas à prendre toutes vos questions sur le modèle
00:37:06 et sur, bien évidemment, les contributions que l'Institut peut amener à ce genre de réflexion.
00:37:13 Merci.
00:37:15 Merci beaucoup, tiens le cas. Je vais prendre la suite pour parler un petit peu du pendant de la
00:37:27 densification qui est la renaturation puisque du coup ça fait aussi partie des sujets sur
00:37:33 lesquels le réseau Planif Territoire Ile-de-France a travaillé. J'ai repartagé mon écran, n'hésitez
00:37:40 pas à crier si vous ne le voyez pas. Donc, on a travaillé, enfin le CREMA surtout, a travaillé
00:37:46 sur ce sujet du coup de la renaturation et a mis en place une méthode pour identifier ces
00:37:54 potentiels de renaturation qu'elle a ensuite mis en application sur un territoire qui est le même
00:37:59 que celui qui a été évoqué de Valais-Sud-Grand-Paris avec l'idée que ces données puissent toutes à
00:38:05 terme être intégrées dans le document d'urbanisme en cours d'élaboration. Donc, le CREMA n'est pas
00:38:13 là pour présenter son étude, j'en dis quelques mots mais je vous retrouverai sur toutes les
00:38:18 ressources à la fin de la présentation pour pouvoir creuser le sujet s'il vous intéresse. Donc,
00:38:25 on est sur une méthode qui vient croiser trois volets. Le premier volet c'est celui de la qualité
00:38:32 des sols pour ensuite pouvoir identifier selon ceux qui vont vraiment avoir cette capacité de
00:38:39 venir remplir potentiellement des fonctions qui sont exercées par un sol naturel et puis ensuite
00:38:47 on va effectivement définir ceux qui sont à l'espace qui sont à renaturer en priorité en
00:38:56 s'appuyant sur des critères comme l'épaisseur de sol, etc. Le deuxième volet, ça va plutôt être
00:39:01 le volet enjeux et donc là on va venir hiérarchiser les espaces mais en fonction d'enjeux qui sont
00:39:09 divers, qui vont être liés aux risques d'inondation, aux effets d'îlots de chaleur urbain, à la
00:39:13 biodiversité. On va aussi regarder si on est dans des secteurs qui sont plus ou moins carencés en
00:39:19 espaces verts, etc. Donc, on va vraiment venir croiser cette notion-là à la fois qualité des
00:39:24 sols et enjeux. Et puis, le troisième volet c'est effectivement quelle est la capacité de ces
00:39:29 espaces à muter. Donc, on va venir définir des critères de mutabilité en s'appuyant à la fois
00:39:36 sur le zonage PLU, sur le nombre et la typologie des propriétaires, le coefficient d'occupation
00:39:42 des sols, etc. avec d'autres critères annexes qui vont notamment être par exemple la vacance
00:39:49 ou la superficie. Donc là, on retrouve notre cartographie du territoire Valais-Sud-Grand-Paris
00:39:56 où on vient voir ces espaces prioritaires qui ont été identifiés. Donc ici, sur la carte,
00:40:02 il représente 12% du territoire et on est sur des espaces qui vont être globalement des espaces
00:40:09 de type stade ou gymnase ou des établissements d'enseignement, de santé, aussi des parcs ou des
00:40:15 espaces qui sont relativement peu arborés, des parkings très grands ou des zones commerciales,
00:40:21 etc. On a cette donnée renaturation qu'on va ensuite pouvoir intégrer dans son document de
00:40:30 planification. Voilà pour les deux études que je voulais vous présenter, mais ce que je vous
00:40:38 disais aussi tout à l'heure, c'est que ce qui est important pour nous, c'est aussi de laisser la
00:40:42 parole au territoire et puis de pouvoir les laisser aussi partager leur retour d'expérience. Et sur
00:40:49 ces sujets, Zan, sobriété foncière, à l'occasion d'une rencontre du club PLUI à cette époque,
00:40:59 la Comité d'agglomération 51 en Yvelines était venue présenter ses travaux sur les outils qu'elle
00:41:07 avait déployés dans son document d'urbanisme pour protéger les espaces naturels, agricoles et
00:41:12 forestiers et notamment le coefficient de pleine terre qui avait été mis en place. Donc je vous
00:41:17 présenterai rapidement, mais vous pourrez le retrouver dans le document d'urbanisme, avec,
00:41:22 en fonction des secteurs, des sous-secteurs du territoire, un pourcentage total minimum
00:41:28 d'espaces végétalisés qui va être défini et puis qui va se répartir entre un pourcentage minimum
00:41:35 d'espaces végétalisés en pleine terre et puis un pourcentage minimum d'autres espaces végétalisés,
00:41:42 donc c'est ce qu'on appelle les espaces végétalisés qui sont complémentaires à la pleine
00:41:46 terre, qui vont avoir des qualités différentes et donc un coefficient modérateur est appliqué en
00:41:53 fonction de la qualité de ces espaces végétalisés complémentaires. Donc voilà, on le voit sur le
00:41:58 petit croquis, je ne sais pas si ça s'affiche bien chez vous, mais pour le surplomb on va être
00:42:03 sur un coefficient de 0,8, pour les dalles végétalisées un coefficient de 0,6, voilà,
00:42:08 terrasses et murs végétalisés 0,2, etc. Donc voilà, un outil assez complet, mais surtout ce
00:42:14 qui était intéressant c'est qu'on avait eu ce retour d'expérience de l'établissement,
00:42:19 enfin de la comité d'agglomération sur cet outil-là et en toute transparence elle avait
00:42:24 évoqué la difficulté qu'avaient parfois eu les services instructeurs à utiliser cet outil,
00:42:32 en tout cas la nécessité de les sensibiliser parce qu'on voit que c'est quand même complexe
00:42:36 entre les règles de répartition et les coefficients modérateurs, donc voilà,
00:42:40 la nécessité de mettre en place des outils pour aider au calcul au moment de l'instruction et puis
00:42:45 aussi comme toute règle il y a parfois des effets pervers et sur celle-ci ça a été un détournement
00:42:50 ponctuel de la règle lors des remembrements fonciers, mais ça reste un outil qui a apporté
00:42:57 une réponse au moins partielle aux impositions qui étaient poursuivies par la collectivité en
00:43:01 matière de préservation de nature en ville. Autre témoignage qui a été apporté dans le
00:43:11 cadre des travaux du réseau planif territoire, alors là on sort de l'île de France puisqu'on
00:43:15 part dans l'agglomération Messines, mais je voulais dire en introduction on a encore peu
00:43:22 de scots sur le territoire francilien et on aime aussi venir se nourrir et s'enrichir des
00:43:27 expériences d'autres territoires, donc on a fait intervenir à plusieurs occasions le scot de
00:43:33 l'agglomération Messines pour nous parler de l'élaboration de ce document de planification,
00:43:40 encore une fois on trouve aussi intéressant de venir articuler l'échelle PLU, l'échelle PLI et
00:43:46 puis le scot et de voir quelles actions on peut décliner à chaque échelle du document de
00:43:51 planification. Et donc pour ce qui concerne effectivement l'échelle du scot, donc on était
00:43:57 sur un territoire qui s'est fixé pour ambition de diminuer d'au moins 50% la consommation d'espaces
00:44:03 naturels agricoles et forestiers avant même que la loi climat ne soit adoptée et donc ils se sont
00:44:11 posé la question de savoir comment on pouvait continuer à développer le territoire, puisqu'il
00:44:16 y avait quand même toujours cet objectif d'accueillir des nouveaux habitants, 22 000 habitants
00:44:20 et des logements, donc 32 000 logements et des emplois, 20 000 emplois, et donc comment on
00:44:25 pouvait concilier ces objectifs de développement avec la nécessité de venir économiser le foncier.
00:44:31 Donc il y a un certain nombre d'objectifs d'intensification qui ont été fixés pour ce
00:44:39 qui concernait vraiment l'enveloppe urbaine, des objectifs aussi qui ont été déclinés par EPCI
00:44:44 avec une enveloppe maximale de consommation qui était définie à la fois pour les activités
00:44:50 économiques et pour l'habitat, et puis comme toutes les communes n'étaient pas encore couvertes
00:44:57 par un PLUI, il y a eu une proposition de déclinaison dans le document justement pour
00:45:02 les collectivités qui n'étaient pas couvertes par un PLUI. Donc voilà, il y a eu un certain nombre
00:45:09 de règles qui ont été mises dans ce scope, notamment des règles de densité, donc des règles
00:45:14 chiffrées, mais surtout elles étaient aussi accompagnées de règles beaucoup plus qualitatives,
00:45:20 puisque effectivement la densité ce n'est pas seulement des objectifs chiffrés, mais ça doit
00:45:26 aussi s'accompagner d'un certain nombre de considérations qualitatives, et donc elles ont
00:45:30 été déclinées dans le document. Et c'est important parce que ce scope s'est adossé à un plan paysage,
00:45:37 donc on a fait aussi une intervention dédiée justement sur la prise en compte du patrimoine
00:45:41 paysager dans le scope, on essaie de croiser les enjeux, mais voilà la démarche était intéressante.
00:45:48 Et puis ce qui nous a aussi beaucoup intéressé, c'était l'accompagnement qui a été mis en place
00:45:54 dans le cadre de ce scope, donc les cahiers d'illustration sur les densités, je vous en
00:45:59 montrerai juste un exemple après, des visites de terrain, des interventions d'étudiants, etc.
