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Une réalisatrice et un réalisateur qui présentent leur nouveau film, la Suisse romande reine de l’hôtellerie, la transition énergétique au coeur d’un salon et le plus grand défi du LHC : c’est le programme de la quotidienne.
Une réalisatrice et un réalisateur qui présentent leur nouveau film, la Suisse romande reine de l’hôtellerie, la transition énergétique au coeur d’un salon et le plus grand défi du LHC : c’est le programme de la quotidienne.
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00:00 Votre émission avec le Casino Barrière de Montreux.
00:03 Provoquez la chance au Casino Barrière de Montreux.
00:06 365 jours par an. Casinomontreux.ch
00:09 - C'est quoi votre truc ?
00:16 Je vous propose de partir du côté du Salon Energissima 2024,
00:21 la plateforme romande dédiée à la transition énergétique.
00:25 L'événement se déroulera du 18 au 21 avril prochain,
00:29 dans quelques jours, à l'espace Gruyères, du côté de Bulle.
00:33 Plus de 7000 visiteurs sont attendus.
00:35 Plus d'une centaine d'exposants proposeront des solutions
00:38 et des conseils sur les technologies durables.
00:41 Au programme, des conférences, des dialogues et des échanges
00:44 sur divers sujets tels que l'hydrogène, dans la mobilité,
00:47 les avancées technologiques en énergie solaire et batterie,
00:51 ainsi que les meilleures pratiques pour le remplacement
00:54 du chauffage domestique.
00:56 Les cycles de conférences seront également organisés
00:59 abordant des thèmes variés comme l'énergie solaire.
01:02 En outre, une journée spéciale sera consacrée
01:05 à la formation professionnelle dans le secteur de l'énergie,
01:07 offrant des opportunités de carrière et des ateliers interactifs
01:10 pour les jeunes intéressés par ce domaine en pleine expansion.
01:13 Pour en parler, je reçois ce matin Varsha Achnider.
01:16 Bonjour. - Bonjour.
01:17 - Merci d'être avec nous ce matin.
01:19 Vous êtes responsable de ce Salon Energissima 2024.
01:24 Ça s'annonce un grand cru aussi.
01:27 - Ça s'annonce très, très bien.
01:29 Nous sommes très heureux de mettre sur pied
01:33 cet événement cette année.
01:35 Ça sera la 9e édition.
01:37 Ce Salon existe depuis plusieurs années déjà.
01:40 Et cette année, effectivement, le thème spécial
01:43 est dédié à la formation professionnelle.
01:46 Pourquoi la formation professionnelle ?
01:48 Parce que autour de moi, j'entendais,
01:51 et puis également notre comité d'organisation,
01:53 entendait qu'on manque cruellement de relève.
01:56 - C'est ça. La relève n'est pas assurée.
01:58 - Non, non. Nous manquons de bras, nous manquons de cerveau
02:01 dans la filière énergie.
02:04 Et c'est pour ça que cette année, nous proposons ce thème
02:07 de la formation professionnelle.
02:09 Le but étant de sensibiliser les jeunes à cette thématique,
02:13 de dire que le métier de l'énergie renouvelable a de l'avenir,
02:17 qu'on a besoin d'eux pour assurer la relève.
02:20 - Bien sûr. Et ça, c'est très important.
02:22 On passe du coup à la question à qui s'adresse ce salon.
02:25 C'est à tout le monde, en fait.
02:27 - À tout le monde. Le salon est vraiment orienté grand public.
02:31 Il s'adresse à toutes les personnes qui sont sensibilisées
02:35 aux aspects énergétiques, que ce soit dans le domaine
02:38 de la construction, de l'habitat ou encore de la mobilité.
02:42 En parlant de mobilité, nous avons un pavillon
02:45 qui est dédié à ce thème-là, sur une surface de 3000 m2.
02:49 Et les gens pourront tester des voitures électriques
02:52 de presque toutes les marques.
02:54 - Quand on parle de nouvelles technologies,
02:57 quand on parle de nouvelles manières de consommer l'énergie,
03:01 il y a l'électricité, mais pas que.
03:03 L'hydrogène aussi fait partie, aujourd'hui,
03:06 de ces nouvelles manières de consommer.
03:08 - L'hydrogène, oui. Nous aurons d'ailleurs des exposants
03:12 qui présenteront ce thème, mais également une conférence
03:15 qui sera dédiée à ce sujet le vendredi après-midi.
03:18 Les experts parleront de ce thème
03:21 de manière beaucoup plus précise que moi.
03:25 - Effectivement. Si on cherche peut-être à se chauffer
03:29 de l'eau solaire, par exemple, à avoir de l'énergie solaire,
03:33 c'est aussi l'endroit où on peut venir poser des questions
03:37 à des professionnels, à des spécialistes du domaine.
03:41 C'est aussi la possibilité, en venant à Energisima,
03:44 de pouvoir peut-être se faire une idée plus précise
03:47 de ce qu'il faut mettre en place pour pouvoir peut-être
03:51 passer à une énergie plus verte.
03:53 - Oui. Le salon s'adresse à des propriétaires.
03:57 Donc, il y aura beaucoup d'exposants qui proposeront
04:01 ce sujet dans le solaire.
04:04 Si vous souhaitez aussi remplacer votre système actuel
04:08 de chauffage par quelque chose de durable,
04:11 c'est également possible. Donc, nos exposants sont vraiment
04:15 des spécialistes qui conseilleront le public à ce sujet-là.
04:19 - C'est un salon qui concerne tout le monde aujourd'hui
04:22 puisque c'est dans l'actualité l'énergie qui coûte
04:25 de plus en plus cher. C'est l'occasion de se faire
04:28 une vraie idée et d'aller avoir peut-être un aperçu
04:31 de ce qu'il faut peut-être aussi changer dans nos certaines
04:34 habitudes qu'on a aujourd'hui. C'est aussi un peu la démarche
04:37 de ce salon. - Tout à fait. C'est en sensibilisant
04:42 tout un chacun et puis en faisant un pas, justement,
04:45 vers l'énergie durable que nous pouvons améliorer
04:50 ou notre environnement, ou sauver la planète, je dirais.
04:55 - Pour l'aspect formation, on parlait de la relève
04:58 qui n'est pas assurée aujourd'hui. Est-ce qu'il y a un moment précis
05:02 dans la période du salon où il sera consacré justement
05:05 peut-être à ces jeunes qui... Parce que là, il y a du boulot.
05:08 Il y a peut-être de quoi faire, trouver des nouvelles vocations.
05:11 Est-ce qu'il y a un moment spécifique où il faut être présent ?
05:14 J'imagine des informations plus précises sur le site Internet.
05:17 - Sur le site Internet, tout à fait. Et puis la journée du vendredi,
05:20 19 avril, sera vraiment consacrée à ce thème de la formation professionnelle.
05:24 Toutes les écoles de Suisse Romande sont les bienvenues.
05:29 Nous aurons des ateliers qui seront dédiés à cette thématique.
05:34 Et puis l'entrée sera gratuite ce jour-là pour l'ensemble des élèves,
05:39 les étudiants des hautes écoles et universités,
05:41 ainsi que les enseignants qui les accompagnent.
05:44 - Oui, ça c'est important de le rappeler. Et en voilà une belle idée en tous les cas.
05:48 Merci beaucoup, Varsha Srinidhar, d'être venue nous parler de cet événement.
05:52 Édition 2024, c'est la 9e. Energy Cima, c'est du 18 au 21 avril prochain,
05:58 du côté d'Espace Gruyères à Bulles. Est-ce qu'on a tout dit ?
06:02 - Presque. - Presque, vous aviez un truc à ajouter.
06:05 - Puisqu'on parle d'environnement, les visiteurs pourront bénéficier
06:10 d'une réduction sur le billet s'ils prennent les transports publics.
06:15 Donc nous conseillons vraiment d'utiliser, de venir au salon, soit en train, en bus.
06:22 L'accès à Espace Gruyères est facile depuis la gare de Bulles.
06:26 Donc vraiment, j'insiste. - C'est même fortement conseillé.
06:30 C'est beaucoup plus simple, effectivement.
06:32 - Voilà une belle idée. Ils doivent se renseigner à la caisse, j'imagine, quand ils arrivent.
06:36 - À la caisse ou sur le site internet, quand les indications sont données.
06:41 - Très bien, plein de succès pour cette 9e édition du 18 au 21 avril
06:46 à Espace Gruyères du côté de Bulles. Merci beaucoup.
