• il y a 7 mois
Guillaume Gille, le sélectionneur des Bleus, tenants du titre olympique, explique son choix d'avoir opté pour le groupe du Danemark pour la phase préliminaire des JO à Paris.

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Transcription
00:00 Franchement, l'idée de la pièce n'est pas complètement farfelue.
00:03 Au-delà du trait d'humour, quand on voit la composition des deux poules, savoir véritablement
00:10 est-ce qu'il y a un chemin plus facile d'un côté ou de l'autre, franchement, c'est assez
00:15 particulier.
00:16 Ce choix, c'est plutôt un choix qui nous fait affronter un début de tournoi avec tout
00:22 de suite le Danemark, la Norvège qui arrive juste derrière.
00:26 Un début de tournoi avec dans ce groupe B les deux plus grosses cylindrées de ce
00:34 tour.
00:35 Donc on sait qu'il faudra démarrer fort.
00:39 Et en même temps, vu les ambitions que l'on a durant cette campagne, on a peur d'affronter
00:46 personne et en même temps on redoute chaque équipe.
00:49 Vous voyez bien que cette compétition, elle nous donne certainement le plateau le plus
00:55 relevé de toutes les campagnes olympiques qui ont pu se dérouler.
01:01 On est confronté à un choix qui est un peu cornelien au final.
01:07 On se donne l'impression d'avoir une influence sur le parcours que l'on va avoir, alors
01:12 que c'est quand même un truc qui est à vivre et que des bonnes équipes on va rencontrer
01:16 cinq durant ce tour préliminaire et avant de basculer vers la suite de la compétition.
01:22 A partir du moment où on te donne l'opportunité de réfléchir à ce cas de figure-là, tu
01:27 essaies de réfléchir aux conséquences, tu essaies d'imaginer des résultats et
01:31 donc des adversaires aussi potentiels entre à la fois la composition du groupe préliminaire,
01:37 mais également aussi les potentiels croisements dans ce moment si spécial qu'est le quart
01:45 de finale.
01:46 Donc oui, on essaie de passer en revue toutes ces options-là.
01:48 Et après, le choix s'est fait aussi au regard potentiellement de, certes, deux adversaires
01:57 dans la poule B qui ont beaucoup de références.
02:00 Je n'ai pas besoin de perdre trop de mots sur le Danemark.
02:05 Mais derrière, le reste du groupe qui reste plus équilibré, plus abordable, alors que
02:12 dans le groupe A, on a une très très grosse densité.
02:16 Donc bon, c'est ce choix aussi qui a été fait en prenant ce groupe.
02:22 Qu'est-ce que soit la composition des poules, on aurait joué ce groupe pour gagner des
02:28 matchs et pour trouver la meilleure position possible.
02:31 Donc on ne va pas se perdre en conjecture et en supposition sur ce qu'aurait pu être
02:39 le classement de ces futures poules.
02:42 Moi, ce que je retiens, véritablement, c'est qu'au travers de ce tirage au sort, on pose
02:47 les bases de notre parcours.
02:48 Enfin, on arrive à mettre des équipes en face de ces premiers matchs qui jalonnent
02:54 aussi notre début d'aventure olympique et qui va permettre aussi un travail beaucoup
02:58 plus spécifique dans la préparation de ces JO.
03:01 C'est une compétition à part.
03:03 Et puis surtout, c'est une compétition que personne ne connaît.
03:06 Ça sera un mélange de tout ça, mais avec l'idée de croquer à plein de dents dans
03:14 un événement qui sera unique.
03:16 Et qui sera le seul, dans cette configuration-là, de pouvoir vivre les jeux chez soi, devant
03:23 son public.
03:24 C'est une chance incroyable.
03:28 Moi, je le vois comme une incroyable opportunité aussi pour notre sport de montrer sa vitalité.
03:34 Et pour l'équipe de France de tout faire pour préparer au mieux cette compétition,
03:41 pour y briller et la remporter.

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