00:46:03 Beaucoup de choses qu'on a trouvées assez inspirantes et qu'on a souhaité diffuser dans
00:46:08 le cadre du réseau planif territoire. Donc voilà, juste un petit schéma pour vous montrer,
00:46:14 donc ça c'est les cahiers du SCOTAM, le scope d'agglomération de Messines,
00:46:17 qui avait donc travaillé sur l'échelle des densités, on voit, vous ne voyez peut-être pas sur
00:46:25 le schéma, mais on est sur une échelle avec une densité de logements à l'hectare et une
00:46:29 représentation des formes urbaines, et puis effectivement sur la droite, un certain nombre
00:46:35 de formes urbaines qui étaient recensées sur le territoire, et voilà, le discours du SCOTAM,
00:46:42 c'était de se dire qu'il n'y avait pas une densité, mais bien plusieurs densités, et que le
00:46:47 terme des densités n'existait que dans un contexte particulier sur un territoire donné. Je ne vais
00:46:56 pas être tellement plus longue parce que je veux laisser le temps à la Bretagne de s'exprimer,
00:46:59 mais juste pour dire en quelques mots qu'on est sur des sujets compliqués, qui s'adossent à une
00:47:05 réglementation qui est souvent complexe, avec des enjeux multiples, voilà, quand on parle de
00:47:11 sobriété foncière, on va venir articuler ces enjeux avec la préservation de la biodiversité,
00:47:16 la trame vertéble, les enjeux de patrimoine paysager et architecturale, qui sont aussi
00:47:20 des sujets qu'on vient aborder dans les réunions de nos réseaux, et puis parfois des objectifs qui
00:47:28 peuvent sembler un peu contradictoires, on parle de sobriété foncière quand il faut continuer à
00:47:31 construire des logements, quand il faut accueillir, diversifier les activités, revitaliser certains
00:47:37 territoires, et donc il y a vraiment un enjeu à se retrouver pour échanger, surtout que,
00:47:42 vous l'avez vu, on est sur des territoires qui innovent, avec des structures qui les accompagnent,
00:47:48 qui proposent des outils qui sont souvent très riches, et donc le réseau planif-territoire,
00:47:56 ça va venir permettre de partager toutes ces expériences-là, de venir aussi expliquer,
00:48:01 d'échanger, et dans un cadre, vous l'avez vu, qui est spécifique au territoire de l'île de France,
00:48:06 c'est pas tout à fait comme la Bretagne, vous le verrez, et donc on voit vraiment l'utilité de
00:48:10 pouvoir échanger sur ce contexte francilien, entre franciliens. Je vous remercie de votre
00:48:18 attention et je laisse la parole à la Bretagne.
00:48:20 Bonjour à tous les intervenants, est-ce que vous m'entendez ? Oui, c'est parfait,
00:48:31 merci beaucoup. Désolé pour cet aléa technique qui a fait qu'on a pris le train en route,
00:48:36 mais on a quand même réussi à suivre ces exposés très intéressants, alors je suis
00:48:40 accompagné, vous la verrez tout à l'heure, de Morgane Camus, qui est chargée de l'étude
00:48:46 d'urbanisation en Belgique. Suite à ces exposés, je savais que c'était mon rôle,
00:48:54 une question à poser, et j'ai évidemment beaucoup apprécié tous les développements
00:49:01 méthodologiques, l'expérimentation, l'innovation qui en résultent, que vous nous avez montré dans
00:49:09 la DRIAD, que l'Institut Paris Région. C'est un des volets, l'expérimentation technique,
00:49:17 l'innovation de notre réseau Planifait le Territoire. Un autre volet est le volet de
00:49:21 la coopération des acteurs. Alors j'ai vu que le Réseau Ligue de France a été créé en 2021,
00:49:27 il est visiblement… j'ai raté un peu le début, il est centré sur l'implication de la DRIAD,
00:49:33 mais aussi de l'Institut Paris Région, qui s'il est bien compris est un statut d'agence
00:49:37 d'urbanisme agréé par l'État, c'est l'ancien éthique, il est horrifiant, c'est ça ? La question
00:49:43 que je me posais au regard de ce qu'on vient de voir sur cette approche qui permet à fabriquer
00:49:47 plus de densité, alors densité c'est un mot un peu dont on se méfie parce qu'il a une connotation
00:49:52 un peu quantitative qui peut faire peur, qui fait souvent peur, donc il y a un corollaire qui est
00:49:57 aussi la dimension qualitative. Et derrière cet enjeu qualitatif, effectivement, vous avez repéré
00:50:02 des emprises qui sont réappropriables pour fabriquer de la densité plutôt que de l'étalement
00:50:07 urbain, puisque n'oublions pas que le soutien de la compétence des territoires c'est l'imaginement
00:50:11 sans nos territoires de demain, donc c'est bien là-dessus qu'on travaille. La question que je me
00:50:15 posais c'est celle de l'acceptabilité de tout ça, parce qu'effectivement quand on produit cette
00:50:19 densité, le but de la dimension qualitative, qu'effectivement la notion de densité est
00:50:24 sujette à son acceptabilité, voire même sa désirabilité, donc il y a un enjeu qualitatif,
00:50:31 et derrière cet enjeu qualitatif, la question que je me posais c'est de l'application de
00:50:36 l'intégration des 8 CIE de la région Ile-de-France, pour ces enjeux qualitatifs, parce que c'est bien
00:50:44 le cœur de métier des CIE. Je pensais aussi sous un autre aspect, mais qui est directement lié à
00:50:49 nos collègues architectes des bâtiments de France, parce que quand on revient dans la ville,
00:50:52 on revient dans la centralité, on revient sur des enjeux patrimoniaux, donc oui de l'implication
00:50:57 des collègues architectes des bâtiments de France dans cette façon de recomposer la
00:51:02 ville sur elle-même. Je me posais aussi la question de l'intégration des professionnels
00:51:06 que sont les urbanistes, mais aussi les architectes, toutes ces professions qui vont
00:51:10 mettre en œuvre concrètement tout ce que vous nous avez montré, et puis bien d'autres acteurs,
00:51:16 et si je pose la question c'est parce que c'est un sujet sur lequel on a beaucoup travaillé en
00:51:22 Bretagne, du coup je me pose la question, où en êtes-vous par rapport à cet élargissement du
00:51:26 réseau tel que je peux le percevoir ? Merci pour cette question, je vais essayer de répondre
00:51:33 brièvement. Juste en premier instant, sur ce qui concerne les conditions d'acceptabilité de la
00:51:38 densification, c'est un sujet sur lequel l'Adriat travaille en parallèle du réseau, notamment en
00:51:47 lien avec le CRMA, qui l'a demandé de conduire une étude justement sur les conditions d'acceptabilité
00:51:51 de la densification urbaine en Ile-de-France, et on est en train de travailler sur un document
00:51:57 de synthèse de cette étude qu'on partagera dans le cadre des travaux du réseau planification,
00:52:02 mais oui c'est un sujet vraiment essentiel. Et sur l'association de la chaîne d'acteurs,
00:52:08 alors oui les CAUE sont évidemment conviés, ils participent à nos travaux et contribuent
00:52:13 à l'enrichir, je pense notamment au CAUE de Saint-Émerne qui était intervenu, et d'ailleurs
00:52:18 aussi aux côtés des architectes des bâtiments de France dont tu parlais tout à l'heure sur cette
00:52:22 journée qu'on avait consacrée aux patrimoines architecturals et paysagers, donc on s'appuie
00:52:30 sur toutes ces compétences-là qui viennent apporter et enrichir les échanges dans le cadre du réseau.
00:52:35 Après comme je le disais en introduction, on s'élargit progressivement, on passe d'un club
00:52:39 PLUI où on s'adressait surtout aux intercommunalités, à une ESL de planification intercommunale,
00:52:46 à vraiment on associe maintenant toute la chaîne d'acteurs de la planification et donc on s'ouvre
00:52:52 progressivement à un certain nombre d'acteurs avec qui on n'était pas forcément habitués
00:52:55 à dialoguer dans le cadre de ce réseau au début, donc c'est un work in progress,
00:52:59 et je crois qu'on a beaucoup de choses à apprendre de la Bretagne sur ce sujet,
00:53:02 je crois que tu vas nous en dire un mot.
00:53:04 Oui, merci. C'est comme si on ne pouvait pas.
00:53:30 François, je pense qu'il faudra bien parler en face de l'écran,
00:53:38 parce que dès que tu es légèrement décalé, on t'entend beaucoup moins bien.
00:53:41 D'accord.
00:53:42 C'est dommage de vous le dire.
00:53:43 Non mais je vais te laisser reprendre la main Roxane.
00:53:45 Pardon ?
00:53:46 Je vais te laisser reprendre la main.
00:53:48 Ah !
00:53:49 Peut-être qu'il y a des questions aussi des participants à travers le chat ?
00:53:54 On avait prévu de les prendre plutôt en fin d'intervention,
00:53:59 et donc pour information, donc tu nous rejoins, j'ai présenté ton parcours,
00:54:03 j'ai annoncé le désespoir du réseau, à savoir que tu allais découvrir les chemins de la retraite,
00:54:09 donc si tu veux en dire quelques mots, profites-en,
00:54:11 et je te laisse la parole pour la présentation en ce qui concerne le réseau Bretagne.
00:54:17 D'accord, merci.
00:54:19 En fait, tout ce que tu as dit, je l'ai entendu,
00:54:21 parce qu'on ne vous brouillait pas, mais on vous entendait.
00:54:23 Donc tout le monde a compris qu'il y avait un enjeu de succession en Bretagne,
00:54:28 donc allié aux amateurs.
00:54:30 Donc un poste à publier au mois de septembre pour préparer ma succession.
00:54:36 En tout cas, je suis là jusqu'au mois de mars prochain.
00:54:39 Alors on va aller faire un tour en Bretagne, on va partager notre écran.
00:54:43 Je laisse mon organisateur.
00:54:45 On va faire ça à deux voix.
00:54:47 Après, je vais vous présenter notre écran.
00:54:49 [INAUDIBLE]
00:55:02 Tu n'entends toujours pas, si tu peux te mettre vraiment proche de ton micro.