06:49 - Merci à vous. - Et à très bientôt sur M et sur Canal+.
06:53 - Donc j'ai une attache pour nos voisins romands.
06:56 - On appelle ça l'escroquerie. C'est mon métier.
06:58 - Je suis en bonne compagnie avec ça.
07:00 - Je me dorme. Je suis comore, vendeur de drogue.
07:03 - Philippe Morax qui arrive dans votre rêve.
07:05 - Et c'est ce... - Salut les mecs !
07:07 - Ça va presque me faire oublier qu'il est 7h.
07:10 - Les écoles hôtelières romandes se distinguent comme les meilleures du monde.
07:16 Sept d'entre elles figurent parmi les dix premières dans un classement international.
07:20 La Suisse est en tête dans le domaine de la formation hôtelière
07:24 avec l'école hôtelière de Lausanne, l'EHL.
07:26 Cette école est considérée comme la meilleure du monde pour la 6e année consécutive.
07:32 EHL souligne l'importance de former la prochaine génération de leaders
07:37 pour l'industrie de l'hospitalité.
07:39 Outre ces beaux résultats, un rush-tigre abonne et est observé
07:42 avec les écoles allémaniques qui se classent pas aussi bien
07:46 avec seulement deux écoles parmi les 50 premières.
07:49 Je reçois ce matin Rohan Francis Copperhayon, directeur académique de l'EHL.
07:55 Bonjour et bienvenue ! - Bonjour, merci beaucoup.
07:57 - Merci d'être avec nous. Et puis dites donc, félicitations.
08:00 - Merci beaucoup, merci beaucoup Philippe.
08:02 Oui, ça fait extrêmement plaisir de pouvoir être en tête de ce classement depuis 6 ans.
08:08 Ça témoigne vraiment, je dirais, d'un travail bien fait.
08:11 Et aussi d'avoir tenu notre promesse envers les étudiants,
08:15 de les former au métier de l'hospitalité, des métiers passionnants.
08:20 Et également aussi d'avoir tenu notre promesse envers l'industrie,
08:23 de pouvoir mettre à disposition de ces collègues-là les meilleurs talents,
08:27 pour pouvoir aussi les accompagner dans leur propre évolution.
08:30 Donc effectivement c'est un privilège et un honneur, et aussi une responsabilité naturellement.
08:34 - J'imagine qu'il y a une grande fierté avec tout ça.
08:37 Vous avez parlé de promesses, de responsabilités, ça c'est important aussi.
08:41 On doit s'accrocher à ces valeurs-là.
08:44 - Absolument, absolument. C'est quelque chose qui nous tient à cœur
08:46 et qui en fait est un peu un fil d'Ariane depuis la création de l'EHL il y a 130 ans,
08:51 au bord du lac Léman, et notre conviction que la mise à disposition des talents
08:56 et la mise à disposition de toutes les compétences possibles,
08:59 aussi bien techniques je dirais, on pourra entrer tout à l'heure un peu plus dans les détails,
09:03 compétences techniques, métiers, et aussi des compétences, en français on dit,
09:07 des compétences transvertes, des soft skills,
09:09 qui fait en fait la différence entre l'EHL et d'autres écoles de management.
09:13 Je pense aussi, la question de la responsabilité, c'est notre engagement
09:18 envers les étudiantes et étudiants et l'industrie,
09:21 de pouvoir continuellement être au sommet et de pouvoir mettre à disposition des étudiants
09:26 de tous les outils possibles pour se continuer, pour continuer à qu'ils se forment
09:30 durant toute leur formation finalement, et durant toute leur profession.
09:34 - En tout cas bravo. - Merci.
09:35 - Et puis il y a une belle fierté aussi pour la région,
09:38 puisque cette école pour la région elle est hyper importante.
09:40 - Je pense que c'est, excusez-moi, c'est fondamental de le souligner,
09:45 l'hôtelier de Lausanne, effectivement à Lausanne,
09:47 mais l'impact de l'EHL va bien au-delà du canton de Vaud, de la ville de Lausanne,
09:52 du canton de Vaud, ça va sur toute la Suisse romande,
09:55 nous avons plusieurs collaboratrices et collaborateurs qui travaillent à Lausanne,
09:59 sur le site d'en haut à Ipalinge, mais qui habitent dans d'autres cantons.
10:03 Donc il y a aussi là un effet fiscal, nous avons des entreprises qui viennent
10:07 de tous les cantons de Suisse romande, qui ont travaillé à l'inauguration,
10:11 au développement du campus, donc l'impact économique, social, politique de l'EHL
10:16 va bien au-delà de la ville de Lausanne et impacte l'ensemble
10:19 de la région de Suisse occidentale et de Suisse naturellement.
10:21 - On peut parler d'un savoir-faire helvétique ?
10:24 - Ah je pense qu'on peut tout à fait parler d'un savoir-faire helvétique,
10:27 vous avez cité 7 sur 10 dans le QS sont de Suisse, de Suisse romande,
10:33 donc nous sommes vraiment le berceau de la formation en hospitalité,
10:36 nous avons le privilège d'être les premiers, 1830, avec Choumi,
10:40 avec Monsieur Choumi, et aujourd'hui c'est vrai que c'est quelque chose
10:43 qui est un peu dans l'ADN, si on veut, de notre région,
10:46 évidemment avec les magnifiques espaces que nous avons,
10:48 et c'est notre responsabilité également de mettre à disposition
10:51 des industries, de l'hospitalité, et plus largement des services,
10:54 des meilleurs talents possibles pour accompagner l'évolution de ces sociétés.
10:59 Un privilège et une responsabilité, comme je le disais.
11:02 - Alors en quelques années, est-ce que ce métier, il a évolué,
11:06 ça c'est important, il faut évoluer avec son temps,
11:08 j'imagine que vous allez peut-être pouvoir revenir là-dessus
11:11 dans quelques instants aussi, mais est-ce que le métier a changé,
11:14 finalement, quel constat faites-vous, si on doit prendre peut-être
11:18 sur 10 ou 15 ans ?
11:20 - Ce qui a changé, je dirais naturellement, hors l'impact des nouvelles technologies
11:23 sur lesquelles on pourra intervenir tout à l'heure,
11:26 ce qui a changé c'est vraiment une prise en compte de manière plus marquée
11:30 du besoin de la compréhension du client.
11:32 Quelque chose qui était peut-être moins présent par le passé,
11:35 aujourd'hui ça devient une marque différentielle pour les écoles hôtelières,
11:38 en particulier pour les HL, de mettre en avant tout ce qui concerne
11:41 les soft skills, les compétences transversales,
11:43 pour que l'industrie elle-même et les hôtelières et les hôteliers
11:48 puissent, avant même que le client ait franchi la porte de leur établissement,
11:52 le connaître déjà, pouvoir anticiper les besoins, les attentes,
11:55 les compréhensions que ces personnes peuvent avoir.
11:57 Naturellement, tous les enjeux liés à la durabilité ont également fait
12:02 que ces métiers se sont transformés, et puis naturellement les nouvelles technologies,
12:06 l'accès aux données massives qui sont aujourd'hui disponibles,
12:11 l'internet des objets, également qui fait objet, malgré le pluronasme,
12:16 qui fait objet d'enjeux importants dans les hôtels,
12:20 la capacité qu'on a aujourd'hui, désormais, je dirais,
12:23 de piloter des chambres d'hôtels "à distance",
12:25 de comprendre ce qui se passe dans la chambre, même si on n'y est pas.
12:28 Donc, toutes ces évolutions font que le métier a changé,
12:31 et donc que les formations doivent s'adapter pour adresser ces points.
12:35 - Mais ce métier reste toujours aussi beau, ça c'est important aussi,
12:39 on sent le passionné quand même.
12:40 - Mais écoutez, à la fin de la journée, ça reste un métier de relations humaines.
12:45 - Oui, et de satisfaction.
12:47 - Et de satisfaction, mais la satisfaction de rendre l'autre heureux.
12:50 C'est pas une satisfaction égoïste.
12:52 - C'est "j'ai fait mon boulot, puisque la personne en face de moi a le sourire".
12:55 Un peu comme vous pouvez l'avoir ce matin ici.
12:57 - Notre point commun c'est qu'on aime notre métier.
12:59 - Absolument.
13:01 - Alors c'est quoi les critères ?
13:02 Parce que c'est jugé comment aussi,
13:04 parce que ça vous avez aussi l'expérience,
13:06 peut-être vous pouvez nous expliquer, savoir comment ça se passe.
