"En Angleterre, il y a un certain découragement concernant City"
Grâce aux défaites d'Arsenal et de Liverpool, Manchester City occupe la tête de la Premier League à l'issue de la 32e journée. Là où les Citizens ont pu faire tourner contre Luton Town, les Gunners et les Reds ont touché leurs limites actuelles en termes d'effectif. Injuste ? Potentiellement, comme l'explique Philippe Auclair dans Tour d'Europe. Les chaines Eurosport sont disponibles au sein des offres Canal+, Prime Video et Bouygues Telecom
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00:00 puisque tu as consacré une chronique ce week-end
00:03 toujours aux 115 infractions relevées par la Premier Ligue
00:07 envers Manchester City qui n'ont toujours pas été sanctionnées.
00:10 On a vu ce week-end que Arsenal a été obligé de mettre son équipe type, quasiment,
00:15 face à Aston Villa.
00:17 On a vu Liverpool qui a toujours autant de blessés
00:19 mais qui a dû faire jouer Salah, Nunez,
00:22 et qui n'a pas eu trop loisir à faire tourner.
00:24 Et à l'inverse, les Citizens ont pu proposer une ligne offensive
00:27 quasiment inédite par rapport à la composition alignée face au Real Madrid.
00:31 Il n'y avait que Haaland qui a été reconduit.
00:33 Mais est-ce qu'en Angleterre, on parle de cette rupture d'équité,
00:37 là où City peut se permettre de faire tourner
00:39 parce qu'ils ont un groupe de 25 à 30 joueurs de très très grand talent,
00:44 les autres clubs, malgré leur puissance financière là aussi,
00:48 sont quand même un petit peu plus limités ?
00:50 On en parle très peu, c'est assez curieux.
00:53 C'est d'autant plus curieux qu'on a l'exemple de ce qui se passe à Everton.
00:57 Everton qui a pris une deuxième déduction de points cette saison
01:00 pour des infractions aux réglementations de la première ligne.
01:03 Le problème, comme je t'explique dans la chronique,
01:06 c'est que là on est dans un cas beaucoup plus compliqué.
01:08 C'est 115 infractions qui sont reprochées à Manchester City.
01:11 Le ballon est sans arrêt botté de 22 en 22.
01:15 Le ballon se perd dans l'herbe haute.
01:17 Et ce ne sera pas avant l'automne ou plus tôt
01:19 qu'on aura des nouvelles sur la façon dont la procédure est conduite.
01:23 Et donc du coup, je dirais qu'un petit peu, personne n'en parle.
01:26 Mais bien évidemment, il y a un sentiment malgré tout,
01:29 et qu'on ne m'accuse pas de faire de l'anti-City primaire ici,
01:33 il y a un sentiment malgré tout en Angleterre ce matin
01:35 que du côté des neutres, entre guillemets, il y a un certain découragement.
01:39 En ce sens qu'on avait pour la première fois depuis un bon bout de temps
01:43 un match à trois.
01:45 On n'avait pas eu ça depuis très longtemps.
01:46 On avait eu des matchs à deux, Arsenal-City, Liverpool-City, bien évidemment.
01:50 Là, on avait un trio qui s'affrontait de manière absolument palpitante
01:56 de week-end au week-end.
01:58 On a l'impression un petit peu que c'est plié.
02:00 Parce que Liverpool et Arsenal, tout simplement,
02:02 ne sont pas en mesure de soutenir ce rythme absolument effarant.
02:05 Et d'ailleurs, au passage, je pense qu'il y a une chose
02:08 qu'on doit quand même souligner, c'est que quand je lis certains commentaires
02:11 par rapport aux performances de Liverpool et d'Arsenal,
02:13 qui sont des commentaires qui sont très durs,
02:15 je crois qu'on perd complètement la boule.
02:17 C'est-à-dire qu'on ne se rend pas compte que ce que City fait est anormal.
02:21 Et que donc, on juge de la prestation de clubs comme Liverpool et Arsenal
02:26 au regard d'une situation et d'un niveau de performance totalement anormal
02:31 qui est celui du Manchester City, de Pep Guardiola, depuis des années maintenant.
02:35 Et donc là, ils sont partis pour en effet reprendre encore un autre titre.
02:40 Pour ce qui est des poursuites de la Première Ligue,
02:43 on n'en parle pas trop. Je pense qu'on en reparlera
02:46 lorsque la saison sera terminée ou peut-être à l'approche du titre lui-même.
02:50 Mais pour l'instant, je dirais que l'accent est plutôt mis
02:54 sur l'énorme déception connue par Liverpool,
02:57 qui était si malchanceux et si maladroit devant les buts.
03:01 Et puis également d'Arsenal, qui est tombé sur un Aston Villa absolument magnifique.
03:06 Ça, il faut le souligner.
03:08 Ouna Yemmri, qui est revenu sur ses anciennes terres
03:10 et qui a montré qu'il n'était pas finalement un si mauvais entraîneur que cela.
03:14 !