00:55:05 Désolée de vous couper.
00:55:07 Il faudra passer l'ordinateur si on veut voir Madame Yanou,
00:55:11 parce que sinon, je pense qu'on n'arrivera pas à vous entendre.
00:55:13 On va faire comme ça.
00:55:14 Donc je disais qu'on allait faire la présentation en deux temps.
00:55:17 Donc dans un premier temps, je vais vous présenter le contexte breton,
00:55:20 qui était un peu la photographie de notre région et de ses caractéristiques.
00:55:23 Et puis de la manière dont on a implanté ce réseau planifait territoire en Bretagne.
00:55:28 Et Morgane complètera ensuite par des actions très concrètes
00:55:31 qu'on a pu mettre en place en Bretagne, au Finistère et en Cornouailles,
00:55:35 qui est son territoire,
00:55:36 étonnamment grâce à toutes les facilités que nous apporte le fait de travailler en réseau
00:55:41 et que ce soit tout à fait structuré grâce à planifait territoire.
00:55:44 Alors, on a une région qui est composée de départements.
00:55:48 Alors, elle est deux fois et demi plus grande que l'île de France
00:55:51 et elle a deux fois moins de départements.
00:55:52 Et grosso modo, on a un quart de votre population
00:55:55 sur un territoire qui est deux fois et demi plus grand
00:55:58 et un tiers du nombre de vos logements.
00:56:00 Voilà la photo.
00:56:03 On a une région qui est quand même très grande,
00:56:04 entre la métropole de Rennes qui est plutôt à l'est,
00:56:06 qui est une capitale régionale,
00:56:08 et la métropole brestoise qui est à l'autre bout,
00:56:11 à l'ouest de la Bretagne.
00:56:13 Et nous, aujourd'hui, on est à Quimper, ici.
00:56:17 Et ma fonction, même si je suis basé à la DDTM du Finistère,
00:56:20 j'ai une fonction au niveau de ma DDT,
00:56:23 j'ai également cette fonction régionale,
00:56:25 puisque c'est du Finistère que je vous parle en tant qu'acteur régional
00:56:28 de ce réseau planifait territoire.
00:56:31 Alors, un aperçu de notre région.
00:56:36 Donc, elle est grande.
00:56:37 On a une pression démographique qui est positive
00:56:40 parce que la Bretagne est attractive,
00:56:42 mais elle n'est pas attractive de la même manière partout.
00:56:44 L'attractivité, c'est beaucoup sur les métropoles et les villes moyennes,
00:56:48 qu'on a la chance d'avoir un réseau important de villes moyennes,
00:56:50 donc autour des enjeux d'emploi.
00:56:53 Et puis, sur le littoral, vous le devinez,
00:56:54 au travers des enjeux de qualité résidentielle
00:56:56 et d'habitat secondaire et touristique.
00:56:59 Ce qui fait que nos 3,5 millions d'habitants
00:57:04 sont répartis de cette façon-là autour de Rennes métropole.
00:57:10 Je recherche mes chiffres, je ne suis plus sous les yeux là.
00:57:13 Rennes métropole et des villes moyennes et de la campagne.
00:57:16 La croissance se fait principalement sur les villes.
00:57:21 On attend 260 000 habitants de plus d'ici à 2050,
00:57:26 qu'il va falloir loger, dont un tiers sur la métropole régionale à Rennes.
00:57:31 On a été très consommateur d'ENAF ces dernières décennies,
00:57:36 notamment depuis la loi SRU qui disait
00:57:38 qu'il fallait arrêter de consommer, d'étaler la ville,
00:57:41 mais de façon assez différenciée,
00:57:42 suivant qu'on était en agglomération, en littoral ou sur les espaces ruraux.
00:57:46 Ce qui fait qu'on arrive aujourd'hui à trois typologies foncières
00:57:50 que résume cette carte que j'ai empruntée à France Stratégie.
00:57:54 En fait, on a une première catégorie de territoires
00:57:57 qui sont ceux en violet, qui sont plutôt les territoires urbains,
00:58:01 où on a une bonne efficacité en termes de consommation d'espace
00:58:05 par rapport au nombre de logements produits et d'emplois générés.
00:58:09 Et puis, à l'inverse, on a dans les territoires en beige clair,
00:58:13 les territoires les plus ruraux,
00:58:14 évidemment une efficacité…
00:58:16 Non, c'est les territoires roses, pardon.
00:58:17 Les territoires roses les plus ruraux ont une faible efficacité,
00:58:20 on consomme un peu trop d'espace
00:58:23 par rapport au nombre de logements et d'emplois fournis.
00:58:25 Et entre les deux, dans la couleur rose,
00:58:29 on a une efficacité intermédiaire qui mérite d'être renforcée.
00:58:32 Donc voilà un petit peu l'enjeu au niveau de notre territoire,
00:58:36 de ses spécificités par rapport à l'enjeu français qui s'amène au Russe.
00:58:42 On a en Bretagne un immense avantage,
00:58:45 c'est une culture de la coopération qui est ancrée dans le temps
00:58:48 et dans les pratiques.
00:58:51 On a une intercommunalité qui est extrêmement développée,
00:58:54 on a des EPCI partout, on a des syndicats mixtes qui vont bien,
00:58:58 on a l'ESCOT, je vais y revenir, et on a un SRADET.
00:59:01 On est en phase de révision, de modification, pardon,
00:59:04 de notre SRADET pour justement le rendre compatible aux ZAN
00:59:08 et on va être, je crois, le premier SRADET compatible ZAN
00:59:11 puisque toute la procédure a été réalisée
00:59:14 et sur la base un certain nombre de critères ont été négociés
00:59:17 entre le Conseil régional et les EPCI
00:59:20 via l'action notamment des agences d'urbanisme.
00:59:22 On a quatre agences d'urbanisme qui couvrent pas la totalité de la région
00:59:25 mais une grande partie.
00:59:27 On a réussi à mettre en place un certain nombre de critères
00:59:29 d'optimisation frontière en fonction des dynamiques géographiques,
00:59:33 démographiques, des dynamiques économiques,
00:59:35 mais aussi des efforts produits par le passé
00:59:37 et d'un certain nombre de caractéristiques liées au territoire
00:59:40 ou à l'existence d'équipements,
00:59:44 la présence de risques divers et variés,
00:59:45 enfin bref, les moins 50% vont se répartir de façon pertinente
00:59:50 avec une modulation qui aura été acceptée,
00:59:54 écofabriquée et rendue opposable grâce au SRADET
00:59:57 qui sera l'objet d'un arrêté préfectoral de façon imminente.
01:00:02 Donc ça c'est une caractéristique bretonne,
01:00:04 l'autre étant d'avoir un réseau planifé de territoires
01:00:07 donc à deux conditions quand même très favorables
01:00:09 pour mettre en place le ZAN.
01:00:11 Je le disais à l'instant,
01:00:12 on a une pratique de l'intercommunalité qui est vraiment historique,
01:00:15 donc vous voyez qu'on a 29 SCOTS
01:00:18 qui sont soit à l'échelle de l'EPCI
01:00:20 ou le plus souvent de plusieurs EPCI.
01:00:24 On a quelque part, je ne sais plus combien on a de SCOTS,
01:00:31 59 SCOTS pour 59 EPCI.
01:00:35 Donc on a vraiment une culture du SCOTS,
01:00:38 elle est ancrée depuis le début des années 2000,
01:00:40 donc aujourd'hui ça tombe bien
01:00:42 parce qu'on a des agences d'urbanisme qui fonctionnent,
01:00:44 on a des SRADET qui fonctionnent,
01:00:46 on a des SCOTS qui fonctionnent et au niveau des PLU,
01:00:49 on est à peu près à la moitié de nos EPCI
01:00:52 qui ont mis un pied dans le PLU intercommunal.
01:00:54 Certains sont déjà opposables
01:00:56 et les autres sont en train d'élaborer le leur
01:01:00 et il restera une deuxième moitié à mettre en place
01:01:03 et le réseau planifié territoire
01:01:04 a un rôle qui est loin d'être négligeable de l'essu.
01:01:06 D'ailleurs, pour l'illustration,
01:01:08 on a sur le nord-ouest de la Bretagne,
01:01:11 on a une agence d'urbanisme qui s'appelle la DEPA
01:01:13 qui est un acteur majeur du club PLU
01:01:16 et sur son territoire,
01:01:17 c'est 100% des collectivités, des EPCI
01:01:20 qui ont passé en mode PLU intercommunal.
01:01:23 Donc ça, c'était le contexte un peu territorial.
01:01:26 Je vais vite, mais ça vous donne la photo
01:01:28 et on voit le distinguo quand même avec la région parisienne.
01:01:31 On a les mêmes politiques à mettre en place,
01:01:32 mais on n'a pas les mêmes autorités territoriales.
01:01:34 Et donc le deuxième volet d'intervention,
01:01:36 c'est ce réseau qu'on a réussi à mettre en place.
01:01:39 Alors, on est parti encore avec de l'antériorité
01:01:41 parce que le club PLU s'est mis en place très rapidement
01:01:44 en Bretagne dès les années 2015
01:01:46 et a fabriqué cette habitude de travailler ensemble
01:01:48 autour de l'objet PLU intercommunal
01:01:51 jusqu'aux années 2022
01:01:53 où on est passé à l'idée de réseau.
01:01:56 Et c'est là que nous, la DDTM du Finistère,
01:01:58 on a pris le relais de l'ADREAL.
01:01:59 Avant, c'était piloté par l'ADREAL.
01:02:01 Et la plupart des ADREAL ont passé la main
01:02:04 aux DDT de leur région.
01:02:05 Et donc c'est chez nous le Finistère
01:02:07 qui a pris la main pour mettre en place ce réseau.
01:02:09 Alors là, vous avez l'image du réseau
01:02:11 tel qu'il existe aujourd'hui.