13:09 C'est quoi les critères pour devenir numéro 1 au monde ?
13:13 - Alors pour ce ranking-là, il y a trois grands critères.
13:17 D'abord, c'est la réputation auprès des milieux académiques, de nos pairs.
13:21 Nous faisons une enquête auprès des autres universités,
13:23 ils disent "qu'est-ce que vous pensez de l'EHL ?
13:25 Est-ce que vous devriez, si vous aviez des enfants,
13:27 est-ce que vous les enverriez à l'EHL ?
13:29 Premier critère.
13:30 Le second critère, c'est la réputation auprès des employeurs.
13:32 Quelle est la qualité des personnes que vous accueillez ?
13:34 Comment sont les diplômés et diplômées de l'EHL ?
13:37 Ils sont excellents, naturellement ils le sont bien sûr.
13:39 Et le troisième critère, c'est plutôt toucher sur la recherche
13:41 et l'impact des citations de nos articles.
13:45 Donc les deux grands points, c'est la réputation,
13:47 auprès de nos pairs et auprès de l'industrie.
13:49 Et sur ces deux critères-là,
13:51 nous avons le maximum de points qui est de 100
13:54 depuis les six dernières années.
13:56 Donc encore une fois, peut-être la démonstration
13:59 ou la preuve que nous faisons le travail du mieux
14:02 que nous le savons et qui se traduit là encore dans ce ranking.
14:06 Aussi noter que, alors, première école hôtelière au monde
14:10 et en Suisse aussi on se ranke parmi les six premières écoles de business.
14:14 Donc Management School, dans l'articulé de l'EHL elle-même,
14:17 on a aussi shifté vers l'EHL Hospitality Business School
14:21 avec cette particularité qu'on n'est pas une business school traditionnelle.
14:25 On est une business school, et je vois les images qui sont derrière vous,
14:28 une business school où on met en équilibre, je dirais,
14:32 l'intelligence de la main avec l'intelligence du cerveau.
14:35 On met le savoir-être et le savoir-faire.
14:37 Donc ces expériences-là font que nous sommes un peu différents
14:40 d'autres business schools et qui nous permettent également
14:42 de nous positionner de manière privilégiée sur le plan international.
14:46 En tout cas, merci d'être avec nous ce matin.
14:48 On va revenir dans un instant, on va continuer de découvrir l'EHL
14:51 et puis on va encore parler de cette consécration magnifique.
14:54 Après, maintenant j'ai envie de dire ce qui va être compliqué sur le long terme,
14:58 c'est de rester numéro un, c'est ça ?
15:00 Alors, oui, compliqué. Probablement.
15:03 Disons, les rankings ne sont pas une fin.
15:05 Le fait que nous soyons numéro un n'est pas une fin en soi.
15:09 C'est le résultat, comme je disais, d'un travail bien fait.
15:11 Et ça ne va pas changer.
15:13 On a vu dans le classement, c'est une réévolution des écoles qui sont derrière.
15:18 Et une évolution de ces points-là.
15:20 Donc ce n'est pas une fin en soi, c'est un privilège, c'est une responsabilité.
15:25 Et c'est aussi, comme je disais, la démonstration que nous faisons les choses.
15:28 Ça va presque me faire oublier qu'il est 7h.
15:33 Ce matin, on m'a invité, Rohan, Francis Cooper-Ayon, directeur académique de l'EHL,
15:39 est avec nous.
15:41 Excellence suisse, 7 écoles remontent dans le top 10 mondial de l'hôtellerie.
15:45 Grande fierté pour la région, on le disait tout à l'heure.
15:48 Un métier qui continue d'évoluer, qui continue de grandir.
15:52 Et ça se passe, on peut le dire, on peut être un peu chauve.
15:55 Ça se passe chez nous, en Suisse, à Lausanne.
15:57 Absolument, absolument.
15:58 C'est un privilège, on le disait en rentaine également.
16:00 On est le berceau de la formation au métier de l'accueil.
16:03 Et de ça, nous devons en être fiers.
16:05 Comme je disais aussi, c'est une responsabilité.
16:07 On ne peut pas se reposer sur les lauriers, se remettre en question tous les jours,
16:11 pour être à même d'adresser les besoins et d'adresser les évolutions constantes,
16:14 non seulement des technologies, mais également du monde qui nous entoure.
16:17 En tout cas, encore une fois, bravo, merci d'être avec nous.
16:20 On parlait du métier qui évolue, des nouvelles technologies aussi,
16:23 qui ont fait leur apparition dans votre secteur d'activité.
16:27 L'intelligence artificielle, aujourd'hui, on en parle partout.
16:30 Ça a été très, très vite, il y a encore 2 ans, on n'en parlait pas encore.
16:33 Là, maintenant, est-ce que vous avez dû vous mettre aussi à la page ?
16:36 Vous parliez tout à l'heure des chambres qui peuvent être interconnectées aussi.
16:40 Est-ce que ça a changé aussi votre métier ?
16:44 Est-ce que vous avez dû vous adapter par rapport à ça ?
16:46 Et qu'est-ce que ça a changé fondamentalement ?
16:48 Dans la formation que nous délivrons, alors je vous rassure,
16:50 on ne délivre pas des formations techniques en termes de coding ou autre.
16:54 Par contre, ce qu'on essaie de faire, c'est de faire comprendre aux étudiants,
16:57 aux étudiants les enjeux qui sont derrière ces technologies-là et leur utilisation.
17:01 On parle des chambres connectées, mais on parle aussi, également, de la gestion
17:06 et de l'utilisation de l'ensemble des millions de données
17:09 qui sont aujourd'hui à disposition des hôtelières et des hôteliers.
17:13 Et comment faire pour, comme on disait, pouvoir anticiper les besoins des clients,
17:18 avant même qu'ils aient franchi la porte de leur hôtel,
17:22 pour anticiper leurs besoins et leurs envies.
17:24 Donc, il y a effectivement dans notre formation aussi,
17:26 et ça fait partie des compétences transversales que nous souhaitons transmettre,
17:31 un souci aussi de regard critique par rapport à ces données-là.
17:34 Savoir ce qui est derrière, comment est-ce qu'on peut aussi tomber, par exemple,
17:38 dans une forme de manipulation de ces informations-là.
17:41 Donc, être critique par rapport aux données, savoir comment elles sont construites,
17:44 comment les algorithmes se construisent, pour ensuite pouvoir vraiment être à même
17:49 de pouvoir identifier les meilleures manières de mettre en avant ces nouvelles technologies.
17:55 Dans des métiers qui changent, ce qui ne va pas changer,
17:58 et c'est quelque chose aussi qui est fondamental pour nous, c'est l'aspect relationnel.
18:02 Vous pourrez mettre toutes les compétences techniques ou technologiques que vous voulez,
18:07 le face-à-face, l'interaction, celle-là ne pourra pas changer.
18:10 L'EHL, j'aime bien le dire, est une école pour la vie.
18:13 Donc, nous accueillons des jeunes de 18 ans, forment leur bachelor, ils partent, ils vont travailler,
18:18 on revient, on peut faire des masters, on peut repartir, formation continue.
18:22 L'important aussi pour l'EHL, c'est de mettre à disposition des étudiantes et des étudiants
18:25 dans l'ensemble du portefeuille de formation, des formations plus courtes aussi,
18:29 parce que naturellement, on ne peut pas quitter le travail à plein temps pendant 6 mois,
18:34 des formations plus courtes, mais qui permettent aux professionnels
18:37 de rester toujours à la page des évolutions de leur métier.
18:40 Et ça, c'est aussi une de nos responsabilités dans la diversification du portefeuille de formation de l'EHL.
18:46 L'humain, c'est important.
18:47 L'humain est au centre de tout ce qu'on fait.
18:50 Et cette intelligence artificielle doit être un outil à utiliser à bon escient.
18:54 C'est un outil, ce n'est pas une fin en soi, et on l'utilise tous.
18:58 Déjà, on utilise Google Maps, on utilise tous les chatbox qu'on trouve sur des sites,
19:04 par exemple, pour réserver des chambres.
19:05 Donc, tous ces éléments-là, c'est un outil, et l'humain restera toujours en amont pour piloter,
19:11 donner sens finalement à la technique.
19:13 Mais c'est quand même l'avenir.
19:15 C'est le présent.
19:16 C'est le présent, c'est là, donc on ne doit pas...
