• il y a 8 mois
Olivier Krumbholz, le sélectionneur des tenantes du titre olympique et mondial, a préféré éviter d'affronter son éternel rival norvégien en phase de groupes des JO de Paris dont le tirage a eu lieu ce mardi.

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Transcription
00:00 Fallait faire un choix, il y avait deux poules quand même, une poule plus forte.
00:06 C'était un peu délicat d'aller dans cette poule A où il y aurait eu tous les gros
00:12 avec beaucoup de matchs très difficiles.
00:15 Donc j'ai préféré aller dans le groupe B.
00:17 Alors comme on dit toujours, le match le plus important des Jeux Olympiques, ça va être
00:22 le quart de finale.
00:23 Mais là encore plus parce que, en ayant évité d'aller dans la poule la plus forte, on aura
00:29 une équipe très costaud, voire redoutable en quart de finale.
00:34 Et bien évident qu'en ayant pris cette poule, on a l'objectif de finir premier.
00:38 Ça sera important parce que, à partir du moment où dans cette poule on est deuxième,
00:43 troisième ou quatrième, ça devient difficile.
00:46 Mais il faut savoir aussi qu'on écrit une hiérarchie entre les équipes avant que ça
00:52 commence et on ne la connaît pas vraiment.
00:56 J'ai vu une très bonne équipe d'Allemagne par exemple sur les TQO, une équipe d'Espagne
01:01 qui a montré de belles choses aussi.
01:04 Alors on a aussi des équipes fortes dans notre poule.
01:07 La Hollande, l'Espagne sont des équipes difficiles à jouer et on va essayer de faire premier.
01:14 Si on est bon, on va pouvoir aussi tourner et arriver à plein de fraîcheurs.
01:21 Je pense que dans le groupe A, ils vont laisser beaucoup d'énergie à se classer le mieux
01:25 possible et tous éviter la France peut-être.
01:31 Parce que jouer la France en quart de finale au stade Père-Mauroy, ce n'est pas une affaire
01:35 pour les équipes étrangères.
01:38 Non mais je crois que l'équipe de France a beaucoup d'expérience.
01:43 On connaît très bien les équipes de notre poule, on les joue régulièrement.
01:47 De toute façon, vous connaissez notre ambition.
01:50 Si on veut être champion olympique, il ne faut peut-être pas tout gagner mais presque
01:55 que tout gagner.
01:56 Je le répète, de toute façon, on aura un gros match en quart de finale et tout basculera
02:01 sur le quart.
02:02 Si on passe le quart, le groupe aura tellement d'énergie sur le dernier carré que j'ai
02:09 pleine confiance en mes joueuses et on fera quelque chose de très bien.
02:12 Oui bien sûr, on sent les JO arriver.
02:14 Après, nous, on n'a pas très envie qu'ils arrivent vite parce qu'on a encore envie
02:19 de travailler.
02:20 On préférerait qu'il y ait encore un peu plus de jours.
02:22 Mais on a une longue préparation.
02:24 On commence le 12 juin, je crois qu'on commence le plus tôt possible.
02:29 Certaines joueuses qui vont faire le Final Four vont nous rejoindre un peu plus tard.
02:34 On sait qu'il y a les internationales françaises qui vont faire le Final Four.
02:39 Dans l'un des quart de finale, il y en a quatre opposées à trois autres.
02:43 En l'occurrence, le match Metz-Bucarest.
02:47 Mais on a encore très envie de travailler, de peaufiner les réglages.
02:52 J'ai besoin encore d'un petit peu de temps pour décider définitivement qu'elle sera
02:58 la sélection des 14 plus les trois remplaçants.
03:01 La grande question que tout le monde pose, c'est oui, la pression.
03:05 Je vais à domicile devant beaucoup de monde.
03:07 Peut-être un peu de pression sur le premier match pour rentrer dans ce match parce que
03:14 c'est tellement important pour tout le monde.
03:16 Mais après, on va surfer sur l'événement.
03:18 En ce moment, plus il y a de monde dans la salle, mieux elle joue.

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