01:02:14 On a passé un an à structurer
01:02:16 cette façon de travailler ensemble
01:02:19 autour d'un récit,
01:02:20 pas autour de la DDT ni de quiconque,
01:02:22 autour du récit que la DGLA nous a livré sur un plateau,
01:02:25 imaginons ensemble nos territoires de demain
01:02:27 parce que tel est bien l'enjeu.
01:02:29 Alors, la première chose qu'on a faite,
01:02:31 et j'y reviendrai tout à l'heure,
01:02:32 c'est d'amener tous les professionnels
01:02:36 à collaborer dans cet enjeu d'imaginer ensemble.
01:02:40 Donc, collaborer, je vais y revenir tout à l'heure,
01:02:42 c'est une vingtaine d'organismes
01:02:44 qui aujourd'hui, après l'habitude
01:02:46 de se rencontrer périodiquement
01:02:47 et de mettre leurs implications
01:02:49 et leurs rôles en synergie
01:02:52 pour justement fabriquer cette urbanisation de demain.
01:02:54 Je reviens juste après.
01:02:56 La deuxième chose qu'on a mis en place,
01:02:58 parce que là, on était entre pros,
01:02:59 on est sur un réseau plutôt métier,
01:03:01 il faut bien causer avec les élus et avec les territoires.
01:03:04 Dans le schéma antérieur où il y avait un pilotage de réal,
01:03:08 on avait plutôt un espace régional
01:03:10 pour échanger avec les territoires.
01:03:12 C'est un peu trop grand
01:03:13 parce que notre région est quand même très grande.
01:03:14 Quand on faisait une réunion à Rennes,
01:03:16 c'était difficile pour les Bressouas d'y revenir et réciproquement.
01:03:20 Donc là, on a décidé collégialement
01:03:22 de s'appuyer sur les échelles de travail
01:03:24 que sont celles des agences d'urbanisme.
01:03:26 On a quatre agences d'urbanisme
01:03:29 qu'on devine au travers de cette catégoratie
01:03:31 qu'on appelait l'archipel des clubs locaux.
01:03:34 Alors, on a gardé le mot réseau pour l'ensemble du dispositif.
01:03:37 Et là, on a gardé le mot club pour des choses plus locales.
01:03:41 Et effectivement, on est ici dans la tâche vert foncée
01:03:43 en Cornouailles avec l'agence Cornouailles développement
01:03:47 qui nous accueille aujourd'hui
01:03:48 et qui a son propre réseau d'échange avec ses EPCI,
01:03:52 c'est-à-dire le département, la région.
01:03:55 Et tous les acteurs pros, justement,
01:03:57 peuvent intervenir dans ce cadre-là.
01:03:59 On a la même chose autour de l'agence d'urbanisme Hatte-de-Pas
01:04:02 qui est basée à Brest,
01:04:03 mais dont tout le territoire de compétence
01:04:05 c'est le nord-ouest de la Bretagne.
01:04:07 La même chose avec l'agence Audiard qui est basée à Rennes
01:04:09 mais dont tout le territoire de compétence
01:04:11 est plutôt le nord-est de la Bretagne.
01:04:13 Et il manquait quelque chose dans le sud,
01:04:14 et bien justement le fait de travailler ensemble en réseau
01:04:17 a permis aux acteurs du Mont-Robillon
01:04:19 à déclencher et aussi à créer leur club local.
01:04:22 Et comme on avait une agence d'urbanisme
01:04:23 qui était trop petite
01:04:25 parce que son territoire c'est autour de l'Orient,
01:04:26 c'est l'agence Audélor qui est basée à l'Orient,
01:04:28 l'acteur État, à travers la DDTM et le CIE,
01:04:32 qui sont deux acteurs de maillage échelon départemental,
01:04:35 finalement, ont décidé de co-organiser
01:04:38 la mise en place d'un club Mont-Robillon.
01:04:39 Je reviendrai tout à l'heure, et Morgane y reviendra aussi,
01:04:42 sur ce qu'il se passe dans ce club-là.
01:04:45 Tout ça, c'est bien, on fédère les acteurs,
01:04:48 on met en lien, en interface, avec les acteurs territoriaux.
01:04:52 On a deux choses importantes sur le fond à partager,
01:04:56 c'est toutes ces ressources inspirantes.
01:04:58 On a déjà, souvent,
01:04:59 parce qu'on a déjà commencé à changer de paradigme,
01:05:01 Lausanne nous y oblige,
01:05:03 mais on sait, on aperçoit qu'on l'a fait avant,
01:05:06 et on a tous d'excellentes réalisations
01:05:10 qui sont de nature à démontrer qu'on peut le faire,
01:05:12 qu'on sait le faire,
01:05:13 que si d'autres l'ont fait, soi-même, on peut le faire aussi.
01:05:15 Donc, on va mettre tout ça en accessibilité
01:05:19 via ce qu'on appelle le portail des ressources inspirantes,
01:05:21 qui revient également après.
01:05:23 Et puis, le quatrième pilier,
01:05:24 c'est sur des sujets où il nous faut explorer,
01:05:26 parce qu'on est en train d'inventer cet avenir de demain.
01:05:30 Donc, on a mis en place des ateliers,
01:05:32 un atelier coopératif,
01:05:33 parce que justement, tout le monde va coopérer
01:05:35 dans sa posture, dans ses compétences propres,
01:05:39 autour d'un sujet commun.
01:05:41 Alors, je rentre dans chacun de ces quatre piliers,
01:05:43 et après, je pourrai passer la parole à Margane.
01:05:46 Alors, le premier pilier, c'est celui de la coordination des pros.
01:05:49 Donc, on voit autour de la Bretagne,
01:05:52 on voit un certain nombre de bulles, là,
01:05:54 que j'ai mises sur ce dessin,
01:05:55 qui représentent les typologies d'acteurs
01:05:57 qui, aujourd'hui, se coordonnent.
01:06:01 Pour une photo en bas d'une de nos réunions,
01:06:03 on se retrouve à une trentaine d'acteurs
01:06:05 autour d'une table tous les trois mois.
01:06:07 Là, on va peut-être un petit peu espacer la temporalité,
01:06:10 passer un million de six mois,
01:06:11 parce que pour moi, ça fait court.
01:06:13 Surtout, aujourd'hui, tout le monde est très
01:06:15 sous la pression de beaucoup de travail.
01:06:17 Donc, on arrive à faire les deux en même temps.
01:06:19 On a le cercle des agences d'urbanisme.
01:06:20 En Bretagne, on en a quatre.
01:06:22 Elles sont toutes les quatre, je les ai évoquées d'ailleurs,
01:06:23 elles sont toutes les quatre là.
01:06:25 On a aussi un organisme qui s'appelle l'ADAC,
01:06:27 et qui est en Côte d'Armor,
01:06:29 et dont la spécificité, ce n'est pas une agence d'urbanisme,
01:06:32 mais elle est un peu dans ce champ-là.
01:06:36 Elle a développé une spécificité qui est celle
01:06:38 de l'assistance à maîtrise d'ouvrage
01:06:40 pour les documents d'urbanisme.
01:06:42 On va voir que c'est loin d'être neutre,
01:06:43 c'est vraiment une condition hyper importante
01:06:45 pour arriver à changer de paradigme.
01:06:47 Alors, cette fonction-là est juste présente
01:06:50 sur un petit bout de notre territoire,
01:06:51 pas encore sur la région, mais je vous en dirai tout à l'heure.
01:06:53 On a des réseaux professionnels autour du réseau des urbanistes,
01:06:56 l'Association des urbanistes du Grand Ouest.
01:06:58 De l'époque, c'est une association qui fait
01:07:01 d'assistance à maîtrise d'usage pour l'habitat participatif,
01:07:03 et l'habitat participatif, c'est quand même la preuve parneuve,
01:07:06 peut rendre l'habitat plus dense,
01:07:08 mais aussi plus désirable et plus écologique.
01:07:10 Donc, il y a un savoir-faire qu'évidemment,
01:07:11 on associe à notre réseau.
01:07:13 Et puis, on a le Conseil de l'ordre des architectes
01:07:15 à qui on est allé parler du ZAN,
01:07:18 et qui ont vu à quel point les architectes
01:07:19 sont aussi un élément hyper important
01:07:22 de cette fabrication d'un urbanisme plus dense,
01:07:25 plus convivial, plus qualitatif.
01:07:27 Et on sait le faire, et on n'a pas de référence.
01:07:29 On a des associations.
01:07:31 On a en Bretagne une association qui s'appelle Brudet,
01:07:33 qui est une espèce de super CIE
01:07:35 centré sur la problématique des communes rurales,
01:07:38 qui avait besoin de se réinventer un avenir
01:07:40 autour de la question du développement durable.
01:07:42 Donc, c'est un stade d'une dizaine de salariés
01:07:45 autour de réalisations parfaitement exemplaires
01:07:48 et très inspirantes de tout ce qu'une collectivité peut faire,
01:07:51 et pas seulement sur les questions d'urbanisme et d'habitat,
01:07:53 mais aussi sur la question de l'économie locale,
01:07:56 de la construction en somme d'équipements,
01:07:58 toujours dans une logique de développement durable
01:08:01 et de résilience écologique, etc.
01:08:04 On a le mouvement de la frugalité heureuse,
01:08:07 que vous connaissez sans doute,
01:08:09 qui est lui aussi organisé à l'échelle régionale
01:08:12 et même infrarégionale.
01:08:13 Donc, on a intégré tous ces acteurs-là,
01:08:15 on les a intégrés chacun à son tour dans le réseau,
01:08:18 et tous sont venus de façon assez enthousiaste
01:08:20 en découvrant l'intérêt,
01:08:21 enfin en découvrant, en ayant enfin l'occasion
01:08:23 de mettre leur énergie respective
01:08:25 au service d'un commun,
01:08:27 qui est celui des Champs-Elysees-Paradigmes en Bretagne.