19:19 Et je peux comprendre, quand on parle de domaine de l'hospitalité,
19:22 on parle de grands groupes, Accor, Marriott, et on parle aussi, en Suisse en particulier,
19:26 des petits hôtels, hôtels familiaux, et naturellement,
19:31 la relation que peuvent avoir des hôteliers, j'irais,
19:35 l'organisation familiale n'est pas la même que celle que peut avoir un groupe Accor.
19:39 Les investissements financiers qui sont derrière ne sont pas les mêmes.
19:42 Donc, il y a aussi là une manière pour nous de pouvoir former les étudiantes et les étudiants
19:47 à comprendre où est son place le curseur,
19:51 dans la mise en place de ces nouvelles technologies,
19:54 que l'on soit chez Accor ou que l'on soit dans un hôtel plus familial.
19:57 On a pu remarquer qu'en plein Suisse romand et la Suisse alémanique, il y avait une grande différence.
20:01 Il y a aussi un rejeté grebben qui s'est installé dans votre métier.
20:04 Deux mots là-dessus, on ne va pas faire une polémique avec ça.
20:07 Non, je ne pense pas qu'il y ait un rejeté grebben.
20:10 En Suisse alémanique, il y a de très bonnes écoles, l'université, naturellement.
20:13 Elles ne figurent pas dans le ranking.
20:16 Non, je ne pense pas qu'il y ait un rejeté grebben.
20:18 Au contraire, nos étudiantes et nos étudiants viennent de toute la Suisse.
20:21 D'abord du canton de Vaud, Genève, le troisième canton étant Zurich.
20:25 Donc, on a aussi là une transversalité des provenances de nos étudiants et étudiants.
20:30 Non, il n'y a pas de rejeté grebben pour les formations au métier de l'accueil en Suisse.
20:34 Bon, votre métier, il va évoluer plutôt dans le bon sens, on l'a bien compris.
20:38 L'humain reste au centre des intérêts.
20:41 Ça, ça fait vraiment plaisir de l'entendre. C'est super important, surtout aujourd'hui, évidemment.
20:45 Les projets, il y a plein de choses qui se profilent à l'horizon pour le HL.
20:49 Qu'est-ce qu'on a le droit de dire aujourd'hui ? Qu'est-ce qu'on peut dire ? Qu'est-ce qu'on peut annoncer ?
20:52 On peut dire qu'on est très heureux d'avoir le campus à Passougs, dans la formation professionnelle.
20:56 On est très heureux d'avoir notre campus à Singapour, où on en a fait un campus de mobilité,
21:00 avec l'ouverture prochaine d'un hub centré sur l'innovation
21:04 et peut-être des bonnes nouvelles du côté des accréditations ces prochains jours.
21:08 D'accord, très bien. Bon, ça veut dire qu'on se donne rendez-vous bientôt ?
21:11 Avec grand plaisir, avec grand plaisir. Merci en tout cas pour l'accueil.
21:14 Avec grand plaisir. Vous avez choisi une musique quand même.
21:16 Je voulais quand même que vous m'expliquiez pourquoi vous avez choisi ce titre.
21:19 Très bon choix d'ailleurs. Je vous laisse le présenter, puis nous dire deux mots sur cette chanson.
21:23 C'est Love Will Tear Us Apart de Joy Division. Joy Division, un groupe iconique, années 80.
21:30 C'est une chanson aussi que beaucoup de vos auditrices, auditeurs doivent connaître.
21:34 Pour moi, c'est une chanson qui m'a marqué, qui me marque encore tous les jours.
21:39 L'amour nous déchirera, mais c'est aussi dans la passion finalement que se construit l'amour et que se construit notre métier.
21:47 Bon, écoutez, magnifique message encore une fois. Merci.
21:51 Qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter, monsieur le directeur ?
21:54 Écoutez, une bonne santé d'abord. Oui, c'est le plus important.
21:57 Une bonne santé et puis également de poursuivre et de maintenir cette flamme pour l'école hôtelière et puis pour les métiers de l'accueil.
22:08 Merci en tout cas d'être venu ce matin. Merci à vous.
22:11 Merci à vous, René-Francisco Péreire. Plein de succès pour la suite.
22:13 Et puis, à très bientôt alors. Absolument. A plus tard.
22:16 L'HLH à l'aube du plus grand défi de son histoire.
22:26 Combat de Lyon ce soir entre Lausanne et Zurich.
22:30 Sur le plateau, nous recevons Chris Volf qui est avec nous.
22:33 Mélange entre fierté, excitation, appréhension, enfin tous en même temps.
22:37 Oui, c'est un grand mix. Une grande minestrone.
22:40 Il a bien dormi ? Vous vous êtes un peu stressé ?
22:44 Je dors toujours mal quand je dois me lever tôt pour venir à la radio.
22:48 Je n'ai pas le droit d'arriver en retard. Ça me rappelle des souvenirs.
22:53 Merci d'être avec nous, Chris Volf.
22:56 Léo de Garrigue, on le disait, c'est un match historique ce soir. Un vrai combat de Lyon.
23:00 C'est assez fou. Après Davos et Gautheron place à Zurich en finale.
23:03 Chris Volf, question toute simple. Comment on se prépare à une finale comme celle-là ?
23:06 Le travail dure déjà depuis l'été.
23:11 Le coaching staff qui avait repris l'équipe en cours de saison a vécu sa première préparation.
23:18 C'est un travail qui commence l'été avec les préparations physiques.
23:23 Il y a beaucoup de mental, de dialogue, de management entre les différents coachs.
23:30 Encore une fois, c'est un coaching staff, ce n'est pas le travail d'un homme.
23:34 Jeff a des assistants, Christo comme coach des gardiens, Thomas pour la vidéo.
23:41 Il y a toute une équipe derrière qui travaille.
23:44 Cette préparation en amont est extrêmement importante parce qu'elle conditionne la saison régulière.
23:51 Et la manière dont tu arrives psychologiquement et physiquement à l'échéance des playoffs.
23:58 Zurich a une équipe qui n'aime pas jouer contre des adversaires physiques.
24:02 C'est un adversaire qui va offrir une adversité à ce niveau-là.
24:04 Vous pensez avoir les armes pour lutter contre Zurich ?
24:06 C'est quand même costaud, Zurich. Aucun match perdu depuis le début des playoffs.
24:10 Zurich est une équipe très forte. C'est une organisation qui a gagné 9 titres.
24:14 On sait qu'en face de nous, on a une montagne.
24:18 Mais dans les challenges, les montagnes sont faites pour être escaladées.
24:24 Notre équipe a valoreusement gagné contre Davos.
24:29 Le recordmeister avait à son palmarès beaucoup de titres.
24:34 Et des coupes Spengler comme s'il en pleuvait.
24:37 On nous a prédit les pires difficultés contre Fribourg.
24:41 Qui était deuxième de la saison régulière.
24:43 Qui était très fort finalement.
24:45 Ça s'est joué de peu à chaque match.
24:47 Mais nos joueurs ont quand même gagné 4-1 la série.
24:51 Et maintenant, tu arrives contre Zurich.
24:54 Avec une détermination, avec une envie.
24:59 Les gars sont en mission.
25:01 Quand tu les vois, ils sont déterminés comme jamais.
25:04 Ils vont se battre sur tous les pucks.
25:07 Se coucher sur tous les pucks.
25:08 Et donner tout ce qu'ils ont.
25:09 La Vaudoise Arena sera guichée fermée lors des actes 2 et 4 de la finale.
25:13 Qui seront les deux matchs à domicile pour Lausanne.
25:15 Lors des matchs à l'extérieur, les supporters peuvent également venir à la Vaudoise.
25:19 On a décidé que ça devait être une fête pour le plus grand nombre de personnes.
25:24 Donc on ouvre la Vaudoise Arena.
25:26 L'entrée est gratuite ce soir.
25:28 Tout le monde peut venir s'asseoir dans les gradins.
25:30 Et profiter du match sur cet écran magnifique.
25:34 Donc ça doit être une fête pour tout le monde.
25:38 Et en parlant d'écran, on peut également venir au cinéma voir le match.
25:42 C'est assez fou ça.
25:43 Oui, comme on aurait pu vendre beaucoup plus de billets pour l'acte de jeudi et de mardi prochains.
25:52 On a pris contact avec nos voisins de quartier.
25:56 Ciné-Toile, avec lesquels on a entamé une discussion hier.
25:59 On va les finaliser ce matin.
26:01 Pour offrir la possibilité aux spectateurs d'aller au cinéma.
26:05 Et de suivre le match dans le quartier.
26:08 Le cas échéant de venir partager un moment avec les supporters.
26:14 Je sais que c'est une frustration pour ceux qui n'ont pas de billets.
26:17 Donc on va tout faire pour leur offrir quelque chose.
26:20 C'est cool ça.
26:21 Fin janvier, sur ce plateau, vous vous évoquiez une saison de reconstruction.
26:24 Là, les bâtisseurs ont fait le boulot assez efficacement, assez vite finalement.
26:28 Oui, alors je ferai deux commentaires par rapport à ça.
26:32 Parce qu'il ne faut pas non plus se laisser aveugler par les résultats sportifs.
26:37 Sur ce qui nous arrive de manière sportive, on le prend.
26:40 C'est merveilleux, c'est fantastique.
26:42 Les joueurs n'ont rien volé.
26:43 Ils ont bossé, les coachs aussi.
26:45 Ils y ont droit.
26:47 Cette finale, c'est la leur.
26:48 Bravo messieurs.
26:49 Vous avez tout fait pour y arriver.
26:51 Après, dans les bureaux et en coulisses, quand on parlait de reconstruction.
26:56 Elle se fait à plusieurs niveaux.
26:58 Au niveau financier, au niveau structurel.
27:00 Et puis au niveau des autres départements que l'on gère.
27:03 Donc ça, je dirais, les résultats sportifs vont faciliter cette reconstruction, bien sûr.
27:09 Mais notre projet est toujours à trois ans.
27:11 Et puis on garde la tête sur les épaules.
27:13 On sait qu'on a encore beaucoup de travail à réaliser et à accomplir.
27:16 Ce week-end en foot, Lausanne a battu Zurich 1-0.
27:19 Est-ce que ça donne un peu des idées ?
27:21 Ils ont montré la voie.
27:23 On a dit à Ludo, allez-y, gagnez contre ces Zurichois.
27:27 C'est le warm-up psychologique.
27:30 Nos coachs étaient présents. C'est sympa.
27:33 Ils ont pu aussi échanger avec Ludovic, qui est un grand fan du LHC.
27:37 Ça fait plaisir aussi que les deux clubs de la capitale soient en bonne santé.
27:42 Et puis, gagne des matchs.
27:44 Il y a beaucoup de fraternité, beaucoup de messages positifs entre les supporters des deux équipes.
27:50 Et puis, je pense que ça, c'est que du bénéfice.
27:52 C'est que du bonheur pour tout le monde.
27:54 Merci beaucoup, Chris Ball.
27:55 Pour conclure, je dois vous demander votre pronostic.
27:57 D'abord, pour le match de ce soir.
27:58 Et puis pour la série plus globalement. Qu'est-ce que vous voyez ?
28:00 Moi, je ne fais jamais de pronostic, mais j'ai toujours envie de gagner.
28:03 Magnifique. Merci beaucoup. Bon courage pour ce soir.
28:07 Le LHC dont vous êtes le directeur, débute ce soir la première finale de National League de son histoire.
28:11 Le match 1 commence à 20h.
28:13 Rendez-vous à la Vaudoise Arena ce soir pour vivre le match sur le vidéotron.
28:16 Chris Wolf, merci. On sera de tout cœur avec vous pour la fin de la journée.
28:19 Merci à vous.
28:20 Ici, c'est Lausanne.
28:21 Merci, Chris Wolf.
28:22 Bon, ce soir, je vais être au taquet.
28:24 Ce n'est pas ce soir que je vais réussir à dormir.
28:26 Je vais être énervé et tout.
28:28 Merci beaucoup en tous les cas et à très bientôt sur M le Média.
28:31 Bonjour Thomas Lécuyer.
28:38 Bonjour et merci d'être avec nous comme chaque mardi.
28:41 Florent Bernardet et Stéphanie DiGhiusto dans Mardi Cinéma ce matin.
28:46 Mais aussi, les sorties de la semaine et les news.
28:50 Et les news. On commence ces news avec une bonne nouvelle pour le plus grand méchant de toute l'histoire de la pop culture
28:55 qu'on peut apercevoir d'ailleurs dans le générique de Mardi Cinéma.
28:58 Je vais bien sûr parler du Joker de Batman.
29:00 Eh bien, figurez-vous que le Joker a rencontré l'amour, Philippe.
29:03 Le seul, le vrai, le grand.
29:05 C'est la divine et dangereuse Harley Quinn.
29:08 Harley travaille à l'asile d'Arkham où le Joker est enfermé.
29:11 Les deux se rapprochent et vont vivre d'amour.
29:13 Harley Quinn, c'est Lady Gaga.
29:16 Elle est dite d'amour et de crime.
29:18 La première bande-annonce officielle de Joker folie à deux.
29:21 La suite du magistrat Joker de Todd Phillips est sortie il y a quelques jours.
29:25 Et les premières images de ce film très attendu révèlent une ambiance presque romantique.
29:30 Et en tout cas de comédie musicale.
29:32 Le réalisateur lui-même parle d'ailleurs d'un film en forme de comédie musicale.
29:36 Alors on ne sait pas jusqu'où ça va aller dans le genre.
29:39 On devine quand même qu'on est loin de La La Land ou des Parapluies de Cherbourg.
29:42 Même si les deux sont cités dans la bande-annonce.
29:45 Mais on est bel et bien à Gotham City.
29:47 Sombre et pervertie par le crime en compagnie des deux plus grands ambassadeurs.
29:51 Rendez-vous est pris avec le Joker et Harley Quinn en octobre dans les salles.
29:55 Ça a l'air vachement bien.
29:57 Octobre t'as dit ?
29:58 Octobre.
29:59 Ok, j'ai raison.
30:00 Allez, on parle d'Apocalypse Now.
30:02 Alors on parle du Festival de Cannes 2024.
30:04 Oui, qui a été annoncé en fin de semaine dernière.
30:07 La sélection officielle.
30:08 On se réjouit notamment de découvrir enfin la suite de la saga Mad Max Furiosa.
30:13 Ainsi que le nouveau western.
30:15 Pas celui du MC Solard, mais celui de Kevin Costner.
30:18 Horizon American Saga.
30:20 Mais côté compétition, et c'est pour ça qu'on a Apocalypse Now derrière nous.
30:25 En images et en son.
30:27 On a le grand retour miraculeux du palmé Francis Ford Coppola.
30:32 Avec son dantesque Megalopolis.
30:35 Alors Francis Ford Coppola, c'est déjà une double palme d'or.
30:39 Il y avait Conversation Secrète en 1974 et Apocalypse Now en 1979.
30:45 Si par hasard il gagnait la palme encore cette année avec Megalopolis,
30:49 il aurait donc trois palmes d'or.
30:51 Ce serait le record absolu.
30:53 Jamais 203.
30:54 Jamais 203.
30:55 En tout cas le film est très très attendu.
30:57 Un film testamentaire à Megalopolis.
30:59 On aura aussi côté compétition officielle le français Jacques Audiar avec Emilia Perez.
31:04 Un film musical au coeur des cartels mexicains.
31:06 La Covid musicale est très très à la mode cette année avec Zoe Saldana et Selena Gomez.
31:11 Et puis on pourra retrouver les habitudes du festival David Cronenberg,
31:14 Giorgos Lantimos ou encore Paul Schrader.
31:17 Très bien et bah c'est noté.
31:19 Allez on parle maintenant de Terminal.
31:22 Et oui on finit C News une fois n'est pas coutume avec une série télé.
31:25 Et pas n'importe laquelle puisque 25 ans après le succès phénoménal de la série culte H,
31:30 Jamed Debbouze remet le couvert dans une création originale de Canal+
31:33 et nous plonge cette fois non pas dans un hôpital mais dans un aéroport
31:37 aux côtés des salariés d'une compagnie aérienne low cost Flywings
31:41 avec un pilote notamment totalement incompétent incarné par Ramsey Media.
31:46 Et puis du personnel on aura le chef de cabine Stewart joué entre autres par Camille Chamoux,
31:51 Tristan Lopin, Brahim Boulel.
31:53 Alors Philippe c'est une vraie sitcom à l'ancienne qui a été tournée en public, en studio.
31:57 Donc les 12 épisodes on entend des rires mais ce ne sont pas des rires enregistrés.
32:00 C'est le vrai rire du public. Jamed Debbouze disait qu'il avait très envie de retrouver
32:04 ce contact comme ça de la sitcom traditionnelle.