01:08:30 On a intégré également notre CEM Régional,
01:08:33 la CEM Brèze,
01:08:34 et puis notre établissement public foncier régional,
01:08:36 c'est quand même des outils hyper importants
01:08:38 dans cette problématique-là.
01:08:39 On a intégré aussi les instituts de formation
01:08:42 des architectes, des urbanistes,
01:08:44 un institut d'architecture qui est à Brèze,
01:08:46 que certains connaissent sans doute,
01:08:47 l'École Régionale d'Architecture de Bretagne,
01:08:50 qui est à Rennes.
01:08:51 C'est quand même eux qui vont fabriquer
01:08:53 les structures professionnelles
01:08:54 dont on a fondamentalement besoin
01:08:55 quand on fait aujourd'hui le distinguo
01:08:57 entre les moyens dont on dispose en ingénierie
01:08:59 et ceux dont on aurait besoin
01:09:00 pour faire tous les scott, les PLU, etc.
01:09:02 On a évidemment nos CIE,
01:09:05 alors on a quatre départements,
01:09:06 on a trois CIE,
01:09:08 et on a un organisme qui est un peu CIE,
01:09:11 on est les Villers-Lennes,
01:09:12 et j'espère qu'il le deviendra complètement,
01:09:13 si c'est possible,
01:09:14 en tout cas, ils sont présents dans le réseau.
01:09:16 Et puis je termine avec la sphère des services de l'État.
01:09:19 On a évidemment notre DREAL,
01:09:21 on a nos quatre DDTM,
01:09:23 on a aussi nos ABF,
01:09:25 au travers de leurs quatre UDAP,
01:09:28 et puis on a aussi nos architectes,
01:09:30 les PSG conseils de l'État,
01:09:31 qui viennent une fois par mois dans nos services.
01:09:33 Donc tous ces gens-là se connaissent maintenant
01:09:36 et ont compris qu'ils sont chacun
01:09:37 une partie de la solution.
01:09:39 Et que là, la solution,
01:09:40 on va la co-construire.
01:09:42 Alors ça, c'est la carte plus détaillée
01:09:44 des archipels locaux,
01:09:46 des clubs locaux.
01:09:47 Ah oui, je n'ai pas commenté
01:09:48 la notion d'archipel,
01:09:49 vous voyez, chacun pourrait travailler en son coin.
01:09:51 Alors déjà, les quatre agences structurent le travail
01:09:53 autour de la question de la familiarisation aux âmes,
01:09:56 d'émotion quantitative, d'émotion qualitative.
01:09:59 L'enjeu de décliner tout ça dans les SCOT
01:10:01 et dans les PLU,
01:10:02 avec l'agenda qui est imposé par la loi.
01:10:04 Et en fait, les expériences des uns
01:10:06 profitent aux autres,
01:10:07 et en particulier à ceux qui viennent d'arriver
01:10:09 autour du club de Bretagne,
01:10:11 qui est en blanc.
01:10:12 Et les agences d'urbanisme sont vraiment
01:10:14 les pilotes de ces clubs-là,
01:10:16 mais en copilotage,
01:10:17 et de plus en plus en copilotage,
01:10:19 avec nous-mêmes les DDTM,
01:10:20 et aussi d'autres acteurs.
01:10:22 La preuve en mordant,
01:10:23 le CIE aura rejoint le pilotage
01:10:25 du futur club.
01:10:26 Et c'est vrai que si on n'avait pas eu
01:10:27 cette carrière très générale,
01:10:28 je pense que l'ambiant aurait eu plus de difficultés
01:10:31 à pouvoir se décider,
01:10:32 à se lancer,
01:10:33 d'organiser un outil pareil.
01:10:36 On voit bien que la synergie bénéfique à tout le monde.
01:10:39 Le portail des ressources inspirantes,
01:10:43 là, on ne va pas réinventer ce que chacun fait très bien.
01:10:46 Les CLU sont très riches de références
01:10:50 dans tous les domaines
01:10:52 qui nous intéressent aujourd'hui.
01:10:54 Ils ont leur site Internet,
01:10:56 ils ont un observatoire des CIE.
01:10:58 On a en Bretagne une maison d'architecture,
01:11:01 vous en avez une aussi en Ile-de-France,
01:11:03 il y en a une dans chaque région,
01:11:04 qui, là encore, déborde au travers de ces palmarès
01:11:07 d'exemples tout à fait inspirants et exemplaires
01:11:11 de comment faire une vie plus dense et plus durable.
01:11:13 On a le mouvement de la frugalité russe
01:11:16 qui, lui aussi,
01:11:17 au travers de sa cartographie des ressources
01:11:21 et des livres qu'il écrit,
01:11:22 par exemple, aujourd'hui, on écrit un livre
01:11:24 sur l'architecture frugale en Bretagne,
01:11:26 il y en a déjà cinq qui existent en d'autres régions françaises.
01:11:28 Et puis, le Brudette que j'évoquais tout à l'heure,
01:11:31 qui a un volume considérable d'ouvrages, de vidéos, etc.
01:11:35 Alors, c'est des documents de formats différents,
01:11:38 des documents, des plaquettes, des vidéos.
01:11:40 Alors, ce qu'on va faire,
01:11:41 et la plus-value de Planifait Territoire Bretagne,
01:11:43 ce sera de mettre tout ça en accessibilité
01:11:45 via ce qu'on appelait le portail des ressources inspirantes.
01:11:48 Concrètement, c'est une couche SIG
01:11:51 qu'on a construite à la DDTM du Finistère
01:11:53 et qui va être mise en ligne sur le site
01:11:55 Planifait Territoire Bretagne,
01:11:57 la rubrique Bretagne du site Planifait Territoire,
01:12:00 dont Roxane a peut-être parlé tout à l'heure,
01:12:02 qui n'est pas encore en ligne pour nous,
01:12:03 mais qui va l'être assez rapidement.
01:12:05 Et quand on y ira sur cette carte,
01:12:07 on pourra rechercher, soit par thème
01:12:09 ou soit par localisation géographique,
01:12:11 tout un tas d'exemples inspirants
01:12:13 pour que chaque élu, chaque acteur,
01:12:15 chacun d'entre nous puisse dire,
01:12:17 "Voyez, on a des choses comme ça et on sait le faire."
01:12:20 Et on ne va rien refabriquer,
01:12:22 on va utiliser la ressource qui existe,
01:12:24 sans doute des ressources qui les méritent et qui ne les méritent pas encore.
01:12:28 Et le quatrième pilier, c'est celui des ateliers
01:12:31 qu'on a qualifiés de coopératifs,
01:12:33 où là, on a engagé du travail commun
01:12:35 pour clarifier un certain nombre de choses.
01:12:36 Alors, la première chose qu'on a faite,
01:12:38 c'est de clarifier la question de l'ingénierie de la planification.
01:12:41 Alors, c'est un problème breton, mais pas que.
01:12:43 C'est évidemment un problème national.
01:12:45 Et Émilie Bonet-Bréviat nous a associés
01:12:48 au groupe national qui existe là-dessus,
01:12:50 parce que ce qu'on observait chez nous,
01:12:51 c'est quand même une grosse inadéquation
01:12:55 entre le gisement d'ingénierie qu'on a concrètement
01:12:58 pour faire nos scott et nos pellus,
01:13:00 vous avez compris qu'ils poussent les refaire,
01:13:01 et les bureaux d'études présents sur le territoire,
01:13:03 et aussi les moyens dont disposent ces bureaux d'études.
01:13:05 Donc, il y a un vrai sujet sur lequel on a avancé collectivement là-dessus.
01:13:09 Donc, ça a permis de mettre en place des propositions.
01:13:12 Et notre réseau, je dis ça pour les collègues de l'État,
01:13:15 qui est piloté par le Codéad,
01:13:16 c'est-à-dire par le dispositif régional,
01:13:19 le pilotage de nos directeurs respectifs.
01:13:21 Donc, elle se veut comme un réseau de propositions.
01:13:24 Donc, on fera sur chaque sujet des propositions
01:13:27 qui seront enterrénées collectivement,
01:13:29 et dont après, il faudra trouver les moyens
01:13:31 de leur mise en œuvre avec les acteurs concernés.
01:13:33 Donc, sur l'ingénierie, par exemple,
01:13:35 il apparaît très vite, je prends juste un exemple,
01:13:37 le besoin de développer une offre en assistance à maîtrise d'ouvrage.
01:13:40 Je dis tout à l'heure qu'elle existait dans un petit coin,
01:13:42 là, dans les côtes d'Armor.
01:13:43 Mais comment, puisque le besoin est général,
01:13:46 comment mettre en place une offre pour que les collectivités
01:13:49 ne soient pas désemparées quand il s'agit de mettre en place
01:13:52 un SCOT ou plus un PLU ?
01:13:54 Un deuxième atelier qu'on avait mis en place,
01:13:56 c'était celui de la trajectoire Z,
01:13:57 où on avait besoin de travailler collectivement
01:13:59 sur ce qui se passe entre les dates butoirs,
01:14:01 qui sont 2021, 2031 et 2050.
01:14:04 Là, ça a permis de défraîcher, de clarifier un certain nombre de choses.
01:14:08 Du coup, on a partagé la même compréhension des choses
01:14:10 au niveau des acteurs bretons.
01:14:12 Et la solution finale est arrivée grâce aux quatre guides
01:14:15 qui ont été publiés par la DGLN au mois de février,
01:14:18 que vous connaissez sans doute.
01:14:20 Pour l'instant, on en est resté là sur ce deuxième atelier.
01:14:23 Et on a deux ateliers qu'on est en train de lancer.