32:07 Et c'est à découvrir en exclusivité sur Canal+ et en avant-première au Pathé Balexer à Genève jeudi.
32:12 - Allez on parle des sorties cinéma de cette semaine maintenant et on va parler de Dali.
32:18 - Et oui on commence ce journal avec l'arrivée de Dali dans les salles de Suisse Romande.
32:22 Un succès phénoménal en France pour le dernier film de Quentin Dupieux.
32:26 - Ça débarque donc en Suisse un OVNI comme d'habitude qui raconte l'histoire d'une journaliste française
32:30 partie rencontrer Salvador Dali à plusieurs reprises pour un projet de documentaire.
32:35 Une des curiosités du film c'est que Dali est interprété à l'écran par plusieurs acteurs.
32:40 Gilles Lelouch, Edouard Baird, Jonathan Cohen, Pio Marmaille et Didier Flaman.
32:45 C'est complètement barré et ça sort demain.
32:48 - Ça a l'air sympa. - Et c'est barré.
32:50 - Et c'est barré et c'est bien. Le mal n'existe pas, on en a également des demain.
32:54 - À découvrir aussi en salle ce film de Ryuzuke Hamaguchi, un réalisateur japonais très talentueux
33:01 qui avait signé le fabuleux Drive My Car.
33:03 Alors le mal n'existe pas bénéficie d'un immense avis positif de la presse qui est dithyrambique à son sujet.
33:11 Le cinéaste japonais signe un film atypique à mi-chemin entre le drame écologiste et le thriller contemplatif.
33:17 C'est lent, c'est très lent mais aussi très beau et le propos est très engagé et politique.
33:22 On suit l'histoire de Takumi et de sa fille Anna qui vivent dans le village de Mizubiki près de Tokyo.
33:28 Ils mènent une vie modeste en harmonie avec la nature et leur environnement.
33:32 Et puis des gens de la ville ont débarqué avec le projet de construction d'un camping glamour dans le parc naturel voisin.
33:39 Il va y avoir une confrontation entre les villageois et ce projet qui va remettre en danger l'équilibre écologique du site et la forêt qui l'entoure.
33:50 - Très bien, à voir aussi dès demain dans les salles obscures. La Bella Estate !
33:55 - Et oui, après le Japon, direction l'Italie et plus précisément Turin en 1938 avec ce film de Laura Lucchetti, La Bella Estate.
34:02 Genia a quitté son frère et le foyer familial pour trouver du travail en ville.
34:06 Elle se montre particulièrement créative pour la couture dans l'atelier où elle est employée
34:11 et bientôt fascinée par une jeune femme modèle pour des artistes.
34:15 C'est un film sur le passage à l'âge adulte sensible et sensuel qui a été notamment présenté sur la Piazza Grande lors du dernier festival de Locarno.
34:24 - Joli film aussi à voir dès demain au cinéma. La Ferme des Bertrands !
34:30 - Une plongée, La Ferme des Bertrands, une plongée au cœur du monde de paysans à découvrir aussi demain au cinéma.
34:35 Un documentaire français de Gilles Perret, alors assez exceptionnel dans sa forme puisqu'il nous raconte 50 ans dans la vie d'une ferme de Haute-Savoie.
34:43 Est-ce que c'est la dame de Haute-Savoie, Francis Cabrel ? On ne sait pas.
34:46 Celle qu'il va sans doute chanter sur la scène du chant du gros.
34:49 En tout cas, en 1972, La Ferme des Bertrands, une exploitation laitière d'une centaine de bêtes tenues par trois célibataires,
34:56 trois célibataires, est filmée pour la première fois.
34:59 En voisin, le réalisateur leur consacre en 1997 un nouveau sujet, un nouveau documentaire, un premier film.
35:05 Les trois agriculteurs sont en train de transmettre La Ferme à leur neveu.
35:09 Et 25 ans plus tard, le réalisateur voisin reprend sa caméra pour à nouveau accompagner les exploitants de cette ferme.
35:16 C'est donc un film qui se déroule sur trois époques différentes.
35:19 L'observation de la vie paysanne et surtout de cette transmission à la fois intime, familiale, sociale, économique au cœur du monde agricole.
35:28 Dès demain aussi dans les salles obscures, Une Famille.
35:32 Oui, grosse, grosse, grosse semaine de sortie avec énormément de films à découvrir dès demain.
35:36 Une autre plongée familiale, un autre documentaire, mais cette fois-ci beaucoup plus glaçant, c'est celui proposé par Christine Angot, l'écrivaine.
35:44 Elle est invitée pour des raisons professionnelles à Strasbourg, où son père a vécu jusqu'à sa mort en 1999.
35:50 Alors c'est la ville où elle a rencontré pour la première fois quand elle avait 13 ans et c'est aussi la ville où il a commencé à la violer.
35:56 Sa femme et ses enfants y vivent toujours.
35:58 Angot prend une caméra et va frapper aux portes de cette famille qu'elle n'a pas vue depuis si longtemps.
36:03 Il en résulte un documentaire en forme d'autopsie d'un inceste, de ses conséquences et de l'absolue nécessité de la parole pour essayer d'en guérir.
36:11 Christine Angot signe un geste bouleversant et très très fort.
36:15 Et puis on termine ce premier volet d'y sortie de cette semaine avec Monkey Man.
36:20 Oui, une touche de super héros, sauce Bollywood.
36:23 Monkey Man, super production indo-américaine avec la superstar indienne, Def Patel.
36:28 Ça fait beaucoup de super, mais c'est un film un peu de tous les superlatifs.
36:31 Def Patel interprète Monkey Man, une sorte de super héros qui s'inspire du dieu singe Hanuman.
36:37 Le film est spectaculaire, il est produit par Jordan Peele.
36:40 Il raconte l'histoire de Kid, un jeune homme brisé qui devient l'ange destructeur de la vengeance contre les dirigeants puissants et corrompus qui oppriment ceux qu'ils sont censés servir.
36:49 Ça fait un peu penser à Batman d'ailleurs ce pitch.
36:52 Le film se déroule dans la ville indienne fictive de Yatana, un mot sanscrit qui peut signifier lutte, effort, mais aussi vengeance.
37:00 On a compris, ça va saigner.
37:02 Thomas Lécuyer qui vous présente maintenant son top flop.
37:10 On commence par le top et on parle de Civil War.
37:13 Oui, Philippe, en trois films seulement, Alex Garland a su s'imposer et fait partie de cette courte liste de réalisateurs à suivre absolument.
37:20 Donc chaque film est attendu avec beaucoup d'impatience.
37:23 C'est bien simple, trois films, trois clacs. Il y a eu Ex Machina en 2014, Annihilation en 2018 et Men en 2022.
37:30 Alors là, autant vous dire que la guerre civile américaine façon Alex Garland dans Civil War, c'est un nouvel uppercut décroché dans les salles.
37:38 Le cinéaste éparpille le rêve américain façon puzzle dans des États désunis qui sont ravagés par la guerre.
37:45 D'un côté, il y a des États sécessionnistes et de l'autre côté, il y a les restes d'un gouvernement fédéral emporté par un président abject.
37:52 Et jusqueboutiste, alors toute ressemblance avec des personnages, mais on sent bien quand même que le président du film rappelle un certain Donald Trump.
38:01 Un petit groupe de reporters de guerre emmenés par Kirsten Dunst, qui est magistrale dans le film, doit traverser le pays pour essayer d'obliger une interview du président qui s'est murée dans le silence.
38:11 Alors le plus terrifiant dans ce film, cette dystopie qui nous plonge en immersion au plus près des combats, et bien c'est qu'elle ne semble pas si irréelle et impossible que ça.
38:20 Quand on ressort de la salle en se disant "mais si ça se trouve ça peut arriver demain".
38:24 Civil War, c'est l'enfer de la guerre sur le sol américain.
38:27 Cette guerre que les américains, ben ils aiment tellement faire ailleurs d'habitude.
38:31 Et c'est aussi l'anatomie d'une Amérique en crise profonde.
38:34 Et c'est aussi, et pour ça le film est admirable, un magnifique travail sur le métier de reporter de guerre, qui rend hommage à cette profession terrible et nécessaire.
38:44 Un gros choc.
38:45 Un gros choc effectivement, et c'est un top pour cette semaine.
38:48 Signé Tom Alécuyer, le film a retrouvé des deux mains dans les salles obscures.
38:52 On parle d'un flop maintenant, ici et là-bas.
38:56 Oui, le moins que l'on puisse dire.
38:58 Je suis même ennuyé sévère devant ici et là-bas, la dernière pseudo-comédie de Ludovic Bernard avec Ahmed Silla et Hakim Djemili.
39:05 Alors je dis pseudo-comédie parce que quand les deux seuls gars qui vous font rire de tout le film sont piqués à Louis de Funès,
39:11 respectivement dans La Grande Vadrouille et dans Rabi Jacob, et que le reste du temps vous avez des idiomatiques à zéro,
39:16 c'est pas vraiment une comédie, c'est le simple paume de la comédie dont seule la bande-annonce est rigolote.
39:22 Le problème c'est que ça aurait pu être drôle d'abord parce que Ludovic Bernard c'est un bon réalisateur,
39:26 il a fait des bonnes comédies par le passé, Dix jours sans maman notamment, et surtout L'Ascension,
39:31 et surtout parce qu'il y avait un sujet en or pour dynamiter les clichés sur le racisme.
39:35 C'est l'histoire d'Adrien qui vit depuis plus de 15 ans au Sénégal et se considère comme sénégalais d'adoption,
39:40 mais il se fait expulser du Sénégal car il n'a pas ses papiers en règle, il se retrouve donc en galère en France,
39:46 et va trouver refuge chez un cousin de sa femme, Sékou, qui lui est 100% sénégalais,
39:50 et travaille comme télécommercial chez Terroir de nos régions en distribuant des produits bien français.
39:55 Alors le problème c'est que Sékou se fait appeler Cédric, et que pour la première fois de sa carrière il va devoir aller sur le terrain en province,
40:01 et qu'aucun de ses clients ne sait qu'il est noir.
40:04 Déjà vous commencez à sentir un peu la gêne, c'est un peu casse-gueule comme pitch, limite niveau crédibilité,
40:09 ça aurait pu être un joli prétexte à une inversion des clichés sur le racisme et un beau comique de situation,
40:13 le problème c'est que ça manque cruellement de rythme, de gag, et que c'est bourré de clichés Philippe.
40:18 Au Sénégal il n'y a que des pêcheurs, en Bretagne on tombe forcément sur un fesneau en costume,
40:23 en Provence on tombe forcément sur une fête médiévale, les parisiens sont tous des râleurs, les provenciaux des braves gens,
40:29 bref, on aurait pu faire beaucoup beaucoup mieux, c'est pas drôle, c'est pas crédible,
40:34 ça tape à côté à force de cumuler les clichés que le film peut soi-disant dénoncer.
40:38 Bon, c'est un flop cette semaine, moi ça me fait envie de regarder Dirty Dancing.
40:41 Ah bah allez !
40:43 Je sens la transition Philippe G.
40:47 Comment faire une transition entre le flop et Dirty Dancing ?
40:50 Envie de vous inviter à danser ce matin au son du tube du film culte Dirty Dancing d'Emile Ardolino sorti en 1987,
40:57 "I've had the time of my life", c'est la chanson sur laquelle a lieu le célèbre porté,
41:02 quand Johnny soulève bébé de terre pour un final dansé devenu culte.
41:06 Alors figurez-vous que, au début ça devait pas du tout être cette chanson,
41:10 mais une chanson de Lionel Richie qui devait illustrer ce numéro final,
41:15 mais ça ne collait pas avec la chorégraphie et c'est finalement cette chanson,
41:19 totalement inconnue au début des années 80, qui a remporté un succès phénoménal.
41:25 On danse ?
41:26 On danse.
41:27 Mais je vous parle pas, je suis peur !
41:30 "I've been waiting for so long, now I finally found someone to stand by me"
41:37 "I've been waiting for so long, now I finally found someone to stand by me"
41:43 "We saw the writing on the wall, and we felt this magical fantasy"
41:53 "Now with passion in our eyes, there's no way we could disguise the synchrony"
42:04 "So we take each other's hand, 'cause we seem to understand the urgency"
42:11 "Just remember"
42:13 "You're the one thing I can't give up on"
42:21 "So I'll tell you someday, it's gonna be love"
42:30 "Because I've had the time of my life"
42:36 "I've never felt this way before"
42:40 "Yes I swear, it's so true"
42:45 "And I owe it all to you"
42:57 "With my body and soul, I want you more than you'll ever know"
43:03 "So we'll just let it go, don't be afraid to lose control"
43:11 "Yes I know it's on your mind when you say, stay with me tonight"
43:21 "Yes I'm here, you can't remember"
43:25 "You're the one thing I can't get enough of"
43:32 "So I'll tell you someday, it's gonna be love"
43:40 "Because I've had the time of my life"
43:47 "I've never felt this way before"
43:52 "Yes I swear, it's so true"
43:56 "And I owe it all to you"
43:59 "Because I've had the time of my life"
44:05 "And I've searched through every open door"
44:09 "Till I found that love true"
44:14 "And I owe it all to you"
44:18 "And I owe it all to you"
44:24 "Mardi Cinéma"
44:26 "With Thomas Lécuyer"
44:29 - And the guests this morning in "Mardi Cinéma"
44:32 Florent Bernard and Stéphanie Digusto
44:34 And we start with Stéphanie Digusto
44:37 - Yes, who plays Rosalie in a wonderful film to be discovered in theaters
44:41 Rosalie is a young woman in France from 1800 to 1970
44:44 But she's not a young woman like the others
44:45 Philippe, she's been hiding a secret since her birth
44:47 Her face and body are covered in hair
44:50 In short, she's a bearded woman
44:51 Afraid of being rejected, she's always been forced to shave
44:54 So Stéphanie Digusto signs a new strong portrait of a woman
44:58 Of her difference after "La Danseuse" released in 2016
45:02 And the film is inspired by a historical character
45:05 Clementine Delay
45:06 A famous bearded woman from the early 20th century
45:09 Interview
45:10 - Hello, I'm Stéphanie Digusto
45:13 And I'm on M'le Média
45:19 When I started to get interested in Clementine Delay
45:21 I read her autobiography
45:22 And I found it really strange that she never talked about her husband
45:26 And that's what intrigued me
45:28 I said to myself, who was this man?
45:30 What was this man?
45:31 What man is capable of loving this woman?
45:34 What is it to love this woman?
45:35 It's really a film that questions love
45:40 And suddenly I knew that by attaching myself to such a particular character
45:45 I would tell something that goes beyond love
45:50 I think Rosalie questions humanity
45:53 - Do you really think he'll understand?
45:55 - I don't know him
45:57 - I have to tell you something
45:59 - I don't want a life without children
46:01 - Everyone does
46:02 - It must be something
46:03 Someone who loves you like that
46:05 - Without conditions
46:06 I did a lot of costume tests with actresses
46:09 And I never found...
46:12 Obviously I had to put on a suit to do these tests
46:16 Because it gives a completely different perception of the actress
46:19 I needed to see
46:21 And every time I found it artificial
46:23 I'm in the street, it was during the Covid
46:25 And I meet Nadia by chance
46:27 She had her mask
46:28 And I see her big eyes
46:29 And I know her simply because I worked with her in my first film
46:32 Since she's part of the dancer
46:34 She's one of the little silhouettes in the dancer
46:37 And so I told her to come and do tests
46:40 And she came
46:42 And there was an obviousness
46:44 Whereas most actresses
46:46 And it's normal to have this flirtatiousness
46:48 They looked at each other in a mirror
46:50 They scratched each other
46:51 They were really not very comfortable
46:53 Nadia had an obviousness
46:55 Like a second skin
46:57 We sang without any doubt
46:59 And I found it very interesting
47:01 So I think she's a solar actress
47:03 I need...
47:04 She's a solar character, Rosalie
47:05 She's full of life
47:06 She has a natural enthusiasm
47:08 Which inspired me a lot
47:10 And above all, she's a dancer
47:12 So she was judged
47:14 Her body was judged
47:16 She didn't necessarily correspond to the criteria of the classical dancer
47:20 So Nadia knows what it's like to be watched
47:24 And so it was important for me
47:26 This mix of strength and fragility
47:28 That there is in the character
47:29 My father tried to put them all back when I was little
47:31 You were born like that
47:32 You lied to me
47:33 You're monstrous
47:35 Monstrous?