01:14:26 Un atelier qu'on a appelé OAP Nouvelle Génération,
01:14:28 ou plutôt qu'on appellera OAP Génération ZAN,
01:14:31 pour deux raisons.
01:14:32 C'est parce que le ZAN, on l'a bien compris,
01:14:34 c'est le sujet majeur qui va nous amener en bête d'autrement.
01:14:37 Et que les OAP, on sait bien qu'elles ne sont pas utilisées
01:14:39 de façon optimale depuis des années qu'elles existent.
01:14:42 Donc, on fait un travail de recompréhension
01:14:44 de ce que c'est vraiment que l'outil OAP.
01:14:47 C'est un outil qui ne se limite pas à faire une zone à eux
01:14:50 en périphérie de la ville, à mettre un peu de verre autour
01:14:52 pour dire qu'il a un souci de biodiversité,
01:14:56 une flèche rouge pour dire par où on rentre,
01:14:58 et puis finir par mettre un noticement au milieu.
01:15:00 C'est un outil de recomposition urbaine
01:15:02 sur lequel on va expérimenter
01:15:04 quelles conditions faut-il pour avoir un vrai projet
01:15:07 de recomposition urbaine, ça c'est la première chose.
01:15:09 On parle bien de projet, c'est remettre le projet
01:15:11 au cœur de l'urbanisation, et surtout de rendre ces OAP opposables.
01:15:15 C'est bien d'avoir un joli projet, mais s'il n'est pas opposable
01:15:17 et que le promoteur peut faire ce qu'il veut en disant
01:15:19 « l'OAP c'est juste un schéma, on ne sait pas trop ce qu'il vaut de Pélu »,
01:15:22 ça ne sert à rien d'avoir des OAP.
01:15:24 Et le quatrième atelier, on va au-delà encore de tout ça,
01:15:29 c'est notre architecte conseil de l'État,
01:15:31 qui est souvent sollicité pour donner des avis,
01:15:33 finissait par nous dire « mais vous ramenez un Pélu
01:15:35 qui tient maintenant dans une caisse,
01:15:37 ça arrive presque sur une palette, et on cherche,
01:15:40 où est le projet là-dedans ? »
01:15:42 Ça devient vraiment compliqué de s'y retrouver,
01:15:44 et on s'aperçoit qu'il y a beaucoup trop de choses
01:15:46 qui ne sont pas du projet, qui compliquent la compréhension
01:15:52 de ce que peut faire l'urbanisme, qu'il faut simplifier tout ça.
01:15:55 Il ne s'agit pas de simplifier les textes,
01:15:57 les textes ils nous vont très bien,
01:15:58 il s'agit, au travers de nos premiers travaux qui le démontrent,
01:16:01 de recentrer la démarche urbaine sur le projet,
01:16:05 à l'échelle des OAP bien sûr, mais à l'échelle plus globale
01:16:07 du territoire, de la commune,
01:16:09 c'est-à-dire du Pélu ou d'une communalité.
01:16:11 Donc en fait, ce qui va être plus simple,
01:16:13 et les élus le disaient pour ceux qui étaient
01:16:15 au planif' et territoire à Paris au mois de décembre,
01:16:18 la table ronde des élus a clairement dit
01:16:20 « dès lors qu'il y a un projet, tout devient plus simple pour nous ».
01:16:23 Donc l'enjeu du Pélu, c'est qu'il n'apparaisse pas
01:16:25 comme un basse-somme, dont l'élu chargé de cette compétence-là
01:16:29 est celui qui est puni au sein du conseil municipal.
01:16:31 Il faut au contraire que ça apparaisse comme quelque chose
01:16:33 de motivant et de fédérateur, et donc qu'il peut sortir
01:16:37 d'une façon urbainisée, et qu'elle soit opposable
01:16:39 aux promoteurs et aux consommateurs,
01:16:41 et que les élus comprennent bien qu'ils ont ainsi repris la main.
01:16:44 Ils ne sont pas justement assujettis
01:16:46 à ce qu'imposent les collectivités.
01:16:48 Donc voilà à peu près où on en est en Bretagne.
01:16:50 On a passé l'année 2023 à construire ce dispositif,
01:16:54 maintenant il est construit, il fonctionne,
01:16:56 et on fait bosser les différents ateliers,
01:16:58 les différents maillons de ce dispositif-là.
01:17:02 Et je passe la parole à Morgane pour nous commenter,
01:17:06 comment l'Agence d'urbanisme Capitale Connexion et développement
01:17:09 a été un acteur très impliqué dans ce système éthique-là,
01:17:13 et qu'il en ressort déjà des choses très concrètes.
01:17:16 Du coup, je lui passe l'ordinateur, l'écran et le micro.
01:17:27 Je vais vous présenter un peu brièvement ce qu'on a mis en place
01:17:31 comme type d'action au niveau de notre réseau local.
01:17:37 Globalement, ce qui inquiète un peu les élus en ce moment,
01:17:42 et ce qui est vraiment au cœur de toutes les réflexions
01:17:44 et de toutes les discussions, c'est tous les sujets autour du ZAN
01:17:48 et autour du foncier, de comment rendre ça à la fois possible
01:17:52 et acceptable aussi.
01:17:57 Ce qu'on a fait, c'est que suite à la loi Climat et Résilience,
01:18:01 on a décidé de faire des cycles de temps fort autour du ZAN,
01:18:05 des cycles d'événements en fait, sous forme de séminaire,
01:18:10 d'événements où on invitait un peu tous les élus locaux
01:18:14 pour leur parler du ZAN.
01:18:18 On avait fait un premier temps sur le décryptage de la loi.
01:18:22 On avait fait trois sessions pour capter le maximum d'élus,
01:18:26 avec la présence d'un avocat pour expliquer ce qui était dans la loi,
01:18:31 ce qu'on avait à ce moment-là et ce qui nous manquait.
01:18:36 Et ensuite, le deuxième temps, c'est celui qui est représenté
01:18:40 sur l'illustration que vous avez, qui était un séminaire d'acculturation
01:18:46 autour des enjeux fondés, de comment consommer moins et comment consommer mieux.
01:18:53 L'idée, c'était vraiment de donner une vision positive du ZAN
01:18:59 et aussi des ébauches de solutions qu'on avait déjà sur le territoire
01:19:04 et dont les élus pouvaient s'inspirer.
01:19:08 L'idée, c'était de sortir un peu du fatalisme, de dire que ça allait être horrible,
01:19:13 que le ZAN, on ne pourrait jamais y arriver, que ça ne marcherait pas.
01:19:17 C'était de leur montrer que oui, c'était un pas de plus,
01:19:19 mais que ce n'était pas inatteignable et que c'était que la poursuite, finalement,
01:19:23 d'une démarche qui était déjà plus ou moins enclenchée collectivement.
01:19:29 Dans ce séminaire, on avait fait un point d'étape des discussions
01:19:34 qui étaient à l'époque faites entre l'escorte et la région
01:19:39 pour la modification de l'élu de Bustralet,
01:19:43 pour tenir un peu au courant le maximum d'élus de l'avancée de ces échanges.
01:19:48 On avait eu une intervention de Philippe Madec
01:19:51 avec tout le discours autour de la frugalité heureuse
01:19:55 et de la désirabilité, de la sobriété foncière, de la densité,
01:20:00 pour montrer que le fait de consommer plus dense,
01:20:04 ce n'était pas forcément qu'un gros mot
01:20:07 et qu'il y avait une autre solution que de développer des logements gogo
01:20:11 et qu'au bout d'un moment, ça ne marcherait plus.
01:20:14 Il fallait inventer aussi un nouveau modèle de développement urbain
01:20:18 qui ne soit pas basé uniquement sur l'extension foncière.
01:20:23 On avait également des illustrations avec des exemples locaux
01:20:28 qui étaient notamment présentés par le CAUE
01:20:32 pour montrer les exemples qui étaient déjà présents sur le territoire
01:20:36 et qu'on pouvait s'inspirer.
01:20:38 Il y avait également une intervention de suivante
01:20:42 sur ces démarches autour du milieu.
01:20:45 Et la vidéo.
01:20:49 Ce séminaire a fait l'objet d'une captation vidéo,
01:20:55 vous pouvez retrouver la vidéo, si vous le souhaitez,
01:21:00 sur le site de Kampers Cornell Development.
01:21:02 C'est le lien qui est en bas du diapo
01:21:06 et qui est financé par Canis Federita.
01:21:10 On avait accompagné ce séminaire d'une publication,
01:21:21 Nouvelles urbanités,
01:21:23 qui reprenait les différents exemples qui avaient été montrés aux élus.
01:21:29 L'idée était qu'ils puissent repartir avec quelque chose d'un peu physique,
01:21:34 qu'ils puissent se reconsulter chez eux,
01:21:38 qu'ils puissent se replonger dans les différents exemples
01:21:42 qui ont été présentés.
01:21:44 Sachant qu'à chaque fois, on n'a pas forcément de projet parfait,
01:21:47 de toute façon, on en a rarement.
01:21:50 Par contre, on a toujours des briefs de solutions,
01:21:53 des concepts qui sont intéressants et qui sont à creuser
01:21:57 et qui montrent qu'on peut avancer petit à petit.
01:22:01 La démarche est déjà enclenchée.
01:22:07 Périodiquement, au niveau local, on a aussi des réunions de travail.
01:22:23 On a un club planif.
01:22:27 Chez nous, on a essentiellement des commissions d'aménagement
01:22:31 qui nous permettent de réunir les différents acteurs
01:22:34 de l'aménagement du territoire
01:22:37 pour identifier les sujets qui sont importants,
01:22:41 les sujets les plus chauds du monde qui seront à creuser par l'Agence.
01:22:45 On a tous les sujets autour du ZAN,
01:22:48 qui nous occupent beaucoup,
01:22:51 et de l'interscote, sur notre territoire.