47:36 I just hope you're different
47:38 And I hope you're like the others
47:39 It's a film about the freedom to be yourself
47:41 And what it implies
47:42 I realized that on Instagram
47:44 I follow two great young women with beards
47:46 One who lives in England
47:48 And another in New York, an artist
47:50 Where what's beautiful is that we see more and more
47:53 Young men and young women
47:54 Who assume their differences on social networks
47:57 And that's good
47:59 And on the contrary
48:01 We can also see other dictators
48:03 Who appear because of these social networks
48:05 Where we try to look like everyone else
48:07 With filters
48:08 We lie to ourselves
48:09 We give an image that's not the right one
48:11 So that's also quite interesting
48:13 But there's also a similarity
48:16 When I filmed the lynching scene
48:18 I think of today
48:20 Where you can be lynched very quickly
48:22 In a few clicks
48:23 Because from the moment
48:25 You don't enter the norm
48:26 You're necessarily the potential danger
48:29 You're necessarily the one responsible for all the disorders
48:32 You're necessarily the book-emissary
48:34 It's quite surprising
48:35 The nature of the human being
48:37 To always want to kill
48:39 What's different
48:41 Stéphanie Di Ghiusto, in interview
48:46 That you had the chance to meet
48:48 My dear Thomas Lécuyer
48:49 Yes, Rosalie was discovered in the theater
48:51 With Nadia Terezievich, Benoit Majimel
48:53 Impeccable, as always
48:55 And Benjamin Biolay
49:02 Our film specialist had the chance to meet
49:05 Florent Bernard, interview
49:07 Yes, Florent Bernard
49:09 The brilliant creator of the blockbuster miniseries
49:11 "De sketch cult" for Golden Moustache
49:13 The co-writer of "La Flamme" and "Du flambeau" for Canal+
49:16 Well, he's signing his first feature film
49:19 Which came out last Wednesday
49:21 We would have thought
49:22 That this first film would necessarily be
49:24 A pure and hard comedy
49:26 But not at all
49:27 Flaubert, for the intimate ones
49:28 Takes everyone by surprise
49:30 And on paper, he signs the magnificent chronicle
49:32 Of the end of a couple and a family
49:34 And tears of laughter
49:35 Because we laugh a lot in this film
49:37 Which constantly meets our throats
49:38 Tightened by emotion
49:39 Interview
49:40 Hello, I'm Florent Bernard
49:42 Screenwriter and director of "Nous les deux rois"
49:44 And you are on Mle Média
49:45 I had a short program called "Bloqués"
49:46 In which, well, there was already a little mood
49:49 It was comedy
49:50 But we felt that these two guys
49:51 Were a little unhappy
49:52 And then even when I started
49:54 In my short films on Golden Moustache
49:56 There were sometimes short films
49:58 Which mixed the two
50:00 So it's almost a return to my first loves
50:02 To know this little mix
50:04 So it's still a comedy
50:05 I think we laugh in front of the film
50:07 But it's true that from time to time
50:08 When there are a little sadder moments
50:10 Or in any case a little harder moments
50:11 We don't hide them
50:13 But that's what I like too
50:14 In this comic and emotional mix
50:16 It's that the turns
50:18 Also allow the big laughs
50:20 That we hear
50:21 Often I slip into the rooms
50:22 To listen to the reactions
50:23 The biggest laughs
50:24 Are the jokes that come
50:26 After a big drama
50:27 Or things like that in the film
50:28 I feel it
50:29 People have a cathartic need
50:31 And I even believe that
50:32 To address subjects like those
50:34 That I address in my film
50:36 I would never have seen myself doing it
50:38 Directly only in a drama
50:40 I think that comedy
50:41 Is still
50:43 The purity of this kind of situation
50:45 It's important to put comedy
50:46 In any case for me
50:47 To be able to address these themes
50:49 And then because I think
50:50 That's how life is too
50:51 I think that everything is not
50:52 All black or all white
50:53 It's this mix that I find interesting
50:54 For me, cinema is life
50:56 It's this plus plus
50:57 That's what I like in cinema
50:58 When I go to see a film
50:59 I like that it looks like
51:00 Things that I know
51:01 But at the same time
51:02 Everything is more funny
51:03 Everything is more beautiful
51:04 Everything is more moving
51:05 And at the same time
51:06 It connects me to the real world
51:07 That's what I like as a spectator
51:08 So I tried to do that
51:09 As a director
51:10 How would you react
51:11 If I told you
51:12 That I felt the need
51:13 To separate
51:14 From your dad
51:15 I'm going to leave
51:16 The university soon
51:17 So you want to leave me
51:18 Is that it?
51:19 I don't want people
51:20 To hate each other
51:21 No listen
51:22 Don't say all those
51:23 Stupid things
51:24 It's not funny
51:25 It's me
51:26 No no
51:27 It's you
51:28 I was inspired
51:29 By directors
51:30 And directors
51:31 Who do that
51:32 At their level
51:33 Maybe not the same comedy
51:34 But when we watch
51:35 Agnès Jaoui's cinema
51:36 For example
51:37 That she did with
51:38 Jean-Pierre Bacry
51:39 There are sometimes
51:40 Those things
51:41 I think of Bacry's character
51:42 In "Le goût des autres"
51:43 At the beginning
51:44 He's ridiculous
51:45 We make fun of him
51:46 And then he annoys us
51:47 We want to hit him
51:48 And then he moves us
51:49 We want to take him
51:50 In his arms
51:51 And we always go
51:52 From the annoying
51:53 To the funny
51:54 And then
51:55 We go from one to the other
51:56 From laughing to tears
51:57 And I like that a lot
51:58 We go back
51:59 To the basics of cinema
52:00 Which is an attraction
52:01 So we experience
52:02 A lot of things
52:03 In a short time
52:04 But it's also
52:05 What I love
52:06 In Judd Apatow's cinema
52:07 In James Hill Brooks' cinema
52:08 In Patrice Lecomte's cinema
52:09 Especially in the 90's
52:10 When he did "Tandem"
52:11 Or "Le mari de la coiffeuse"
52:12 That's what I like
52:13 In cinema
52:14 So this touch
52:15 Is what I like
52:16 As a spectator
52:17 And so
52:18 I'm lucky
52:19 To make my first film
52:20 I tried to
52:21 Make a film
52:22 With a lot of
52:23 My first films
52:24 So I tried to
52:25 Transcribe that
52:26 But I like the turns
52:27 I like when
52:28 We're diving
52:29 Into a moving scene
52:30 But we're not going
52:31 Into the pathos
52:32 And we're going to
52:33 Take a counter-step
52:34 With a joke
52:35 And then
52:36 We're in a
52:37 Purely comic moment
52:38 And bam
52:39 There's a little sentence
52:40 Something that
52:41 Will freeze the room
52:42 I think about it
52:43 All night
52:44 Oh shit
52:45 No not
52:46 Oh shit
52:47 Exactly
52:48 When I was a teenager
52:49 I was about
52:50 The age of the teenagers
52:51 In the movie
52:52 I lived this thing
52:53 This moment
52:54 A bit
52:55 Fiery
52:56 In the story of a family
52:57 Where the kids
52:58 Leave the house
52:59 And sometimes
53:00 It creates questions
53:01 Doubts
53:02 In the couple
53:03 Of parents
53:04 So I thought
53:05 It was an interesting subject
53:06 And I believe
53:07 In the fact
53:08 That the more
53:09 We're sincere
53:10 The more
53:11 We go deep
53:12 Into the things
53:13 That happened to us
53:14 The more
53:15 We're universal
53:16 Because what makes
53:17 A good song
53:18 Or a good film
53:19 Is
53:20 Oh shit
53:21 I'm a grown up
53:22 And I think
53:23 It's because
53:24 When Aurel San
53:25 Writes rap lyrics
53:26 He's very
53:27 Sincere
53:28 He talks about his life
53:29 His doubts
53:30 His things
53:31 And as a human
53:32 It speaks to me
53:33 We could
53:34 Continue to live together
53:35 Without being
53:36 In a couple
53:37 That's not what I'm asking
53:38 I'm asking you
53:39 To give our couple
53:40 A chance
53:41 No
53:42 You asked me
53:43 To give the family
53:44 A chance
53:45 You're grown up
53:46 Grow up
53:47 How are we supposed
53:48 To do if you're not grown up
53:49 Laurent Bernard
53:50 Animedia.ch
53:51 Et oui
53:52 Nous les Leroy
53:53 A découvrir au cinéma
53:54 Gros coup de cœur
53:55 De ma part
53:56 Pour ce film
53:57 Très très drôle
53:58 Et très touchant
53:59 Animator !
54:01 [SILENCE]