01:22:55 On a trois scotes et un interscote qui existe depuis la création
01:23:00 des premiers scotes dans les années 2010.
01:23:04 On a aussi le croisement des sujets entre les différents scotes
01:23:11 qui fait l'objet de discussions.
01:23:14 Ça peut être l'adoption de règles communes pour développement commercial.
01:23:18 On a aussi des sujets maritimes qu'on creuse dans nos révisions de scotes.
01:23:24 On a la mer en commun.
01:23:27 On a tous des façades littorales avec des nouveaux sujets
01:23:31 qu'on doit creuser un peu plus que dans les précédentes générations de scotes.
01:23:44 Pour parler de cette animation des clubs planifs et de l'interscote de Cornwall,
01:23:54 il y a eu la réalisation d'une vidéo financière par Planif et Territoire,
01:24:02 où chacun des trois clubs planifs bretons a bénéficié d'une vidéo de 5 minutes
01:24:12 pour présenter un peu notre action et les modes d'action locaux qui nous sont propres.
01:24:19 Cette vidéo est en ligne sur les sites des agences d'Urba et sur le site Planif et Territoire.
01:24:26 On vous rajoutera les liens pour que vous puissiez les consulter facilement.
01:24:37 Sur la suite de nos travaux, ce qui va nous occuper dans les prochains mois,
01:24:44 notre prochain temps fort de ZAN sera plutôt sous la forme d'une visite de projets.
01:24:50 On en a plusieurs dans les tuyaux, ils ne sont pas encore sélectionnés, c'est encore en construction.
01:24:57 L'idée était de sortir les élus du cadre séculinaire,
01:25:04 d'écouter les choses de façon un peu théorique et de faire des visites de terrain
01:25:10 pour les entendre et voir les choses concrètement, puis discuter du fond des projets sur place.
01:25:16 Tout ça est fait en partenariat entre l'agence d'urbanisme, le CIE, l'ADDPM, Bruded et AmoNgo.
01:25:29 En préparation, on a également l'atelier coopératif OAP Nouvelle Génération,
01:25:35 qui va se faire en deux temps, une partie décryptage pour repartir un peu sur le terrain,
01:25:45 ce qu'on peut trouver dans une OAP, ce que ça peut permettre,
01:25:57 bien recreuser l'aspect théorique et tout ce qu'on devrait trouver dans une OAP.
01:26:05 Et ensuite, la création d'un atelier in situ, avec une expérimentation qui sera faite au niveau local.
01:26:30 Voilà, un peu pour faire un petit tour de table des différentes actions qu'on a dans les tuyaux.
01:26:38 Merci beaucoup pour ces témoignages.
01:26:43 Je vous propose rapidement, vu l'heure, de regarder dans les questions réponses où on en est.
01:26:50 Beaucoup de réponses ont été apportées en direct par les différents intervenants que je remercie.
01:26:55 Il y a une remarque, on retrouve une petite bataille Normandie-Bretagne, à mon avis,
01:27:01 qui dit que le SRAD-Normand a été approuvé le 25 mars dernier et est en attente de la co-approbation préfectorale.
01:27:06 Donc ça y est, c'est la course entre les deux régions.
01:27:09 On est presque au fait-roulant.
01:27:11 Et sinon, il y a une question, je crois qu'il n'a pas eu totalement de réponse.
01:27:16 Alors en deux mots, si vous pouvez répondre rapidement, François et Morgane, je sais que ce n'est pas évident.
01:27:22 Sur quelle organisation et quelle logistique est mise en place pour les ateliers collaboratifs ?
01:27:28 Qui anime ? Quels participants ? Quelle durée ?
01:27:31 Alors, ça dépend des thématiques.
01:27:36 Sur le premier, je veux dire, comment on s'y est pris, sur le premier qui était la générique.
01:27:42 Donc en fait, je crée une réunion et j'invite tous les membres du réseau.
01:27:47 Et viennent ceux qui ont envie, qui sont, franchement, il faut avoir envie, mais il faut être disponible aussi.
01:27:53 Donc la plupart des acteurs ont été représentés.
01:27:57 Et ce qui est intéressant, c'est que dans notre jeu d'acteurs, on a par exemple quatre agences d'urbanisme.
01:28:02 Il n'est pas nécessaire à chaque fois que les quatre sont là, mais pour moi, il est important qu'au moins une agence d'urbanisme soit là.
01:28:08 Au moins, c'est eux qui soient là.
01:28:09 Les professionnels qui ont été représentés.
01:28:12 Donc en gros, on arrive à avoir une représentativité très satisfaisante grâce à cette systémique générale.
01:28:18 Les ateliers se réunissent sur un temps de deux heures ou trois heures, un grand maximum une journée.
01:28:26 Ils vont permettre une expression très libre des uns des autres.
01:28:29 Chacun va dire comment il perçoit la problématique, quel élément de solution il a en tête et il propose.
01:28:34 Et après, on fait un mix de tout ça et on en déduit un certain nombre de propositions
01:28:39 qui, au nom du réseau, peuvent être faites aux acteurs qui sont derrière de les mettre en œuvre.
01:28:44 Donc sur l'atelier trajectoire ZAN, on a plutôt procédé en deux temps.
01:28:50 Le premier temps, c'était plutôt un échange entre services états, c'est-à-dire la DGALN,
01:28:55 qui était en train de travailler sur le sujet en préparant son guide.
01:28:59 Notre DREAL, nos cadres d'EDTMG pour harmoniser notre compréhension de ça.
01:29:03 Et puis après, on avait prévu de l'élargir pour en faire un deuxième temps avec les autres acteurs.
01:29:08 Puis finalement, on n'a pas eu besoin de le faire parce que le guide est arrivé au mois de février,
01:29:12 mais peut-être qu'on aura besoin d'y revenir pendant un troisième temps autour de l'appropriation de la compréhension.
01:29:18 Donc en fait, on fait à façon.
01:29:20 Sur l'atelier OAP, l'idée, c'était de trouver au sein de notre réseau,
01:29:26 s'adressant notamment aux agences d'urban, une d'entre elles ou deux d'entre elles qui diraient
01:29:31 « moi, ça m'intéresse de faire le relais sur mon territoire, je vois telle collectivité par qui on peut le faire,
01:29:36 puis s'aider de la faim ».
01:29:38 Donc on a identifié une commune, la DGALN nous a donné une aide qui va nous permettre de co-financer ça.
01:29:45 J'aurais espéré avoir un deuxième atelier plutôt à l'autre bout de la région sur les levies led.
01:29:49 Ça ne sera pas pour cet année, mais ça sera sans doute pour l'année prochaine avec les collègues de l'agence d'urbanisme du pays DREAL.
01:29:55 Et ils profiteront des acquis de cet atelier qui rendra ses travaux à la fin de l'année
01:30:02 et avec un certain nombre de développements méthodologiques dont le but est évidemment de servir à la commune
01:30:08 qui sera traitée de cobaye, de laboratoire, elle pourra être intégrée directement dans ce délu,
01:30:13 mais le but du jeu c'est aussi d'en déduire un référentiel méthodo qui va servir à l'ensemble de nos territoires en Bretagne
01:30:20 pour dire finalement nous aussi on est capable de faire ça suivant ces objectifs-là.
01:30:24 Et au-delà, à l'ensemble du réseau national, plein de territoires,
01:30:27 on est bien conscient qu'on a une logique d'échange et d'actualisation de nos expériences.
01:30:32 Là, on met le focus sur ça, c'est pour nous, mais ce n'est pas que pour nous.
01:30:35 Et sur le quatrième atelier qui est comment décomplexifier le processus d'élaboration des plus,
01:30:42 là encore on a fait une table ouverte, on a invité l'ensemble des acteurs de notre réseau,
01:30:47 on a fait deux réunions, sont venues la plupart des acteurs.
01:30:51 Encore une fois, quand un acteur a plusieurs entités sur une région, il n'y a pas besoin que les quatre viennent.
01:30:58 En tout cas, les différents points de vue étaient représentés.
01:31:02 Il va en sortir un certain nombre de propositions déjà très concrètes,
01:31:06 qu'on va pouvoir stabiliser entre nous et ensuite faire remonter par la chaîne très bien,
01:31:11 aux acteurs que ça concerne.
01:31:14 Donc on est vraiment à un organe de travail en commun, de mutualisation,
01:31:19 d'appréhension des uns par les uns des problèmes des autres,
01:31:23 et puis derrière des propositions qui vont bien aux acteurs qui vont bien.
01:31:28 Donc tout ça est assez informel, mais l'avantage je crois, c'est qu'on a une structure qui est bien calée,
01:31:35 ce qui nous permet un certain formalisme léger.
01:31:39 Et je pense que c'est important qu'il n'y ait pas de transformalisme,
01:31:41 il n'y a pas une tutelle de l'État dans tout ça, l'État est un co-organisateur,
01:31:45 la parole est libre, on reste au sujet évidemment,
01:31:48 et on est sur une co-construction intellectuelle des conditions d'imaginer ensemble le territoire de demain,
01:31:54 une formule qu'on s'est complètement rencontrée en Bretagne.
01:31:57 Merci pour cette jolie phrase de fin.
01:32:06 Il est temps de conclure, on a déjà débordé un petit peu,
01:32:09 mais c'était impossible de vous couper François et Morgane.
01:32:13 Je vais peut-être passer quelques mots de conclusion pour accélérer un petit peu la fin.
01:32:18 Merci à tous, et s'il n'y a plus de questions, dans le chat c'est bon ?
01:32:25 Merci vraiment à tous, quelques mots de conclusion.
01:32:30 Merci en premier lieu à ceux qui ont oeuvré à organiser ce premier café des réseaux,
01:32:36 Roxane en premier lieu qui a repris le pilotage de ses réseaux locaux
01:32:42 et du réseau des référents depuis son arrivée de manière très active,
01:32:48 et puis également à notre assistante maîtrise d'ouvrage, à notre prestataire Néoclip,
01:32:54 donc Céline très investie aussi, et puis Fanny Le Barbier de Territoire et Contexte
01:32:59 qui a oeuvré aussi à la préparation de ce webinaire, merci beaucoup.
01:33:02 Et merci en particulier à nos deux premiers intervenants,
01:33:07 puisque c'est le premier café des réseaux qu'on organise,
01:33:09 donc à la Drie E. Hatte, Christelle Mauger, et la personne de l'IPR qui est intervenue,
01:33:14 et merci beaucoup aussi à François Martin et à sa collaboratrice, à Morgane.
01:33:21 C'est vraiment pour nous essentiel, on rappelle les politiques qui sont portées par le ministère,
01:33:30 ces réseaux locaux sont vraiment essentiels pour agir en tant que relais.
01:33:35 Donc là on a eu des illustrations sur le ZAN et la sobriété foncière qui ont été très pédagogiques,
01:33:41 je pense que c'est vraiment incarné, on voit que c'est très incarné sur les questions de la densité,
01:33:46 de la renaturation, de la gouvernance aussi avec l'exemple de la Bretagne,
01:33:49 et aussi sur les dynamiques de planification élargies maintenant au SCOT, au-delà des PLU.
01:33:56 Voilà donc vraiment pour moi c'est vraiment une réussite ce premier café des réseaux,
01:34:01 c'était pas facile de commencer mais voilà c'est vraiment très réussi,
01:34:07 on a vu qu'il y avait de l'interactivité entre les deux régions là aussi,
01:34:12 donc ça c'était vraiment très bien, et une complémentarité d'approche,
01:34:17 donc voilà sur les gouvernances pour la Bretagne,
01:34:21 puis toutes les modalités de mise en œuvre du ZAN aussi,
01:34:25 et de la sobriété avec des exemples très concrets pour l'île de France.
01:34:30 Donc voilà pour nous c'est vraiment très positif,
01:34:34 je pense qu'on va continuer sur ce mode là.
01:34:36 Dans la feuille de route planique territoire,
01:34:38 il y avait effectivement cette volonté de redéployer les réseaux qui n'était pas évidente,
01:34:42 puisque dans certaines réales il n'y a plus d'ETP,
01:34:45 donc c'est vraiment un challenge, un défi pour nous,
01:34:48 et on voit que ça prend forme là aussi avec la Révie d'Oxanne,
01:34:51 et voilà donc le redéploiement des réseaux et la reprise en main est en route,
01:34:57 l'idée c'était aussi de mutualiser les travaux justement,
01:35:00 pour éviter de faire trop de doublons et de s'appuyer les uns sur les autres,
01:35:05 donc le café des réseaux c'était vraiment la première manière de matérialiser ça,
01:35:10 ça permet de donner à voir aussi des contextes, des méthodes,
01:35:13 et même des process un peu différents mais qui sont reproductibles,
01:35:16 indépendamment du contexte,
01:35:18 ça permet aussi peut-être de susciter des nouvelles vocations,
01:35:23 donc on fait un appel à volontaires aussi pour les territoires,
01:35:26 je ne sais pas s'il y a des territoires là qui ne sont pas dotés de réseaux ni de référents,
01:35:32 et donc on fait un appel à volontariat pour déployer nos volontés,
01:35:37 ce serait vraiment qu'il y ait des réseaux un peu partout,
01:35:39 en s'appuyant à la fois sur les DDT, les réales,
01:35:42 mais aussi pourquoi pas les agences d'urbanisme,
01:35:44 François a évoqué un peu l'ensemble de l'écosystème des acteurs,
01:35:48 donc il y a peut-être des possibilités,
01:35:50 et donc il faut une envie,
01:35:53 comme on le dit souvent, comme on l'a rappelé lors des rencontres,
01:35:57 il faut vraiment avoir cette envie,
01:35:59 ce petit fermant qui prend,
01:36:02 et souvent basé sur des personnes,
01:36:05 donc là Christelle, François et vos collaborateurs,
01:36:08 donc ça c'est très important,
01:36:11 et puis on avait aussi la volonté d'avoir une meilleure porosité
01:36:16 entre notre réseau national et les réseaux locaux,
01:36:19 donc que les deux niveaux se parlent mieux,
01:36:23 donc c'était l'objectif aussi d'avoir des réseaux locaux
01:36:29 qui soient à la fois des relais du national,
01:36:31 mais qui permettent aussi de l'alimenter dans un principe bottom-up,
01:36:34 et là on voit bien avec ce premier webinaire
01:36:37 que les réseaux locaux sont vraiment une source d'inspiration,
01:36:39 avec des choses très incarnées, pédagogiques,
01:36:42 c'est vraiment une manière d'approfondir les sujets,
01:36:45 et d'expérimenter aussi sur des sujets émergents,
01:36:48 on a parlé d'urbanisme favorable à la santé,
01:36:50 le sujet santé, le sujet risque,
01:36:52 qui n'est pas forcément lui émergent,
01:36:54 mais au moins la santé c'est quelque chose à développer,
01:36:56 et puis les sujets aussi qui nécessitent un accompagnement renforcé,
01:37:00 donc ça nous permet aussi de mesurer nous,
01:37:02 de prendre la température pour voir les sujets
01:37:04 qui nécessitent un accompagnement renforcé,
01:37:06 et ça fait complètement écho aussi aux travaux
01:37:09 qu'on mène dans le cadre du réseau planif territoire national,
01:37:13 juste pour info, et je conclurai peut-être là-dessus très rapidement,
01:37:17 pour votre bonne information,
01:37:19 on a mandaté le CRMA pour établir un genre de fiche de doctrine,
01:37:25 une fiche pratique sur les coefficients biotopes par surface,
01:37:28 et surtout sur les coefficients de pleine terre,
01:37:30 donc il y a eu un état de l'art qui a été réalisé,
01:37:32 c'est pour mettre à jour une fiche du club PLUI qui date de 2015,
01:37:35 donc la mettre à jour au vu des nouvelles dispositions
01:37:38 de la loi climat et résilience,
01:37:40 et donc il y aura une restitution de ces travaux,
01:37:42 qui ont fait l'objet de nombreux retours d'expérience,
01:37:46 et puis qui font l'objet aussi d'illustrations
01:37:48 avec une dessinatrice, donc une illustration pédagogique,
01:37:51 donc ces travaux ont été co-financés avec l'OFB,
01:37:55 et donc il y aura une restitution à RIS-Orangis le 24 juin,
01:38:00 et je pense qu'on enverra l'invitation à l'ensemble
01:38:03 des membres du réseau planif,
01:38:06 il y aura 200 places à RIS-Orangis,
01:38:08 mais je pense qu'au moins tous les référents des réseaux locaux,
01:38:12 ça pourrait vous intéresser,
01:38:14 et puis François a évoqué le GT ingénierie,
01:38:17 et on a également quelque chose qui fait vraiment complètement écho
01:38:20 à ce qu'a présenté la DRIAT,
01:38:22 c'est le GT sur la densification pavillonnaire,
01:38:26 qui s'est réuni une première fois,
01:38:28 on se re-réunit le 23 avril,
01:38:30 et tout ça me fait dire qu'il va falloir qu'on vous implique aussi,
01:38:33 qu'on implique les référents locaux des DT de Réal
01:38:36 dans ces travaux sur la densification pavillonnaire,
01:38:39 donc on est sur un travail réglementaire à la fois,
01:38:41 avec des propositions sur des outils qui permettent
01:38:45 de faire du projet urbain sur ces zones pavillonnaires,
01:38:48 et éventuellement l'outil OAP,
01:38:51 et puis un outil d'urbanisme opérationnel,
01:38:53 accouplé avec un outil d'urbanisme opérationnel,
01:38:56 et on est aussi sur les sujets de connaissance de ces tissus, etc.
01:39:01 Donc je pense que ce sera intéressant
01:39:03 que plusieurs d'entre vous qui sont présents aujourd'hui au webinaire
01:39:07 puissent aussi participer,
01:39:09 et il y aura un GT plus conséquent, plus complet, avant l'été.
01:39:14 Donc sinon, j'espère que tout ça, ça vous a vraiment inspiré,
01:39:21 il y aura un questionnaire de satisfaction qui va vous être envoyé,
01:39:25 je crois que Roxane en a peut-être parlé déjà dans le chat,
01:39:28 et puis n'oubliez pas non plus de remplir le questionnaire
01:39:33 qui nous permet d'actualiser la liste des membres du réseau,
01:39:36 c'est très important pour nous de reconstituer cette liste
01:39:40 avec le nouveau réseau,
01:39:43 et puis également, je ne sais pas si j'oublie quelque chose,
01:39:47 oui, vous recevrez prochainement une lettre d'info,
01:39:52 la lettre d'info est quasiment prête,
01:39:55 et puis aussi les rencontres nationales,
01:39:59 donc le 5 décembre à l'espace d'Hydro à Paris 12e.
01:40:02 Donc vous pouvez déjà noter cette date,
01:40:05 et on enverra un "set the date" au moment venu.
01:40:09 Encore merci à tous aussi pour votre participation,
01:40:12 votre mobilisation,
01:40:14 je vois que certains nous ont déjà quittés,
01:40:18 mais on a encore 90 personnes en ligne,
01:40:20 donc merci d'avoir résisté un vendredi après-midi jusqu'à 15h30 bientôt,
01:40:26 et encore un grand merci aux personnes qui ont participé à l'organisation.
01:40:33 Et bon week-end, au revoir.
01:40:36 Merci, bon week-end.
01:40:38 Merci, bon week-end.
01:40:40 Au revoir.
01:40:41 Merci à tous !
01:40:43 [SILENCE]

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